jeudi 27 avril 2017

Les 55 candidates du Concours ’’Miss Littérature’’ 2017 connues

Dans le cadre du dépouillement de l’appel à candidatures


Le 10 avril 2017 s’est clos l’appel à candidatures, lancé par le Comité d’Organisation du Concours littéraire ’’Miss Littérature’’ 2017. Ce sont donc 55 jeunes filles, dont 52 Béninoises, 1 Camerounaise, 1 Sénégalaise et 1Togolaise, âgées de 18 à 24 ans, qui se trouvent retenues pour prendre part à une compétition dont la présélection est prévue pour le samedi 20 mai 2017, à Cotonou.  

Carmen Toudonou, initiatrice du Concours ''Miss Littérature''

Liste des 55 candidates pour le Concours ’’Miss littérature’’ 2017

1.      ACAKPO Fabienne, 1ère année AFT, 20ans, Cotonou, Béninoise 
2.      ADEGNANDJOU Gloria Modoukpè, 2ème année Pharmacie, 18ans, Cotonou, Béninoise 
3.      ADJAKA Patricia, Tle D, 21ans, Cotonou, Béninoise 
4.      ADONON Camelle, 1ère année Droit, 21ans, Cotonou, Béninoise 
5.      AHOHUENDO Marilyne, 2ème année Communication, 20ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
6.      AHOUANSOU Yèyinou Jaelle, 2ème année Médecine, 19ans, Porto-Novo, Béninoise
7.      AIDJINOU AGBLA Sandrine, 2ème année Lettres, 24ans, Porto-Novo, Béninoise 
8.      ALISSA Eunice, Tle A2, 19ans, Cotonou, Béninoise 
9.      AMOUSSOU Bidossessi Inès, 2ème année Journalisme, 19ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
10.  ANAGONOU  Mahuna Linda, 6ème année Arts Plastiques, 23ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
11.  ANIAMBOSSOU Astride, 1ère année Communication, 20ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
12.  AREMOU Samiratou, 1ère Sciences Eco, 24ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
13.  ASSOGBA Sonia, Tle A2, 18ans, Ikpinlè, Béninoise 
14.  AWHANNU Perpetue, BEPC, 21ans, Pobè, Béninoise 
15.  AYIVODJI Audrey, BAC, 20ans, Cotonou, Béninoise
16.   AZANDOSSESSI A. Méloine M., 1ère année AFT, 18ans, Cotonou, Béninoise 
17.  BOCOVO Lydie, 1ère année Lettres, 18ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
18.  BOGNINOU Sylvie 1èreA 20ans Cotonou, Béninoise 
19.  BORLES Leila Kisha, BAC C, 22ans, Cotonou, Camerounaise
20.  CODO TOAFODE Arielle, BTS Communication, 23ans, Abomey-Calavi, Béninoise
21.  D’ENERVILLE Seynabou,  3eannéeJournalisme 22ans Cotonou, Sénégalaise
22.  de SOUZAOVIDIO Léa, 1ère année Philosophie, 18ans, Porto-Novo, Béninoise 
23.  DEGODO Denami Colombe, Tle B, 21ans, Kandi, Béninoise
24.  de MEIDEROS Ornella, 3ème année Planification, 19ans, Cotonou, Béninoise
25.  DESSODJI A .Mireille, Etudiante en 3eme année Communication Artistique, 18 ans, Abomey-Calavi, Béninoise
26.  DJEBOU Roseline, 1ère A, 19ans, Pobè, Béninoise
27.  DJESSOUHO Tode Deogracias, 2ème année Lettres, 22ans, Porto-Novo, Béninoise 
28.  DOUROSSIMI Alice, 1ère A, 19ans, Pobè, Béninoise
29.  FANGATAGA Marcelline, Tle, 21ans, Matéri, Béninoise 
30.  GANDONOU Nazareth Exaucé M., 3ème année Journalisme, 22ans, Abomey-Calavi, Béninoise
31.  GBANKOTO Osnia Mannou, 1ère année SJ, 21ans, Godomey, Béninoise
32.  GNAHO Nadège, Tle B, 20ans, Porto-Novo, Béninoise
33.  HESSOUH Carène, 1ère année Médecine, 19ans, Cococodji, Béninoise
34.  HOUEDJISSIN Auxilia, 2ème année AT, 20ans, Cotonou, Béninoise
35.  HOUEHOU Deborah, 2ème année Management, 19ans, Cotonou, Béninoise
36.  HOUNDAFOCHE Colombe, 1ère année Sc. Education, 22ans, Cotonou, Béninoise
37.  HOUNGUE Eunice, Tle, 18ans, Ikpinlè, Béninoise
38.  HOUNLEBA Amoureck, 2ème année Journalisme, 18ans, Abomey-Calavi, Béninoise
39.  IBRAHIM LADAN Nahimat, Tle A2, 21ans, Porto-Novo, Béninoise
40.  ILIA Manuella, 2ème année Marketing, 20ans, Abomey-Calavi, Togolaise
41.  KANGAN Paule Bertrande, 2ème année ENAM, 23ans, Cotonou, Béninoise
42.  KARIM Mardiyath, 1ère année Communication, 18ans, Porto-Novo, Béninoise 
43.  LATOUNDJI Yasmine, Tle, 18ans, Porto-Novo, Béninoise
44.  MAMA Afoussath, Tle, 19ans, Porto-Novo, Béninoise
45.  MONTCHO Mirabelle, 2ème année Journalisme, 20 ans, Cotonou, Béninoise
46.  MOUSSORO Dénise, 3ème année Médecine, 19ans, Cotonou, Béninoise
47.  NOUATIN Ablavi Marie-Sylviane, 2ème année Communication, 18 ans, Cotonou, Béninoise
48.  OKE Blandine, 1ère année Espagnol, 20ans, Abomey-Calavi, Béninoise
49.  SENA Lucrèce, 1ère année Droit, 21ans, Cotonou, Béninoise
50.  SOSSOU Charène, 2ème année RH, 20ans, Porto-Novo, Béninoise
51.  TANDA Wahidath, 4ème année Logistique, 24ans, Cotonou, Béninoise
52.  TODEFON Bénédicte, 2ème année Lettres, 22ans, Porto-Novo, Béninoise
53.  WEKE Udvance, BTS Tourisme, 22ans, Cotonou, Béninoise
54.  ZANNOU Roberte, 1ère A, 21ans, Pobè Béninoise
55.  ZOUNTCHEME Hosputhella, BAC 20 ans, Pahou, Béninoise

