mardi 16 décembre 2014

"Traces à venir", le recueil de récits et de nouvelles du Professeur Guy Ossito Midiohouan

Présentation de Samiratou Alidou

Le Professeur Guy Ossito Midiohouan a fait paraître, contrairement à ses habitudes d'écriture, un recueil de récits et de nouvelles que présente Samiratou Alidou, femmes de Lettres.




Traces à venir est un recueil de récits et de nouvelles du célèbre critique de la littérature africaine, et, désormais nouvelliste, Guy Ossito Midiohouan ; ils nous plongent dans le passé, le présent et l’avenir, entre les réminiscences, les souvenirs d’un autre temps et les observations sur l’actualité de nos sociétés. Les deux premières parties de Traces à venir se déroulent comme une messe, en témoignent les formules liturgiques latines qui les ouvrent, Miserere mei (« Aie pitié de moi »), Miserere nobis (« Aie pitié de nous »). La troisième partie « Evasion » est composée de deux carnets de voyages consacrés aux périples de l’auteur au Venezuela et en Chine, dans lesquels il met en miroir l’image des pays visités et celle de son pays, dans une perspective comparatiste, en vue de susciter l’intérêt du pouvoir et de la société face aux défis et aux enjeux du développement. Les problématiques abordées sont diverses et permanentes : le refus de l’oppression, les misères des enseignants, des chercheurs, la tragédie rwandaise, le rêve, la liberté, ... Certaines créations trouvent un ancrage dans le présent et ne présagent pas d’un avenir assaini. Dans tous les cas, ces nouvelles et ces récits respirent et inspirent « la liberté de penser » sous laquelle l’auteur a placé la publication de Traces à venir. Le style des nouvelles oscille entre une recherche des formes (de la nouvelle courte à la nouvelle longue en passant par la nouvelle épistolaire, l’autobiographie…), autant dans l’écriture que dans la composition, et une simplicité raffinée où la satire et l’humour le disputent au lyrisme. Les 14 nouvelles et récits du recueil montrent un auteur attentif aux problèmes de son environnement, aux pulsations du monde et de son temps, un écrivain moderne et humaniste.

Guy Ossito Midiohouan
GuyOssito Midiohouan est Professeur titulaire de Littérature africaine à l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin). Figure remarquable de la vie artistique et culturelle béninoise et africaine, il est connu pour sa production de critique littéraire et d’essayiste. Il a occupé des postes importants au sein de l’appareil politique de son pays. Il est Officier de l’Ordre National du Bénin (2014), Chevalier de l’Ordre National du Mérite français (1997), Lauréat du Prix des Sciences de l’Homme (C.B.R.S.T., Bénin, 1998), Lauréat du Trophée du Festival International de Théâtre du Bénin (2010), Lauréat des Trophées Les Plumes Vaudou (2013), pour son ouvrage Le Bénin littéraire (1999-2012).
(Guy OssitoMidiohouan, Traces à venir. Récits et nouvelles, Cotonou, Plumes Soleil, 2014, 225 p. Préface de Florent Couao-Zotti.)

Samiratou Alidou

mercredi 10 décembre 2014

’’Cotonou couleurs jazz’’ met en concert de grosses pointures de la musique à Cotonou

Dans le cadre de la 3ème édition du Festival


Le Comité d’organisation du Festival ’’Cotonou couleurs jazz’’ a tenu une conférence de presse, ce mardi 9 décembre, à l’Hôtel Azalaï de Cotonou. Il s’agissait pour cette structure de rendre public le programme de déroulement de la manifestation, ce qui a permis de constater qu’un bon nombre d’artistes et de groupes se produiront, sous peu, à Cotonou.

De gauche à droite, Silvana Moi Virchaux, John Arcadius, notamment, du Comité d'organisation de "Cotonou couleurs jazz"
Lokua Kanza, Anice Pépé, Jah Baba et, Norberka, notamment. Voilà un échantillon des artistes qui sont annoncés pour animer le Festival ’’Cotonou couleurs jazz’’, dans sa troisième édition. Il aura lieu du 11 au 14 décembre 2014, à Cotonou. Ces informations cardinales ont été portées à la connaissance des professionnels des médias, au cours de la conférence de presse, donnée ce mardi 9 décembre 2014, dans l’une des salles de conférence de l’Hôtel Azalaï de Cotonou, par le Comité d’organisation du Festival. Cette manifestation, dans son déroulement, connaît, à en croire l’artiste musicien béninois, John Arcadius, l’un des membres de l’équipe d’organisation, plusieurs éléments d’innovation. D’abord, en dehors de l’Institut français de Cotonou qui accueillera des concerts, la Place du Bicentenaire, sis Quartier Sikécodji, dans le 7ème Arrondissement de Cotonou, connaîtra l’aménagement d’une petite et une grande scène, ce qui permettra à des artistes de se produire.
Ensuite, la musique traditionnelle béninoise fait son entrée magistrale dans le Festival avec la programmation du très populaire Anice Pépé et de Norberka. Ceci amènera John Arcadius à affirmer que la promotion de ce type de musique ne peut incomber qu’à nous, Béninois, dont la culture est la dépositaire. Par ailleurs, en dehors du fait que beaucoup d’autres musiciens et groupes étrangers animeront le Festival, il est prévu l’animation de plusieurs ateliers de renforcements de capacités, en faveur des artistes béninois, respectivement, de la chanson, de la photo et de l’art plastique.     

