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mardi 12 août 2025

«’’Le mariage, le prototype du Salut’’, s’adresse à quatre profils », affirme Adjé Henri Morgan

Dans le cadre de la parution de son essai


Adjé Henri Morgan est un journaliste artistique et culturel béninois. Il exerce aussi son appel ministériel de Pasteur-Enseignant. Il vient de faire paraître un essai sur le mariage. Il s’intitule : ’’Le mariage, le prototype du Salut’’. Son lancement officiel aura lieu le 28 août 2025 à Cotonou. L’auteur a accepté d’en accorder une interview à notre rédaction. Il y dévoile les quatre profils liés au mariage, auxquels est destiné l’ouvrage. 


Adjé Henri Morgan


Stars du Bénin : Bonjour, Adjé Henri Morgan. A l’origine, journaliste artistique et culturel béninois, vous exercez aussi comme pasteur et vous êtes l’auteur d’un ouvrage intitulé ’’Le mariage, le prototype du Salut’’ dont le lancement aura lieu le jeudi 28 août 2025 au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ de Cotonou.

Quel impact espérez-vous produire chez vos lecteurs ?


Adjé Henri Morgan : Bonjour à vous. Permettez-moi d’exprimer ma gratitude pour cette opportunité que vous m’offrez.

J’attends plusieurs impacts car le livre s’adresse à quatre profils.

Le premier est celui des célibataires qui sont souvent confus ou apeurés par les échecs conjugaux autour d’eux. Ce livre les éclairera et leur donnera la sagesse pour faire des choix solides.

Le deuxième est celui des mariés frustrés, ceux qui se sentent piégés dans un système vide de sens. Ils découvriront une vision nouvelle du mariage qui transformera leur perception, leurs pensées, leurs paroles et leurs actes.

Le troisième profil est celui des blessés de l’amour : divorcés, veufs, veuves ou parents célibataires désabusés. Ce livre pansera leurs blessures émotionnelles et rallumera en eux l’espérance et la foi en l'Amour.

Le dernier profil est celui des accompagnants : hommes de Dieu, coachs et thérapeutes conjugaux en quête de clés spirituelles pour aider les familles en détresse.

J'ai la conviction que même un lecteur non-croyant, s’il s’aventure dans ces pages, rencontrera Jésus-Christ, « le chemin, la vérité et la vie ». 



Quelles ont été vos principales sources d’inspiration pour cet ouvrage ?


Ma source première et ultime est la Parole de Dieu. Entre les deux, il y a mes expériences personnelles - joies et épreuves - et les témoignages, heureux ou douloureux, de ceux qui ont osé s’ouvrir avec humilité. Cela m’a conduit à une conviction : nous sommes tous ignorants de certaines vérités qui peuvent nous libérer. Et cette vérité n’est pas une idée ni un concept mais une personne : Jésus-Christ.



Si vous devriez résumer le message central du livre en une phrase, quelle serait-elle ?


Que Jésus-Christ soit la fondation, le centre et le sommet de votre relation de couple ; voilà le secret d’un mariage bâti sur le roc.


La couverture de l'ouvrage indiqué


Pouvez-vous expliquer, en quelques mots, ce que vous entendez par l’expression, ’’ Le mariage, le prototype du Salut’’  ?


Je considère le Salut comme l’union éternelle entre l’Humanité et la Divinité, entre l’Homme imparfait et le Dieu parfait. Lorsque je parle du mariage comme le « prototype du Salut », je veux souligner que l’union entre un homme et une femme, ici-bas, doit être perçue et vécue comme une image, un modèle, un reflet de cette alliance céleste. Le Salut, tel que je le comprends, est cette union indestructible où, en Jésus-Christ, Dieu a ôté le péché et abattu, une fois pour toutes, le mur de séparation. Le mariage terrestre est donc appelé à illustrer cette réalité divine.



Quelle a été la principale motivation qui vous a poussé à écrire ce livre ?


Au début de ma formation pastorale, en décembre 2020, Dieu m’a ouvert les yeux sur une compréhension du Salut qui exalte l’union entre le Dieu sans péché et l’Homme pécheur. J’ai contemplé l’immensité de Son amour inconditionnel. Alors, j’ai pensé : « Si chaque famille comprenait et vivait cet amour, le monde irait tellement mieux ».

Depuis, le désir d’écrire sur ce sujet m’a habité mais je n’avais encore aucune matière concrète. Dans le secret, Dieu m’a formé, a déconstruit mes fausses croyances, mes tabous et mes idées reçues, pour restaurer Sa vérité. C’est au cours d’une étude biblique que j’ai entendu dans mon cœur : « Commence à écrire le livre ». Pas à pas, Il a insufflé vie à cet ouvrage.



En quoi votre ministère et votre vie de couple nourrissent-ils votre vision du mariage ?


Je tiens à préciser que mon ministère ni mon couple ne sont des modèles parfaits ; seul Christ l’est.

Cependant, dans mon ministère, je vois chaque jour combien l’ignorance de la grâce et de la pensée de Dieu sur le mariage détruit des vies. Dans mon couple, le mariage est un terrain où l’on apprend la patience, le pardon, la soumission mutuelle et le service désintéressé. Avec mon épouse, nous marchons ensemble dans un appel qui nous dépasse : refléter Christ. Ce n’est pas facile mais c’est possible … par Sa grâce.



Même si, vous sachant pasteur, votre réponse est prévisible sur la question, quel regard portez-vous sur le mariage polygamique ? Pourquoi ? 


(Sourire). Là, vous m’obligez à faire un bref enseignement sur la question.

Notons déjà que ceux qui défendent la polygamie, surtout dans le corps de Christ, s’appuient souvent sur la vie matrimoniale de certains prophètes de l’Ancien Testament. Cependant, j’ai bien l’impression qu’ils omettent volontairement de citer l’exemple d’Isaac, fils d’Abraham, et de Joseph, fils de Jacob. Or, tout le monde s’accorde à reconnaître qu’Isaac et Joseph sont des figures de Christ et que, bien que la polygamie ait été culturelle à leur époque, ils ont choisi de vivre dans la monogamie.

