vendredi 29 mai 2015

Alain Amoussoukpèvi reçoit le Prix africain pour l’émergence et le développement

Dans le cadre de la distinction des 15 meilleurs managers africains


Le samedi 30 mai 2015, Alain Amoussoukpèvi, Directeur général de la Société béninoise ’’Primédia’’, est attendu en Côte d’Ivoire pour recevoir une distinction de poids : le Prix africain pour l’émergence et le développement (Pafed). Ce sera au cours d’un prestigieux dîner de gala.

Alain Amoussoukpèvi
Alain Amoussoukpèvi est désormais titulaire du Prix du meilleur manager africain du secteur de la communication 2014-2015. A ce titre, il prendra part, dans la soirée du samedi 30 mai prochain, au Diner de gala des Grands bâtisseurs de l’émergence africaine. Ce sera à l’Hôtel ’’Président’’ de Yamoussokro, dans la ville natale de Félix Houphouët-Boigny, premier Président de la République de Côte d’Ivoire. Seul lauréat représentant le Bénin, il se trouvera en compagnie de 14 autres managers de son rang, en provenance de 8 pays : Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Maroc, Togo et Turquie.
En effet, Alain Amoussoukpèvi, homme d’affaires, Directeur général de la Société ’’Primédia’’, s’est vu notifier sa distinction par le Groupe ’’Safam com inter’’, en partenariat avec ’’Perdyma event’’, le 23 mai dernier. Après quelques enquêtes discrètement menées sur sa personne et sur les résultats de son entreprise par des commissionnaires de ces institutions, des qualités assez châtiées se sont révélé, le concernant : « L’expertise, la rigueur et le flair […] dans la gestion et le management de [ses] différentes structures de communication », selon le mot de Sanogo Adama, Directeur général de ’’Safam com inter’’, qui conclut en précisant davantage les fondements du Prix : « […] saluer votre sens élevé de la gestion et du management, dans le secteur de la communication, qui fait honneur à votre pays et, par ricochets, à toute l’Afrique ». 
Ainsi, ce quarantenaire, promoteur des ’’Kob awards’’, a d’abord effectué des études en Diplomatie et relations internationales à l’ex-Ecole nationale d’administration (Ena), de l’ex-Université nationale du Bénin (Unb), puis, plus tard, dans une autre structure académique, en Marketing et communication. Il porte à sa boutonnière pas moins de cinq autres distinctions obtenues au Bénin et, notamment, en Suisse. Il  a fait bénéficier ses capacités professionnelles à des clients aussi exigeants que ’’British american tobbaco’’ (Bat), ’’Diageo’’, ’’Nigerian breweries’’, la Société béninoise de brasseries (Sobébra), Mtn, ’’Diamond bank’’, entre autres.
En outre, cet élu tente de pressentir les raisons de cette nouvelle réussite : la capacité de ’’Primédia’’, née en 2001, à « apporter à nos clients et à nos partenaires, dans les domaines du marketing, de la communication et des relations publiques, des solutions innovantes et créatives qui nourrissent le pouvoir de leurs marques et de leurs entreprises »,  la capacité à « pouvoir créer des concepts événementiels, tout en promouvant la sauvegarde de l’environnement, la culture béninoise et des loisirs sains chez les jeunes ». Alain Amoussoukpèvi est fanatique des grosses cylindrées, pratique le tennis et le sport moto.



Marcel Kpogodo 

mercredi 27 mai 2015

Franck Raoul Pédro forme les artistes béninois à une inspiration inculturée

A travers une communication d'Hermas Gbaguidi

Le jeudi 30 avril dernier s'est tenue au Centre culturel ''Artisttik Africa'' une manifestation d'ordre culturel visant à conscientiser les artistes béninois. Il s'agit d'une conférence-débats organisée par l'Association ''Africa'racines'', dans le cadre d'un projet financé par le Fonds d'aide à la culture. Plusieurs artistes et des promoteurs culturels ont participé à cet événement.