Marcel Kpogodo



Programmation du Festival ’’Cotonou couleurs jazz’’ 2014


Jeudi 11 décembre
·         Faty, Bénin
Sikécodji - 19h – Grande scène

·         Suidi’s, Suisse
Sikècodji - 20h – Petite scène

·         Ola Gota, Bénin
Sikècodji – 21h – Petite scène

·         Norberka, Bénin
Sikècodji – 22h – Grande scène


Vendredi 12 décembre 2014
·         Anice Pépé, Bénin
Sikècodji - 22h30 – Grande scène

·         Penuel Cantorum, Bénin
Sikècodji - 21h30 – Petite scène

·         Zap Mama, Belgique-Congo
Institut français de Cotonou – 20h30 

·         Titi Robin, France
Institut français de Cotonou – 22h


Samedi 13 décembre 2014
·         Ladylu & les Yes Papa Groov’, France
Sikècodji - 19h – Grande scène

·         Spaïcy, Haïti
Sikècodji - 20h – Grande scène

·         Viviola, Bénin
Sikècodji – 22h – Petite scène

·         Lokua Kanza, Congo
Sikécodji – 22h – Grande scène


Dimanche 14 décembre 2014


·         Band oh Hippies, France
Sikècodji - 19h – Grande scène

·         Jah Baba, Bénin
Sikècodji - 20h – Grande scène

·         Placide Dagnon, Bénin
Sikècodji – 21h – Petite scène

·         Zap Mama, Belgique-Congo
Sikècodji – 22h – Grande scène


Marcel Kpogodo


François Abiola lance le Fitheb 2014

Par trois coups de gong symboliques


La salle rouge du Palais des congrès de Cotonou a servi de cadre, en ce début de soirée du lundi 8 décembre 2014, au lancement officiel du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). C’était à l’issue du cérémonial traditionnel, présidé par le Ministre d’Etat, François Abiola.

François Abiola, lançant le Fitheb, sous le regard de Jean-Michel Abimbola, Ministre de la Culture
Trois coups magistraux de gong et, le Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) a été officiellement lancé. C’était à la Salle rouge du Palais des congrès de Cotonou, en début de soirée, ce lundi 8 décembre 2014. François Abiola, Ministre d’Etat, chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique avec, à ses côtés, le Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola et le Directeur intérimaire du Fitheb, Ousmane Alédji, s’est acquitté de ce cérémonial de lancement de la biennale, en tant que représentant du Chef de l’Etat, le Président Boni Yayi.
Bien avant cette action tant attendue, les nombreux participants à la cérémonie ont suivi les allocutions respectives du Directeur du Fitheb et du Ministre de la Culture. Aussi, celles-ci ont été précédées par des animations de musique traditionnelle, assurées par le groupe  ’’Ashankata’’ et par le Conservatoire des danses royales du Bénin, de même que des déclamateurs tels que le Béninois Gratien Zossou et le Sénégalais Massamba Guèye, alias ’’La bouche de l’Afrique’’, ont fait vibrer la salle par leurs poèmes respectifs, agrémentés de tours d’esprits. Pas moins d’une dizaine de ministres ont fait le déplacement du Palais des congrès, sans compter les membres du Cabinet de Jean-Michel Abimbola, ceux du Comité d’organisation du Fitheb, les artistes du théâtre, béninois comme étrangers, et des créateurs de bien d'autres disciplines artistiques.


Marcel Kpogodo

vendredi 5 décembre 2014

Fitheb 2014 : Ousmane Alédji réalise le pari du label

Il a rassuré à travers sa deuxième conférence de presse

Il est désormais plus que certain que le Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), dans sa 12ème édition, aura bel et bien lieu, du 6 au 14 décembre 2014, ce qui, au vu des difficultés rencontrées par son Directeur intérimaire, Ousmane Alédji, n’en laissait rien paraître. A quelques petits jours du lancement officiel de l’événement, il ressort que la première autorité de la biennale soit en train de tenir la promesse du label, en ce qui concerne le Fitheb.