Vous pensez que c’est un détail ? Non.

Au commencement, Dieu déclara dans Genèse 2:24 : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ». 

Cette déclaration est reprise dans Éphésiens 5:31, avec un approfondissement au verset 32 : « Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église ». 

C’est une preuve claire que le mariage terrestre est le prototype du Salut.

Est-ce à dire qu’un polygame qui reçoit Jésus devrait divorcer d’avec toutes ses autres épouses pour n’en garder qu’une afin d’ « entrer dans les normes » ? Non. Ce serait de l’hypocrisie, surtout qu’ « il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8:1).

L’apôtre Paul rappelle dans 1 Corinthiens 7:20 et 25 : « Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ».

Il n’est donc pas nécessaire de jouer pour paraître spirituel devant les hommes. Ce qui compte, c’est de laisser Christ transformer le cœur et de marcher dans la vérité et l’amour.



Avez-vous, dans la Bible, un verset précis qui, expressément, interdit la polygamie ?


Je ne prêche pas la loi mais la grâce de Jésus-Christ. Il n’existe pas un verset disant textuellement : « Il est interdit d’être polygame ». Cependant, la Parole recommande clairement la monogamie. En 1 Timothée 3:2, Paul écrit : « Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme … ».



1 Timothée 3 : 2 ne laisse-t-il pas croire qu'on exige la monogamie des responsables d'église, tels que les évêques, et non des croyants ordinaires ?


Avant d’être établi évêque, il faut d’abord être un croyant. né de nouveau. Cela implique donc que tout chrétien est appelé à vivre le plan originel de Dieu : un homme, une femme, une seule chair. Deux en un. Pas trois ni quatre en un.



Pasteur Adjé Henri Morgan, pourrions-nous en savoir plus sur votre ministère, sa dénomination et la mission qu'il choisit de remplir ?


Je suis diplômé de ’’Grace Bible school’’, depuis décembre 2022. Cette école est une branche de ’’Grace impact ministries'' (Gim), un ministère d’enseignement non dénominationnel dont la mission est de prêcher l’Évangile pur et non dilué de notre Seigneur Jésus-Christ, au Bénin, en Afrique et dans le monde entier, de former les croyants à être solidement établis dans leur identité, leur autorité et leur responsabilité en Christ et d'équiper les hommes de Dieu afin qu’ils exercent leur ministère de manière juste, fidèle et efficace.

Ce ministère a été fondé par l'Apôtre Moses Vitègni, lui-même diplomé de ’’Charis Bible college’’, du Pasteur américain, Andrew Wommack.


Affiche officielle du lancement de l'ouvrage

Quel message souhaitez-vous adresser aux couples et aux célibataires qui liront votre livre ?


Ce livre est plus qu’une lecture : c’est une formation christocentrique.

Je prie que chaque lecteur prenne la résolution ferme d’appliquer les clés et les principes spirituels qu’il contient, en commençant par sa relation avec Dieu, puis avec son partenaire, les yeux fixés sur Jésus-Christ comme fondation, centre et sommet de leur union. Que leurs décisions soient soutenues par la discipline et la prière, afin que leur présent ou futur mariage devienne un véritable reflet du Salut.


Propos recueillis par Marcel Kpogodo

jeudi 21 janvier 2021

Gilbert Déou Malè sauve la Jmca 2021 au Bénin et en lance les activités

Dans le cadre d’une conférence de presse tenue à Cotonou

Le Grand théâtre du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ a accueilli la conférence de presse de lancement de l’édition 2021 de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca), le mardi 19 janvier 2021, en présence de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac) et, notamment, des membres du Comité de Mobilisation et d’organisation de l’événement dont la personnalité a officiellement lancé les activités.

Gilbert Déou Malè, en deuxième position, de la droite vers la gauche 

« Je déclare ouverte la Journée mondiale de la Culture africaine et souhaite plein succès à vos travaux ». C’est ainsi qu’à la fin de la matinée du mardi 19 janvier 2021, suite à la conférence de presse, qui s’est tenue au Grand théâtre du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), a, au nom de Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, lancé les activités de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca) qui se tient à Cotonou des 22 au 24 janvier 2021.


Pour cette autorité, le Gouvernement du Président Talon entend faire de la culture le deuxième levier de développement après l’agriculture, ce qui impose de « donner une visibilité » à l’ « identité culturelle » du Bénin. C’est ainsi que Gilbert Déou Malè a justifié l’accompagnement des activités de la Jmca 2021 par le Ministère béninois de la Culture. Selon lui, cet événement cadre avec la vision de l’Exécutif, qui est de « révéler la culture » béninoise de pair avec les initiatives prises par des pays de la sous-région et même de l’Afrique. Bien avant de clore son propos par le lancement officiel indiqué, il a invité les professionnels des médias à faire preuve de patriotisme en faisant ressortir, dans leur traitement de l’actualité culturelle, la vérité sur la culture africaine. « Parlez de ce que nous avons en Afrique et qu’on ne trouve nulle part ailleurs », a-t-il indiqué.


 

La Jmca 2021, résultat de l’engagement de Gilbert Déou Malè


Il est revenu à Sa majesté Togbui Akatsi, Roi de Comé, Président du Comité de Mobilisation et d’organisation de la Jmca 2021, d’intervenir au cours de la conférence de presse, ce qui a amené la personnalité à faire l’historique de la naissance de la Jmca et la lumière sur le combat que le Point focal qu’il est de l’événement au Bénin a mené afin que la célébration concernée soit affectée à notre pays.