De gauche à droite, une facilitatrice de la conférence et Franck Raoul Pédro
« L’importance pour les artistes de s’inspirer du patrimoine dans la conception de leurs œuvres ». Voilà le thème que s’est attelé à développer le metteur en scène béninois, Hermas Gbaguidi, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, le jeudi 30 avril dernier. Modéré par un jeune artiste opérant aussi dans le domaine du théâtre, Giovanni Houansou, le conférencier a fait ressortir tout l’intérêt des créateurs béninois à puiser dans le patrimoine national pour mettre en œuvre leurs travaux.
Selon lui, parmi les avantages d’une telle démarche, il faut trouver l’authenticité purement béninoise des œuvres, leur capacité à faire face à la mondialisation. Ainsi, celle-ci ne valorise que ce qui lui apparaît nouveau, original, inédit et spécifiquement attaché à la richesse d’une culture encore non profondément dévoilée. Par conséquent, ne peuvent être vendables dans l’actuel concert culturel international que les œuvres qui tranchent avec des démarches de mise en place de contenus déjà vues, celles, en l’occurrence, venant de pays d’Afrique comme le Bénin, et qui ne manquent pas de susciter l’intérêt croissant des nombreux acheteurs de la culture africaine, qui, majoritairement, sont en provenance de l’Occident.
Par ailleurs, selon Hermas Gbaguidi, le seul moyen de donner du rayonnement à la culture béninoise est de la faire sortir des sentiers battus du mimétisme des rythmes, notamment, qui réussissent, à l’heure actuelle, en musique. Il faudrait aussi, pour lui, ne pas perdre de vue que, si la croissance économique est prévue pour envahir les pays africains, dans les prochaines années, le domaine culturel n’en sera pas épargné par les retombées positives, ce qui se manifestera inévitablement par des œuvres de création inspirées de nos cultures riches et très peu explorées ni exploitées à bon escient.

Une vue des artistes plasticiens participants
Mais, le conférencier n’a pas manqué de montrer les limites d’un tel processus : le manque d’ancrage des créateurs de la nouvelle génération dans la culture authentiquement béninoise, de façon à pouvoir en exploiter les données, la paresse liée à la difficulté pour les artistes de s’adapter au travail laborieux que nécessitent l’exploration des éléments de richesse de la culture béninoise et leur exploitation pour la création proprement dite. De ce fait, ces artistes préfèrent se contenter de l’existant.
Ce sont autant de considérations ayant alimenté un grand débat entre les participants et le conférencier, à l’issue de l’exposé de celui-ci.


Quelques promoteurs culturels présents, Hermas Gbaguidi étant à l'extrême droite, ci-contre
En réalité, des artistes béninois de tous les domaines des arts et de la culture, de même que des promoteurs culturels ont participé à cette journée de causerie : Benjamin Déguénon, Marius Dansou, Eliane Aïsso, notamment, pour les arts plastiques, Serge Zossou, Gratien Zossou, Jordy Mègnigbèto, entre autres, pour le théâtre, Alli Wassi Sissy, Jules Koukpodé, Gogoï Akouègnon Prosper, parmi tant d’autres, pour la promotion culturelle.
Aussi, la journée de causerie a été ouverte par une courte cérémonie de lancement au cours de laquelle Franck Raoul Pédro, Président de l’Association ’’Africa’racines’’, a, dans une courte allocution, planté le décor de la manifestation d’échanges, en faisant ressortir la nécessité pour les artistes béninois, à l’instar de ceux du Sénégal, du Congo et de la Côte d’Ivoire, notamment, de promouvoir le patrimoine national dans leur création, seul moyen, selon lui, pour le Bénin, « de se construire une identité culturelle afin de ne pas passer inaperçu ou d’être absent, au cours des enjeux culturels internationaux ».  


Marcel Kpogodo

Jean Pliya sera inhumé le jeudi 28 mai prochain à Abomey-Calavi

Selon l'annonce de décès rendue publique par la famille du disparu

La nouvelle était tombée, à la grande surprise de tout le peuple béninois, le vendredi 15 mai dernier. Jean Pliya venait de passer de vie à trépas, en Côte d'Ivoire où il s'était rendu, pour animer une conférence. Une semaine après ce drame se tiendront les obsèques d'une personnalité reconnue comme ayant marqué son pays selon une quintuple dimension politique, académique, littéraire, religieuse et thérapeutique. Les grandes dates de ces douloureuses circonstances sont déjà connues, notamment, celle de l'inhumation prévue pour avoir lieu le jeudi 28 mai 2015.