Marcel Kpogodo

jeudi 13 avril 2017

« […] le Bénin sera au Salon du livre du Québec », dixit Léon Zoha, Directeur des arts et du livre

Suite à la brillante participation du Bénin au Salon du livre de Paris


Cinq mois après avoir été nommé Directeur des Arts et du livre (Dal) du Ministère du Tourisme et de la culture (Mtc), Léon Zoha s’illustre par la participation du Bénin, pour une première fois, au Salon international du livre de Paris, en France. Comprendre les tenants et les aboutissements d’un tel haut fait nous a amené à nous rapprocher de cette personnalité qui, bien que prisant la grande réserve et la totale discrétion, a accepter de se confier à nous … Léon Zoha nous projette, en outre, à un autre grand rendez-vous littéraire.

Léon Zoha
Journal ’’Le Mutateur’’ : Bonjour Léon Zoha. Vous êtes le Directeur des arts et du livre. Nommé depuis le 5 octobre dernier, en Conseil des Ministres, vous venez de vous illustrer dans la participation reconnue très brillante du Bénin, du 24 au 27 mars 2017, au Salon du livre de Paris. Nous avons appris que cette réussite est particulièrement à votre actif. Comment vous y êtes-vous pris pour atteindre ce succès de la remarquable participation du Bénin à cet événement ?

