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jeudi 29 mai 2025

9 esprits engagés pour l’environnement

Dans le cadre d’une exposition collective à Cotonou


La galerie, ’’Les ateliers Coffi’’, accueille une exposition significative à Cotonou. Le vernissage en a eu lieu le jeudi 1ᵉʳ mai 2025. Elle s’intitule ’’Ilê wa, notre patrimoine commun’’. Les associations, ’’Ilé ya Africa culture’’ et ''Déwui'' l’organisent. Neuf artistes contemporains y participent, sensibilisant le public à la défense de l’environnement.

Aperçu des artistes contemporains exposants, défenseurs de l'environnement - Crédit photo : Association ''Ilé ya Africa culture''

Le Togolais, Kelly Adédiha, les Béninois, Verckys Ahomagnitché, Erick Ahouansou, Aris Francel Dagbéto et Charly Djikou, les Français, Frédéric Cadoux, Fabien de Cugnac, Bénédicte Roques et Sophie Négrier dont la dernière vit au Bénin. Les neuf artistes contemporains qui prennent part à l’exposition, ’’Ilê wa, notre patrimoine commun’’, organisée par les associations, ’’Ilé ya Africa culture’’ et ''Déwui'', dont le vernissage a eu lieu le jeudi 1er mai 2025 à la galerie, ’’Les ateliers Coffi’’, sis quartier de Fidjrossè, à la rue de l’ ’’Atlantic beach hôtel’’, à Cotonou, la capitale économique du Bénin.

Les créateurs concernés se servent de peintures, de sculptures et d’installations. Godson Ukaégbu, curateur de l’exposition, en précise le fonctionnement des médiums et des matériaux. Il évoque « des sculptures en granit », « des installations introspectives », « des impressions numériques » et des « compositions métaphysiques ». Ce serait la manière des artistes d’amener l’humain à s’auto-interpeller sur la dégradation de l’environnement. Leur objectif est de montrer la nécessité de le sauvegarder. Ils pensent que l’acteur humain devrait être au centre de cette obligation.


Le public a massivement fait le déplacement du vernissage ...

Une préoccupation se précise face à une telle situation. Elle est fondamentale : « Mère Terre, es-tu mon père ? ». Elle laisse les artistes confronter maternité et paternité. Ils y expriment aussi l’interdépendance vitale entre l’homme et son environnement. Leurs œuvres permettent de dévoiler un drame écologique engageant l’humain et sa société. Ils doivent s’impliquer dans sa résolution.


... pour des oeuvres ...

’’Ilê wa, notre patrimoine commun’’ propose la contemplation et le dialogue. Elle pousse à reconsidérer le rapport de l'humanité à la Terre. Elle voudrait voir les humains repenser aux évolutions climatiques passées et à leurs conséquences durables. Elle ouvre la voie à des échanges entre toutes les nations. Elles doivent entretenir un dialogue autour de la sauvegarde du patrimoine environnemental commun.


... d'intérêt. - Crédit des photos : Association ''Ilé ya Africa culture''


L’exposition concernée reste ouverte au public jusqu’au vendredi 30 mai 2025. Le visiteur y découvrira des œuvres fortes. Il y a, entre autres, ’’Agbadjènou’’, ’’L’appel’’, ’’Après l’orage’’, ’’Gardien invisible’’, ’’Ismaël’’ et ’’Portrait of the inner child’’.

Léandre Houan / Marcel Kpogodo

vendredi 27 février 2015

’’Ilé ya Africa’’ appelle au retour aux sources la diaspora africaine

Dans le cadre du vernissage d'une exposition de trois jours 


La soirée du 5 février 2015 a permis d’assister à un événement culturel d’un genre particulier. C’était en début de soirée, au niveau du principal hall d’exposition de ’’La maison rouge’’, sis quartier des villas Censad de Cotonou. L’Association ’’Ilé ya Africa’’ a profité du vernissage d’une exposition collective pour lancer un vibrant appel à la prise de conscience de la diaspora africaine, sous la férule des deux premiers responsables de l’organisation d’ordre culturel. Plusieurs invités de haut rang ont participé à la manifestation.