Marcel Kpogodo
 
Programmes des obsèques de Jean Pliya 

Annonce de décès
La collectivité MIGAN HAGLA de Tindji-Assanlin
La Famille MIGAN de Tindji-Assanlin
La Famille PLIYA de Tindji-Assanlin
La Famille GANTIN de Tindji-Assanlin et de Zagnanando
La Famille ADJAKPA de Tindji-Assanlin
La famille DESSIN DE Tindji-Assanlin
La Famille BADJINGA de Djougou
La famille SOBABE de Djougou
La famille OLYMPIO de Grand-Popo
La Collectivité familiale MISSINHOUN de Ouidah
La Famille CODJIA de OUIDAH
La Famille AHOYO d’Abomey
La veuve Rose-Marie PLIYA née MISSINHOUN
Mme Elisabeth PLIYA épouse Feu DONOU Marcel et ses enfants
Les enfants de Feu Boniface PLIYA
Les enfants de Feu ThomasPLIYA
Monsieur Martin PLIYA, ses frères et soeurs
Les enfants du défunt
Monsieur Georges PLIYA
Madame Danielle PLIYA épouse TEVOEDJRE, son époux et leurs enfants
Madame Isabelle PLIYA épouse AUBENAS, son époux et leurs enfants
Monsieur Michel PLIYA et ses enfants
Monsieur José PLIYA et ses enfants
Madame Arlette PLIYA et ses enfants
Monsieur Jean-Charbel PLIYA

Les familles parentes, alliées et amies (HOUNTO-HOTEGBE, MIGAN-AGBO, CODJIA, NOUGBODOHOUE, BOSSOUNON, AUBENAS, TEVOEDJRE, DIENG, DOMISSECK, VERMESSE, VENDE, OBA, BENZINA, DAGNON, FADAIRO, DOSSOU YOVO, AGOSSOU AVAHOUIN)

ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur cher et regretté, fils, époux, frère, oncle, père et grand-père,

Jean PLIYA,

Professeur certifié de Géographie
Ancien Ministre de l’Information et du Tourisme, 
Ancien Recteur de l’Université d’Abomey Calavi, 
Ancien Député à l’Assemblée Nationale, 
Ecrivain, Homme de lettres, 
Berger National Emérite du Renouveau Charismatique Catholique au Bénin, 
Evangélisateur, 
Ancien représentant de l’ICCRS pour l’Afrique Francophone, 
Membre de la commission d’Education de l’UNESCO, 
Grand prix de littérature d’Afrique Noire, 
Officier des Arts et des Lettres de la République Française, 
Chevalier de l’Ordre National du Mérite, 

Pieusement endormi dans le Seigneur le Vendredi 15 Mai 2015 dans sa 84ème année.



Dates des obsèques 

Vendredi 22 mai 2015 à 20 heures : Veillée-Messe en l’Eglise Saint Michel de Cotonou

Mardi 26 mai 2015 à 20 heures : Veillée de prières au domicile du défunt au quartier Les Cocotiers

Mercredi 27 mai 2015 de 21 heures à l’aube : Veillée et messes en l’Eglise St Jean Baptiste de Cotonou

Jeudi 28 mai 2015 à 10 heures : Messe d’enterrement en l’Eglise St Jean Baptiste de Cotonou, suivie de l’inhumation à son domicile à Abomey-Calavi


Remerciements


Les familles éplorées, parentes, alliées et amies vous remercient pour les marques de sympathie et d’affection que vous leur avez témoignées lors de cet événement douloureux.
Que le Seigneur vous bénisse !

vendredi 22 mai 2015

Le Professeur Codo promeut la ’’Salgota’’

Dans le cadre de la 2ème édition du Festival ’’Salgota-salsa’


Le mercredi 22 avril a vu le Professeur Codo intervenir devant les journalistes culturels, à Cotonou. C’était pour les entretenir de la lutte qu’il mène pour la promotion d’une nouvelle danse dénommée la ’’Salgota’’. Dans le même sillage, il a abordé les tenants et les aboutissants du déroulement de la 2ème édition du Festival ’’Salgota-salsa’’.

