mercredi 25 septembre 2019

Réveil des Communes par le patrimoine : les 4 activités prévues par l’Association ’’Afrikat’is et Tourisme’’

Dans le cadre de la 2ème édition du Concept Lvpctb

Un point de presse tenu le vendredi 20 septembre 2019 a donné l’opportunité de faire connaître le Concept  dénommé Label ’’Villes patrimoine culturel et touristique du Bénin’’ (Lvpctb) qui a généré un événement dont la deuxième édition démarre dans les prochaines heures. Il s’agit du Projet, les Prix ’’Villes Patrimoine culturel du Bénin’’. Cette présentation aux journalistes s’est déroulée à Cotonou au siège de la structure organisatrice dénommée, ’’Afrikat’is et Tourisme’’, à l’initiative de Pacôme Comlan Alomakpé qui est le Président de cette Association culturelle.

Entre autres, Pacôme Comlan Alomakpé, au centre, entouré de Sosthène Capo-Chichi, à gauche, et Boris Agossadou, à droitre, au cours du point de presse
Grand-Popo en effervescence, les 26 et 27 septembre 2019, sur le fondement de la curiosité et de  l’euphorie d’au moins deux représentants de chacune des 77 communes du Bénin. La substance de l’annonce qu’a faite Comlan Pacôme Alomakpé, le Président de l’Association culturelle, ’’Afrikat’is et Toutisme’’, au cours du point de presse qu’il a tenu le vendredi 20 septembre 2019, au siège de la structure, sis quartier de Vèdoko, à Cotonou.


A en croire l’orateur, ’’Afrikat’is et Tourisme’’, en partenariat avec ’’Chiktech events’’, a mis en place une stratégie inédite pour permettre la tenue de la 2ème édition du projet, les Prix " Villes Patrimoine Culturel du Bénin" : la mise en compétition des 77 Communes du Bénin en ce qui concerne le traitement et la gestion qu’elles manifesteront, circonstanciellement, de leur patrimoine touristique spécifique, dans le cadre du déroulement du Projet concerné, Ainsi, pas moins de quatre activités sont prévues pour faire ressortir la nécessité pour elles de sauvegarder leur patrimoine culturel, de même que les atouts que suppose une telle attitude publique tenue par l’autorité, au premier chef, de chacune des Communes du Bénin.


Premièrement, pour Pacôme Comlan Alomakpé, une formation d’un niveau important sera donnée par des spécialistes de la gestion du patrimoine culturel à l’intention de deux types particuliers de profils que les mairies auront pris le soin d’inscrire au préalable : le Chargé du patrimoine dans la Commune et le Secrétaire général de celle-ci. 


La formation indiquée aura lieu les 26 et 27 septembre et permettra de les sensibiliser sur l’importance de la sauvegarde et de la promotion du patrimoine culturel de la Commune, sur les défis et les enjeux de la préservation des richesses culturelles locales. Et, pour assurer cette formation, de grands noms sont annoncés, notamment, le Béninois Varissou Souaïbou, Directeur du Fonds pour le Patrimoine mondial africain, ayant son siège en Afrique du Sud, et Franck Ogou, Directeur par intérim de l’Ecole du Parimoine africain (Epa).


Deuxièmement, à en croire le Président d’ ’’Afrikat’is et Tourisme’’, il sera tenu une grande exposition qu’alimenteront les œuvres phares d’expression de leur patrimoine culturel, que chacune des 77 Commune aura à l’effet de la participation à l’événement de Grand-Popo. 


Troisièmement, Pacôme Comlan Alomakpé a expliqué, au cours du point de presse, l’exécution par les participants d’une visite touristique dans la Commune de Grand-Popo, ce qui donnera lieu, selon lui, à de la sensibilisation, à de la formation in situ et à la présentation guidée des atouts touristiques et patrimoniels de la ville. 