De gauche à droite, Annick Agbodjan d'Almeida, Gilbert Déou Malè, Dagbo Hounon Hounan II, Sa majesté Togbui Akatsi et, notamment, Mère Jah

A en croire ses propos, la longue marche a débuté par le lancement de la Journée mondiale de la Culture africaine et afro-descendante le 24 janvier 2014, à l’initiative du Togolais John Ayité Dossavi, au nom du Réseau africain des Promoteurs et des entrepreneurs culturels (Rapec) dont il est le Président. Cette réussite s’est concrétisée sur le fondement de la Charte de la Renaissance africaine adoptée et ratifiée par bon nombre de pays dont le Bénin. Puis, après plusieurs années de combat et de lobbying à l’international, la 40ème Conférence générale de l’Unesco, qui s’est tenue le 20 novembre 2019, a fini par adopter la Journée indiquée, ce qui y engage ses 193 Etats membres.


Cet exposé fut l’occasion pour le Roi de Comé de dresser des lauriers à Gilbert Déou Malè. En effet, selon lui, sans l’appréhension par cette personnalité de l’enjeu de l’hébergement par le Bénin des activités de la Jmca 2021, la conférence de presse de lancement ni les activités de commémoration prévues n’auraient pu être organisées, vu qu’il fallait un financement conséquent dans lequel peu d’autorités béninoises avec lequel le Comité de Mobilisation et d’organisation a pris contact ont accepté de s’engager.


Se rapportant au Professeur Dieudonné Gnamankou, Vice-président du Comité de Mobilisation et d’organisation, il a indiqué les objectifs que visaient les chefs d’Etats africains en signant la Charte de la Renaissance africaine et en adoptant la Jmca : s’appuyer sur les valeurs africaines pour réaliser le développement de l’Afrique, diffuser les exemples de réussite dans ce continent et vulgariser toutes les connaissances, tous domaines confondus, émanant du continent concerné. Selon lui, célébrer les nombreuses valeurs africaines et afro-descendantes, et les diffuser sont des exigences capitales.


Quant à Annick Agbodjan d’Almeida, Marraine de la Jmca 2021, elle a décliné les activités liées à l’événement qui débute le vendredi 22 janvier 2021 au Stade de l’Amitié de Cotonou par une cérémonie de lancement. Elles se poursuivent le samedi 23 au Ministère des Affaires étrangères et le dimanche 24 janvier, notamment, au Palais des Congrès de Cotonou, selon tout un processus scientifique dans lequel Gilbert Déou Malè est prévu pour animer deux communications.

Marcel Kpogodo Gangbè  

jeudi 5 octobre 2017

Claude Balogoun s’attaque à la plaie de l’enrichissement contemporain par la voie occulte

Dans le cadre de la production du ’’Pacte’’, son premier roman


La principale salle de conférence du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ de Cotonou s’est révélé trop exiguë pour abriter le monde impressionnant venu participer au lancement de son premier roman par Claude Balogoun : ’’Le pacte’’. C’était de l’après-midi à la soirée du samedi 30 septembre 2017. Dans ses explications, le tout frais romancier béninois a précisé son intérêt, dans cet ouvrage, pour l’enrichissement, par les procédés occultes très pratiqués, de nos jours, au Bénin, par les jeunes désoeuvrés.

Le romancier Claude Balogoun écrivant des dédicaces
« J’ai trouvé l’inspiration, pour écrire ce roman, à travers les jeunes riches, les cybercriminels, encore appelés ’’gayman’’, qui utilisent les fétiches, le ’’kinninsi’’, notamment, pour obtenir la fortune ». L’éclairage fondamental qui devrait amener le public à se procurer ’’Le pacte’’, les 168 pages du premier roman de Claude Balogoun, lancé, le samedi 30 septembre 2017, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, du quartier Agla, à Cotonou.
Pour cet écrivain qui n’est personne d’autre que le membre du Conseil économique et social (Ces), unique représentant élu siégeant, dans cette institution, au nom des artistes et des acteurs culturels, Alain Coovi, le personnage principal du roman, se trouve aux prises avec une situation pénible du devoir de sacrifice de l’enfant mâle obtenu d’un lit adultérin ; « c’est le sort du Jésus-Christ à sacrifier », a-t-il ajouté, laissant le suspens entier planer sur le devenir de ce rejeton dont la mort, selon l’ordonnance du féticheur, reste la condition sine qua non du retour de son père à la prospérité perdue, du fait de la banalisation et de la violation d’un interdit fondant l’ouverture de cet ancien miséreux à une vie de puissance financière.


Pages de couverture du ''Pacte''

Bien avant que Claude Balogoun n’ait pris son tour d’intervention, le chroniqueur littéraire, Tanguy Agoï, présentateur du roman, a recommandé la lecture du ’’Pacte’’, dans le sens de la découverte du fin mot de l’histoire évoquée et, aussi, pour s’imprégner de l’instinct, de l’esprit de conteur qui a guidé l’auteur dans la confection de l’ouvrage censé porter de fortes traces de cette stratégie narrative.
En outre, s’il faut absolument lire ’’Le pacte’’, c’est pour analyser de quelle manière ce livre s’impose comme le résultat du dépassement, de la transcendance de son auteur d’un passé peu avantageux, peu glorieux concernant une discipline comme le Français, sur les bancs du primaire et du secondaire : « Je savais que je prenais une revanche sur la langue française ; j’avais difficilement 04/20 en Français, même si j’étais le premier de la classe ! », a lancé le Conseiller, n’ayant plus rien à perdre. « Dans les petites classes du collège, j’avais des difficultés à lire un ouvrage ; mes parents étaient dépourvus de moyens et d’opportunités pour m’acheter un livre de Français … », a-t-il achevé, complètement décomplexé.
Et, si la publication du ’’Pacte’’, qu’il faut considérer comme une prouesse, a pu être conquise, c’est aussi, comme l’a déclaré Claude Balogoun, grâce à l’acteur Osséni Soubérou qui, au cours d’un atelier d’écriture, initié par le tout nouveau romancier, en 2006, a initié le sujet ayant fondé l’écriture du roman, au centre de toutes les attentions, le samedi 30 septembre.