Léon Zoha : Merci. Si j’ai réussi à faire  participer notre cher pays, le Bénin, à ce grand rendez-vous littéraire, c'est grâce au Gouvernement de Son Excellence M. Patrice Talon, à travers son Ministre du Tourisme et de la culture, Ange N’Koué, qui a la volonté de faire connaître et de promouvoir les écrivains béninois dans le monde entier.
Depuis le temps colonial jusqu’à ce jour, le Bénin n'a jamais été absent du terrain de la littérature. Ceci est l'expression de la volonté politique. 
Laissez-moi vous dire que c'est depuis novembre 2016 que les préparatifs du Salon de Paris ont commencé. Je remercie le Gouvernement d'avoir compris l'importance du livre dans le développement d'un pays. Par ailleurs, je me ferais un grand tort de ne pas remercier le Ministère des Finances sans lequel nous n'aurions pas eu les moyens financiers pour voyager. En effet, la Direction des Arts et du livre (Dal) n'est pas une structure autonome, c'est une direction technique. Je ne pourrais vous en dire plus, puisque j’ai reçu un principe de mon éducation : « Le bien ne fait pas de bruit et, le bruit ne fait pas de bien ».
Aperçu de l'ambiance au stand du Bénin, au Salon du livre de Paris (Crédit photo : Léon Zoha)

Quelles sont les grandes étapes de cette participation active du Bénin ?

Parmi les grandes étapes du Salon du Livre de Paris, on peut noter l’ouverture officielle, présidée par le Président de la République française, François Hollande, en personne. Il s’en est suivi la visite des différents stands. Puis, des conférences-débats sont venus rehausser la qualité des manifestations. Et, quelques rencontres avec plusieurs personnalités de l'Ambassade du Bénin près l'Unesco, ont été conduites et facilitées par Sulpice Oscar Gbaguidi, à l'Ambassade du Bénin à Paris, et par l'Ambassadeur lui-même.



Quelles retombées concrètes notre pays pourra espérer récolter de la tenue du Salon du livre de Paris ?

En termes de retombées à espérer, nous pouvons souligner l’organisation du Salon national du livre, avec la participation d'un écrivain de renommée internationale. En son temps, on le découvrira.


Léon Zoha, à droite, au Salon du livre (Crédit photo : Léon Zoha)

Sous votre leadership, devrons-nous nous attendre à d'autres participations du Bénin à des événements artistiques et littéraires de grande envergure, à l'extérieur ?

Oui, le Bénin sera au Salon du livre du Québec.


Nous apprenons que le Plan de travail annuel (Pta) du Ministère du Tourisme et de la culture a été récemment adopté. Quelles sont les grands événements que votre Direction entend mettre en œuvre, pour l'année 2017 ?

Dans le cadre de l’exécution du Pta 2017 du Ministère du Tourisme et de la culture,  je pense que beaucoup de propositions ont été faites, à savoir le Prix du Président de la République, le Salon national du livre, et autre chose concernant la promotion des arts.


Après quelques mois à poste, quel regard portez-vous sur le secteur béninois des arts et de la culture ?

Le secteur des Arts et de la culture doit être restructuré. Et, pour ce faire, l'accompagnement politique est garanti, mais je voudrais inviter les acteurs à une prise de conscience et à se mettre au travail.


Léon Zoha, vous êtes très discret et effacé, beaucoup de gens entendent votre nom mais ne connaissent pas grand-chose de vous. Pouvons-nous avoir une idée de votre parcours, de la manière dont vous avez évolué dans le domaine artistique ?

