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lundi 22 septembre 2025

Les Recico 2025 se mangeront à la sauce égyptienne

Selon une annonce faite en conférence de presse

Les Rencontres cinématographiques et numériques de Cotonou (Recico) auront lieu. Une conférence de presse en a abordé le déroulement. Elle s’est tenue le mardi 2 septembre 2025. Sètondji Dimitri Fadonougbo, le Délégué général, l’a animée. C’était au siège de l’Agence du Développement des arts et de la culture (Adac). Il se situe au quartier de Fidjrossè à Cotonou, au Bénin. Il ressort que l’Egypte prendra une place particulière dans les Recico 2025.


De gauche à droite, Ragaa Elwakeel, Sètondji Dimitri Fadonougbo et Clémentine Lokonon, au cours de la conférence de presse

L’Égypte, pays invité d'honneur des Recico 2025, avec huit films à faire découvrir. Ce qui, entre autres, émane de la conférence de presse, qu’a tenue Sètondji Dimitri Fadonougbo, le Délégué général de l’événement, le mardi 2 septembre 2025, au siège de l’Agence du Développement des arts et de la culture (Adac), au quartier de Fidjrossè, à Cotonou, au Bénin.

Les films égyptiens concernés sont des courts, moyens et longs métrages. Ils portent sur le thème de la cinquième édition des Recico. Il est intitulé : « Cinéma et immigration : enjeux, défis et perspectives ». Le festival est prévu pour avoir lieu du 27 septembre au 4 octobre 2025. Ce sera au Palais des Congrès de Cotonou. Sètondji Dimitri Fadonougbo en est aussi le président du Comité d’Organisation.

Ragaa Elwakeel, ambassadrice de l’Égypte au Bénin, a co-animé la conférence de presse. Elle a parlé des huit films de son pays. Ils seront diffusés sur les Recico 2025. Ils sont l’œuvre de réalisateurs célèbres et confirmés. D’autres sont aussi des débutants dans le métier. Ces films manifesteront leur spécificité dans l’animation du thème des Recico. La diplomate égyptienne l’a expliqué. « Nos films parleront aussi d’un autre aspect du thème : l’immigration sud-sud », selon elle. « Quand on évoque l’immigration des Africains, on pense souvent au sens Sud-Nord », reprit-elle. Puis, elle continua. « Mais si l’on consulte l’histoire, il y a toujours eu de l’immigration des pays du Nord vers des pays africains ». Pour elle, cette dimension est très importante pour nourrir le débat. Elle contribue à construire une conversation entre les acteurs impliqués.

Outre l’Egypte, 25 autres pays africains participeront aux Recico 2025.



Des films sélectionnés


Les 25 autres pays concernés ont été retenus pour 43 films sur 206 reçus. C’était après l’appel à candidatures. Ils sont divers : Algérie, Angola, Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Conakry, Mali, Maroc, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Tchad et Togo. A l’origine, ils ont, respectivement, proposé 14, 3, 10, 27, 25, 7, 12, 14, 3, 5, 11, 8, 10, 4, 4, 13, 7 et 18 films. Trois autres proviennent de la diaspora africaine. Ils émanent de combinaisons de pays. Il s’agit de la Tunisie-Suisse, de la France-Allemagne-Togo et de l’Australie-Soudan-Maroc. Six derniers films ont été classés dans la catégorie du “Cinéma du monde”. Ils sont volontairement proposés par des professionnels de la France, de l’Irak, de l’Australie et de l’Allemagne.

Les 43 œuvres cinématographiques en compétition se répartissent en trois types. Il est question de 9 longs métrages de fiction, de 10 documentaires, de 15 courts métrages de fiction et de 9 documentaires de court format. Deux jurys les départageront. Ardiouma Soma préside celui des courts métrages. Il est un ancien président du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco). Le professeur Mohamed Ahed Ben, du Maroc, dirige le jury des longs métrages.

Le Comité d’Organisation des Recico 2025 a aussi retenu quatorze films d’écoles du cinéma. Ils sont issus de 9 pays. Sètondji Dimitri Fadonougbo a émis une réflexion concernant cette catégorie de participants au festival. Pour lui, les Recico veulent permettre aux étudiants en cinéma d'exposer leurs productions. Elles leur offrent l’occasion de découvrir des films de qualité venus d’ailleurs pour s'améliorer.



Quatre axes de formation


Il sera aussi organisé des formations. Ce seront des ateliers sur l’actorat, l’écriture de scénario, la critique cinématographique et la direction-photo. Ils seront animés par des formateurs béninois et étrangers.