Quatrièmement, l’équipe d’organisation du Projet a prévu de tenir une soirée de distinction des meilleures Communes en matière de préservation et de valorisation de leur patrimoine culturel spécifique. Pour Pacôme Alomakpé, avoir tenu à organiser la deuxième édition du Projet concerné sans en détenir tous les moyens de tous ordres attendus se rapporte à « poser un acte patriotique face à la situation préoccupante dans laquelle s’enlise le patrimoine culturel au Bénin ».

Le Programme de la 2ème édition du Lvpctb
Dans l’évolution de ses analyses, le conférencier a félicité plusieurs Communes qui n’ont rien ménagé pour remplir toutes les conditions afin de faire participer leurs deux délégués à la 2ème édition du Projet. Précisément, il a évoqué celle d’Adjohoun dont son jeune Maire, Roland da Hèfa, s’est montré particulièrement remarquable et un modèle en la matière.


Au cours de sa présentation, Pacôme Comlan Alomakpé était entouré de Sosthène Capo-Chichi, fonctionnaire à la Direction du Développement du tourisme du Ministère de la Culture, et de Boris Agossadou qui est intervenu en tant que le représentant des formateurs.


Marcel Kpogodo

dimanche 22 septembre 2019

Cinéma béninois : les Recico annoncées ont pris leur envol

Dans le cadre du lancement des activités du Festival cinématographique

Les rencontres cinématographiques et numériques de Cotonou (Recico), dans leur première édition, ont connu le lancement de leurs activités le samedi 21 septembre 2019 à Cotonou. Quelques semaines plus tôt, Dimitri Fadonougbo, à travers une conférence de presse, avait entretenu les journalistes sur le concept des Recico.

Dimitri Fadonougbo, l'initiateur des Recico, au cours de la conférence de presse
« Le cinéma, un art et une industrie, le gage sûr pour le développement ». Le thème de la première édition des Rencontres cinématographiques et numériques de Cotonou (Recico), un festival cinématographique annuel qui, en 2019, aura lieu du 21 au 28 septembre. La substance des informations dont a entretenu les journalistes culturels, le mardi 3 septembre 2019, Dimitri Fadonougbo, l’initiateur du Projet, au siège de la Fédération nationale de Théâtre (Fénat), sis quartier de Mènontin, à Cotonou.


Selon le conférencier, 5 films de court-métrage et, 5 autres, de long-métrage, sont d’ores et déjà sélectionnés pour concourir aux différents prix mis en jeu pour les Recico 2019. Concernant les œuvres cinématographiques de la première catégorie sont en lice ’’Batouré tem’’ de Kocou Yémadjê, ’’Suru’’ de Kismath Baguiri, ’’Colis 9’’ de Gildas Adamou, ’’Un air de kora’’ d’Angèle Dabiang et, enfin, ’’La trace’’, les trois premiers films étant béninois et les deux derniers portant, respectivement, les nationalités sénégalaise et burkinabo-gabonaise. 


Par rapport aux films de long-métrage ont été choisis pour concourir ’’Le voyage des oubliés’’ de Sénami Kpètèhogbé, ’’Desrance’’ d’Apolline Traoré, ’’Owo Oba, la récade de Zoundji’’ de Roger Nahum et Samson Adjaho, ’’Le grand tournant’’ d’Alain Déguénon et d’Exécute Mivékanne, puis, enfin, ’’Biyondo’’ de Pierre-Claver Tossou et Prince Ogoudjobi, toutes ces productions étant béninoises.


L'Affiche officielle des Recico
« Nous avons été très sélectifs, nous n’avons pas laissé la porte ouverte à toute production », a déclaré Dimitri Fadonougbo, pour expliquer le choix qu’un Comité restreint mis en place a effectué pour la sélection des films qualifiés pour concourir au Grand prix ’’Paulin Vieyra’’, et au Prix spécial ’’Général Mathieu Kérékou’’, sans oublier qu’il sera aussi décerné un Prix de la Critique de Cinéma et deux autres pour récompenser, respectivement, les clips vidéo et les spots publicitaires.


