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dimanche 17 novembre 2024

Eliane Aïsso, le rapport du Béninois à l’invisible

Face à son exposition à l’Institut français de Cotonou


Eliane Aïsso est une artiste contemporaine béninoise. Elle est en exposition à l’Institut français de Cotonou. Le vernissage en a eu lieu le jeudi 7 novembre 2024. La créatrice présente au public, notamment, le processus d’échanges du Béninois avec ses ancêtres.




Aperçu de l'installation, ''Présence de l'absent''


’’Présence de l’absent’’. L’installation qui, parmi un bon nombre d’autres œuvres, a donné du poids à l’exposition, ’’La renaissance du monde’’, d’Eliane Aïsso, artiste contemporaine béninoise, à l’espace, ’’Joseph Kpobly’’, de l’Institut français de Cotonou, pour un vernissage qui s’en est tenu le jeudi 7 novembre 2024, en présence de l’artiste et de nombreux participants dont le directeur de l’institution, Jérôme Binet-Bos.

’’Présence de l’absent’’ appartient à une série de deux autres catégories d’œuvres. Ce sont 9 photographies et 7 tableaux de peinture, toutes dimensions confondues. Elles ont, toutes, contribué à instaurer une atmosphère particulière. Elle était propice à la contemplation et à la réflexion. De telles conditions ont permis de lire ’’Présence de l’absent’’ à travers un rendu captivant. L’œuvre se constitue d’un ensemble d’autels portatifs.


Ils sont propres à la manifestation du culte des morts dans la religion du vodoun. Les matériaux de construction de chaque pièce sont du bois, du tissu et des cauris. Cette association appartient à la réalité des ’’assin’’, ces autels portatifs, en langue béninoise du fon. La production des pièces montre, de l’artiste, plusieurs qualités : minutie, patience, méticulosité. L'artiste a réalisé ces "assin" selon l'adaptation contemporaine qu'il lui a plu de leur donner. 

L’installation indiquée renvoie le Béninois à se réapproprier son patrimoine immatériel. Il lui faut aussi le préserver. L'œuvre a circonscrit, au lieu de sa présentation au public, un espace sacré. Il est lié au dialogue des humains avec leurs disparus. Elle explore les rapports des vivants avec les morts.



Eliane Aïsso, dans ses explications, lors du vernissage


Les photographies et les tableaux d’Eliane Aïsso, dans ’’La renaissance du monde’’, sont d’autres différents thèmes. Ils sont, entre autres, les vivants dans leurs expériences dans l’existence, le genre et la quête de l’équilibre. ’’Les tourtereaux’’, ’’Entre deux mondes’’, ’’Départ’’, ’’Djogbé’’, ’’Wi do ta’’, ’’Olutoju’’, ’’Connaître et renaître’’ sont quelques titres de ces œuvres. Leur point de convergence : l’existence d’un pont entre le monde des vivants et celui des défunts.


Les œuvres photographiques trouvent la femme comme leur sujet essentiel. Eliane Aïsso l’habille d’un voile blanc. Elle lui fait aussi tenir une calebasse. Elle est, donc, source de vie et de fécondité.


Les tableaux, quant à eux, sont abstraits. Ils interrogent l'invisible prenant forme dans le visible. « L'ombre n'est-elle pas l'essence même de la forme ? ». L’artiste s’en est, ainsi, interrogée, au cours du vernissage.


Un orchestre en a garanti l’ambiance conviviale et chaleureuse. Il a, notamment, retracé le parcours élogieux de Tassi Hangbé. Elle est la soeur jumelle d’Akaba, un des rois de la dynastie de l’ex-Danhomè. Elle a pris sa succession, à son décès subit. Elle a initié la puissante armée féminine des Amazones. Elle a été effacée par l’histoire. Eliane Aïsso, à sa façon, la révèle, au cours de l’exposition. Elle s’achève le 19 décembre 2024.

