dimanche 28 février 2021

Fonds de Bonification : toute la clarification du Directeur général Gilbert Déou Malè

Dans le cadre d’une conférence de presse qu’a animée la personnalité à Cotonou


Le Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), Gilbert Déou Malè, a animé une conférence de presse le jeudi 25 février 2021 à ’’La flamme d’amour’, l’esplanade ’’Baflora’’ situé au quartier d’Agla à Cotonou. Le Fonds de Bonification était au centre des échanges de la personnalité avec les journalistes culturels. Il ressort des informations apportées par l’autorité que le Fonds indiqué, désormais rendu opérationnel, concerne un type particulier d’acteurs culturels.

De gauche à droite, Séfou Alidou et Gilbert Déou Malè


Les détenteurs d’espaces culturels, les promoteurs culturels, les producteurs, les entrepreneurs culturels. Ce sont les catégories d’acteurs du secteur des arts et de la culture, concernées par le Fonds de Bonification, à en croire Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), au cours de la conférence de presse, qu’il a initiée et animée dans la matinée du jeudi 25 février 2021, à l’esplanade ’’Baflora’’ dénommée ’’La flamme d’amour’’ sis quartier d’Agla à Cotonou. Dans cet exercice, il était assisté de Séfou Alidou, un ancien Président du Conseil d'Administration du Fonds des Arts et de la culture, ayant participé à la réalisation du Fonds de Bonification, à l'époque, à l'état de projet.

Pour le conférencier, le Fonds de Bonification est ouvert à ce genre d’acteurs qui, pour la circonstance, doivent justifier d’une nationalité béninoise, exercer dans le domaine culturel,  se faire connaître dans le secteur formel et disposer d’une industrie culturelle. Par conséquent, contrairement aux idées qui avaient circulé par le passé, les artistes en situation de création sont écartés du bénéfice du Fonds concerné lorsqu’il s’agit pour eux de chercher un financement afin de faire aboutir le fruit de leur inspiration. Mais, s’ils se convertissent aux conditions fixées précédemment, ils interviendront alors comme des acteurs d’une catégorie éligible.

 


De l’opérationnalisation du Fonds de Bonification


Cette clarification faite, Gilbert Déou Malè a donné des précisions sur le fonctionnement du Fonds de Bonification, laissant comprendre que sa concrétisation relève du partenariat que le Fac a signé avec deux banques de la place, où les élus pourront obtenir un prêt afin de financer le fonctionnement de leur industrie culturelle, le Fonds de Bonification devant se charger de payer l’intégralité des intérêts générés par le prêt qu’a effectué l’entrepreneur culturel. De même, celui-ci se trouve couvert par la banque face à la garantie qui devrait lui être exigée, vu que l’Etat, par le biais du Fac, inspire la confiance de l’une ou l’autre institution bancaire dans le client qui passe par lui pour obtenir le prêt. « Le Fac offre l’arbitrage de l’Etat entre les banques et les entrepreneurs culturels en instaurant la confiance pour un projet de l’entrepreneur dont il certifie qu’il peut s’acquitter de ses dettes », a affirmé, à ce propos, le Directeur général du Fac.


Et, dans sa mise en œuvre, le Fonds de Bonification a suscité de la part du Fac des prévisions financières de couverture des intérêts de prêts à octroyer à des entrepreneurs culturels sur la base de plus d’une cinquantaine de dossiers reçus par l’institution, deux à trois années auparavant. « Le contenu du dossier détermine le crédit à mettre à la disposition du requérant qui s’adresse à la banque », s’est ouvert Gilbert Déou Malè. Par la suite, selon lui, la banque fait alors son choix et met en place le crédit deux à trois semaines plus tard. « L’entrepreneur culturel doit être, à cet effet, épaulé par le Fac », a précisé le Directeur général, avant de rassurer : « Tout a été mis en place pour que tout se passe dans la transparence et dans un succès éclatant ». Il n’a pas manqué d’ajouter que le Fonds de Bonification concerne les entrepreneurs culturls sur toute l’étendue du territoire national, annonçant un lancement officiel du produit dans les semaines à suivre.


 

Des bénéfices du Fonds de Bonification 

  

Selon lui, si le Fonds de Bonification a fait l’objet d’une vision du Chef de l’Etat, le Président Patrice Talon, depuis son accession au pouvoir en 2016, il a pour objectifs l’entrée dans le secteur formel des entrepreneurs culturels, la création de la richesse dans le domaine culturel et la création de nombreux emplois. A en croire ses propos, ce Fonds permet aux artistes de mettre sur le marché des « œuvres compétitives » et des œuvres de qualité fondées sur un personnel bien formé au niveau des maillons de la chaîne de l’industrie culturelle.