Ousmane Alédji, au centre, avec, à gauche, Fortuné Sossa et, à droite, Osséni Soubérou
Le Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), dans sa version label, entre dans sa phase de réalisation effective. C’est ce que laisse croire la conférence de presse donnée, hier, mercredi 3 décembre 2014, à l’ex-Ciné Vog, par Ousmane Alédji, Directeur intérimaire de la biennale qui, à l’heure actuelle, se décline en des statistiques très simples : 195 millions de Francs Cfa de budget, pour un événement qui se déroulera pendant neuf jours, dans les trois villes à statut particulier que sont Cotonou, Porto-Novo et Parakou, avec près de 140 spectacles que suivra le public, des prestations se déclinant en lectures scéniques, dans les matinées, en spectacles de rue, dans l’après-midi et, enfin, en représentations théâtrales, en soirée, le tout relayé par un site Internet.
Un véritable miracle qui, selon la première autorité du Fitheb, lui a demandé un véritable sacrifice, surtout qu’elle n’a pas manqué de déclarer : « Je ne sais pas faire petit ; la demi-mesure, c’est assumer la médiocrité ». Ainsi s’est imposée à elle la difficile équation de « réduire une ambition aussi grande qu’un château en celle d’une case », avec comme signification, « faire un Festival qui grandisse le Bénin, qui rayonne, avec des moyens financiers modestes ».


L’effectivité du « Fitheb label »

L'effectivité du "Fitheb label" se révèle, d'abord, par l'appellation que le Directeur de l'institution donne de la biennale : "le plus grand Festival de théâtre d'Afrique". Par cette formulation à la fois aussi simple qu'exigente, elle dénote de la grande valeur que le public devra accorder à l'événement. Remarquons aussi que l’obligation de tenir le Fitheb n’a pas empêché Ousmane Alédji et son Comité d’organisation de rendre concret le Fitheb label, par plusieurs innovations : la possibilité pour les visiteurs étrangers d’imprimer leur badge en ligne, la gestion rigoureuse des fonds alloués par le budget national pour éviter un gap financier, ce qui constitue une ambition dont la réussite devrait rehausser, pour l’avenir, la crédibilité de la biennale.
Ensuite, il faudra compter avec une communication anticipative à partir de panneaux ayant inondé la ville de Cotonou depuis le 10 octobre dernier, de même que des affiches, de taille 60 x 40, collées un peu partout, l’arrivée réelle, dans des conditions où le virus Ebola crée un effet de démobilisation des manifestations de masse d’envergure internationale, de compagnies de théâtre originaires de plusieurs pays étrangers et de la sous-région : Espagne, France, Luxembourg Belgique, Tunisie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal et Togo, sans oublier que le Bénin s’est vue attribuer un nombre impressionnant de groupes devant offrir des prestations de divers ordres : 25 ! Pour un effet d’épanouissement, au plan national, du monde du théâtre.
Par ailleurs, toujours à en croire Ousmane Alédji, au cours de la conférence de presse, une autre initiative qui fera du Fitheb 2014 une édition originale reste la mise en place d’un système d’animation artistique des places publiques phare de la capitale économique et des autres villes sélectionnées : « Tout est fait pour que le public béninois vive le Fitheb », expliquera-t-il, précisant que ce sont des sites tels que la Place Lénine qui abritera un ’’Village du Fitheb’’ déjà rayonnant par l’inspiration du scénographe, Farouk Abdoulaye, la Place du Souvenir, le siège de la biennale à l’ex-Ciné Vog, le stade l’Amitié, le Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, notamment, tout en comptant qu’Abomey-Calavi et Parakou abriteront des manifestations liées au Fitheb, respectivement, aux espaces ’’Mayton promo’’ et ’’Ancrage’’, et que Porto-Novo connaîtra deux prestations artistiques à la Maison internationale de la culture (Mic), ce qui montre qu’une enveloppe réduite n’a pas empêché de satisfaire les communes projetées, sans faire perdre de vue la vision initiale d’Ousmane Alédji, en la matière : « Il faut que le Fitheb vende une ville béninoise et, il faut que les villes béninoises se battent pour accueillir le Fitheb ». En outre, il n’y aura pas que des spectacles liés au théâtre mais, aussi, des concerts de musique, des démonstrations de danse urbaine, entre autres, d’une part et, des activités périphériques, notamment, dans quelques établissements scolaires, d’autre part. Ce sera donc une biennale qui devra envahir et embraser la plupart des couches de la société béninoise.


Des dispositions sanitaires

Le Fitheb 2014 devant se dérouler dans des conditions sanitaires particulières où les virus Ebola et Lassa dictent leur loi mortelle, Ousmane Alédji entend s’appuyer, notamment, sur les dispositions de prévention prises par le Ministère de la Santé, lors du déroulement du sommet de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), le mois dernier. Notons qu’au cours de la conférence de presse, le Directeur intérimaire de la biennale était entouré de Fortuné Sossa, Responsable à la Communication du Fitheb, et d’Osséni Soubérou, l’Administrateur de la manifestation théâtrale d’envergure internationale.    

Marcel Kpogodo

jeudi 27 novembre 2014

’’Towara’’ réalise une double sortie d’album

C'était le dimanche 23 novembre dernier


Le théâtre de verdure du Hall des arts de Cotonou a donné lieu, dans la soirée du dimanche 23 novembre 2014, au lancement de deux albums. Il s’agit d’une cérémonie à l’actif de l’Association ’’Towara’’, sur un fond d’un spectacle enrichi de plusieurs animations.