Herman Sonon / Marcel Kpogodo 

lundi 28 juin 2021

Franck Hantan : 4 jours pour faire connaître une nouvelle démarche d’identité

Dans le cadre de sa très prochaine exposition en Ile-de-France

L’artiste peintre béninois, Franck Hantan, est en exposition à Bessancourt, en Ile-de-France, au début de juillet 2021. Ce sera une opportunité inédite pour le public de découvrir sa nouvelle démarche de travail.

Franck Hantan, dans on art de la performance - Crédit photo : Détours Photo

’’La sortie des masques de Franck’’. Le thème selon lequel le peintre béninois, Franck Hantan, présente, à Bessancourt, en région d’Ile-de-France, ses œuvres, du 1er au 4 juillet 2021, celles-ci émanant de sa nouvelle manière de matérialiser son inspiration, sans oublier que le créateur entend se conformer à l’un de ses fondamentaux favoris, la déambulation : une danse aux pas princiers pesants dont lui seul détient un certain secret, au son d’une musique traditionnelle du Bénin, dont il raffole, celle de l'inusable Sagbohan Danialou et celle de Zeynab Abib !

Pour rien au monde, le public ne devra marchander sa présence, notamment, le vendredi 2 juillet 2021 à 18 heures, le point d’orgue de cette exposition, pour une performance qui ne s’annonce pas simple ni conventionnelle. Et, il faudra faire le déplacement afin de découvrir cet art discrètement chanteur mais explosivement danseur chez le peintre, et de s’en délecter du spectacle, lui qui arborera un accoutrement typique et suggestif de la logique vestimentaire des chefs religieux des divinités vodoun du Bénin. Franck Hantan est inné dans son caractère artistique transversal comme s’il chantait et dansait les masques qu’il peignait.

Du côté des masques dont il porte l’étendard, ceux qu’il peint désormais, en 2021, sont le résultat d’une recherche de longue haleine. « J’ai eu la lumière », triomphe-t-il, avant de détailler : « Après plusieurs questionnements, j’ai trouvé mon chemin, c’est celui des masques sur lesquels j’avais toujours travaillé mais dont je n’avais pas perçu le message de leur lien avec mon moi intrinsèque ».

Il faudra alors les quatre premiers jours de juillet 2021 dont dispose le public de la commune de Bessancourt et de partout ailleurs, en provenance de Paris, de la France, du Bénin et du monde afin de découvrir la nouvelle technique de production par Franck Hantan de ses masques sur des supports qu’il veut adéquats.

A l’effet de cette présentation de son travail, comme il le faisait pour le balcon de sa maison à étage lors du confinement, l’artiste mettra le quartier des Meuniers aux couleurs de ses toiles de masques. A l’en croire, il est alors indiqué de se rendre à l’aire de jeu, dénommée ’’Promenade de Zè’’, plus précisément dans la rue de Sao Joao Da Pesquera, du code postal de 95550, à Bessancourt. En lien avec son pays natal, Zè, le nom donné à la Promenade, se réfère à cette commune béninoise en coopération décentralisée avec Bessancourt.

Donc, tous les jours, du 1er au 4 juillet, de 11h30 à 19h30, Franck Hantan entend faire vivre des sensations fortes autour des masques de sa nouvelle démarche artistique, ne laissant aucune chance à l’ennui ni à la monotonie de prendre le contrôle de ces moments précieux pour un artiste peintre qui en est arrivé à se trouver.

 

Franck Hantan : assumer un héritage séculaire

L’artiste vient d’aussi loin que ses ancêtres, des as de la tenture consistant en la superposition de tissus colorés et découpés puis cousus sur un pagne, selon une logique donnée, afin de faire valoir l’esthétique d’un message sur un habit servant à vêtir les représentations des divinités du vodoun.

Selon les explications de Franck Hantan, cet art, exceptionnel pour les conquérants du royaume du Danhomè, avides d’esclaves à vendre et pratiquant la razzia, à cet effet, est le passeport qui fait échapper à ses ancêtres ayant pied à Avrankou, une ville du sud-est du Bénin, l’entrée dans le processus de la déportation vers les Amériques. Le roi Agadja, impressionné par un tel talent, les ramène dans son pays, les y garde, les loge et leur donne les marques d’une existence pérenne ; ils réalisent désormais les tentures des vêtements royaux.       