De gauche à droite, Marcel Zounon, le Professeur Codo, Aristide Adjibodou, Secrétaire général du Ministère de la Culture, et, notamment, Pierre Hounti-Kiki
Mai 2015 est le mois annoncé comme celui du commencement du Festival ’’Salgota-salsa’’, prévu pour s’achever en août prochain. C’est l’information principale qui est ressortie de la conférence de presse tenue par le Professeur Codo, le mercredi 2 avril dernier, à la Salle de conférence de la ’’Bluezone’’ du quartier Zongo de Cotonou. Il était entouré, à cet effet, d'Aristide Adjobodou, Secrétaire général du Ministère de la Culture, représentant Jean-Michel Abimbola, de Marcel Zounon, Directeur de l'Ensemble artistique national et, entre autres, de Pierre Hounti-Kiki, Président d'association de danseurs. 
A en croire les propos du conférencier, ce Festival en est à sa deuxième édition et s’étendra à pas moins de 5 villes du Bénin : Cotonou servira, selon lui, de « centre d’impulsion des différentes activités », Savalou abritera une randonnée touristique liée à la fête du 15 août. Ensuite, Bohicon, Abomey et Ouidah se trouveront chauffées par des concerts.
Pour animer les spectacles évoqués, plusieurs groupes et artistes seront programmés. Dans le premier cas, ’’African’s live music’’ et l’orchestre de la police sont attendus. Dans le second, des chanteurs, non des moindres, sont annoncés : l’artiste de la musique traditionnelle ’’tchinkoumè’’, Gbétchéou, Bayo Agonglo, Charly Guédou, Sk Punto, Jospinto, Gobi Maestro, Bertino, Lèvodjo et, à une échelle internationalement plus élargie, Patience Dabany, Alberto Barros et Angélique Kidjo.



Un concours en perspective

La 2ème édition du Festival ’’Salgota-salsa’’ donnera lieu, selon les explications du Professeur Codo, à l’élection de la ’’Reine de la Slagota’’. Cette compétition permettra d’évaluer les connaissances en Salgota, qui auront été transmises à des stagiaires au cours du Festival concerné.
En effet, l’une des activités phare qui en est prévue est la formation de chorégraphes demandant à maîtriser le Salgota et d’artistes béninois pratiquant la musique moderne, d’une part, et le rythme traditionnel ’’Tchingoumè’’, d’autre part. Elle sera assurée par un professeur de danse contemporaine, un spécialiste de ’’tchingoumè’’ et par le Professeur Codo lui-même.
Selon lui, au-delà de la volonté de vulgariser cette danse qu’est la Salgota, sa vision, en l’enseignant, reste d’ « amener les musiciens et les chorégraphes à s’y intéresser, en l’enrichissant de nouveaux pas de danse et de compétences professionnelles », surtout que les objectifs cardinaux qui sous-tendent la tenue du Festival sont la promotion de la Salgota, au Bénin et à l’international, et la préparation des conditions favorables à son exportation ; elle est la fusion entre la salsa et le ’’tchingoumè’’ dont un instrument de base est la gourde appelée ’’gota’’, d’où le nom ’’Salgota’’. Ainsi, il compte réaliser l’exportation d’un rythme endogène béninois grâce à la salsa.
La réussite d’un tel projet pourra se mesurer à la qualité de la tenue du Festival ’’Salgota-salsa’’, d’une année à l’autre, à commencer par l’édition de cette année-ci.


Marcel Kpogodo  

jeudi 21 mai 2015

Georges Agbazahou en conférence de presse : « Il faut sauver la génération montante »

En prélude au déroulement du Miaba dès ce vendredi 22 mai


L’artiste béninois, Georges Agbazahou, s’est entretenu avec les journalistes culturels, dans la matinée du mercredi 20 mai 2015, à la Bibliothèque Mava, sis Quartier Fidjrossè de Cotonou. C’était le cadre d’une conférence de presse qui lui a permis d’annoncer la prochaine tenue du Marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Miaba). Ainsi, il a marqué son engagement à accompagner, par des formations, la nouvelle génération des artistes béninois.