Gratien Zossou, présenté au public par Claude Balogoun
Par ailleurs, Claude Balogoun n’entend pas s’en arrêter là, lui qui, premièrement, pense déjà à un ’’Tome 2’’ du ’’Pacte’’, ce qui lui donnera l’occasion de creuser davantage dans la vie étrange des cybercriminels béninois, de retracer le parcours ordinaire qui s’avère le leur, dans le labyrinthe judiciaire. Deuxièmement, les révélations du membre du Ces permettent de croire que ’’Le pacte’’ sera porté au cinéma, surtout que l’incarnation des personnages de l’ouvrage semble déjà connue et qu’Alain Coovi a même été présenté au public : Gratien Zossou, connu comme artiste peintre, de même que comme poète à la verve savante et que comme acteur-comédien : « Nous allons le rajeunir pour en faire votre Alain Coovi », a alors commenté Claude Balogoun.
Celui-ci, visiblement comblé, épanoui d’avoir bénéficié de l’honneur du déplacement de plusieurs membres du Ces, d’artistes et d’acteurs culturels de tendances inconciliables, s’est fendu d’un grand appel au monde des Arts et de la culture : « Cette cérémonie de lancement n’est qu’un prétexte pour demander à tous d’être plus souples, plus tolérants, pour que nous nous imposions aux autres sans aller dans les épreuves de force ».

Marcel Kpogodo          

mercredi 16 novembre 2016

Un Festival ’’Ilé ya Africa’’ réussi

Dans le cadre de la tenue de la quatrième édition de l'événement 


Le Festival ’’Ilé ya Africa’’ a connu sa quatrième édition, les 10, 11 et 12 novembre 2016, à travers trois activités cardinales qui se sont concentrées en deux sites différents, drainant un public vivement intéressé.

De gauche à droite, Aris Dagbéto, Etienne Arèmon, Bernard Ayayi, Grégoire Noudéhou et Erick Anouansou
« L’Afrique et son indépendance ». Le thème de la 4ème édition du Festival panafricain,  ’’Ilé ya Africa’’. Il s’est déroulé par trois activités artistiques et culturelles. D’abord, le vendredi 10 novembre 2016 a permis de connaître le lancement officiel de la manifestation, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ du quartier Agla, à Cotonou, suivi d’un vernissage.  Cette cérémonie a connu la présence de la co-marraine de l’événement, Carole Borna, Directrice Adjointe du Patrimoine culturel, et d’Ousmane Alédji, Directeur de l’espace d’accueil, de même que d’un public dans lequel il fallait trouver les trois artistes en exposition jusqu’au 18 novembre prochain, à la Galerie ’’Ludovic Fadaïro’’ comprise dans le Centre indiqué : le tout jeune artiste peintre, Bernard Ayayi, Grégoire Noudéhou, Etienne Arèmon, Aris Francel Dagbéto et Erick Ahouansou.

Ousmane Alédji ...
Entre autres, dans son intervention, Ousmane Alédji a montré que cette exposition venait briser un silence de quatre années de la Galerie, ce dont il s’est réjoui. Il a fallu, ensuite, faire la visite des œuvres en exposition, quelques-unes ayant été expliquées par les artistes spécifiquement intéressés. 

... et Carole Borna, au cours de leurs interventions respectives
Le vendredi 11 novembre, le Festival a poursuivi ses activités par la tenue d’une conférence animée par Gratien Ahouanmènou sur le thème : « Regard sur l’Afrique ». C’était au Centre culturel chinois de Cotonou.

Bernard Ayayi, expliquant l'une de ses toiles
Le clou de l’événement culturel : un concert inédit au même espace avec, comme point commun, le tambour, célébré par deux groupes : ’’Garuda fusion’’ et ’’Ifè niyi’’. 6 morceaux, de part et d’autre et, une ambiance assez remuante des consciences. 

''Garuda fusion'' ...
Ces deux ensembles ont évolué sur un podium à la dénomination bien définie : ’’Tchê toula’’, ce qui signifie ’’Tapez, on vous ouvrira’’, selon les explications d’Erick Ahouansou, Président du Festival. 

... et ''Ifè niyi'' ont séduit le public
Entre temps, Gratien Ahouanmènou a été invité à recevoir une distinction, ce qui fut exécuté par Aris Francel Dagbéto.

Marcel Kpogodo 

mardi 15 novembre 2016

Sylvestre Amoussou plus que jamais avant-gardiste

Dans le cadre du sujet de son nouveau film, ’L’orage africain’’


La fin d’après-midi du jeudi 27 octobre 2016 a permis au réalisateur béninois, Sylvestre Amoussou, de donner à voir la toute première de son nouveau film, ’’L’orage africain’’. C’était au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’. Cette nouvelle production se démarque de la ligne que s’est toujours tracé le cinéaste, celle de l’anticipation sur le futur.

Sylvestre Amoussou, à la présentation de son film aux journalistes béninois
1h 26 mn. La durée du nouveau long métrage du cinéaste béninois vivant et travaillant en France, Sylvestre Amoussou. Intitulé ’’L’orage africain’’ et, sous-titré ’’Un continent sous influence’’, il relate la classique aventure d’un dirigeant africain, Ezo Essogbé, Président du Tangara, qui a conduit son pays à la nationalisation des entreprises occidentales d’exploitation des richesses du sous-sol avec, à la clé, la volonté de renoncer à la monnaie commune instaurée par l’ancienne puissance dominatrice. Ceci a conduit aux secousses sociales fondées sur la résistance de ces représentants étrangers voyant leurs intérêts stratégiques menacés, leur manière de marquer leur désaccord étant, notamment, d’acquérir à leur cause des responsables politiques proches du cercle d’Ezo Essogbé, de provoquer des troubles et des tueries en actionnant une main sous-régionale de mercenaires. Contrairement au dénouement tragique auquel on est habitué de l’assassinat du dirigeant insoumis aux anciennes puissances colonisatrices, l’homme fort de Tangara survit pour mettre aux arrêts les intrigants de son entourage et pour se voir aduler par son peuple.