Se rapportant au Jury devant évaluer les films sélectionnés, il est constitué de noms remarquables du cinéma au Bénin et en Afrique. Dans la première catégorie, Jacques Béhanzin, Florisse Adjanohoun et Akambi Akala feront valoir leurs analyses, de la même qu’en Afrique, le cinéaste, Djaz.


A l’ouverture officielle du Festival, le samedi 21 septembre 2019, un master class sur le direction photo, animée par un spécialiste en la matière, Jacques Béhanzin, a ouvert ses portes et se clôt le lundi 23.

Marcel Kpogodo

dimanche 15 septembre 2019

Oscar Allossè conduit ’’Les élites du Bénin’’ en tournée internationale

Selon ses déclarations en conférence de presse

Le siège de la Fédération nationale de Théâtre (Fénat) sis quartier de Mènontin à Cotonou a abrité une conférence de presse qu’a animée Oscar Allossè, Président de la troupe de chants et de danses traditionnelles, ’’Les élites du Bénin’’, le jeudi 12 septembre 2019. Il s’agissait d’informer les hommes des médias sur le départ de ce groupe en une tournée internationale pour le Mexique dès la seconde quinzaine du mois de septembre 2019.

De gauche à droite, Sakpata Zogbo et Oscar Allossè, au cours de la conférence de presse
Du 15 septembre au 2 octobre 2019. La date qu’a annoncée le très connu chorégraphe de danses traditionnelles béninoises, Oscar Allossè, au cours de la conférence de presse, qu’il a tenue le jeudi 12 septembre 2019, au siège de la Fédération nationale de Théâtre (Fénat) du quartier de Mènontion, à Cotonou.


A en croire l’intervenant, la période indiquée se rapporte à une tournée dans laquelle s’embarque la troupe dont il est le Président, ’’Les élites du Bénin’’, pour le Mexique. Ce sera pour qu’elle participe au Festival dénommé, ’’Teatro cultura’’ 2019 qui se tiendra à El San Luis de la Paz. Cette ville se situe au nord-est de l’Etat de Guanajuato au Mexique. 


Levant un coin de voile sur le programme qu’il est prévu que ’’Les élites du Bénin’’ déroule au cours de cette tournée, Oscar Allossè a annoncé que les danses traditionnelles patrimoniales balayant tout le territoire national du nord au sud et de l’est à l’ouest, bien connues par les Béninois, seront démontrées à El San Luis de laPaz avec, comme éléments de particularité, la touche que cette troupe a travaillé à apporter à l’exécution de ces danses, par l’art de la créativité.


En outre, le conférencier a éclairé les journalistes sur les conditions dans lesquelles il a été amené à faire s’inscrire sa troupe à la participation à ce festival mexicain. Selon lui, le Festival de danses, dénommé ’’Agogo’’ du maître chorégraphe, Coffi Adolphe Alladé, dans son édition 2018, a été le cadre de rencontre avec l’un des représentants du festival mexicain, ’’Teatro cultura’’. Celui-ci fut impressionné par la prestation des ’’Elites du Bénin’’. De là, il y eut un échange des contacts, de correspondances puis, plus tard, l’envoi de la Lettre d’invitation.


Ce projet de participation concrétisé, il a fallu se mettre à la recherche d’un financement, ce qu’a finalement assuré le Fonds des Arts et de la culture (Fac). A l’évocation de la subvention apportée, un flot de remerciements a été lancé par Oscar Allossè à l’endroit de bon nombre de personnalités à commencer par Gilbert Déou-Malé, Directeur général du Fac, de même qu'au niveau des Administrateurs de l’institution et des cadres y exerçant. Ensuite, l’orateur s’est référé au nouveau Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, une personnalité à propos de laquelle il a déclaré : « Cette tournée des ’’Elites du Bénin’’ est le témoignage des artistes pour lui souhaiter la bienvenue. Nous sommes très fiers de le revoir à la tête de notre Ministère ».