De gauche à droite, Gisèle Ash, Georges Agbazahou et Gabin Ayohouannon, au cours de la conférence de presse
« Nous, on s’est laissés avoir, mais on ne va pas vous laisser ». C’est la promesse ferme lancée par Georges Agbazahou, le très polyvalent artiste béninois vivant et travaillant en Finlande, à l’endroit des jeunes Béninois se battant pour se frayer un chemin dans l’univers des arts et de la culture. L’occasion que cette personnalité a choisie pour faire connaître cet engagement est la conférence de presse qu’elle a tenue à la Bibliothèque Mava de Fidjrossè, le mercredi 20 mai 2015. Pour cet artiste qui est à la fois musicien, percussionniste, danseur, chorégraphe, metteur en scène, marionnettiste et pratiquant du tissu batik, il est nécessaire d’ « outiller les jeunes en des connaissances artistiques détenues par leurs aînés artistes », et de les aider à ne pas vivre les mêmes problèmes qu’eux ont vécus lorsqu’ils avaient leur âge.
Et, le contexte tout tracé pour réaliser cette vision d’assistance technique à la génération montante des artistes béninois est le Marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Miaba), en cours depuis l’année 2010. Dans sa 5ème édition, en cette année 2015, cet événement se tiendra du 22 au 28 mai prochains à Grand-Popo, dans le cadre de la commémoration du 94ème anniversaire de la Fête ’’Nonvitcha’’, connue pour avoir lieu annuellement dans cette ville du Bénin.    
A en croire Georges Agbazahou, en préparation du Miaba et, conformément à l’option chère à lui de transmission de connaissances artistiques et de renforcement des capacités des jeunes, aspirant ou non à évoluer dans les arts et la culture, un atelier de formation en teinture s’est déroulé, du 13 au 16 mai 2015, à Natitingou, en faveur d’une vingtaine de stagiaires scolaires ; il s’agissait pour eux d’être initiés au travail sur le batik, en particulier, et sur les tissus africains, en général, afin de réaliser toute catégorie de décoration sur des vêtements et des tissus, notamment. Ces apprenants, selon le conférencier, provenaient des Collèges d’enseignement général (Ceg) 1 et 2, du Collège Saint Augustin et du Village d’enfants Sos de la ville de Natitingou. 
L’artiste plasticien, Gabin Ayohouannon, présent aux côtés de Georges Agbazahou, au cours de la conférence de presse, a annoncé avoir assuré cette formation. C'est une intervention qui a laissé place à celle du marionnettiste Loetamini Toussaint Adjonohoun, qui s’est chargé d’édifier les mêmes jeunes apprenants de Natitingou dans son domaine de spécialité. De son côté, l’artiste bien connue de la musique béninoise, Gisèle Ash, qu’on n’a plus sentie, ces dernières années, était de la séance d’échanges avec les professionnels des médias, manifestant sa présence dans le système ''Georges Agbazahou'', depuis 2006, aux premières heures de la création du Festival international de marionnettes, contes et humour  (Festimach), une biennale qui se tenait à Grand-Popo ; elle sera donc aussi de la fête du Miaba.



Le Miaba 2015, une riche programmation

Comme l’a souligné Georges Agbazahou, dans une partie de son intervention devant les journalistes, le Marché international des arts du Bénin et d’Afrique (Miaba), dans sa version 2015, vise à soutenir la Fête ’’Nonvitcha’’ et à égayer Grand-Popo. Ce double objectif trouve sa réalisation dans un programme dense des activités, s’étendant sur sept jours, et embarquant plusieurs domaines des arts et de la culture. Ainsi, dès ce vendredi 22 mai, dans la ville ci-dessus évoquée, se déroulera une animation du Village du Miaba, un espace prévu pour être officiellement inauguré le dimanche 24, ce à quoi succèderont la visite des stands des artisans et des artistes, la remise officielle des attestations de formation aux stagiaires de Natitingou et, notamment, un méga-concert qui verront défiler des artistes musiciens de plusieurs nationalités : des Burkinabè, des Maliens, des Guinéens, des Maliens, attendus sur des airs de blues mandingue, des Béninois en un nombre très élevé avec, notamment, Tohon Stan, et même des Finlandais. Et, du lundi 25 au jeudi 28 mai, le Village du Miaba connaîtra une animation perpétuelle, des ateliers de formation et une exposition, cette dernière activité exigeant la présence d’artistes plasticiens dont plusieurs sont annoncés pour être de la fête : Prudencio Agbodandé, Elaine Aïsso, entre autres.



Du parrainage du Miaba

Pour Georges Agbazahou, le Miaba 2015 se déroule sous le parrainage d’un homme d’affaires béninois résidant en Afrique du Sud : Ladislas Prosper Agbessi. Ce politique, qu’il a annoncé comme un aspirant à la conquête de la magistrature suprême béninoise, pour les élections présidentielles de février et mars 2016, participera donc aux activités phare du Miaba à Grand-Popo. « Il faut une volonté politique pour accompagner la culture », affirmera-t-il pour justifier son attelage à cette personnalité.