Dans ces conditions, l’orateur a évoqué, dans la continuation de ses réflexions, des avantages additifs du Fonds de Bonification : la professionnalisation des artistes, leur autonomisation et la rentabilité de leurs produits, ce qui conduit à la remise en cause de plusieurs maux sociaux tels que la délinquance, la toxicomanie, l’alcoolisme et la prostitution avec, une conséquence intéressante : la mise en place des « conditions d’une gouvernance apaisée » et la « restauration de l’artiste dans sa vraie dimension sociale ». Pour lui, avec le Fonds de Bonification, l’acteur culturel devient un acteur de développement et n’est plus un citoyen astreint à la mendicité.


Compte tenu de ces avantages remarquables du Fonds de Bonification, Gilbert Déou Malè en a présenté ses remerciements au Chef de l’Etat. « C’est inédit ; c’est la première fois que l’Etat met à disposition un tel produit », a-t-il commenté, avant d’expliquer que la naissance du Fonds concerné ne mettait pas en cause l’existence des services classiques du Fac.

Marcel Kpogodo Gangbè

mercredi 24 février 2021

Lancement officiel de ’’Didactique de la beauté’’, un ouragan qui démocratise la poésie

Dans le cadre d’un événement à l’Institut français de Cotonou


’’Didactique de la beauté – Anthologie des poètes de feu’’ est une anthologie poétique mise au point par le poète béninois, Daté Atavito Barnabé-Akayi. L’œuvre a été officiellement lancée le samedi 20 février 2021 à l’Institut français de Cotonou (Ifc), en présence de l’auteur, des poètes contributeurs et, notamment, de Florent Couao-Zotti, Conseiller technique à la Culture du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, et de nombreux apprenants. Le public put alors se faire une idée de certains thèmes forts qu’aborde le livre.

Une partie de la première de couverture de l'ouvrage lancé

277 pages, 10 poètes contributeurs, 4 autres invités et 1 préface d’Apollinaire Agbazahou, pour un livre paru en juillet 2020 aux éditions ’’Plumes soleil’’. La substance de ’’Didactique de la beauté – Anthologie des poètes de feu’’, l’anthologie poétique ayant connu son lancement officiel dans l’après-midi du samedi 20 février 2021 à la paillote de l’Institut français de Cotonou (Ifc), avec la participation de Daté Atavito Barnabé-Akayi, l’auteur de l’ouvrage, de l’ensemble des dix poètes, de Florent Couao-Zotti, Conseiller technique à la Culture du Ministre de la Culture, de professeurs de Français en activité et d'autres, à la retraite, puis de plusieurs dizaines d’apprenants en provenance d’établissements scolaires de la ville de Cotonou. 




Aperçu du public ayant fait le déplacement de l'événement



A cause de l’application stricte des mesures de barrière de lutte contre la propagation de la Covid-19, d’autres dizaines de potentiels participants à la cérémonie n’ont pu être acceptées sous la paillote, l’accès y ayant été limité à cinquante personnes au maximum.

De gauche à droite, Laurent Faton, Jérôme Tossavi et Guy Houndayi, au cours de la cérémonie de lancement ... 

Dirigée par Jérôme Tossavi, bibliothécaire à la médiathèque de l’Ifc, la cérémonie de lancement a consisté en la présentation synoptique, en suivant l’ordre d’arrivée dans l’ouvrage, des dix poètes contributeurs de l’anthologie, chacun d’eux ayant fait le déplacement : Eric Amour Amayidi, Anselme Amayidi, Christophe Amoussou, Espérat Bocovo, Laurent Faton, Grégoire Folly, Issa Gbénou, Guy Houndayi, Zamba Oussa et Amour Toliton.

... sans oublier, d'un côté, Eric Amour Amayidi, Anselme Amayidi, Christophe Amoussou et Grégoire Folly ...

Ils se sont respectivement fait découvrir par le public, non par leur biographie, mais à travers la définition par eux-mêmes de leur démarche d’écriture poétique et de leurs thèmes de prédilection, une révélation qui, chaque fois, s’est achevée par la lecture, circonstanciellement scénique, d’un extrait du recueil qu’ils ont produit dans ’’Didactique de la beauté - Anthologie des poètes de feu’’, ce qui fut appelé un « poème-ruban ».

... et, d'un autre, Zamba Oussa, Espérat Bocovo, Issa Gbénou et Amour Toliton

Ainsi, toujours par ordre d’arrivée des poètes contributeurs dans l’anthologie, le public a pris connaissance, par la lecture du comédien Bardol Migan, des extraits respectifs de ’’La langue dans le brasier’’, ’’Les moissonneurs de la foudre’’, ’’Le royaume des étoiles’’, ’’L’autel lumineux’’, ’’Les étincelles de l’Iroko’’, ’’Les tisons de la nuit’’, ’’Faisceaux d’or’’, ’’Les perles du Feu’’, ’’Flambées’’ et de ’’Les charmes de la canicule’’.


A travers les 12 poèmes du recueil lié à chaque contributeur, quelques éléments de constance se sont fait jour : les auteurs, par leur pratique poétique, ont rejeté le poème à forme fixe évidente, ont armé leur verbe du fondement thématique de l’un des quatre éléments naturels du feu et ont dédié le fruit de leur inspiration à une femme d’importance présente dans leur conscience, la mère ou l’épouse, selon le cas. Par rapport à la deuxième considération caractéristique, le sous-titre de l’ouvrage la préfigure ; elle les identifie comme des « poètes de feu ».


