mercredi 25 août 2021

La présidence du Cnoa échappera à Philippe Abayi et à Pascal Wanou

Dans le cadre de la relance du processus de création de l’institution


Le Conseil national des Organisations d’artistes (Cnoa) a fait l’objet d’une rencontre entre Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, et plusieurs acteurs culturels ayant fait le déplacement de l’événement qui s’est tenu le vendredi 6 août 2021 à la Salle Vip du ministère concerné. Il ressort de la manifestation l’exclusion de Philippe Abayi et de Pascal Wanou de la présidence du Cnoa si une nouvelle élection devait avoir lieu à la tête de l’institution.

De gauche à droite, Aristide Adjibodou, Secrétaire général du Ministère de la Culture, Jean-Michel Abimbola et Eric Totah, Directeur de Cabinet, au cours de la réunion avec les acteurs culturels sur le Cnoa


Philippe Abayi ne pourra pas être Président de la nouvelle formule du Conseil national des Organisations d’artistes (Cnoa) ni Pascal Wanou. L’information cardinale qui ressort de la réunion qu’a initiée et tenue Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, avec les acteurs culturels, à la Salle Vip du siège de son département ministériel dans l’après-midi du vendredi 6 août 2021.

Une telle décision d’exclusion de Philippe Abayi et de Pascal Wanou de la présidence du prochain Cnoa reste le point commun des différentes interventions émanant des membres de la société civile culturelle et ayant meublé les échanges au cours de la rencontre indiquée. Si elle s’est imposé, c’est parce que le fait pour Philippe Abayi et Pascal Wanou de se disputer la présidence de l’institution a été à l’origine de l’arrêt de l’achèvement du processus de la mise en place du Cnoa et de sa paralysie pure et simple. Le premier en a même saisi la justice dans le but de voir trancher l’affaire.

Un aperçu des participants ...

D’ailleurs, le ministre Abimbola, dans sa prise de parole, a affirmé ne pas reconnaître les deux bureaux respectifs élus les 21 août et 11 septembre 2020 et que dirige chacune des deux personnalités concernées. Manifestant complètement sa neutralité dans la création des différentes structures impliquées dans les initiatives de sortie de crise, l’autorité de tutelle est engagée vers la reprise pure et simple des élections avec, à la clé, des actes concrets : l’installation d’un comité ad’hoc de cinq membres, qui aura pour tâche la rédaction des nouveaux textes devant régir le Cnoa, l’organisation de l’élection des organes dirigeants de l’institution et leur installation. Ce Comité sera constitué de cinq membres : un représentant du Ministre de la Culture, deux émanant de la société civile culturelle et un représentant de chacun des bureaux respectifs de Philippe Abayi et de Pascal Wanou. Les actions ainsi relancées depuis le 6 août laissent entrevoir l’installation d’une formule consensuelle du Cnoa avant la fin de l’année 2021.

... à la rencontre sur le Cnoa

Pour précision, cette réunion de Jean-Michel Abimbola avec les acteurs culturels et des personnes ressources s’étant déroulée dans un climat calme, détendu et amical, elle avait pour objectifs, d’une part, la validation du Rapport du Comité de Médiation comprenant, entre autres, le Professeur Dodji Amouzouvi et l’artiste contemporain, Ludovic Fadaïro, qui avait été créé afin d’amoindrir les tensions nées de la mise en place du Cnoa,  D’autre part, il était question de la présentation des résolutions consensuelles qu’a retenues le Ministère de la Culture pour la réussite d’une nouvelle initiative de création et d’installation du Cnoa. En réalité, le Rapport concerné a mis un accent particulier sur la volonté de la société civile culturelle du Bénin et du Ministère de la Culture de sortir de la crise et de poursuivre le processus de mise en œuvre du Cnoa. Il recommandait également la reprise transparente et consensuelle des élections des nouveaux membres du Conseil d’Administration du Cnoa.

Philippe Abayi et ...

Pascal Wanou étaient aussi de la partie

Outre les membres du cabinet du Ministre Abimbola, qui ont pris part à la rencontre, il a fallu noter la présence de directeurs techniques tels que Koffi Attédé, ancien Directeur des Arts et du livre, et actuel de la Bibliothèque nationale, Paul Akogni, Directeur du Patrimoine culturel, Gilbert Déou Malè, le Directeur du Fonds des Arts et de la culture (Fac), sans oublier Philippe Abayi, Pascal Wanou et bon nombre d’acteurs culturels de poids avaient pris part à la rencontre.