Mon parcours artistique peut se résumer comme suit : j’ai pris part à plusieurs animations de rue, lors des cérémonies funéraires, j’ai été membre du Conservatoire des danses cérémonielles et royales d'Abomey du Professeur Bienvenu Akoha. J’ai également eu le privilège de faire un chemin artistique avec Gantindé, la monumentale chanteuse de la musique traditionnelle. Il faut aussi retenir que j’ai été chorégraphe, danseur et percussionniste du Roi du Zinli rénové, Alèkpéhanhou. J’ai fait le ballet national, en qualité de danseur-percussionniste. Promoteur du Festival international de théâtre, de danses et de musiques (Fithédam) qui regroupe, chaque année, des artistes nationaux et internationaux, je suis aujourd’hui, en tout cas, pour l’heure, le Directeur des arts et du livre, comme vous le constatez.


Propos recueillis par Marcel Kpogodo

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mardi 11 avril 2017

Danny King, l’obligation d’une authenticité africaine

Face aux deux concerts animés par un jeune musicien accompli


Danny King a tenu successivement deux concerts, très récemment. C’étaient les 27 janvier et le 11 mars 2017, respectivement, à l’espace culturel, ’’Africa sound city’’ et au ’’Yes papa’’, tous deux situés à Cotonou. Ces deux moments de production publique de l’artiste ont démontré qu’il détient un réel talent de chant et de jeu d’instruments musicaux, ce que devrait venir faire éclore une recherche instrumentale africaine très originale.

Danny King, à l' ''Africa sound city'' de Cotonou
Une douzaine de morceaux répartis sur les deux concerts respectifs animés les 27 janvier et 11 mars 2017, à l’espace culturel ’’Africa sound city’’, situé au quartier Kindonou, et au ’’Yes papa’’, non loin de l’Etoile rouge de Cotonou. C’est ainsi que l’artiste musicien de nationalité togolaise et vivant au Bénin, Daniel Klu, alias Danny King, a confirmé au public intime venu le suivre la validité d’un talent artistique se matérialisant d’abord par une voix mûre qui sait développer différentes intonations et un lyrisme si fort qu’il fait frissonner d’émotion. Ensuite, l’artiste excelle dans le jeu du piano, s’élançant dans une diversité de gammes et donnant de l’allure au jeu d’ensemble des autres instrumentistes sur la scène : Landry Padonou, à la clarinette, Christian Satchivi, à la batterie, et Jacob Godsen, à la basse. C’était dans la profonde soirée du vendredi 27 janvier, avec pas moins de 7 morceaux : ’’Amen’’, ’’Woézon’’, ’’Djédjévinyé’’, ’’Nyématsinénéo’’, ’’Axoé’’, ’’Gbénokpo’’ et ’’Togofolk’’.
Troisièmement, Danny King, bien qu’étant un jeune artiste, détient, dans son procédé de scène, un excellent dirigisme de chef d’orchestre, avec une poigne digne de celle d’Eric Boko, alias Dagbo, sur scène. Pour qui a vu jouer, à plusieurs reprises, à l’Institut français de Cotonou ou dans d’autres espaces, ce fils spirituel de Fela Kuti excellant dans l’Afro beat et, pour qui sait que celui-ci ne s’amuse guère lorsqu’il s’agit de mener son orchestre, on voit que Danny King a, dans ses germes, ce dirigisme strict face aux membres de son groupe ; il sait les conduire, du clin d’œil, du geste, des murmures suggestifs et entendus.   


Le concert du ’’Yes papa’’

En dehors des chansons ’’Woézon’’ et ’’Gbénokpo’’, les autres, joués sur scène à l’ ’’Africa soud city’’, ont enrichi un répertoire élargi à beaucoup d’autres morceaux, au concert du ’’Yes papa’’ : ’’When the saints’’, ’’Down by the river side’’, ’’Sooneverysoon’’ et ’’Impro-Obélékéjazz’’. Ceux-ci sont d’une obédience rythmique occidentale du rock’n roll, pour les trois premiers, et du funk. Cependant, l’agbadja et le kamou se sont fait nettement sentir avec, respectivement, ’’Axoé’’ et ’’Togofolk’’, comme pour appuyer une note africaine à l’inspiration de l’artiste, qui chantait bien aussi en langue mina, entre autres, dans le toujours très demandé ’’Nyématsinénéo’’, en mode d’un slow qui s’échauffe, procurant aux esprits une positivité à tout rompre.