Se rapportant aux quatre poètes invités dans l’ouvrage, que sont Jean Benoît Alokpon, Eugène Gbédédji, Bruno Ahossi et Daté Atavito Barnabé-Akayi, les trois premiers n’ont pas fait le déplacement du lancement de l’anthologie poétique, comme s’il avait été décidé de laisser la primeur de la découverte par le public aux dix élus, mis en vitrine, dès la page de couverture du livre.

En réalité, la cérémonie, ayant laissé à la poésie une place prépondérante et, d’ailleurs essentielle, a plu et s’est enrichie de la variété du choix thématique, en passant d’un auteur à l’autre, surtout que chacun d’eux a bénéficié de deux minutes de temps de parole afin d’éclairer le public sur le choix de la manifestation d’un sujet ou d’un autre. Ensuite, le public a disposé de l’opportunité de faire valoir des analyses ou de poser des questions.


Et, surprise ! Tout ce qui est dédié à la poésie étant considéré comme, soit hermétique, soit ennuyeux, soit les deux à la fois, il semble n’en être rien apparu chez les participants à la cérémonie, dont la grande majorité était des collégiens et des lycéens. Le signe que Daté Atavito Barnabé-Akayi est en train de relever un défi aux multiples facettes : détruire l’effet ’’chasse-mouches’’ autour de la poésie, en construire une de spécifiquement béninoise par la spécificité inculturée des sujets et des thèmes, constituer une palette d’auteurs poétiques nationaux, qui ira s’élargissant, se développant en nombre, démontrer que la poésie ne constitue pas ce genre aussi pauvre d’amateurs et de férus, puis, entre autres, contribuer à la disparition du mythe autour d’un genre littéraire aussi fui et pratiquement banni.


Voilà qui augure de la réconciliation d’un large lectorat futur avec un genre longtemps redouté et inutilement sacralisé, ce qui donne l’occasion de faire apparaître de Daté Atavito Barnabé-Akayi, un profil psychologique d’une certaine rareté au Bénin. 



Daté Atavito Barnabé-Akayi, rebelle spirituel


L’édition de ’’Didactique de la beauté – Anthologie des poètes de feu’’, dans une vision de démythification et de valorisation de la poésie au Bénin, sans oublier, de promotion d’une jeune pousse en la matière, donne de Daté Atavito Barnabé-Akayi la posture d’une personnalité littéraire au rire illuminant en permanence son visage, qui se moque et qui s’extraie de la fameuse et tant décriée ’’béninoiserie’’. Il lui fait un véritable pied-de-nez, acceptant, contrairement aux habitudes, de s’effacer afin de laisser exister d’autres esprits aspirant à la pratique de la poésie, un art dont il est devenu un grand maître ; il a réduit à néant en lui ce fléau moral et spirituel, ouvrant le boulevard à dix talents de poids, dont il n’a pas peur qu’ils le concurrencent ni qu’ils lui fassent de l’ombre.

Daté Atavito Barnabé-Akayi, au cours de l'événement

Cet acte de rébellion spirituelle, qui devrait faire école au Bénin, dans plusieurs secteurs d’activités, s’ouvre sur un comportement de haute et de profonde humilité du Prix du Président de la République 2017 qu’il est, lorsqu’ayant investi le secteur de la poésie par ses productions enchaînées et l’avoir dompté, en l’espace de quatre à cinq années de production assidue, et s’en étant imposé aux plans, à la fois, national, sous-régional et international, en est revenu avec une tête qui n’a pas grossi d’un centimètre, se contentant de prendre et d’occuper la juste place de poète béninois qui lui revient, un tempérament de maîtrise et d’effacement de probables pulsions d’orgueil, qui permet de comprendre qu’un tel esprit puisse se lancer dans une initiative d'anthologie de suscitation et de déversement d’une relève d’une qualité incontestable.


Dans cette logique de rester à la place scientifique qu'il lui revient d’occuper, il n’a jamais affiché l’ambition de détrôner les anciens, ses prédécesseurs dans la pratique de l’art poétique. Au contraire, il leur voue un culte, il leur témoigne un respect absolu, il leur rend hommage, travaillant à davantage faire connaître leur travail, les invitant dans ses livres, en tant que préfaciers ou comme simples invités. Comment ces aînés ne peuvent-ils pas tomber sous le charme d’une générosité aussi divine ?


Concernant les poètes qu’il précède, il va jusqu’à contribuer à faire naître ceux encore en gestation, d’où la publication de ’’Didactique de la beauté – Anthologie des poètes de feu’’. Comment, alors, ces petits frères, en panne d’une opportunité d’édition et révélés dans leur talent poétique intrinsèque aménagé en une inspiration thématique inculturée et labellisée du Bénin, ne peuvent-ils pas s’arracher cet homme apparemment doté de l’onction de découvreur et de promoteur des talents cachés, sous le prisme, naturellement, de la manifestation d’une rigueur monacale dans la sélection des meilleurs qu’il a mués en des élus, à l’instar de ces 10 « poètes de feu » révélés au grand public le samedi 20 février 2021 ?