Sandrine Bulteau
Première raison de satisfaction : ce film a été tourné au Bénin. Deuxièmement, il a connu la distribution d’un nombre important de comédiens originaires du pays de Béhanzin : Akambi Akala, Florisse Adjanohoun, Abiath Oumarou, Sandra Adjaho, Serge Yéou, Claude Balogoun, Alfred Fadonougbo, Nicolas Houénou de Dravo, Arsène Kocou Yémadjê. Parmi les acteurs étrangers, il a fallu compter avec Sandrine Bulteau, la ’’Madame Afrique’’ de l’histoire. En outre, la tenue locale dont sont tous vêtus les personnages ’’tangarais’’,a le mérite de lancer un message fort, la nécessité pour l’Africain de rompre avec le mimétisme et de s’approprier les atouts vestimentaires locaux. Enfin, la détermination d’Essogbé et le soutien international à sa cause, restent des éléments fondateurs de la capacité des pays d’Afrique à gérer par eux-mêmes leurs ressources du sous-sol. Reste à savoir si l’exemple asiatique n’est pas l’école la plus rassurante pour atteindre cet objectif de développement.

Marcel Kpogodo  

mercredi 25 novembre 2015

1 conférence et 15 spectacles pour ''Les embuscades de la scène'' 2015

Dans le cadre de la 3ème édition de l'événement 


Le Festival de théâtre, ’’Les embuscades de la scène’’, a été officiellement lancé, dans la soirée du lundi 23 novembre 2015, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, sis Quartier Agla, à Cotonou, ce qui a permis aux organisateurs de dévoiler la programmation d’une quinzaine de représentations théâtrales, au niveau de 2 espaces culturels.

Orden Alladatin, lançant ''Les embuscades de la scène'' - Crédit photo: ''Bénincultures''
Le Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ du Quartier Agla, à Cotonou et l’Espace ’’Mayton promo’’ de Zogbadjè à Abomey-Calavi abriteront 10 représentations théâtrales, pour l’un, et 5, pour l’autre. C’est ainsi que se présente la programmation des ’’Embuscades de la scène’’, un festival de théâtre, qui en est à sa 3ème édition et qui a été lancé, ce lundi 23 novembre, dans la soirée, dans le premier des deux espaces évoqués. Selon Giovanni Houansou, Directeur artistique de l’événement, 5 jeunes livrent, à travers ce Festival, le résultat d’une formation en mise en scène, reçue plusieurs mois plus tôt : Humbert Boko, Fancy Carlos Zinsou, Guy Gervais Dansou, Donatien Sodégla et Kamarou-Dine Arèkpa.

Giovanni Houansou, initiateur des ''Embuscades de la scène'', au cours de son allocution de bienvenue - Crédit photo: ''Bénincultures''
Plusieurs personnalités ont manifestation leur présence à la cérémonie. Et, en dehors de l’allocution de Giovanni Houansou, le public a suivi celles de Gaston Eguédji, représentant du Directeur du Fonds d’aide à la culture, et d’Orden Alladatin, Parrain de l’événement.
Par ailleurs, celui-ci n’a pu lancer ’’Les embuscades de la scène’’, dont les spectacles commencent dans la soirée du mercredi 25 novembre, sans avoir patronné la remise de distinctions à certaines figures de proue ayant soutenu le Festival lorsqu’il effectuait ses premiers pas : Ousmane Alédji, Directeur du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, Bienvenu Koudjo, Professeur d’univeristé, Eric-Hector Hounkpè, Luc Vodouhè, Denis Djossa et Jean-Paul Aplogan, dirigeant respectivement les structures, ’’Agence Kini-Kini’’, Espace ’’Le tropical’’ et ’’Astucités’’, sans oublier Alougbine Dine, Directeur de l’Ecole internationale de théâtre du Bénin (Eitb), qui a reçu un Prix spécial.

Marcel Kpogodo




Programme de la conférence et des 15 spectacles

Mercredi 25 novembre 2015 – Centre culturel ’’Artisttik Africa’’

9h00 : Conférence sur le thème : « Homme de théâtre – Homme de paix »
19h30 : Spectacle ’’Crabe rouge’’
20h45 : Spectacle ’’Le kleenex qui tue’’



Jeudi 26 novembre 2015 – Centre culturel ’’Artisttik Africa’’

19h30 : Spectacle ’’La chute de Karakachi’’
20h45 : Spectacle ’’14, pas 11’’



Vendredi 27 novembre 2015 – Centre culturel ’’Artisttik Africa’

19h30 : Spectacle ’’Crabe rouge’’
20h45 : Spectacle ’’Sept milliards de voisins’’



Samedi 28 novembre 2015 – Centre culturel ’’Artisttik Africa’’

19h30 : Spectacle ’’Le kleenex qui tue’’
20h45 : Spectacle ’’La chute de Karakachi’’



Dimanche 29 novembre 2015 – Centre culturel ’’Artisttik Africa’’

19h30 : Spectacle ’’14, pas 11’’
20h45 : Spectacle ’’Sept Milliards de voisins’’



Jeudi 03 décembre 2015 – Espace ’’Mayton’’ (Calavi)

20h00 : Spectacle ’’La chute de Karakachi’’



Vendredi 04 décembre 2015 –  Espace ’’Mayton’’ (Calavi)

19h30 : Spectacle ’’Le kleenex qui tue’’
20h45 : Spectacle ’’14, pas 11’’



Samedi 05 décembre 2015 –  Espace ’’Mayton’’ (Calavi)

19h30 : Spectacle ’’Crabe rouge’’

20h45 : Spectacle ’’Sept milliards de voisins’’

M.K.

mardi 28 juillet 2015

La pièce ''Ômon-mi'' d'Ousmane Alédji jouée dès la soirée du jeudi 30 juillet prochain

Au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ d’Agla


Nicolas de Dravo Houénou, metteur en scène de la pièce ’’Ômon-mi’’, d’Ousmane Alédji, a animé une conférence de presse, le lundi 27 juillet 2015, à la Salle Cheick Anata Diop du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, du Quartier Agla, à Cotonou. Selon lui, cette pièce sera jouée 4 fois, à partir de la soirée du jeudi 30 juillet.