Annick  Zondéhinkan / Marcel Kpogodo Gangbè

samedi 14 août 2021

Clip intitulé ’’Egayé’’ : Guy Mapoko dans un ’’rockafrica’’ explosif

Dans le cadre de la parution de son nouveau single


Depuis la dernière semaine du mois de juin 2021, Guy Mapoko a fait paraître un nouveau clip : ’’Egayé’’. N’y ayant rien laissé au hasard, l’ancien membre du duo, ’’Les frères Kouda’koll’’, a usé d’ingrédients très simples, rendant, entre autres, les mélomanes béninois addictifs au morceau indiqué, un bijou musical dont les yeux et les oreilles ne peuvent pas se passer pour ces vacances et pour plus longtemps encore !

Guy Mapoko, dans une séquence frappante du clip, ''Egayé''


Paroles en langues béninoises mina et fon, paroles profondément vécues par de grands mouvements expressifs, voix éraillée et forte dictant la vérité universelle et inusable sur l’argent, images zoomées et dé-zoomées dans une rapidité qui déboussole, guitare électrique d’un hard rock absolu et dansant comme à l’africaine. Les quatre éléments de l’intensité d’ ’’Egayé’’, le nouveau clip de Guy Mapoko, rendu public par l’artiste depuis le 25 juin 2021 sur son espace, ’’YouTube’’. Tel qu’il a été composé, ce single de l’ex-membre des ’’Frères Kouda’koll’’ ne peut qu’être adoré par les mélomanes béninois, entre autres.  

Concernant les langues qu’utilise le chanteur dans le morceau, le mina, ayant sa source dans la partie ouest du Bénin, ouvre les explications de l’artiste au public dès la vingtième seconde du clip, laissant la place, dès la cinquante-et-unième, au fon, plus répandu dans le pays, comme pour atteindre un public plus large que jamais, qui s’étend à des personnes de toutes les conditions sociales, qu’elles soient instruites ou non. Ce choix linguistique relève d’une vieille habitude chez l’artiste lorsqu’on se souvient que, cinq à six années en arrière, dans plusieurs des morceaux des ’’Frères Kouda’koll’’, ceux-ci utilisaient les langues indiquées, ce qui leur permettait d’atteindre un public hors des frontières béninoises et de faire de leurs chansons de véritables tubes, à l’instar de ’’Jesu gnon’’, ’’Ayikun gban xo’’, ’’Zoumtombra’’, sans oublier que, dans le morceau ’’Bada’’, le mina virait au pur, versant dans la langue ’’ouatchi’’, parlée plus à l’ouest dans le département du Mono et au Togo. Mapoko se trouve donc en pleine exploitation d’une recette qui marche à chaque emploi : ’’Egayé’’ signifie, en mina, ’’C'est l'argent’’.

Quant à sa voix rauque qui s’est éraillée avec l’exercice professionnel et la pratique musicale, elle s’écoute forte et engagée, emportée montrant comme une psychologie déchaînée contre la banalisation commune de l’argent. Elle fait ressortir la capacité incontournable de l'argent d'apporter à l'être humain la jouissance du respect social, surtout qu’il permet de réaliser un bon nombre de d’objectifs : l'alimentation, le mariage, la construction d’une maison, des investissements, les œuvres religieuses, les études des enfants, de même que leur apprentissage d’un métier. Cette voix s'accorde avec le visage de l'artiste, acteur de circonstance, démontrant de grands gestes et une mine touchante, convaincue du bien-fondé de l'argumentation sur l'argent.


Intégralité du clip, ''Egayé''

En outre, les images du clip acquièrent une puissance suggestive, étant donné qu’elles décrivent d’autres objectifs que l’argent amène à réaliser sans que soit rendu nécessaire l’usage de la voix éraillée de Guy Mapoko : l’aumône, le tourisme, l’épanouissement familial, l’équipement vestimentaire, la joie de vivre provoquée par la possession financière, … ’’Egayé’’, par son clip et par les paroles du morceau, sont une défense et une illustration de l’importance de l’argent dans la société.