La Docteure Clémentine Lokonon a abordé ce volet des Recico. Elle en est aussi membre du Comité d’Organisation. Selon elle, les professionnels seront formés en deux modules. Le premier porte sur « Immigration et cinéma : pour quel partage culturel ? ». Le second abordera « La sémiosis filmographique des productions africaines ». Il faudra explorer la philosophie du vivre-ensemble. On y abordera aussi la construction identitaire. Elle concerne celui qui décide de se mettre en mouvement.



Approfondir la réflexion


Les Recico 2025 donneront lieu à un colloque scientifique. Pour Clémentine Lokonon, il portera sur les différents paradigmes de la migration. Ce sont le choix de partir, la nécessité de s’affirmer ailleurs et la question de l’acceptation de l’autre. « L’humain doit être au-dessus de toute construction politique », affirma-t-elle. « Le mouvement participe à la richesse et à la construction de tout territoire », a-t-elle conclu. Le colloque réunira universitaires, chercheurs et professionnels du cinéma africain. Son objectif : émettre des résolutions utiles aux décideurs.



Les Recico, l’avenir ...


Les Recico sont nées en 2017. Leur ambition reste de s’imposer comme une référence en Afrique. Sètondji Dimitri Fadonougbo a présenté les deux piliers de l’événement. Elles sont une plateforme annuelle de films africains. Elles restent une institution pour l’avènement d’une reconnaissance officielle aux niveaux national, africain et international.

A titre indicatif, plus de 3 500 spectateurs sont attendus. Ils se répartiront entre les 36 projections programmées et les rencontres professionnelles. Ces secondes seront animées par des actifs de tous ordres. Réalisateurs, producteurs, auteurs et techniciens viendront, alors, de pays d’Afrique et de leur diaspora.

En 2025, ’’Les Recico chez vous’’ sont l’innovation majeure de la 5ème édition du festival. Elle est soutenue par la mairie de Cotonou. Il s’agit d’un programme de projection pour le grand public. Il s’exercera pendant environ trois mois dans la ville après l'événement. Elle donnera un public aux films non sélectionnés, selon le Délégué général.

Léandre Houan / Marcel Kpogodo

lundi 21 novembre 2022

Hermas Gbaguidi fait acquérir 12 compétences en théâtre

Dans le cadre d’un communiqué qu’il a rendu public


Hermas Gbaguidi procède, depuis le 20 novembre 2022, à la reprise des formations liées au fonctionnement de l’art théâtral. Il se donne de transmettre à tout postulant douze compétences essentiellement en rapport avec le théâtre, le domaine professionnel qui est le sien, avec quelques surprises.


Hermas Gbaguidi

« Maîtriser l’écriture dramatique », « Utiliser le potentiel des techniques », « Comprendre la dramaturgie » et, notamment, « Mettre en scène ». Un aperçu des douze modules liés au théâtre, dont va recommencer à prodiguer le contenu Hermas Gbaguidi, ce qu’il annonce depuis le 20 novembre 2022, à en croire sa publication, faisant office de communiqué, parvenue à notre rédaction.

Fondateur et Directeur du Centre d’Etudes dramatiques, de scénographie, d’administration de compagnie et de mise en scène (Césam), Hermas Gbaguidi entend dispenser les cours indiqués par la voie numérique et, de manière personnalisée, à chaque étudiant qui, pour le bénéfice des séances de formation, devra s’acquitter des frais de Cent cinquante mille francs (150.000 F) Cfa, pour un bloc de cinquante (50) heures de cours.


Le communiqué de la formation du Césam

Cerise sur le gâteau de cette formation que lance la personnalité, le baptême de cette nouvelle promotion d’étudiants, la septième, du nom de l’Etalon d’argent 2017 du Festival panafricain de Cinéma de Ouagadougou (Fespaco) : Sylvestre Amoussou ! Validant le fait, le réalisateur de cinéma et producteur béninois vivant en France, sur la page ’’Facebook’’ d’Hermas Gbaguidi, a émis une réaction face à la communication de la nouvelle de son choix par le Césam comme Parrain de sa septième promotion d’étudiants : « C'est un honneur pour moi d'être le parrain de cette nouvelle promotion [’’Césam-Bénin’’] ».

Complètement et profondément imprégné dans son domaine professionnel qu’est le théâtre, Hermas Gbaguidi en est un expert, étant aussi dramaturge, auteur de trois pièces de théâtre, ’’La vallée de l'ignorance’’, ’’L'odeur du passé’’, ’’Lekleenex qui tue’’, les deux premières ayant été publiées en 2003 et, la troisième, en 2014.