Beaucoup pourraient alors indexer la qualité d’éditeur de Daté Atavito Barnabé-Akayi comme le levier lui facilitant une telle entreprise de révélation. Cependant, de manière générale, les éditeurs se lancent-ils dans ce genre d’aventure sans être certains d’entrer dans les fonds investis ?


Très influent en tant qu’éditeur se définissant des objectifs d’action supplantant le profit, il manifeste l’art de l’investigation scientifique en littérature, pressentant le talent, le dénichant, le manifestant et le diffusant, ce qui fait qu’avec ’’Didactique de la beauté – Anthologie des poètes’’, il en est à sa cinquième œuvre dans le genre, ayant contribué à faire connaître des aînés, parmi lesquels des poètes de tiroir, et de jeunes talents, les renforçant alors de l’assurance nécessaire afin qu'ils fassent le chemin de l’écrivain en poésie, dans ses aspects positifs et dans ses déboires.


Avant tout, Daté Atavito Barnabé-Akayi reste un poète. Non, la poésie en perpétuelle construction, même dans ses ouvrages d’autres genres littéraires, déroutant et subjuguant par son jeu de cache-cache avec les mots, avec les tournures osées, ironiques, humoristiques et allusives. Il est simplement, déjà, un passeur inculturé, nationaliste et africaniste, si bien qu’il va de soi que l’ouvrage lancé en ouvre la voie à bien d’autres dont l’auteur garde le secret du contenu du prochain. En attendant que ce successeur, nouveau-né littéraire, voie le jour, ''Didactique de la beauté - Anthologie des poètes de feu'' se cède à cinq mille francs Cfa, dans toutes les librairies de la place.

Marcel Kpogodo Gangbè

mardi 23 février 2021

’’Je te dis : « Bravo ! »’’ : Eric Thom’son chante pour la réélection de Patrice Talon

Dans le cadre de la prochaine présidentielle


Parmi les initiatives qui pleuvent, dans leur originalité spécifique, afin de contribuer à la réélection du Président Patrice Talon, se trouve celle qui vient de voir le jour dans le secteur musical. L’artiste de la chanson, Eric Thom’son, après quelques semaines de travail en studio, a mis au point ’’Je te dis : « Bravo ! »’’, une chanson appelant au renouvellement du mandat de l’actuel locataire de la Marina, qu’il a fait connaître aux journalistes culturels le jeudi 18 février 2021 dans les locaux de son studio d’enregistrement, ’’Sitou’’. Le morceau concerné laisse constater la participation de deux voix inattendues de la musique béninoise.

De gauche à droite, Hector Houégban, Rosine Dagniho et Eric Thom'son, au studio d'entegistrement, ''Sitou''

4 minutes d’un reggae entraînant avec des paroles d’encouragement à renouveler sa confiance à Patrice Talon, Président de la République, candidat à sa propre succession. Ce qu’il faudrait retenir du morceau, ’’Je te dis : « Bravo ! »’’, créé par l’artiste béninois, Cossi Eric Thossou, alias, Eric Thom’son, et qu’il a présenté aux hommes de média le jeudi 18 février 2021 à ’’Sitou’’, son studio d’enregistrement, sis quartier d’Atropocodji dans la commune d’Abomey-Calavi.


« Les grandes nations sont parvenues à un tel niveau par le travail », explique le musicien selon qui il est important de « manifester son soutien à ce qui est positif et par rapport à ce que certains font de spécial ». Ainsi, sur une initiative personnelle, Eric Thom’son s’est donné comme mission d’ « accompagner par une œuvre ce qui se fait ces dernières années », d’où la mise au point du morceau, ’’Je te dis : « Bravo ! »’’, ce qu’il définit comme «  une création personnelle » qui lui permet d’apporter concrètement son soutien à la réélection du Chef de l’Etat, Patrice Talon, « afin que le Bénin fasse le pas qu’il lui faut pour avancer ».


Toujours à en croire Eric Thom’son, les nouvelles infrastructures routières créées, les nouveaux marchés en construction et, notamment, l’évolution d’un système éducatif en dépit de ses difficultés, restent des critères suffisants pouvant amener à appeler à la continuation de la gouvernance du Président de la République. Pour lui, ce morceau préfigure d’une véritable fête pour une personnalité politique de haut rang, qu’il a dénommée le « porteur de la dynamique du développement », une véritable « fête de la continuité », a-t-il appuyé. Pour une chanson par rapport à laquelle il est aussi prévu la réalisation d’un clip, il a déclaré : « On n’a pas besoin d’une loupe pour constater le développement en route dans notre pays ».