Wèkè, ci-contre, en démonstration de chanson, dansant en compagnie de dignitaires d'un culte religieux endogène
’’Amandogbé’’, un album audio de 10 morceaux de musique traditionnelle selon le rythme ’’blékété’’ et ’’Vioutou et l’amour’’, un court métrage de 47 minutes. Ce sont les deux œuvres que l’Association ’’Towara’’ a mis sur le marché discographique, depuis le dimanche 23 novembre dernier.
Dans un premier temps, ’’Amandogbé’’, bien qu’étant réalisé par cet ensemble artistique et culturel, permet de mettre, particulièrement, sous les feux de la rampe, une chanteuse phare de la structure, son lead vocal, Françoise Adjovi, de son nom d’artiste, Wèkè, dont la fidélité au groupe artistique a été mentionnée, au cours de la soirée, malgré les nombreuses difficultés qu’il a connues. Au cours de la cérémonie de lancement, l’artiste n’a pas manqué d’exécuter quelques chansons de l’album, à la grande satisfaction du public dans lequel se trouvaient plusieurs autorités du Ministère de la Culture et, notamment, des dignitaires de cultes religieux endogènes.

Par ailleurs, la soirée a aussi permis d’enregistrer la mise sur le marché par ’’Towara’’ du court métrage ’’Viuotou et l’amour’’ qui, en substance, relate l’enlèvement par un jeune homme de sa bien-aimée, ce qui lui valut bien de déboires.    

Marcel Kpogodo

mercredi 26 novembre 2014

Psycoffi, le monstre, crée le scandale dans les milieux étrangers bien pensants à Cotonou

Dans le cadre de son exposition ’’Corpulence humaine’’ de la ’’Maison rouge’’ à Cotonou

(Cette exposition se termine en catastrophe, les œuvres de l’artiste ont été retirées de la galerie juste cinq jours après le vernissage)

Le début de soirée du vendredi 14 novembre 2014 a permis de participer au vernissage de l’exposition ’’Corpulence humaine’’ de l’artiste plasticien béninois, Stéphane Coffi Vlavonou. C’était à la galerie de la ’’Maison rouge’’, sis quartier des villas Cen-sad, à Cotonou. Un fait plus que surprenant : moins d’une semaine après le lancement de l’exposition, il a été ordonné à l’artiste de vider la galerie de ses œuvres.

Psycoffi
Aux murs de la galerie de la ’’Maison rouge’’, une vingtaine de grands tableaux accrochés aux murs, de même que huit de plus petite taille et, enfin, cinq, présentés, simplement, sous forme de panneaux horizontaux. Et, sur les différents tableaux, des personnages à l’aspect monstrueux.
Voilà le contenu de l’exposition intitulée ’’Corpulence humaine’’, qui a été lancée, le vendredi 14 novembre dernier, à la galerie de la ’’Maison rouge’’, située aux résidences Cen-sad, du côté du Boulevard de la Marina. L’artiste plasticien ainsi mis en lumière n’était personne d’autre que Stéphane Coffi Vlavonou, alias Psycoffi.
Selon ses explications, sa démarche de travail se fonde sur l’exploration de l’anatomie humaine couplée à l’expression de ses ressentiments, au niveau personnel. Cela donne, sur ses peintures, un personnage qui change de facette, au fur et à mesure qu’on passe d’un tableau à l’autre ; cette métamorphose lui donne un visage tragique, fantastique, avec des yeux laidement globuleux, appuyés d’une dentition catastrophique des anthropophages, des ’’Zombis’’, dignes des films d’horreur.
En outre, le personnage, difforme, plus hideux que jamais, voit, toujours, d’un tableau à l’autre, son visage se décomposer, exister par une ampleur d’excroissances insoutenables au regard, il s’amincit démesurément et, ailleurs, il grossit complètement, se constituant, sous la force de l’inspiration de l’artiste, de toutes sortes de composantes, prenant la forme d’animaux dont la réputation de laideur n’est plus à faire, tels que la grenouille, le hibou, notamment, sans oublier que d’autres parties humaines du corps, comme les membres supérieurs et inférieurs, le ventre, subissent les mêmes types de métamorphoses, faisant acquérir, ainsi, à l’ensemble de l’exposition, une allure lugubre et, par ricochets, cela crée une atmosphère peu propice à la joie, à la sérénité.