Ayant à son actif un parcours de solidité, il édifie techniquement tous les professionnels de la chaîne théâtrale, en l’occurrence, des dramaturges comme lui, des metteurs en scène, des spécialistes de scénographie et même des gestionnaires de compagnie.

Marcel Gangbè-Kpogodo

mardi 25 janvier 2022

Les Recico intègrent la cour des grands

Dans le cadre de leur identification à l’international


Du 25 au 27 mai 2021 s’est déroulé à Ouagadougou, au Burkina Faso, l’ « Atelier régional sur la contribution des festivals au développement de l’industrie du cinéma et à la résilience du secteur de la culture en Afrique sous contexte Covid-19 ». Ces assises se sont tenues à l’initiative du Centre régional pour les Arts vivants en Afrique (Cerav / Afrique), avec le soutien de l’Organisation des Nations-unies pour l’Education, la science et la culture (Unesco). Il ressort de ces travaux la révélation d’un fait honorifique concernant les Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico), à en croire les explications de Sètondji Dimitri Fadonougbo, Délégué général de l’événement cinématographique.

Sètondji Dimitri Fadonougbo, ci-contre, à droite, lors de sa distinction aux Journées cinématographiques de Carthage (Jcc), en 2018.

Les Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico) visibles sur la liste des « Festivals de cinéma en Afrique ». Le résultat de l’ « Atelier régional sur la contribution des festivals au développement de l’industrie du cinéma et à la résilience du secteur de la culture en Afrique sous contexte Covid-19 », qui s’est déroulé à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 25 au 27 mai 2021, sous le patronage de l’Organisation des Nations-unies pour l’Education, la science et la culture (Unesco).

Pour Sètondji Dimitri Fadonougbo, Délégué général des Recico, est remarquable le caractère prestigieux de cette sélection de l’événement cinématographique qu’il organise depuis 2017. En effet, selon les réflexions de cette personnalité, le travail ayant consisté à répertorier les événements cinématographiques africains est très sérieux, vu qu’il a consisté à sélectionner, au niveau des zones de l’Afrique, ceux qui sont visibles et producteurs d’un impact réel sur le public des pays dans lesquels ils s’organisent. Ainsi, les détails apportés par Sètondji Dimitri Fadonougbo permettent de comprendre que 47 festivals de cinéma ont été reconnus en Afrique de l’Ouest, 11, en Afrique australe, 31, au Maghreb, 23, en Afrique centrale, 17, en Afrique de l’Est, et, enfin, 30 existant à travers le monde pour la promotion du cinéma africain, d’où un total de 159 événements. En dehors de ce découpage, les festivals sont nettement pointés sur une carte, ce qui permet à celui qui détient celle-ci de les localiser facilement, coordonnées à l’appui, de façon à pouvoir les visiter, en cas de besoin.

Selon le Délégué général concerné, l’appartenance des Recico à la liste sélecte indiquée constitue une consécration pour ce festival, de même que pour l’équipe qui l’accompagne, avec « un grand dévouement, de l’abnégation et du dynamisme », chaque fois qu’il s’agit de l’organiser. Pour lui, les Recico, ainsi remarqués, restent le signe que cette équipe et lui travaillent de manière utile, depuis quelques années, en dépit des difficultés parmi lesquelles la crise sanitaire liée à la Covid-19. A cause de l’augmentation du nombre de contaminations par cette pandémie au Bénin, le gouvernement avait dû suspendre les activités culturelles, entre autres, le 25 août 2021, conduisant à l’annulation de la tenue des Recico en septembre dernier.

Pour Sètondji Dimitri Fadonougbo, l’espoir et l’optimisme restent, pourtant, de mise pour la tenue des Recico en 2022, surtout que, d’après l’annonce qu’il en fait, les tout prochains mois verront être lancé l’appel à films.

 


Un parcours d’une solidité d’airain


Le chemin que s’est fait et que continue de se créer Sètondji Dimitri Fadonougbo dans l’univers du cinéma se révèle si impressionnant qu’il est impossible de lier la reconnaissance des Recico à la chance et au hasard. L’action professionnelle du Délégué général de l’événement indiqué au Bénin, dans la sous-région ouest-africaine, en Afrique puis dans bien d’autres régions du monde, et son activité dans des réseaux respectables de l’industrie du cinéma sont autant d’atouts qui l’ont conduit à développer, progressivement une réelle influence. De même, l’état de ses compétences est impressionnant.