Quant à justifier le rythme du reggae, qu’il a choisi afin de faire passer son message, Eric Thom’son a démontré que la musique créée, promue et popularisée par Bob Marley symbolise « le combat pour l’identité des peuples » et pour leur participation aux causes nobles.


 

Deux invités surprise


L’auteur du célèbre morceau, ’’Na sa kaka’’ s’est fait accompagner en featuring par des voix de la musique béninoise auquel le public n’est pas habitué : l’activiste culturel, Hector Houégban, et, surtout, Rosine Dagniho, députée à l’Assemblée nationale, émanant de la 18ème circonscription électorale !

Le premier, dans ses années estudiantines, a fourbi ses armes dans les ’’Jhek’s Fav’’ et, remarquablement, chez les ’’Kasseurs’’ de l’ex-Université nationale du Bénin (Unb), devenue l’Université d’Abomey-Calavi.

Quant à la seconde, opératrice économique de profession, elle a été élève au fameux Collège ’’Gbégamey’’, et, étant donné ses prédispositions naturelles, dans son enfance, à la chanson qu’elle tient d’un héritage maternel, elle se fit remarquer dans son établissement, ce qui lui facilita l’intégration du célèbre orchestre scolaire, ’’Les sphinx de Gbégamey’’ auquel appartenaient Isbath Madou, alias Madou, et Angélique Kidjo, sans oublier Stan Tohon et, notamment, Huguette Bokpè Gnancadja. Myriam Makéba et, entre autres, Bella Bellow, étaient les références musicales à interpréter à l’époque. En outre, la mère de la jeune Rosine Dagniho, traumatisée par le décès tragique et prématuré de Bella Bellow, découragea sa fille à s’engager dans une carrière musicale.

Dans le studio ’’Sitou’’ d’Atropocodji, les improvisations effectuées par l’Honorable parlementaire ont témoigné qu’elle est une voix rouée, expérimentée, ce qui témoigne qu’en choisissant le soutien vocal d’Hector Houégban et de l’Honorable Rosine Dagniho, Eric Thom'son s’est attaché un appui technique de haute conviction, surtout que la députée, de par son appartenance politique, est aussi engagée dans le combat pour la réélection du Président Talon.

Marcel Kpogodo Gangbè

mercredi 10 février 2021

Coline-Lee Toumson-Vénite réussit la 2ème phase du ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’

Dans le cadre du vernissage de l’exposition à Cotonou


A eu lieu le samedi 6 février 2021 le vernissage de l’exposition liée au ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ à la devanture de l’Institut français de Cotonou (Ifc). Plus d’une dizaine d’artistes plasticiens lançaient alors la présentation du fruit de leur inspiration circonstancielle visant à sensibiliser la population béninoise à continuer à suivre scrupuleusement les règles de barrière contre la propagation du coronavirus. Une victoire pour Coline-Lee Toumson-Vénite, Directrice déléguée de l’Institut français du Bénin (Ifb) qui, ainsi, exécutait la deuxième phase du projet indiqué.

Aperçu de l'exposition lancée à la devanture de l'Institut français de Cotonou

29 œuvres d’arts plastiques. La moisson dont peut se prévaloir Coline-Lee Toumson-Vénite, Directrice déléguée de l’Institut français du Bénin, au vernissage de l’exposition en relation avec le projet, ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’, qui s’est effectué dans le début de la soirée du samedi 6 février 2021 à la devanture de l’Institut français de Cotonou (Ifc).


Bien qu’elle fût absente à l’événement pour des raisons de santé, il s’est déroulé en présence de son représentant, Noël Vitin, responsable à la programmation de l’Ifc, de Gratien Zossou, porte-parole des plasticiens, et de Dominique Zinkpè, initiateur du ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’, le projet dont il est le Directeur exécutif et qu’il a fait porter par le Collectif des Artistes du Bénin (Cab) dont il assure aussi la présidence.


L’exposition annoncée a donc été officiellement ouverte au public cotonois qui a, depuis lors, l’opportunité de prendre conscience de l’obligation de persévérer dans l’observation des règles de barrière contre le coronavirus, surtout que la pandémie du moment a repris de l’ampleur par le biais de ses variants qui en permettent l’expansion plus rapide et plus large.


En effet, les toiles et leurs sculptures présentées parlent le langage unique de l’appel aux Béninois à se conformer aux gestes de barrière. Ces œuvres émanent de plus d’une dizaine d’artistes plasticiens ayant travaillé, à leurs rythmes respectifs, depuis le 26 janvier 2021, dans un atelier aussi ouvert au public, à la même devanture de l’Ifc.

Sophie Négrier, l'une des exposantes, expliquant son oeuvre à la presse

Par conséquent, Aimé Akpinkou, alias Azé Baba, Benjamin Déguénon, Charly d’Almeida, Euloge Glèlè, Marius Dansou, Florent Nagoba, alias Nagoba, Nathanaël Vodouhè, Sébastien Boko, Sœur Henriette Goussikindey, Sonia Djèdatin, alais Soniart, Sophie Négrier et Dominique Zinkpè ont défini la formule d’expression plastique, qui leur est spécifique, afin que la ville de Cotonou observe plus que jamais les règles de barrière, concernées qui consistent à se laver régulièrement les mains, à respecter la distance entre les personnes d’au moins un mètre, à éviter les accolades, à saluer en tendant le poing et non la main, à tousser et à éternuer dans le coude.