Un aperçu des oeuvres de Psycoffi
Le résultat de tout ceci : le choc, l’effroi, l’horreur, quelques jours seulement après le lancement de l’exposition qui était prévue pour durer jusqu’au 30 novembre 2014. Mais, coup de théâtre, juste le 19 dernier, Psycoffi, par le biais de son coach, Dominique Zinkpè, est sommé par les dirigeants de l’espace hôtelier de la ’’Maison rouge’’, abritant la galerie, de plier bagages. Et, pour cause, selon des sources proches de l’artiste, plusieurs clients de l’hôtel, des Américains, plus précisément, auraient été réellement repoussés par les tableaux et auraient demandé l’annulation de la présentation artistique. Ainsi, le client étant roi, on ne s’est pas embarrassé d’écourter l’exposition ’’Corpulence humaine’’.   
Malgré tout, selon Psycoffi, dans d’autres pays tels que la France où il avait exposé au ’’Café de la brute’’, un bar non loin du Centre Pompidou, à Paris, des enfants, accompagnés de leurs parents, ont beaucoup apprécié le même type d’exposition. Pour cet artiste franco-béninois qui frappe par une originalité que d’aucuns trouvent traumatisante, il faut un grand un grand ressort de patience pour retrouver le type de public qui lui convient. 

Marcel Kpogodo

lundi 24 novembre 2014

Plusieurs domaines d’intervention de la Chine au Bénin

Dans le cadre de la signature du Protocole d'exécution de l'accord de coopération culturelle


La Chine et le Bénin ont signé un protocole d’exécution de l’accord de coopération culturelle engageant les deux pays. C’était le mardi 18 novembre dernier, à la Salle de conférence du Ministère de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme (Mcaat), en présence de Tao Weguangue, Ambassadeur de la Chine près le Bénin, et de Jean-Michel Abimbola, Ministre de la Culture. Il ressort de l’allocution de la première personnalité que la deuxième puissance économique au monde intervient dans plusieurs secteurs stratégiques dans notre pays.

Jean-Michel Abimbola et Tao Weguangue échangeant les documents d'accord, après la signature
L’éducation, la culture, l’art, le sport, le patrimoine, la bibliothèque, la radiodiffusion et la télévision. Tels sont les domaines dans lesquels la Chine coopère avec le Bénin, depuis la reprise des relations de coopération, entre les deux pays, en 1972. C’est ce qui ressort de l’allocution de l’Ambassadeur de la Chine près le Bénin, Tao Weguangue, tenue à la cérémonie de signature du Protocole d’exécution de l’accord de coopération culturelle 2014-2017 entre la Chine et le Bénin, le mardi 18 novembre 2014, au Ministère de la Culture. A en croire cette personnalité, les liens entre les deux pays sont en parfaite santé et, le développement de la coopération et des échanges culturels entre eux, à travers la signature du Protocole d’accord permettra de renforcer ces liens et d’en obtenir des résultats plus grandioses. Tao Wenguangue a saisi l’occasion pour remercier le Ministre de la Culture, le Gouvernement béninois et le Président de la République pour leur soutien indéfectible à toutes les initiatives prises, dans le sens de cette coopération culturelle, par le Gouvernement chinois, de même qu’il les en a félicités.
En réponse à ces propos, Jean-Michel Abimbola, Ministre béninois de la Culture, a rappelé les grandes réalisations marquant plus de 40 ans de relations culturelles entre la Chine et le Bénin, notamment, l’octroi de bourses aux étudiants béninois, la construction du Centre culturel chinois, l’organisation annuelle du Happy chinese new year, l’entretien par plus de 100 groupes ou troupes d’artistes chinois de relations cruciales avec les artistes béninois, des expositions et des conférences au Centre culturel chinois.
La signature par les deux autorités du Protocole d’exécution de l’accord de coopération culturelle entre la Chine et le Bénin, et l’échange des documents ont mis fin à la cérémonie.

Marcel Kpogodo

vendredi 21 novembre 2014

’’Mode is art’’ 2014, la promesse tenue d’un weekend en 3 arts

Pour des manifestations d'un haut niveau


Le Bénin a accueilli, des 7 au 9 novembre 2014, la troisième édition d’un événement culturel d’une conception peu conventionnelle : ’’Mode is art’’. Il a donné lieu à trois soirées de manifestation artistique ayant permis de faire découvrir les productions d’intérêt de plusieurs artistes, dans trois secteurs différents.