Enseignant-Chercheur à l'Université d'Abomey-Calavi (Uac) dont il enseigne à l’Institut national des Métiers d'art, d'archéologie et de la culture (Inmaac), depuis 2016, il est le Président de la Fédération nationale des Associations du cinéma et de l’audiovisuel au Bénin (Fénacab), membre actif de la Fédération panafricaine des Cinéastes (Fépaci) et le représentant de cette organisation au Bénin.

En 2017 et en 2019, Sètondji Dimitri Fadonougbo a été membre du Jury ’’Cédéao’’ au Festival panafricain de Cinéma de Ouagadougou (Fespaco). Ensuite, il s’est vu décerner plusieurs prix : celui de l'Excellence sur les Journées cinématographiques de Carthage (Jcc), en 2018, celui de l'Intégration sur le Festival de Cinéma de Lomé, en 2019, et celui du Chevalier du Mérite, en 2020. Il a aussi été directeur de production, d’une part, sur des films mis en compétition, à l’instar de ’’cœurs errants’’, en 2015, et présenté au Fespaco, au cours de la même année, et, d’autre part, sur des films impressionnants tels que le long métrage, ’’Owo Oba’’, co-produit par le Bénin et le Maroc en 2012-2014.

Marcel Kpogodo Gangbè

lundi 26 décembre 2016

''Dekartcom.net'' : 9 années en grande maturité

Dans le cadre de la vie des institutions culturelles au Bénin


Le 26 novembre 2016, la plateforme d’informations culturelles, ’’Dekartcom.net’’, atteignait sa neuvième année d’existence. L’occasion d’une rencontre avec le jeune fondateur de ce média en ligne, Emmanuel Tognidaho Tométin, ce qui permet de découvrir qu’il s’agit d’une structure déjà pétrie d’une forte expérience.

Emmanuel Tognidaho Tométin
Couverture médiatique d’événements africains bien ancrés tels que la Biennale de Dakar, le Marché des arts du spectacle africain (Masa), le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), le Festival international de théâtre d’Abidjan (Fitha), le Festival international de théâtre et des marionnettes de Ouagadougou (Fitmo), le Festival sur le fleuve du Niger, sans compter une participation à la grande majorité des événements culturels du Bénin, exercice de 2 journalistes bénévoles béninois pour l’animation régulière du site ’’Dekartcom.net’’, mobilisation de la contribution intellectuelle d’une bonne dizaine de correspondants en Afrique, initiation et tenue de ’’Dekart expo’’ et ’’Expo en ligne’’, deux manifestations de promotion des créateurs en art contemporain, et, notamment, organisation réussie à Cotonou d’un festival d’envergure internationale : ’’Afropolitaine’’. Un aperçu des états de service du site Internet spécialisé en informations culturelles béninoises et africaines, ’’Dekartcom.net’’, après 9 années d’existence, à en croire Emmanuel Tognidaho Tométin, le fondateur de la structure indiquée, sous le couvert de l’Agence ’’Dekart’’ dont il assure la direction.
Sans d’autres moyens que la détermination de celui-ci et sa rage de jouer un rôle stratégique dans la circulation de l’information culturelle au Bénin, en Afrique et dans le monde, cette Plateforme en est arrivée à se rendre incontournable dans la sphère des manifestations culturelles. Pourtant, son concepteur est venu de très loin, avec un commencement d’une incertitude redoutable : « Au début, personne ne nous associait à des événements culturels, ne croyait en nous ; on était comme des extraterrestres », témoigne ce Directeur artistique des Frères Guèdèhounguè, qu’il a été, à une certaine époque. La récolte, neuf années après avoir lutté, n’est pas moindre, même si elle n’est pas encore à la hauteur de ses espérances : « Aujourd’hui, ’’Dekartcom.net’’ est une Plateforme qui fournit assez d’informations culturelles régulièrement mises à jour », précise Emmanuel Tognidaho Tométin. Il n’oublie pas que, sans soutien financier ni partenaire, il faut conquérir davantage : « Au moins 5 articles par semaine est un cap qu’il faut garder », de même qu’il serait important de mener un certain nombre d’activités lucratives, « sur fonds propres », pour financer ses ambitions qui ne manquent pas d’être explosives : « Rénover toute la Plateforme, avant novembre 2017, en la rendant plus rapide, et accessible par l’ordinateur, par le téléphone et par les tablettes », « gérer la communication des festivals, des artistes, des événements culturels », « être présents sur tous les grands rendez-vous africains et sur ceux produits sur l’Afrique », « rester fidèle et concentré », « valoriser la culture africaine », « mettre en place une puissante base de données sur la culture africaine, pour les passionnés de la culture ». Autant de défis qui motivent plus que jamais ce baroudeur de 32 ans.


Marcel Kpogodo