De l’ère des royaumes à celui de la république, par le biais de l’indépendance du Dahomey renommé Bénin, en passant par la colonisation, l’art tenturier des Hantan s’est conservé.  

Feue Suzanne Hantan, entourée de ses productions - Crédit photo : Franck Hantan


Et, en ces moments contemporains, deux visages forts incarnent l’immortalisation du patrimoine artistique familial : Suzanne Sodokpa, épouse Hantan, tenturière au Centre de Promotion de l’artisanat (Cpa) à Cotonou, et son fils, Basile Hantan, artiste peintre et tenturier puis professeur d’arts plastiques au collège Montaigne, l’établissement d’enseignement français à Cotonou. Tous deux décédés, Franck Hantan porte aujourd’hui le flambeau de la technique tenturière qu’il a adaptée à la modernité : lui ne coud plus les morceaux colorés et découpés de tissus mais les colle.  

 

Six années de recherche !

Auparavant, graphiste et spécialiste de maintenance en informatique, Franck Hantan a réduit son exercice dans ses professions au profit de l’art de la peinture, comme aiguillonné dans son esprit par une relève patrimoniale à prendre. En 2015, il fait de son métier les arts plastiques en réalisant des œuvres de tenture par la technique de collage par superposition et non de couture, comme ses ascendants. Ce niveau de conformisme s’achève en 2017, une année à partir de laquelle s’effectue un retour aux sources ancestrales très affirmé avec, à la clé, un leitmotiv : « Hwendo tché na bou a », en langue béninoise du fon, « Ma culture continuera d’exister ». En s’appropriant le fondement artistique ancestral et en s’y posant des questions, il débouche, dans ses toiles, sur ce qu’il appelle la « peinture du regard du vodoun », « Hounnoukounmè », en fon avec, à la base, des questions précises : « Pourquoi je suis là ? Quel est le fondement de mes tentures ? », entre autres. Et, en 2018-2020, ses toiles deviennent d’une exploration des tréfonds de sa psychologie des moments douloureux de sa vie personnelle ; elles sont alors sombres, tristes, elles qu’il produit à la pelle, explorant l’invisible, allant à la conquête de soi, accompagnant ses tableaux de pensées écrites, comme pour se livrer, se décharger et se purger de moments noirs de sa vie, dans un débouchement sur la période de la crise sanitaire du coronavirus. Aujourd’hui, ses masques sont le signe qu’il s’est arraché son identité, elle qu’il invite le public à venir massivement saisir, du 1er au 4 juillet 2021 à Bessancourt, par la lecture de ses masques de type nouveau, les rendant accessibles au grand public désireux de comprendre « les masques de Franck », ceux que ce public ne trouve pas toujours le temps d'aller regarder dans les musées en Europe.

Marcel Kpogodo Gangbè  

mardi 15 janvier 2019

Laudamus Sègbo, la quête de la restauration religieuse africaine ou le vodoun bienfaisant

Dans le cadre de la Performance-expo de l’artiste

Laudamus Sègbo, dit, tout simplement, ’’Laudamus’’, est un artiste visuel multidimensionnel qui tient le vernissage d’une exposition devant permettre de faire découvrir au public une toute nouvelle série de toiles dédiées à la présentation d’une réalité méconnue du Vodoun, redouté et fui : l’humanité, la compassion, l’amour, notamment.  