Par ailleurs, le film musical présente des images en gros plan ; en intro, une courte séquence fixe de Mapoko, l’acteur principal, qui dansant, de dos, se retourne progressivement et apparaît en un profil majestueux, ce à quoi succède, à partir de la douzième seconde, une autre séquence montrant neuf billets de 20 euros que l’on décompte sur une table. Le ton est donc donné du thème qui va faire l’objet de l’intérêt de l’artiste. Des images fixes et précises qui défilent rapidement entrent en harmonie avec le rythme dynamique de la musique rock, des liasses de billets craquants d’euros ou de dollars, selon le cas, en donnant envie de la possession, en plus des situations symboliques de la vie où l’utilité de l’argent est incontestable, des faits faisant voyager sur la planète de l’opulence et de ses différentes facettes.

Avec, de plus, de manière prédominante, la guitare électrique d’un hard rock absolu et dansant, vient en appui à cet instrument de musique, la tumba, ce tambour qui donne une capacité dansante à l’africaine, d’où la tendance ’’rockafrica’’ du morceau, ’’Egayé’’ qui, en trois minutes quinze secondes, égaie, de par le bonheur communicatif des acteurs du clip sous l’emprise de la puissance financière et le caractère de la chanson qui fait danser le corps, le secoue, remue l’esprit sur la nécessité de ne pas philosopher sur l’argent sans être riche. Mapoko, par le single, ’’Egayé’’, vient de frapper un nouveau grand coup artistique, montrant que sa vie, son travail et sa résidence au Canada n’ont rien entamé d’un talent et d’une compétence musicaux qui continuent à se développer.

Marcel Kpogodo Gangbè  

lundi 9 août 2021

L’affiche officielle du Fiff-Cotonou dévoilée

Dans le cadre des préparatifs de sa 2ème édition

Depuis le jeudi 5 août 2021, l’affiche officielle du Festival international des Films de femmes de Cotonou (Fiff-Cotonou) est connue. La femme, dans plusieurs de ses dimensions fusionnées, y apparaît.

L'affiche officielle du Fiff-Cotonou


Zoom en portrait magistral d’une femme joliment parée aux éléments de beauté symboliques. Ce qui frappe à la découverte de l’affiche officielle du Festival international des Films de femmes de Cotonou (Fiff-Cotonou), lors de son lancement le jeudi 5 août 2021 à Cotonou, la capitale économique du Bénin. 

A en croire Marina Hounnou, Responsable à la Communication du Fiff-Cotonou, l’affiche concernée « met en évidence une femme africaine, la brave femme cinéaste et la vaillante femme rurale, travailleuse, grâce à qui nos assiettes sont pleines ». La priorité étant donnée à ce troisième type de femme, elle précise qu’à travers les yeux de la femme cinéaste se perçoit la femme rurale dont elle est l’avocate, dont elle défend la cause.

L’affiche montre donc la femme, de grosses boucles aux oreilles, le cou enroulé de quatre colliers de longueur et de perles de taille, variables, les épaules nues, la poitrine nouée d’un pagne aux fondements locaux de fabrication, ce tissu s’harmonisant avec le foulard attaché sur une belle tresse dont les débuts en fin de front apparaissent. Le talc de l’épaule droite, les perles, les boucles d’oreilles, le vêtement et les épis de maïs allongeant le foulard renvoient à la femme rurale nourricière, les yeux clairs et observateurs, perspicaces, surmontés de sourcils harmonieusement maquillés comme une bouche pulpeuse, la trace au bras gauche de la bretelle d’un soutien gorge et les rouleaux de bandes de films indiquent la femme moderne, la femme cinéaste « qui se bat pour émerger dans son secteur », commente Marina Hounnou. De même, la peau couleur café au lait permet de remonter à la femme africaine.  

La beauté que dégagent ces trois femmes en une, ayant chacune, pour Marina Hounnou, « une voix qui compte », constitue le soleil dont les rayons éclairent un ciel bleu dégagé purement cotonois par deux symboles identificatifs d’appartenance : le fameux « Jacob », armé d’une houe et perché au sommet de la place de l’Etoile rouge, puis des combattants armés appuyés d’un drapeau, du monument de la Place du Souvenir, au quartier des Cocotiers, non loin de Cadjèhoun.