Daany King, entouré des membres de son orchestre, au ''Yes papa'' de Cotonou
Cette identité purement africaine, Danny King doit résolument s’y engager, de même qu’il lui faudrait développer une rythmique typiquement africaine pouvant varier celle occidentale multidimensionnelle qu’il maîtrise si bien, sans oublier la nécessité pour lui d’adopter une thématique étroitement ciblée qui puisse lui permettre de se confectionner un large public qu’il pourra fidéliser et qui n’aura de cesse de le soutenir, par une présence massive à ses concerts. Danny King est une valeur sûre de la musique bénino-togolaise, lui qui, sur scène, jouit à l’avance de la musique qu’il nous construit dans l’esprit, ce qui nous permet de jouir d’elle, à notre tour, dans sa plus totale essence.

Marcel Kpogodo 

Coffi Alladé, Président de la Cobed, nouvelle-née du secteur de la Danse

Dans le cadre de l’Assemblée générale constitutive de l’Organisation


Dans l’après-midi du mercredi 5 avril 2017 s’est tenue l’Assemblée générale constitutive de la Confédération béninoise de danse (Cobed). C’était au Hall des Arts de Cotonou. A l’issue des assises, plusieurs instances de décision ont été mises en place, notamment, le Conseil d’Administration de la Confédération avec, à sa tête, Coffi Alladé.

Coffi Adolphe Alladé, Président de la Codeb
Le danseur, chorégraphe, responsable d’association et de fédération de danseurs, Coffi Adolphe Alladé, porté à la présidence de la Confédération béninoise de danse (Cobed). Le résultat des assises constitutives de la Confédération béninoise de danse (Cobed), le mercredi 5 avril 2017, au Hall des Arts de Cotonou. L’événement se déroulait en présence de Richard Sogan, Secrétaire général du Ministère du Tourisme et de la culture, des Maires des villes respectives de Ouidah et d’Allada, de dignitaires des religions endogènes avec, en tête de délégation, Dagbo Hounon Hounan, et de centaines de congressistes qui n’étaient personne d’autre que des danseurs de tous les genres, émanant de plusieurs variétés de groupes et de toutes les tendances possibles, même des danses urbaines.
De gauche à droite, Dagbo Hounon Hounan, Claude Balogoun, Richard Sogan, Sévérin Adjovi et, notamment, Michel Acléhinto, Maire d'Allada
Prenant la parole, Jean-Marie Vidjennagni, Secrétaire général du Comité d’organisation, a fait ressortir les motivations profondes de la mise en place de la Cobed : l’importance de l’effectif des danseurs, des danseuses et des percussionnistes, la nécessité de les mettre ensemble, de briser les différences existant entre les catégories auxquelles ils appartiennent, pour « booster le monde culturel ».
Avant que Coffi Alladé, Président élu de la nouvelle Confédération, ne puisse intervenir pour présenter au public les membres de son Bureau, les deux parrains de la nouvelle super-instance des danseurs béninois se sont prononcés. D’abord, Claude Balogoun, Conseiller économique et social, s’est satisfait de l’initiative : « Ce n’est qu’en s’organisant que nous serons des interlocuteurs valables face à l’Etat ». De son côté, Sévérin Adjovi a fait connaître toute sa disponibilité à accompagner la Cobed : « Vous êtes nés avec  des dents et, nous allons vous aider ».