Les acteurs d' ''Ômon-mi'', au grand complet, en costume de scène
Les jeudi 30 et vendredi 31 juillet, de même que les samedi 1er et dimanche 2 août 2015, en soirée, plus précisément à 20 heures précises. Ce sont les dates auxquelles sera jouée la pièce ’’Ômon-mi’’ d’Ousmane Alédji, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ de Cotonou, dans une mise en scène de Nicolas de Dravo Houénou. Voilà l’annonce faite par celui-ci, au cours d’une conférence de presse à laquelle il a convié les journalistes culturels. Ceux-ci ont eu l’opportunité de bénéficier, en vingt minutes, d’une séquence forte d’un spectacle d’une adaptation universelle mais fortement inculturée, que le public devra venir savourer.
Ainsi, un peu moins d’une dizaine d’acteurs évolueront sur scène, pendant 90 minutes, pour faire vivre une réalité socio-culturelle poignante qu’est la condamnation à mort des enfants dits sorciers. Ce sera à partir d’une histoire simple : une mère vient s’en remettre au chef de la collectivité du sort de son nouvel enfant menacé d’être tué parce que considéré comme un jumeau, après qu’elle s’est déjà laissée faire, par le passé, pour deux naissances successives d’un albinos et d’un nain.
L’attraction irrésistible de ce spectacle reste à plusieurs niveaux. D’abord, l’action de la pièce qui se verra prise en charge par des acteurs dont certains font régulièrement leurs preuves dans la tenue de rôles aussi variés les uns que les autres : Raphaël Hounto, Nicolas de Dravo Houénou, Mireille Gandébagni, Bardol Migan, notamment. Ensuite, leur costume uniforme, très moderne, qui ancrera une réalité sociologique béninoise dans une actualité universelle. Par ailleurs, le français et plusieurs autres langues béninoises serviront de véhicule au message de ces acteurs : le fon, le goun, le yoruba, le sahouè, le kotafon, l’adja, le mina, le mahi, le tori, le dendi et le ditamari. En outre, le public devra voir à l’œuvre Martin Adadja, un régisseur son et lumière faisant son chemin, et Farouk Abdoulaye, un scénographe à l’inspiration toujours inattendue.
En cette période de début des vacances, voilà une pièce, relevant d’un loisir sain, que les parents devront voir et, en même temps, faire découvrir à leurs enfants de tous âges, avec un montant de 2000 Francs Cfa par représentation, et de 5000 Francs pour toutes les 4 séances. ’’Ômon-mi’’, rien de mieux pour rendre compte des réalités profondes de notre pays.



Marcel Kpogodo 

mardi 23 décembre 2014

Le Fitheb 2014, une réussite qui impose silence

Après sa tenue des 6 au 14 décembre


Le Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) s’est tenu des 6 au 14 décembre 2014, sous la responsabilité officielle de Jean-Michel Abimbola, Ministre de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme (Mcaat) et, plus directe, d’Oumane Alédji, Directeur intérimaire de l’institution. Si la biennale a eu lieu malgré les prévisions peu optimistes, le succès de son déroulement laisse sans parole ses détracteurs auparavant aussi très critiques et sceptiques.