Erick Ahouansou
Les artistes plasticiens, Erick Ahouansou et Francel Dagbéto, alias Aris, sont respectivement le Président et le Vice-président de l’Association culturelle ’’Ilé ya Africa’’, qui signifie, en langue yoruba, « Il est temps de retourner en Afrique ». C’est sous leur initiative que s’est déroulé le vernissage de l’exposition collective intitulée « Célébrons l’Afrique et sa diaspora ». C’était dans la soirée du jeudi 5 février dernier, dans le hall d’exposition de ’’La Maison rouge’’, à Cotonou. Justifiant la tenue d’une exposition collective, à sa troisième édition, prenant en compte une quinzaine d’artistes plasticiens et qui était prévue pour s’achever le 7, Erick Ahouansou n’a pas manqué de préciser, notamment : « Notre intention est de célébrer l’Afrique et ses valeurs, l’Afrique et sa diaspora ». Philippe Abayi, Charly d’Almeida, Julien Dègan, Midy, Henriette Goussikindey, Aris, Zount, Eliane Aïsso, Marina Gandhi, Moufouli Bello, Sika de Silveira, Piza, Erick Ahouansou, Achille Zohoun et Etienne Arèmon, étaient les 15 artistes dont les 27 œuvres ont été mises en exposition, ce parmi lesquelles on trouvait 4 sculptures pour 23 peintures. 

Aris, dans ses explications en direction du public
Parmi ces créateurs, de nombreux non vraiment connus du grand public, ce qui ramène à un choix qui fonde la démarche du duo Ahouansou-Dagbéto : révéler ceux de leur corporation que le public gagnerait à connaître, expliqueront les deux premiers dirigeants d’ ’’Ilé ya Africa’’ aux professionnels des médias. Elargissant leur sélection à des artistes en herbe de la musique, en l’occurrence, Landry, Biouzi et Tobi, appel  a été fait à eux par les organisateurs pour des prestations ayant détendu les visiteurs. Selon Erick Ahouansou et Aris, « l’art peut sauver le monde », raison pour laquelle l’exposition « Célébrons l’Afrique et sa diaspora » leur sert de courroie de transmission pour communiquer avec le public.

Landry, en démonstration musicale, ...
Par ailleurs, en dehors de nombreux artistes de toutes disciplines, plusieurs personnalités en relation avec le monde béninois de la Culture ont fait le déplacement de ce vernissage : respectivement, les Directeurs du Fonds d’aide à la culture, de la Promotion artistique et culturelle, de l’Institut français de Cotonou et l’Ambassadeur d’Allemagne près le Bénin, notamment.


... de même que Biouzi

L’événement s’est déroulé sous le parrainage de l’Ong ’’Aprovie Ong’’, dirigé par Emmanuel Dossou Dossa, ayant été appelé à dire son mot, au cours de la cérémonie d’ouverture.

Emmanuel Dossou Dossa

Marcel Kpogodo


Lucarne : Eliane Aïsso et Moufouli Bello

Eliane Aïsso
L’une et l’autre appartiennent au groupe restreint de la quinzaine d’artistes élus appelés à montrer leurs œuvres. La première, à travers une seule œuvre, ’’Le bal des esprits’’, tableau assez suggestif, fait valoir la communion de l’esprit des disparus avec les vivants, pendant que la seconde, s’abonnant au bleu, a fait vibrer le regard du public sur ’’Can you see me now’’ et ’’Eternal’’, les portraits respectifs d’une fille de la Vallée d’Omo en Ethiopie et de la femme noire ordinaire. Eliane Aïsso et Moufouli Bello, voilà deux esprits spécifiques d’inspiration témoignant de la valeur à découvrir chez les plasticiennes béninoises, entre autres.



M. K.