Lionel Ferréol Yamadjako, à droite, échangeant avec des visiteurs, au cours du vernissage
En trois cadres différents, la ville de Cotonou s’est enrichie de la réussite de trois grands compartiments de manifestations artistiques. C’est dans le cadre du Festival ’’Mode is art’’, conçu par la consultante, Bizou Ahouanmènou, et la styliste-modéliste béninoise, Michèle Ologoudou, alias Weni. Il s’est déroulé des 7 au 9 novembre derniers.
Dans la soirée du 7 novembre, le domicile, artistiquement aménagé, de l’ancienne fonctionnaire internationale, Agniola Zinsou, sis Quartier Jak, à Akpakpa, a servi de cadre au vernissage de l’exposition du Festival, cette manifestation qui a permis de mettre en scène trois artistes, plus précisément, deux, plasticiens, et un sculpteur du fer.
Le premier de ces artistes plasticiens, Lionel Ferréol Yamadjako, alias Yamferlino’s, est Béninois. Trentenaire et sélectionné, à l’effet de cette exposition, par le plasticien confirmé, Charly d’Almeida, il a présenté à l’appréciation des visiteurs 6 tableaux réalisés selon la démarche de l’acrylique et du pastel à huile, débordant qu’il s’est montré d’une énergie de restitution d’où surnage le thème du mannequin, ce que montre la trilogie ’’Model’’ et qui se convertit en ’’Model 1’’, ’’Model 2’’, ’’Model 3’’. S’identifiant entre figuration et abstraction, il a, en outre, élargi ses thèmes d’inspiration à une notion religieuse comme la Tabaski et à un certain appel de l’être humain à l’humilité. Comme s’inscrivant dans une logique purement ’’modiste’’ ou styliste, il a fait de la sorte de tunique dont on le voyait vêtu, le soir du vernissage, une œuvre d’art d’expression de sa démarche de travail, lui qui, selon ses dires, depuis 5 ans, designer de son état, investit le domaine de la mode. Lionel Frréol Yamadjako, voilà un visage frais de la peinture béninoise, qui a fait l’objet d’une véritable révélation.
Dans un registre puissamment plus figuratif et réaliste, le plasticien nigérian, Lekan Onabanjo, à travers 8 tableaux, s’est inscrit dans une logique d’expression de la vie quotidienne à Ibadan, sans manquer de marquer un vif intérêt pour la nature végétale, de même qu’il a campé un décor, spécifiquement, de plage, avec un talent se manifestant par l’entrée instantanée du visiteur dans cet univers, pratiquement onirique.

Bizou Ahouanmènou
Enfin, pour la soirée du vernissage, le sculpteur béninois, Philippe Houédanou, par une dizaine d’œuvres d’un fer travaillé à luire modestement, sombrement, a ravivé un cri de fort appel à la sauvegarde de l’environnement.


Les 8 et 9 novembre …

Le samedi 8 novembre 2014, ’’Mode is art’’ a établi ses quartiers au ’’Novotel Ibis’’, pour un spectacle d’un niveau relevé sur le T, laissant quatre séries de mannequins présenter, respectivement, le génie de stylistes africains qui, de manière spécifique, ont régalé le public de leurs créations. Adama Paris, Sénégalaise vivant à Paris, dans sa nouvelle collection, d’un peu plus de la dizaine de modèles, a su mettre en valeur le tissu ’’Fantex’’, sans oublier le Camerounais Anggy Haîf qui, dans une ouverture en masques africains, a ravi les femmes, de même que les Béninoises, Fel’in, s’étant intéressée aux deux sexes et Weni, inspirant aux femmes de nouveaux modèles de robes.

Marion Akpo, en plein concert
Dans la soirée du 9 novembre, changement radical de décor pour la Place du Souvenir, ex-Place des Martyrs, de Cotonou. Pour de la musique, de la jeune génération béninoise, cette fois-ci. Deux morceaux, laborieusement exécutés, respectivement, par Kemtaan et Niyi, dans leur rage de grandir et de s’imposer artistiquement, mais, le nec plus ultra de la vigueur musicale de fond : Marion Akpo, accompagné par son propre orchestre, dans neuf morceaux magistralement joués, face à une logique de fusion, en expérimentation, entre le côté remarquablement dansant des rythmes traditionnels béninois et l’aspect à voix de la musique classique occidentale, sous la responsabilité du joueur d’harmonica de génie, Meschac Adjaho : ’’Ago miwa houé’’, ’’Je t’aime’’, ’’Djohodo’’, ’’Gbotémi’’, ’’Solémio’’, ’’La fête au village’’, notamment. ’’Mode is art’’ 2015 est désormais très attendu par les surprises que ce Festival réservera.

Crédit photos: ''Mode is art''.


Marcel Kpogodo




Des impressions de quelques représentants de sponsors


Alioune Traoré, Bgfi, au vernissage de l’exposition : « ’’Mode is art’’ donne une visibilité à certains artistes qui n’en ont pas forcément et, ça les aide à développer leur art et, éventuellement, à développer la visibilité de leur pays, ce qui me paraît assez important. Pour ce qui est du soutien de notre institution à cet événement, Bgfi est une banque présente dans quelques pays de l’Afrique centrale et dans d’autres de l’Afrique de l’ouest, dont le Bénin et la Côte d’Ivoire, c’est une banque qui soutient, en fait, tout ce qui est promotion de l’art africain, de la façon de voir africaine, en générale. Cela paraissait donc normal que Bgfi soutienne ’’Mode is art’’, puisque nous sommes une institution africaine qui se veut pour tous les Africains ».