Chaque créateur a, alors, à sa manière, attiré l’attention du public sur l’un ou l’autre de ces comportements à respecter. De façon particulière, Euloge Glèlè, le sculpteur reconnu de l’argile, dont le ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ jouit de l’occasion de faire découvrir une rare toile, exhorte à l’espoir en un avenir vainqueur sur le coronavirus par la mise à disposition de la population mondiale d’un vaccin efficace. Quant à Azé Baba, en l’occurrence, il appelle au retour aux pratiques ancestrales de chassage des épidémies par des cérémonies traditionnelles menées sous le couvert de la divinité de la terre, ’’Sakpata’’. Justement, l’artiste a appuyé cette inspiration dans l’une de ses toiles par une performance valorisant la purification spirituelle de la nature afin de chasser le coronavirus.

Azé Baba, au cours de sa performance

En dehors des artistes plasticiens attendus, des invités surprise ont manifesté leur présence dans l’exposition, l’enrichissant de leur contribution : Martial Adjaka, Lucien Houessou, alias Kaman Esso, Charles d’Almeida, alias Dal-C, Eric Médéda, Carlos Sodokpa et Sylvain Loko, alias Syl Loko.

Le duo, ''Landry +'', au cours de son concert

Par ailleurs, le vernissage indiqué a été précédé d’une conférence de presse, animée par le représentant de Coline-Lee Toumson-Vénite, Noël Vitin, Dominique Zinkpè et Gratien Zossou, sans oublier que la soirée s’est poursuivie avec la prestation des ’’Landry +’’, dans un concert récréatif.


En réalité, la première phase du "Spécial Boulev'art Covid-19" se déroule depuis le 15 janvier 2021 au Carrefour "Sainte-Cécile" de Cotonou avec la présentation en plein air d'une bonne centaine de tableaux focalisés sur la sensibilisation concernée. Cette exposition et celle de l'Institut français de Cotonou prennent fin le 15 février 2021.

Marcel Kpogodo Gangbè       

mardi 9 février 2021

’’Anthologie de la Musique béninoise’’, la force d’archive que lance Jean-Michel Abimbola

Dans le cadre d’une cérémonie au Palais des Congrès de Cotonou


La Salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou a accueilli la cérémonie de lancement de l’ ’’Anthologie de la musique béninoise’’, le vendredi 29 janvier 2021. Dirigée par Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, elle s’est déroulée en présence du président de la Cour constitutionnelle, de quelques membres du Gouvernement, de ceux de son cabinet et de directeurs techniques de son département, d’acteurs culturels et de plusieurs artistes de la musique. L’ ’’Anthologie de la musique béninoise’’ est un coffret qui, à travers cinq Cd, immortalise le parcours de la musique du Bénin en soixante ans d’indépendance ; il s’en révèle le joli miroir.  

En blanc, de gauche à droite, Jean-Michel Abimbola remettant son coffret à l'artiste Nel Oliver

63 chansons, 53 chanteurs et groupes pour 5 Cd répartis en 4 catégories. La synthèse du coffret de l’ ’’Anthologie de la musique béninoise’’, lancé dans la soirée du vendredi 29 janvier 2021 à la Salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou par Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la culture et des arts. Estampillé du timbre du Bureau béninois du Droit d’auteur et des droits voisins (Bubédra), le coffret indiqué, consistant, dans son manteau chocolat au logo du ’’Bénin révélé’’, aux couleurs du drapeau national et édité chez ’’Laha’’, comporte un livret explicatif du projet ayant donné lieu à sa réalisation et cinq Cd à écouter, décomposés dans les catégories de la « Musique traditionnelle », de la « Musique moderne d’inspiration traditionnelle », de la « Musique de variétés » et de la « Musique tendance », la deuxième ayant été réalisée en deux disques, I et II.


En musique traditionnelle se sont trouvés immortalisés par leurs morceaux respectifs, Dénagan Janvier Honfo, Zouley Sangaré, Yédénou Adjahoui, Norberka, Anice Pépé, Alokpon, Gbèsso, Ezin Gangnon, Gbèzé, Alèkpéhanhou et Gantindé.


Du côté du 1er Cd de la « Musique moderne d’inspiration traditionnelle », Jolidon Lafia, Sagbohan Danialou, Gnonnas Pédro, Gbéssi Zolawadji, Kiri Kanta, Angélique Kidjo, Jean Adagbénon, Vi-Phint, Stan Tohon, Ignace Don Métok et Im’rane laissent savourer leur voix désormais inextinguible.