« Les dieux chevauchent les hommes ». La nouvelle exposition de l’artiste peintre, Laudamus Sègbo, dont le vernissage est prévu pour le tout début de soirée du mardi 15 janvier 2019 à la Médiathèque des Diasporas, sis Place du Souvenir, ex-Place des Martyrs, à Cotonou. 18 heures précises. Elle doit être précédée d’une performance et cette exposition ne s’intègre nullement à une certaine mode consistant pour les créateurs d’art à aborder la religion du Vodoun dans leurs travaux pour appartenir à un certain air du temps où, en manque d’une inspiration novatrice ou remarquable, il faut parler de la religion endogène dont le Bénin est le berceau pour faire impression. Non !
Cette exposition au titre frappant est l’aboutissement de plus d’une douzaine d’autres qui l’ont précédée, entre 1999 et 2016, qui l’ont préparée, en dix-sept ans d’écart, elle qui se révèle la jointure, la résultante de deux ou trois sujets abordés séparément par Laudamus Sègbo, antérieurement, dans ses toiles : le Fâ, la femme et le Vodoun.
Voici donc une exposition de la maturité professionnelle et artistique chez celui que la plupart de ses admirateurs préfèrent appeler ’’Laudamus’’. En effet, après avoir, dans les années passées, tenté de circonscrire le Fâ, surtout, en 2012, avec l’exposition intitulée, « Fâ, langage des dieux », l’année suivante, il s’est imposé d’entrer dans un « Rêve flou » d’ « Hommage à la femme », en sous-titre, sans oublier qu’onze ans plus tôt, l’artiste semait l’émoi sur cet être qu’il considère comme fondamental et divin, en associant son inspiration à celle du grand photographe d’art béninois, Erick Ahounou, par la mise en place de l’aventure, « Erotisme du regard », une exposition attachée à une performance de sculptures vivantes, des femmes nues habillées progressivement et, devant tous, de peintures d’un agencement digital harmonieux !


Par conséquent, Laudamus vient de vraiment de très loin, du tréfonds des entrailles de la royauté savaloise, arc-bouté qu’il reste à une connaissance approfondie du Vodoun, de son fonctionnement, des étapes et de l’échelle de ses divinités, de sa relation avec le Fâ et du rôle irremplaçable que la femme y joue depuis la nuit des temps, lui qui reste âprement conscient que ce système religieux endogène est redouté, vomi, du fait de l’exploitation nuisible qu’en font les hommes.
C’est à ce niveau qu’entre en jeu l’exposition, « Les dieux chevauchent les hommes », pour faire sentir que la religion du Vodoun est d’abord le premier tranchant du couteau qui sert à couper de la tomate, des oignons ou, simplement, à tailler une fleur pour la faire percevoir plus belle. Le sens qu’il faut accorder aux innombrables toiles de l’exposition : la chaleur des couleurs, la finesse du trait des prêtresses, la beauté, l’élégance de leurs danses, la force de communication que déploient les fidèles, pris dans la volonté de telle divinité ou de telle autre de faire passer un important message aux hommes, sans compter les reliefs de lignes de tissus ou de faume, harmonieusement colorés pour mettre à la vue les instruments du Vodoun ou du Fâ. Si, ainsi, « les dieux chevauchent les hommes », c’est qu’ils les domptent, les « possèdent », les « gèrent » pour se faire connaître, pour matérialiser leur personnalité, leur force, leur puissance, leur voix, leur utilité, leur complexité, leur dualité, notamment. « Les dieux chevauchent les hommes », une exposition pour faire décrypter l’unité du Vodoun, sa divinité, son amour de l’humanité, son caractère religieux intrinsèque et authentique, son déni des excès humains de sa dévalorisation, la réalité de la valeur du Vodoun pour le Béninois, pour l’Africain, pour l’homme : le défi que se lance Laudamus.

Marcel Kpogodo             

mercredi 17 février 2016

Vodoun, migrants et réfugiés en vue à ’’Bénin art visuel’’ de Cotonou

Suite à 2 ateliers de création


Depuis le mardi 26 janvier dernier, une exposition d’œuvres d’art se déroule à l’espace ’’Bénin art visuel’’ de la Place du Souvenir de Cotonou. Parrainée par Ghislain Fadohan, artiste plasticien et acteur culturel, cette manifestation a permis de faire voir des toiles relevant de la restitution de deux résidences de création.        