Bain de foule de Coffi Alladé et des personnalités ayant participé à l'Assemblée générale constitutive
Enfin, Coffi Adolphe Alladé a montré, dans son allocution, que la Confédération naissante, regroupant quatre fédérations de danse, « vise à promouvoir, à valoriser et à professionnaliser toutes les danses », de même qu’elle se donne comme credo de « travailler la main dans la main avec toutes les autres organisations ». Par ailleurs, il a tenu à rassurer que la Cobed n’avait pas vu le jour pour détruire le Président de la République ni le Ministre du Tourisme et de la Culture, mais « pour soutenir les réformes », pour travailler ensemble avec les autorités de tous ordres afin que plus de troupes de danse puissent participer à des festivals internationaux.
Et, après que Coffi Adolphe Alladé a présenté à l’assistance la totalité des 25 membres du Conseil d’Administration de la Cobed, des 7 du Conseil de Surveillance et des 60 des Sections départementales, il a laissé Dagbo Hounon Hounan prononcer des bénédictions sur ces élus et sur ce premier mandat de l’institution faîtière, ceci étant de cinq ans.


Les fédérations constituant la Codeb

Quatre fédérations appartiennent à la Codeb : la Fédération nationale des associations ’’Culture à la base’’ (Fénacuba), la Fédération des arts contemporains (Fac), la Fédération nationale des associations des danseurs du Bénin (Fénadab) et la Fédération des cercles artistiques de danse du Bénin (Fécad-Bénin).

Marcel Kpogodo




Bureau du Conseil d’Administration de la Confédération béninoise de danse (Cobed)


Coffi Alladé et les 25 membres du Bureau de la Codeb

1.       Président : Coffi Alladé
2.      1er Vice-Président chargé de la Formation et du suivi des bibliothèques vivantes : Oscar Allossè
3.      2ème Vice-Président chargé des Relations extérieures et des danseurs de la diaspora : Richard Adossou
4.      3ème Vice-Président chargé des Projets et des études : Raphaël Hounto
5.      4ème Vice-Président chargé du Suivi et de l’évaluation des projets : Jean-Marie Vidjennagni
6.      5ème Vice-Président chargé du Règlement des contentieux et des conflits : Bagnamou Kouagou N’Tcha
7.      Secrétaire général, Porte-parole de la Confédération : Marcel Zounon
8.      Secrétaire général adjojnt : Raymond Sossou
9.      Trésorier général : Orphée Gnikpo
10.  1er Trésorier général adjoint : Denis Abiona
11.  2ème Trésorière générale adjointe : Véronique Nouatin
12.  Responsable chargé de la Communication et du marketing : Rachelle Agbossou
13.  Responsable aux Affaires féminines : Mélanie Yéba
14.  Responsable adjointe aux Affaires féminines : Marceline Adandédjan
15.  Responsable chargé de la Promotion et de la valorisation des danses patrimoniales : Bernard Yoro
16.  Responsable chargé de la Promotion de la danse contemporaine : Marcel Gbeffa
17.  Responsable chargé de la Promotion des danses urbaines : Serge Amoussouguènou
18.  Organisateur général : Jean-Christophe Houdé
19.  1er Organisateur général adjoint : Juvencio Démèdé
20.  2ème Organisateur général adjoint : Bourli Nassirou Arouna
21.  3ème Organisateur général adjoint : David Ahoton
22.  4ème Organisateur général adjoint : Clément Kakpo
23.  1er Conseiller : Sèwoa Jules Wilson
24.  2ème Conseiller : Clément Bonou
25.  3ème Conseiller : Antoine Affédjou



Conseil de Surveillance de la Codeb

1.      Président : Léon Hounyè
2.      Vice-Président : Marc Togbé
3.      Secrétaire général : Giscard Adjakpo
4.      Secrétaire général adjoint : Roberto Ewassadja
5.      Rapporteur : Prosper Bohoun
6.      Membres : Dakara Chabi et Eudes Zoundji



Sections départementales de la Codeb

Les 60 membres des Sections départementales de la Cobed, à raison de 5 membres par Département, ont aussi été élus. Les postes pourvus, à cet effet, sont ceux-ci :
-          Président
-          Secrétaire général
-          Trésorier général
-          1er Organisateur
-          2ème Organisateur.



Marcel Kpogodo