L’affiche officielle du Fiff-Cotonou, ainsi composée, dit donc tout sur le festival de cinéma, qui, axé sur le thème, « Regard du cinéma africain sur le pouvoir économique de la femme rurale », se tiendra à Cotonou des 14 au 18 septembre 2021, organisé dans sa deuxième édition par l’association, ’’Ecran Bénin’’, pour un peu moins d’une dizaine de partenaires dont les logos respectifs ornent le bas de l’affiche indiquée. Toujours se rapportant à ces femmes que campe l’affiche, Marina Hounnou invite : « Venons les célébrer  à Cotonou » pendant le Festival, soit dit, en passant.

Marcel Kpogodo Gangbè

samedi 7 août 2021

Les Recico reviennent en force avec plus de 20 films en compétition

Dans le cadre de la 2e édition du Festival de cinéma

Les Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico) auront lieu dès le mois de septembre 2021 à Togbin, dans la banlieue ouest de Cotonou, au Bénin, selon les informations qu’a bien voulu en partager Dimitri Fadonougbo, le Délégué général du Festival concerné de cinéma. Une vingtaine de films africains sont prévus pour animer la compétition en vue de la conquête du Prix d’Or ’’Paulin Soumanou Vieyra’’.

Dimitri Fadonougbo


6 films de fiction de long métrage, 5 de fiction de court métrage, 7 films documentaires de long métrage et 2 films documentaires de court métrage, de même que 5 films réalisés par des étudiants en formation dans des écoles de cinéma. Les 25 réalisations africaines qui animeront la deuxième édition des Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico), prévue pour avoir lieu du 25 septembre au 2 octobre 2021 à ’’Kwabo’’, le village du festival, circonstanciellement construit et qui se situera à la plage de Togbin, à l’ouest de Cotonou.

Les films attendus pour être visionnés et évalués émanent de pays diversifiés d’Afrique. Ainsi, dans la catégorie des films de fiction de long métrage, le Kenya s’annonce, respectivement, avec ’’Rafiki’’, de Wanuri Kahiu, et ’’Supa mondo’’ de Joffe Taryn, pendant que la Tunisie se fera représenter par ’’Fatwa’’ de Ben Mohmound, le Maroc, par ’’Indigo’’, de Selma Bargach, le Mali, par ’’Barkomo’’, d’Aboubacar B. Draba et de Boucary Ombotimbé, et qu’enfin, le Burkina Faso postulera avec ’’Duga les charognards’’ d’Abdoulaye Dao et d’Hervé Lengani.

Du côté des films de fiction de court métrage, le Togo manifestera une triple présence à travers ’’Les tueurs verts’’, ’’Un mariage mortel’’ et ’’Pourquoi moi ?’’, des productions respectivement réalisées par Kossivi Nolitsé, Sèwa Mensah-Domkpin et Dieu-Donné Tchani. Quant au Bénin et au Gabon, ils se feront remarquables dans la même catégorie à travers ’’Les vulnérables’’ de Samuel Aményénu et ’’Afiti’’ de Wilfried Lengoyé Ombamba.

Avec les films de documentaire de long métrage, le Bénin sera représenté par le jeune réalisateur béninois, Tchayé Okoudjou, avec ’’Owo-Lobè, mystère d’un homme’’. Ce film entre en compétition avec ’’Le loup d’or de Balolé’’, de la Burkinabè, Aïcha Boro Leterrier, ’’Jean Rouch, cinéaste africain’’, de l’Ivoirien, Idriss Diabaté, ’’Kinshasa makambo’’ de Dieudo Hamadi, de la République démocratique du Congo, ’’Le cimetière des éléphants’’ d’Eléonore Yaméogo, ’’On a le temps pour nous’’, de la Sénégalaise, Katy Léna Ndiaye, et avec ’’Quel valeureux nom as-tu ?’’, du Malien, Salif Traoré.

De plus, pour les films documentaires de court métrage, il faudra compter avec ’’Vernissage O’’, du Béninois, Giscard Dah-Fonton, et ’’3ème âge’’, du Togolais, Martial Folly-Kouévi. Enfin, selon Arsène Kocou Yémadjê, Coordonnateur chargé de la Programmation, cinq films d’école de cinéma seront retenus ultérieurement pour s’affronter afin que le meilleur décroche le prix destiné à cette catégorie.