Ghislain Fadohan
Une dizaine de tableaux d’œuvres d’art, de taille moyenne, aux couleurs du vodoun, de l’immigration et des conditions de vie des refugiés. Ils arboraient les murs de l’espace ’’Bénin art visuel’’, sis Place du Souvenir, de Cotonou. C’était dans l’après-midi du mardi 26 janvier 2016 que s’en est effectué le vernissage d’une exposition parrainée par Ghislain Fadohan, Commissaire de l’exposition et Coordonnateur de l’Association béninoise des arts plastiques (Abap four P). De part et d’autre des deux façades de l’espace se trouvaient accrochées des toiles abordant le thème de la fête du vodoun, célébrée chaque du 10 janvier, au Bénin. Cette 14ème commémoration coïncidait avec celle de la Journée internationale des migrants et des refugiés. A l’effet de l’expression de ce thème, des œuvres abstraites étaient également au rendez-vous, à la contemplation du public.
Plusieurs divinités et des symboles du culte vodoun étaient représentés sur ces tableaux. Sur une autre façade, les artistes résidents ont fait ressortir, à travers leurs œuvres, des représentations montrant les conditions de vie des refugiés et les risques de l’immigration clandestine. Des installations aussi agrémentaient le vernissage : au milieu de l’espace, des ossements d’êtres humains et d’animaux, un bateau avec des passagers à bord, en mémoire des victimes de l’esclavage.
Cette exposition relevait de deux travaux en atelier qui ont eu lieu, le premier, à Ouidah, dans le cadre de la Fête des religions endogènes et, le second, à Fidjrossè, un quartier de Cotonou, dans le contexte de la Journée international des migrants et des refugiés. Elle a embarqué des artistes béninois, togolais et français. Dans son allocution, Ghislain Fadohan a invité le Gouvernement à accorder plus d’attention et de soutien aux activités de l’Abap four P afin qu’elle atteigne ses objectifs, d’une part, et que, d’autre part, la carrière des artistes plasticiens se développe de plus en plus au Bénin.

Herman Sonon

samedi 23 janvier 2016

Riches semaines à venir au Centre ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa

Dans le cadre de son programme de janvier 2016

Le Centre ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa a amorcé l’année 2016 en trombe avec des activités de poids. Ceci l’amène à tenir, dans les prochains jours, deux, nouvelles, réellement intéressantes.


Mardi 26 janvier 2016, 18h. Présentation de leurs travaux par Salomé Aurat, Amandine Capion, Marta Cristini et Alexandre Paulus, 4 étudiants en art à l’Ecole supérieure d’art de Clermont-Métropole, en France. Ce sont 4 démarches de travail, aussi différentes et spécifiques les unes que les autres, que le public pourra découvrir aux jour et heure indiqués, en entrée libre et gratuite, au Centre ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa, au 3ème carrefour, à gauche, dans la rue longeant la clôture du Complexe scolaire ’’La plénitude’’, sis quartier Atropocodji, à Godomey, dans la Commune d’Abomey-Calavi.
L’intérêt de prendre part à telle conférence-débat reste de découvrir la stratégie peu commune de peinture de Salomé Aurat, les performances d’une tendance assez osée de Marta Cristini et les sculptures décalées d’Amandine Capion et d’Alexandre Paulus, celui-ci ayant déjà fini ses études. 

  
Une autre activité phare du mois de janvier 2016 : le vernissage, le 29, à 18h, d’une exposition que tiendront l’artiste béninois vivant à Paris, King Houndékpinkou, et Jean-Baptiste Janisset, en fin de ses études en art. L’un réalise son inspiration à travers la céramique, tandis que le second, travaillant sur le bronze, crée des sculptures en se fondant thématiquement sur la traite négrière. L’exposition se tiendra du 29 janvier au 30 mars 2016, closant un 1er mois de la nouvelle année ayant débuté avec l’artiste Yves Kpèdé qui avait tenu une exposition de teinteries, à la Galerie du Centre, en hommage au vodoun, dans le cadre de la commémoration du 10 janvier, fête nationale béninoise des religions endogènes.
Voilà donc un consistant cahier de charges, qu’exécute apparemment l’équipe dirigeante du Centre, ce qui laisse curieux sur les surprises qu’elle réserve au public, les autres mois à venir, quand on sait que ’’Le petit musée de la Récade’’ est fonctionnel, recevant quotidiennement des visiteurs, ainsi que la Galerie d’exposition, et que la projection de films bat son plein, de même que la fréquentation abondante de la bibliothèque.  




Marcel Kpogodo