Ousmane Alédji, au cours de la cérémonie de lancement du Fitheb, le 8 décembre 2014
Beaucoup ne donnaient pas cher de la peau de la 12ème édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) après le déroulement duquel toutes les bouches médisantes ont dû, du fait des circonstances, être vouées au silence. Du 6 au 14 décembre 2014, cette 12ème édition a drainé un nombre impressionnant de femmes et d’hommes du monde du théâtral, du Bénin, de l’Afrique et de l’Europe, vers plusieurs espaces de jeu de non moins de 105 représentations : ceux de l’ex-Ciné Vog, du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, de l’Institut français de Cotonou, de l’Espace ’’Mayton’’ d’Abomey-Calavi, de la Maison internationale de la culture de Porto-Novo, du Centre culturel ’’Ancrage’’ de Parakou, sans oublier que toutes les catégories d’autres publics se sont ruées vers le ’’Village du Fitheb’’, situé à la Place Lénine de Cotonou, qui a fait foule forte autour de spectacles de tous genres, rationnellement programmés, et que le ’’Blackstage’’ d’Akpakpa, espace sélect, discret, singulièrement niché non loin de l’usine de la Société béninoise de brasserie (Sobébra), a fait vibrer, au son des sonorités chaudes et inoubliables des Eric Dagbo, Vi-Phint, du Groupe ’’Woodsound’’, de Jah Baba et des Polyrythmo, un autre type d’un public d’un certain niveau de raffinement, intéressant ainsi les musiciens béninois à l’événement théâtral qu’est le Fitheb.
Dans ces conditions de la réussite incontestable du Fitheb par l’organisation effective de la biennale, en seulement deux semaines de préparation, pour un budget squelettique de 150 millions de nos francs, du côté des détracteurs d’Ousmane Alédji, Directeur intérimaire de la manifestation théâtrale d’envergure internationale, on travaille à remettre en cause le choix de la première autorité de l’événement d’avoir positionné telle représentation théâtrale en ’’in’’ ou en ’’off’’, d’avoir porté un système logistique n’ayant pas pu pourvoir en badges les comédiens ayant officié dans cette seconde catégorie, d’avoir présenté des menus trop peu consistants et insuffisants en quantité, d’avoir maladroitement opérationnalisé tel facteur ou tel autre, sans précision aucune, ce qui montre qu’ils manquent, souvent, dans leurs analyses, de mots, pour identifier ce qui n’a pas marché.
Les ennemis de ce Fitheb spécial, celui de l’édition 2014 sont donc abattus, aussi bien par le direct de la cérémonie d’ouverture du 8 décembre dernier sur la chaîne béninoise du développement, ’’Bb24’’, que par des éléments d’innovation en communication comme ’’Le mensuel du Ftiheb’’, anticipatif à ’’La gazette du Fitheb’’. Sont aussi décontenancés les détracteurs de ce Fitheb de transition vers des Fitheb de plus grande vision d’une ’’bi-milliardisation’’ du montant de financement, d’une ambition plus pragmatique d’ ’’annualisation’’ de l’événement, d’une union plus réussie des professionnels du théâtre autour de leur chose, de la solidarité de ces professionnels, de ces dramaturges, de ces comédiens, de ces accessoiristes, de ces costumiers, de ces ingénieurs de son et lumière, de ces metteurs en scènes, de ces promoteurs d’événements liés au théâtre, notamment, autour de ce que personne ne pourra jamais leur disputer : le Fitheb. Ces détracteurs, ces ennemis jurés sont en mal d’un scandale qui n’arrive pas ! Sur les chaînes de radio ou de télévision, dans les journaux, sur Internet, … Il est têtu, le scandale, il n’arrive désespérément pas !
Indéniable est donc une chose : Ousmane Alédji, dans sa mission d’intérim à la tête du Fitheb, a relevé le défi de la tenue d’un événement qu’il a réussi à mettre à un niveau respectable, bâtissant une confortable case, en lieu et place d’un somptueux château, même si certains de ses ennemis les plus profonds semblaient tapis dans ses rangs, dans le ventre de son esprit, dans le ventre de son organisation, en l’occurrence, ses compagnons de la Cellule de communication qui, contrairement à la vision de l’homme, ont échoué à fédérer les énergies de la presse culturelle autour de l’événement Fitheb ! Oui, eux, ces compagnons, ils n’aiment pas Ousmane Alédji, malgré leurs larges sourires et leurs rires ouverts quand ils le voient ; ils ne l’aiment pas, parce que, toute leur mission durant, ils l’ont consacrée à développer les motifs de désaveu de cet homme de vision, de la part de la presse. Mais, fort comme un roc, Ousmane Alédji a aussi survécu à cela ; sa réputation n’en est plus que grandie, ceci, se manifestant par des demandes, par-ci, par-là, qu’il n’abandonne pas un tel flambeau, celui de l’organisation, dans les prochaines éditions, du Festival international de théâtre du Bénin (Ftiheb).

Marcel Kpogodo

mercredi 17 décembre 2014

Les ’’Embuscades de la scène" 2014 : 10 jeunes compétences en exercice

Dans le cadre de la 2ème édition de l'événement


Une conférence de presse a été animée au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, sis quartier Agla, du côté des pylônes. Elle s’est déroulée à l’initiative des jeunes responsables des ’’Embuscades de la scène’’, un événement purement théâtral qui se trouve à sa deuxième édition et qui embarque, dans son sillage, une dizaine d’autres jeunes, mobilisés pour se garantir un avenir professionnel, dans leurs domaines respectifs.

De gauche à droite, Giovanni Houansou et Ramanou Alédji (Photo d'Hurcyle Gnonhoué)
Humbert Boko, Guy-Gervais Dansou, Arèkpa Kamarou Dine, Donatien Sodégla et Fancy-Carlos Zinsou, pour la mise en scène, d’une part, et, Mimosette Kodjo, Inès Missinhoun, Elie N’Donoussè, Paterne Tchaou et Carole Tonoukouen, d’autre part, du côté de la critique de spectacle. Voilà la dizaine de jeunes esprits, avides de faire leurs armes dans leurs secteurs respectifs, qui exerceront dans le cadre des ’’Embuscades de la scène’’. Les organisateurs de cette manifestation théâtrale en ont présenté les tenants et les aboutissants de la 2ème édition, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue le lundi 15 décembre 2014, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, avec, au pupitre d’intervention, Giovanni Houansou, Manager de la manifestation et Ramanou Alédji, Coordonnateur de l’espace d’accueil.
Cet événement, désigné comme le ’’boulevard du théâtre semi-professionnel’’, se déroulera du 17 au 21 décembre 2014 au Centre culturel concerné, pour une cérémonie d’ouverture qui aura lieu dans l’après-midi de ce mercredi 17 décembre, au Siège du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), à l’ex-Cinéma Vog.
S’adressant aux journalistes, le premier des deux intervenants a montré que les ’’Embuscades de la scène’’ constitue une opportunité pour former, sur deux ans, les cinq metteurs en scène et les cinq critiques de spectacles, en question, précédemment sélectionnés, avec, comme conséquence positive pour eux la possibilité d’être techniquement édifiés sur deux éditions de l’événement théâtral, sans compter qu’ils ont déjà été aussi tenus par des professionnels avérés, dans leurs domaines respectifs. Ces facteurs, selon Giovanni Houansou, constituent des éléments d’innovation de cette deuxième édition.
Ainsi, chacun des deux groupes ayant déjà reçu une première étape de renforcement de ses capacités techniques, le premier ordre de futurs professionnels fera ses premières preuves à travers la prise en charge des représentations théâtrales, gratuites pour le public, qui se dérouleront toutes les soirées, du 18 au 20 décembre à ’’Artisttik Africa’’.
Quant aux futurs critiques des arts de la scène, ils exerceront leur jugement sur les pièces et produiront des articles qui seront publiés sur le site Internet de l’événement.