Marcel Kpogodo 

mercredi 13 mai 2015

Serge Ologoudou met en oeuvre le Projet ''Festin vocal''

Pour un événement qui en est à sa 3ème édition

Serge Ologoudou, Journaliste culturel à la radio nationale, exécute, depuis le mardi 12 mai 2015, le Projet ’’Festin vocal’’ avec un programme riche en formations et en prestations musicales.

Anna Tèko
« Festin vocal » est mis en application par le Journaliste radiophonique, Serge Ologoudou, depuis le mardi 12 mai 2015, grâce à l’Association ’’Musique, arts et culture’’, (Mac) dont il est le Président.
Ce Projet, dans sa 3ème édition, a connu, le mardi 12 mai, une cérémonie d’ouverture, à l’Institut français de Cotonou, en présence, notamment, de Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la culture, l’institution ayant financé l’initiative. Ensuite, le musicologue, Marcel Padey, est intervenu pour enrichir l’auditoire d’une communication sur le thème : « Les femmes et les instruments de musique traditionnelle ».
Puis, ce fut l’ouverture d’un atelier de formation en techniques vocales, animé par l’artsite bien connu, Meschac Adjaho.
Selon Serge Ologoudou, 15 à 20 stagiaires sont concernées par cette séance de renforcement de capacités en manipulation de l’instrument musical qu’est la voix ; il s’agit surtout de jeunes artistes, de sexe féminin, de la musique béninoise, ayant ou non à leur actif un album. Parmi elles, on peut avoir, notamment, Aline D, Koudy et Djenny Djella. 
Pour cet organisateur, il est question de « donner de la visibilité aux jeunes artistes » et, l’atelier, qui se poursuit, ce mercredi 13 mai, toujours à l’Institut français de Cotonou, débouchera sur quelques petites minutes de restitution, lors des deux concerts gracieusement offerts par l’Association Mac, qui se tiendront, dans le cadre du ’’Festin vocal’’.
D’abord, le premier d’entre eux aura lieu le vendredi 15 mai, à partir de 20 heures, au ’’Yes papa’’, non loin de l’Etoile rouge, à Cotonou. Aussi plusieurs artistes se produiront : Anna Téko, Chokki, Yon Kanan Yêrêkou, une griote bariba originaire de Nikki, une ville du Nord Bénin, Koudy et Djenny Djella. Ensuite, le samedi 16 se déroulera le second concert, mais, cette fois-ci, à l’Institut français de Cotonou, avec des artistes comme Faty, la Nigériane Aduke, Sica, Rachelle et quelques-unes déjà entendues la veille : Djenny Djella, Yon Kanan Yêrêkou et Chokki.
Voilà un double attelage purement féminin qui devrait semer la ruée des mélomanes vers les deux cadres prévus pour abriter des concerts.


Marcel Kpogodo 

Couleurs littéraires du professeur Midiohouan dans le Nonvitcha 2015

Dans le cadre de la 94ème édition de l’événement

Le Professeur Guy Ossito Midiohouan organise un Projet de rencontre littéraire, le 23 mai 2015, à Grand-Popo, à l’occasion du Festival Nonvitcha.

Guy Ossito Midiohouan
« Ecrivains de la Commune de Grand-Popo, d’hier à aujourd’hui ». Tel est le thème de l’événement littéraire qu’organise Guy Ossito Midiohouan, Professeur de Littérature africaine au Département des lettres modernes de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac).
Cette manifestation est prévue pour avoir lieu le samedi 23 mai 2015, à Grand-Popo, sous le couvert de la 94ème édition de la Fête dénommée ’’Nonvitcha’’ qui se tient, chaque année, dans cette ville, à la célébration de la Pentecôte. Il s’agit d’une rencontre littéraire qui se déroulera de 10h à 13h et qui permettra de prendre part à une exposition, à des lectures et, surtout, à des débats qui mettront, face au public participant, pas moins de huit écrivains béninois : Florent Couao-Zotti, Guy Ossito Midiohouan, Gorges Aballo, Jean-Paul Tooh-Tooh, Daté Atavito Barnabé-Akayi, Sylvain Luc Amoussou, Hermann Kouassi et Amour Gbovi. Par ailleurs, la mémoire de deux auteurs défunts ne manquera pas d’être saluée, au cours des échanges : Félix Couchoro et Eugène Codjo Kpadé.
Les réjouissances du ’’Nonvitcha’’ 2015 seront donc aussi littéraires.

Marcel Kpogodo