Concernant le second Cd de la même catégorie, Wally Badarou, Angélique Kidjo, Sagbohan Danialou, Stan Tohon, le groupe ’’Afafa’’, les ’’Gangbé brass band’’, Richard Flash, Ricos Campos, les Frères Guèdèhounguè, Adjima, Sessimè et Siba Francko Junior ont été validés pour laisser le public vivre le plaisir de la dégustation de leur chanson.


Quant au Cd, « Musique de variétés », il est important de compter avec Angélique Kidjo, Nel Oliver, Sagbohan Danialou, Jospinto, El Régo, Poly-Rythmo, John Arcadius, La panthère noire, Sèna Joy, Zeynab, Gg Vickey, Dassabouté, Madou la Baronne, Blucky d’Almeida et, encore, Poly-Rythmo.


Enfin, avec la « Musique tendance », ’’Tériba’’, Gilles Louèkè, Anna Téko, Gg Lapino, Johnny Sourou, Wilf Enighma, Dibi Dobo, Kiinzah, Gnonnas Pédro en duo avec Archange Okio Akotchayé, Petit Miguélito, ’’All Baxx’’, Faty, Nikanor et ’’H2O Assouka’’ offrent leur talent incontestable à la nouvelle découverte des mélomanes.


Ainsi, Sagbohan Danialou, Angélique Kidjo, Stan Tohon, Gnonnnas et Poly-Rythmo, étant présents dans l’ ’’Anthologie de la musique béninoise’’, à travers plus d’une catégorie, révèlent leur influence frappante sur la musique au Bénin.


En outre, à en croire Florent Couao-Zotti et Carole Borna, respectivement, Conseiller technique à la Culture et Conseiller technique aux Arts du Ministre Jean-Michel Abimbola, présents au cours de la cérémonie de lancement, les critères ayant fondé le choix de l’ensemble des 53 artistes dont les chansons ont été reconnues pertinentes pour témoigner de la force de la musique béninoise en 60 ans d’indépendance du Bénin sont de plusieurs ordres : « l’impact que chaque morceau a eu sur les contemporains auxquels il est destiné, sur la génération suivante et sur la postérité », « l’influence de l’œuvre sur la communauté nationale », « la transversalité de sa réception critique » et « la place spécifique que l’artiste occupe dans la sphère culturelle nationale », sans oublier qu’il aurait aussi fallu détenir une copie exploitable d’un morceau identifié et en avoir été l’auteur réel.  


Par ailleurs, le Ministre de la Culture, dans sa prise de parole, a fait remarquer que le coffret, produit en mille copies, ne sera pas vendu. Plutôt, s’il est prévu que tous les artistes et les groupes de musique y étant présents en reçoivent un exemplaire, de même que tous les maillons impliqués dans sa diffusion et dans sa promotion, il sera mis à la disposition de la Présidence de la République, du Ministère des Affaires étrangères et de toutes les structures publiques adéquates afin qu’il soit offert en cadeau aux hôtes du Bénin par les autorités à divers niveaux, ce qui permettra de réaliser la découverte et la promotion de la musique béninoise dans son parcours, dans sa diversité et dans sa richesse.


Aussi, pour Jean-Michel Abimbola, le coffret amènera à « donner une nouvelle vie commerciale » aux artistes appartenant à l’ ’’Anthologie’’, étant donné que, par les morceaux qu’elle porte, elle lancera les mélomanes vers l’achat des albums respectifs les contenant, permettant ainsi à leurs auteurs d’engranger des ressources financières.


Se rapportant aux artistes qui n’appartiennent pas à l’un ou l’autre des Cd du coffret, ils sont prévus pour être pris en compte dans d’autres éditions de l’ ’’Anthologie de la musique béninoise’’, pour peu que les morceaux choisis soient disponibles dans une qualité technique viable. En effet, plusieurs des chansons de l’édition lancée le 29 janvier ont fait l’objet d’un ’’mastering’’ de réhabilitation et d’alignement sur un mode conforme, uniforme et universel d’écoute, ce qui a été garanti par l’ingénieur de son appelé à cet effet, Eric Gbèha.

L' ''Anthologie de la musique béninoise'', dans son livret et dans son coffret

En guise de clôture de la cérémonie de lancement, les autorités présentes ont été appelées à remettre officiellement et symboliquement leur coffret à plusieurs artistes y appartenant et ayant fait le déplacement de l’événement. Parmi ces notables, il fallait trouver Joseph Djogbénou, Président de la Cour constitutionnelle, Aurélien Agbénonci et Modeste Kérékou, respectivement, Ministres des Affaires étrangères, puis des Petites et des moyennes entreprises et de la promotion de l’emploi.