Toujours à en croire Giovanni Houansou, cette initiative vise à créer des « compétences de théâtre et de critiques au plan national », de même qu’à faire bénéficier à ces jeunes des avantages d’un réseau actif comportant des professionnels aînés et, d’autres, opérant dans des pays étrangers, sans compter qu’il parie que cinq années plus tard, la grande partie de ceux qui sont formés devront être au « sommet de leur pratique professionnelle ». Le déroulement des ’’Embuscades de la scène’’, dès le jeudi 18 décembre prochain, donnera à connaître de la facture des prestations des 10 ’’compétences’’.

Marcel Kpogodo

mardi 25 février 2014

Rencontre d'Ousmane Alédji avec la presse béninoise

« Ne vous inquiétez pas, on va réussir avec le concours de tous … »


Le Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ a abrité la première rencontre d’Ousmane Alédji, Directeur intérimaire du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), avec la presse culturelle béninoise. Ce contact lui a permis de faire connaître le tempérament particulièrement positif, chaleureusement confiant et nationaliste sur le fondement duquel il conduira sa mission d’organisation de la version 2014 de la biennale théâtrale béninoise d’envergure internationale.

Ousmane Alédji, face aux journalistes culturels.
Face aux hommes des médias, en ce début d’après-midi du lundi 24 février 2014, Ousmane Alédji, Directeur intérimaire du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), nommé ce même jour par Arrêté ministériel n°0072/MCAAT/DC/SGM/CTJ/DRFM/DRH/SA, pris par Jean-Michel Abimbola, Ministre béninois de la Culture, a dégainé une série de paroles boostantes ne laissant aucune ambiguïté sur la méthode qu’il entend mettre en œuvre pour conduire la mission qui lui incombe : organiser le Fitheb 2014.
En premier lieu, il a précisé les deux raisons pour lesquelles il a senti la nécessité de rencontrer les journalistes. Selon lui, la première d’entre elles se rapporte au fait que cet événement, qu’il projette de tenir en août ou en octobre de la présente année, constitue pour lui un label qu’il faut construire et défendre aux niveaux national et international. A cet effet, il a clarifié sa mission en ces termes : « Sauver le Fitheb, le faire renaître, le rendre crédible, le défendre et le vendre. » Dans ce cadre, l’évolution dans les échanges lui a permis de faire constater qu’il orientera vers l’administration publique toutes les dettes non apurées par l’équipe sortante, de même qu’il entretiendra de bonnes relations avec Pascal Wanou, le Directeur auquel il succède directement, vu qu’il le considère comme un expert, une personne ressource. En outre, à en croire Ousmane Alédji, les rapports futurs avec Erick-Hector Hounkpè, Directeur nommé par le Conseil d'Administration sortant du Fitheb, dépendent de ceux que celui-ci souhaite qui soient. Et, se présentant comme une personnalité sans camp, il ne s’est pas inquiété de l’ambiance délétère dans lequel végète la biennale au moment de sa nomination.
Quant à la seconde raison qui l’a motivé à prendre langue avec les journalistes, Ousmane Alédji, dans un ton rassembleur et concertatif, a montré qu’ils occupaient une place stratégique dans la réussite de son processus, ce qui l’a amené à ne pas économiser son appel envers eux : « Travaillez avec nous à pacifier l’environnement culturel béninois ». Il voudrait ainsi qu’ils ne soient pas les relais des « causes petites », mais celui de la manifestation du « rayonnement des énergies positives ». A ce niveau, son mot d’ordre est clair : « Le pays d’abord ! », montrant que « personne n’est au-dessus du pays, quelle que soit sa cause ». Une manière de convaincre les professionnels des médias à considérer le Fitheb comme une richesse du patrimoine national dont leur plume de traduction des activités devrait toujours amener à rehausser l’éclat.
L’élan volontairement optimiste très communicatif de l’homme a achevé de distiller dans la salle de conférence qu’une ère nouvelle s’ouvrait pour le Fitheb, celle d’un gagnant qui, ayant toujours travaillé à son propre compte et non pour l’administration publique dont il prend au sérieux les goulots d’étranglement de fonctionnement ne ferme pas les yeux sur les leçons des expériences de ses prédécesseurs et maintient ces yeux plus braqués que jamais sur une vision du Fitheb, sa vision, dont toute la force et la grandeur se révèleront à travers ce qu’il réussira à faire de cette biennale, après son mandat.




Quel profil pour Ousmane Alédji ?


Le nouveau patron du Fitheb, connu pour sa clairvoyance, pour son horreur des compromissions et pour son verbe coupant, a une trempe des plus consistantes. Ce rouleau compresseur de bientôt 44 ans présente l’envergure d’un jeune baobab, d’une « âme bien née » chez qui la valeur n’a pas attendu le nombre des années ; c’est ainsi que, très tôt, il accumule les galons dans son domaine professionnel de base : le théâtre. Comédien, metteur en scène et dramaturge pour plus de 35 spectacles sur lesquels il a travaillé à la réalisation, directeur artistique et directeur d’ateliers de formation en arts dramatiques, déjà membre, dans le passé, du Conseil d’administration du Fitheb, il est aussi Président de la Section ’’Théâtre’’, du Conseil national des arts et de la culture du Bénin (Cnac). Directeur et metteur en scène du Théâtre ’’Agbo-N’koko’’, Directeur-fondateur et Directeur du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, Ousmane Alédji détient une formation et une pratique de journaliste, de même qu’il a été Expert de l’Organisation internationale de la Francophonie. En matière de distinctions, elles sont innombrables. Les tournées de l’homme à travers le monde, pour des représentations théâtrales ou pour des résidences d’écriture ont fourbi son regard et ciselé une vision pour le théâtre béninois, celle qu’il doit se donner les coudées franches pour mettre en œuvre dès à présent, avec son mandat d’organisation du Fitheb 2014.     


Marcel Kpogodo