Nicolas Gomez, Mtn, au vernissage de l’exposition : « J’aurais aimé vous dire que tout est très bon. Mais, en fait, c’est magnifique, c’est magnifique et, je ne cesse de m’extasier, depuis tout à l’heure, sur chacune de ces œuvres. J’ai participé à beaucoup d’expositions, de par mon travail aussi, je suis souvent à des vernissages, mais je trouve dans les toiles, dans les tableaux, dans les sculptures, qu’il y a une âme, une sorte de vie, on sent, de la part des auteurs, une grosse émotion. Je regarde, par exemple, depuis tout à l’heure, un jeune homme au bord de la plage et, moi, ça me rappelle un tas de choses … Cela me fait même vivre une mémoire olfactive ; j’ai l’impression de sentir l’odeur de la mer, en regardant juste ce tableau … C’est vous dire comme les tableaux sont assez parlants … Et, le décor est magnifique, j’ai rarement vu ça : c’est dans un jardin, à ciel ouvert, l’éclairage aussi … C’est parfait, c’est parfait ».


Madame Floriane, Air France, au défilé de mode : « J’ai beaucoup aimé ; je pense que ’’Mode is art’’ représente la valeur africaine, cela revalorise la mode africaine. Les tissus sont très beaux, et ils étaient très bien portés. Etant donné que je représente le représentant d’Air France, je transmettrai fidèlement ce que j’ai vu ce soir, et j’espère qu’Air France pourra toujours accompagner ’’Mode is art’’. »


Steve Facia, Fantex, au défilé de mode : « Très belle impression : impression de fierté, impression de bonheur, parce qu’on a vu, effectivement, le tissu ’’Fantex’’ valorisé, ce soir ; ’’Fantex’’ était à l’honneur, Fantex a été travaillé par de grands noms de la mode africaine et internationale, c’est une grande récompense pour nous, nous qui nous occupons de l’histoire de Fantex, de la ligne de Fantex. Impression de bonheur et de chaleur. »



Propos recueillis par Marcel Kpogodo

Rafiy Okéfolahan et Charly Djikou, deux valeurs sûres de l’art béninois

Ils réalisent l'exposition ’’Hwenuxo’’ au ’’Centre’’ de Lobozounkpa


Le vernissage de l’exposition ’’Hwenuxo’’ s’est déroulé le jeudi 13 novembre 2014, en début de soirée, au complexe culturel dénommé ’’Le Centre’’, situé à Lobozounkpa, dans la Commune d’Abomey-Calavi. La manifestation a permis de faire découvrir au public des œuvres, créées sur place, des deux artistes exposants, Rafiy Okéfolahan et Charly Djikou, chez qui il ne fait l’ombre d’aucun doute de l’existence d’un talent leur réservant une carrière explosive.


Rafiy Okéfolahan, à gauche, et Charly Djikou, à droite
Les grandes allées du ’’Centre’’ balisées par des lanternes allumées, de quoi orienter les visiteurs. Ce contexte chaleureux a permis à un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des artistes, des connaisseurs de l’art plastique, des journalistes et des curieux, de participer au vernissage de l’exposition ’’Hwenuxo’’, le jeudi 13 novembre dernier, à Lobozounkpa, le quartier de la Commune d’Abomey-Calavi où se situe ’’Le Centre’’.
Prévue pour durer deux mois, cette exposition est le résultat de 30 jours de travail, à travers une résidence de création, de la part de Rafiy Okéfolahan, artiste plasticien, et de Carly Djikou, sculpteur spécialisé dans la pierre. Ceux-ci semblent ne pas avoir ménagé leurs efforts, ce qui a laissé à la dégustation visuelle des visiteurs, du côté de chacun des artistes, un peu moins d’une vingtaine d’œuvres.
Selon le premier, ’’Hwenuxo’’ signifie ’’événement’’, l’histoire vécue avec le lieu de la résidence de création. Et, justement, celle qu’il a choisie de narrer par ses tableaux, réalisés au moyen de l’acrylique sur toile, est celle, tragique et préoccupante, de ce qu’il a nommé « Les kamikazes urbains » qui ne sont personne d’autre que les transporteurs d’essence frelatée, de même que ceux qui en assurent la vente, au bord des routes du Bénin. Un regard profond, d’un tableau à l’autre, au travers des couleurs vives et rayonnantes, laisse percevoir la silhouette de ces déshérités qui, fortement, croient qu’ils n’ont pas d’autre choix, pour vivre, que de mener cette activité dangereuse. Et, pour appuyer cette action de réprobation de cette vision fataliste qu’il réprouve, Rafiy Okéfolahan, d’une part, a émis une installation suggestive, ’’Waba oil building’’, faite d’un pilier vertical construit à partir de bidons et de bouteilles en plastique, comme pour symboliser le matériel de travail de ces ’’kamikazes’’ ; ce pilier héberge, presqu’en son centre, une vidéo, profondément alarmante, déroulant le film macabre de la tuerie orchestrée, en série, par la manipulation approximative, peu précautionneuse, périlleuse et maladroite du produit inflammable qu’est l’essence, par des personnes qui, en réalité, ne sont pas techniquement préparées à cela. D’autre part, il a fait réaliser un graffiti sur l’un des murs latéraux de clôture du ’’Centre’’ : un conducteur de taxi-moto, encombré de bidons d’essence, attachés à son porte-bagages. Cet acte d’insistance artistique témoigne de la forte préoccupation par l’artiste pour cette question de l’écoulement de l’essence frelatée. 
Par ailleurs, la convergence des inspirations a laissé les deux artistes exposants combler le public d’une œuvre collective : ’’Bobo’’.
Charly Djikou, lui, matérialise plus de vingt ans d’expérience, dans son domaine de la sculpture sur pierre, par une série de sculptures réparties dans les salles d’exposition du ’’Centre’’ ; elles sont, soit en granite, soit en marbre. A travers elles, lui qui porte comme fait d’arme essentiel d’avoir réalisé la statue de Toussaint Louverture à Allada, il choisit, en guise de ’’Hwenuxo’’, de relater le quotidien de la vie de l’homme, d’où des titres assez indicatifs : ’’J’observe’’, ’’Les trois amis’’, ’’Les larmes de la pierre noire’’, ’’Le couple’’, ’’La grande gueule’’, ’’Akowé’’, ’’Sêdjinnasso’’, notamment. A en croire les propos de cet autodidacte persévérant, ces fruit si délicieux pour le regard et l’esprit résultent de l’exploitation de la pierre en provenance de plusieurs localités du Bénin : Abomey, Dan, Dassa, Lokossa, ce qui n’est guère facile, surtout qu’il lui faut se protéger, lors de son travail sur ce matériau, contre les tessons, les morceaux de pierre pouvant percer la peau, contre la poussière, entre autres, de même qu’il doit se vêtir particulièrement en portant un protecteur d’oreilles, un cache-nez, des gants, une chemise de manche longue, et qu’il doit s’armer de burin, de marteau, de meule électrique, notamment.