Puis, à l’effet de l’évaluation de l’ensemble de ces films, deux jurys seront constitués : celui des films de long métrage, que dirige l’universitaire tunisienne, Sayida Bourguiba, et celui des films de court métrage et des films d’école, que coordonnera Clémentine Lokonon, journaliste et réalisatrice béninoise, ancienne vice-présidente de la Haute autorité de l’Audiovisuel et de la communication.

 

 

Des distinctions

Concernant les distinctions qui départageront les concurrents, le Délégué général des Recico, Dimitri Fadonougbo, précise qu’il y aura, d’une part, le Grand prix ’’Paulin Soumanou Vieyra’’, de la catégorie des longs métrages, le Grand prix ’’Paulin Soumanou Vieyra’’, de la catégorie des courts métrages et, d’autre part, le  Prix du Meilleur film documentaire de long métrage, celui du Meilleur film documentaire de court métrage, les prix du Jury, de la Meilleure réalisation, du Meilleur scénario, du 1er rôle féminin, du 1er rôle masculin, de la Meilleure direction de la photographie, du Meilleur montage, de la Meilleure musique de film, sans oublier les prix immortalisant des personnalités remarquables du cinéma : les Prix ’’Joseph Kpobly’’, du Meilleur décor de long métrage, ’’Grégoire Noudéhou’’, du Meilleur décor de court métrage, ’’Pascal Abikanlou’’, du Meilleur film de fiction d’école, ’’Pascal Abikanlou’’, du Meilleur film documentaire d’école, et ’’Donatien Gbaguidi’’, du Meilleur article de critique de cinéma.

Se rapportant aux prix spéciaux, pour Dimitri Fadonougbo, il s’agit des Prix ’’Président de la République’’, ’’Général Mathieu Kérékou’’, ’’Mairie de Cotonou’’ et ’’Frédéric Joël Aïvo’’ pour la défense de la démocratie. Ils sont uniquement destinés aux films de long métrage.

En dehors de toute compétition, toujours selon Arsène Kocou Yémadjê, cinq films en provenance du continent européen viendront créer un effet de diversification culturelle au niveau des festivaliers avec les longs métrages ’’Tilo Koto’’ et ’’Le rêve français’’, des réalisateurs français, Sophie Bachelier et Valérie Malek, d’une part, et de Christian Faure, d’autre part, ’’Congo Lucha’’, et ’’La prochaine fois que je viendrai au monde’’, respectivement, des Belges, Marlène Rabaud et Philippe Pierpont, puis, enfin, avec ’’Quand Paul traversera la mer’’, de l’Allemand, Jakob Preuss.

 

Aperçu d’un programme dense


Affiche officielle des Recico 2021


Placées sous le thème, « Cinéma, art et économie », qui fera l’objet d’un colloque international du 27 au 29 septembre 2021 au campus d’Abomey-Calavi, les Recico qui, selon Dimitri Fadonougbo, espèrent drainer plus de 1500 visiteurs, donneront l’occasion du croisement attendu entre les réalisateurs de plusieurs pays africains puis européens, tous les autres ordres de festivaliers parmi lesquels il y aura les professionnels des métiers du cinéma, et le public. Ce sera à travers une série d’activités telles que le Marché international de Films (Mif) pourvu de 25 stands promotionnels pour une soixantaine de films attendus, des débats forum sur les films en compétition, un atelier de formation sur la musique de film, qui, particulièrement, se tiendra du 27 au 30 septembre.

En outre est prévue une animation quotidienne de ’’Kwabo’’, le village des Recico, sis quartier de Togbin, non loin de la mer, à travers des manifestations culinaires, commerciales, artistiques et culturelles, sans oublier que l’espace de projection de films de ’’Canal Olympia’’, sis quartier de Wologuèdè, à Cotonou, est l’un de deux sites prévus pour le visionnage par les jurés et le public des films sélectionnés et qu’il abritera la cérémonie officielle d’ouverture des Recico, de même que celle de la clôture, suivie de la remise solennelle des distinctions. Quatre catégories spécifiques de badges donnent accès à ces manifestations.   

Marcel Kpogodo Gangbè