A en croire Oscar Allossè, d’autres personnalités ont apporté leur grain de sel à la réussite du projet de la participation de la troupe au festival mexicain, ce qui a justifié des remerciements à leur égard : Claude Balogoun, Gaston Eguédji, Coffi Adolphe Alladé et les membres de la Confédération béninoise des Danses du Bénin (Cobed), Florent Gbahangnanssi, Président d’Honneur des ’’Elites du Bénin’’, les membres du Syndicat des Artistes, dénommé G113, entre autres.


Justement, à la conférence de presse, Léon Hounyè, alias Sakpata Zogbo, danseur traditionnel reconnu et premier responsable du G113, présent à la manifestation d’échanges avec les journalistes, a tenu, par cet acte, à démontrer le soutien de sa structure à la tournée des ’’Elites du Bénin’’ et toute la solidarité que lui témoigne la Cobed : « Sans cela, on ne peut rien faire », a lancé SakpataZogbo, avant de continuer : « En effet, les autorités aiment diviser les artistes pour régner, pour mieux les manipuler ». Selon lui, l’état d’esprit de la nouvelle génération des danseurs traditionnels est de bannir la jalousie, la haine, la calomnie, la médisance, les coups bas.

Marcel Kpogodo

dimanche 8 septembre 2019

Kismath Baguiri lance officiellement "Suru"

Dans le cadre de la sortie cinématographique du film au Bénin

C'est  un ’’Canal Olympia’’ rempli d'invités, d'amis et de parents qui a servi de cadre, le samedi 31 août 2019, à l'avant-première du film "Suru" de la jeune réalisatrice béninoise, Kismath Baguiri.

Kismath Baguiri
’’Suru’’ est un court-métrage de vingt-six minutes qui traite d'un fait banal de la société béninoise. Ce film montre les violences faites aux femmes par les femmes. Une domestique qui subit au quotidien les violences de sa patronne et qui a su réagir à son tour par la patience, ’’suru’’, du nom de cette vertu en langue maternelle béninoise.


’’Suru’’ est un message pour les femmes qui maltraitent leur domestique. Ce film, pour faire savoir que les domestiques sont aussi des personnes humaines et que ce n'est pas parce qu'on exerce un travail de domestique qu'on doit être maltraitée. Et, comme le dit le titre du film, ‘’Suru’’, « la patience est un chemin d'or » car, dans le film, pour sa revanche et, pour avoir l'or, la domestique a gagné cinquante millions, grâce à sa patience.


En prenant la parole après la projection du film, Kismath Baguiri a d'abord dédié l’œuvre cinématographique à son feu père, décédé juste quelques jours avant la fin du tournage. Elle espère qu'il sera fier du travail réalisé par sa fille.


« Avec un court métrage ayant permis d’enregistrer une salle pleine comme un œuf, le pari était gagné. Franchement, je ne m'attendais pas à avoir tant de monde », a-t-elle commencé, avant de poursuivre, livrant ses impressions : « Contente d'avoir remplir le ’’Canal Olympia’’, avec un court-métrage, ça montre qu'on peut remplir toutes les salles du Bénin avec un long métrage. Voir ce grand monde pour un court-métrage me donne espoir qu'il y a encore du travail et que rien n'est encore parfait, il y a assez de choses à corriger ». Pour finir, Kismath Baguiri a partagé avec le public ses attentes : « Mon ambition est que beaucoup de personnes voient ce film, même si c'est un court-métrage, qu'ils puissent voir ce que nous faisons, nous autres, de la jeune génération de cinéastes, ici, afin de réveiller le septième art au Bénin ».


Suite à cette déclaration, la réalisatrice a présenté au public les principaux acteurs du film de fiction, qui ne sont personne d'autre que Carole Lokossou, Gloria Kougblénou, Kocou Yemandjê, Charbel Dahizo et Barnabé Affougnon. Ceux-ci ont reçu des applaudissements très nourris.


En réalité, ’’Suru’’ reste le quatrième film béninois projeté à ’’Canal Olympia’’. La cérémonie a pris fin par une collecte de fonds dans la salle pour encourager la jeune réalisatrice, Kismath Baguiri.

Romarick Gbédji