Marcel Kpogodo Gangbè

jeudi 4 février 2021

Gilbert Déou Malè, l’espérance de la renaissance artistique d’Im’rane

Face au résultat d’une initiative salutaire de prise en charge


Depuis le mardi 3 février 2021, Im’rane, l’artiste de la musique béninoise, auparavant en danger de mort, est sorti revigoré des soins hospitaliers qui lui ont été prodigués d’urgence pendant un peu plus de quatre mois, dans le département de l'Atlantique, sur les instances de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), qui l’avait ramené de Parakou le dimanche 18 octobre 2020 afin de le faire hospitaliser à Cotonou. Il est plus que jamais certain qu’un nouvel album viendra matérialiser la conquête par le chanteur du septentrion d’un bon état de santé et de sa résurrection artistique.

De gauche à droite, Gilbert Déou Malè, recevant une accolade d' Im'rane, à sa sortie d'hôpital    

« En retournant chez lui, ce sera avec un album ». Ce qu’a affirmé, de manière sereine et ferme, Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), lorsqu’il assistait à la fin de l’hospitalisation du chanteur Im’rane, dans la journée du 3 février 2021, à Glo, dans l'Atlantique, après plus de quatre mois de soins. A l’occasion, l’autorité était entourée de plusieurs personnalités dont Gaston Eguédji et Souleymane Salaou, administrateurs du Fac, Marcel Zounon, Directeur de l’Ensemble artistique national, Pascal Wanou, représentant des artistes et des acteurs culturels, et d’acteurs culturels très connus : Koffi Adolphe Alladé, Jean-Pierre Hounti-Kiki, Stanislas Dègbo, Rek Souza et Oscar Allossè.

Photo de famille d'Im'rane avec Gilbert Déou Malè et les acteurs culturels solidairement présents (Crédit photo : Patrick Hervé Yobodè)

En réalité, le 18 octobre 2020, Gilbert Déou Malè a dû ramener, dans une véritable urgence, Im’rane, de la ville de Parakou alors que son état de santé s'était complètement dégradé et qu’il était réduit à une vie sociale insoutenable, ce qui avait suscité l’alerte de bon nombre d’acteurs culturels du septentrion, un SOS auquel la personnalité n’est pas restée indifférente. 


En l’embarquant dans son véhicule à l’époque, elle avait promis : « [Il] reviendra avec un nouvel album ». Il s’agit d’un propos dont Gilbert Déou Malè ne s’est nullement dédit plusieurs mois après, ce qui laisse attendre qu’avant la fin du premier semestre de l’année en cours, Im’rane verra sa discographie enrichie d’un nouveau disque. En effet, en renouant le contact avec lui, il a affirmé : « [Im’rane] sort aujourd’hui mais il n’est pas abandonné. Nous allons l’accompagner lorsqu’il aura retrouvé son équilibre social. Quand il va sortir d’ici, il a un mois à faire dans un studio avant de retourner à son domicile ».


Comme ressuscité, Im'rane en montre concrètement le signe par l'adoption d'un nouveau nom d'artiste : David 1erPar ailleurs, une cerise accrochée au gâteau attendait l’artiste. Le jour de sa sortie d’hôpital coïncidant avec sa date d’anniversaire, des membres de sa famille ont saisi l’occasion pour faire le déplacement vers lui afin de marquer ce jour spécial par des vœux et par le partage d’un cocktail.


Face à la sortie d’hôpital d’Im’rane et à la surprise liée à la cérémonie simple afférant à son anniversaire, la représentante du responsable de l’infrastructure sanitaire où il a été soigné et Pascal Wanou ont, à tour de rôle, pris la parole pour marquer leur satisfaction face au double événement.

Marcel Kpogodo Gangbè



Impressions d’Im’rane :


Ce fut au tour de l’artiste de faire connaître ses impressions : 

Im'rane, repu de santé, au cours de sa prise de parole

« Je ne saurais comment vous dire exactement l’émotion ou le feeling dans lequel je suis ici. Je suis comme dans un film de science-fiction. Mais, heureusement, je suis descendu de mon film grâce à vous parce que j’ai pris le temps, pendant quelques minutes, pour retracer mon histoire avec vous, tout un chacun de vous, ici, d’une complicité qui fait de nous, en même temps, des personnes unies, des personnes pouvant créer une famille. Et, voilà, vous êtes ma famille !


Je vous dis merci. Merci pour la spontanéité du Directeur du Fonds des Arts, surtout, qui, quand il m’a vu à Parakou avec Vicky, les deux n’ont pas été surpris que je leur dise que je ne voulais plus rentrer et que je voulais partir avec eux en même temps. Cela a été. Et, quand je suis venu, contrairement à me retrouver au Stade de France, je me suis retrouvé d’abord dans les couloirs de l’échauffement.


Donc, le séjour n’a pas été aussi facile. Mais, je fais un clin d’œil au personnel soignant qui a été réellement un personnel de taille, qui a su monnayer, à plusieurs reprises, des émotions et garder une constance, surtout dans le résultat qu’on savait être possible. Comme chaque jour apportait également une grâce insigne, j’ai pu en puiser beaucoup jusqu’à ce qu’aujourd’hui, c’est moi-même qui dis qu’on peut attendre un peu. Merci beaucoup à vous. Merci infiniment à vous, DG.

Propos transcrits par Marcel Kpogodo Gangbè