Les artistes Charly Djikou et Rafiy Okéfolahan, échangeant avec leurs visiteurs du Complexe scolaire "La plénitude"
Il faudrait donc s’intéresser davantage à Rafiy Okéfolahan et à Charly Djikou, ces deux artistes d’une démarche et d’une inspiration avérées, dont les autorités d’un complexe scolaire de la place, dénommé ’’La plénitude’’, se sont déplacées pour voir les œuvres si remarquables, un fait de certitude que, sous peu, une certaine jeune pousse ne manquera pas d’emboîter à ces deux génies d’artistes, peu considérés au Bénin. 

Marcel Kpogodo

jeudi 6 novembre 2014

La Journée internationale des Arts plastiques officiellement instituée

 A partir des activités de la Faplag-Bénin

La Journée internationale des Arts plastiques (Jiap) a été officiellement instaurée, à partir du Bénin. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée, le mardi 4 novembre 2014, à la Médiathèque des diasporas, sis Place du Souvenir, à Cotonou, en présence d’artistes et, notamment, d’autorités du Ministère de la Culture.

De gauche vers la droite, le plasticien, Francis Ahoyo, Jules Koukpodé et Philippe Abayi, en compagnie de Patrick Idohou, Dpac, et de Blaise Tchétchao, Dfac, lors de la cérémonie d'instauration de la Jiap
C’est à Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle (Pac), représentant du Ministre de la Culture, qu’est revenu l’honneur d’instaurer officiellement la Journée internationale des arts plastiques. C’était ce mardi 4 novembre 2014, à la Médiathèque des diasporas, de la Place du Souvenir, dans la Commune de Cotonou, en présence, aussi de Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la culture (Fac), Jules Koukpodé, Directeur de la Médiathèque des diasporas, de Philippe Abayi, Président de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) dont relève l’initiative. En effet, depuis quelques jours, cette organisation faitière a lancé le processus de l’institution de cette Journée internationale, ceci, qui a abouti, après plusieurs activités : une conférence-débat, le samedi 1er novembre dernier, sur le thème « Voir-Faire-Voir », le lendemain, dimanche, 2 novembre, un atelier de création, ayant engagé près d’une quinzaine d’artistes plasticiens de la jeune génération, béninois, nigérians, togolais, notamment, à partir du thème, « Voir » et, le lundi 3 novembre, la tenue d’une autre conférence-débat, cette fois-ci, sur « La Maison de l’artiste », ce qui a permis au communicateur, Dieudonné Oténia, d’aborder l’organisation et le fonctionnement de cette structure.

Enfin, le mardi 4 novembre, a eu lieu la déclaration officielle de cette Journée internationale des arts plastiques, ce après quoi s’est déroulé le vernissage de l’exposition des œuvres créées, deux jours auparavant. Il reste donc que le combat se fasse pour que les instances internationales, dont l’Organisation des nations unies (Onu), valident la Jiap qui devra, à travers sa célébration, s’imposer à tous les pays du monde. 

Marcel Kpogodo