Selon une information
apportée par Jah Baba, le promoteur de l’Espace
Depuis quelques jours
est rendue publique la nouvelle programmation d’ ’’Africa sound city’’, le
Centre culturel mis en place par l’artiste musicien béninois, Jah Baba. Elle
s’étend de juillet à septembre 2016.
La programmation de juillet à septembre 2016 de l' ''Africa sound city'' |
18 concerts de musique,
5 spectacles de fou-rire, 1 master class, 1 spectacle de ’’création musicale’’,
1 concert de lancement d’album et, enfin, 1 concert surprise. La substance des
28 dates que propose un trimestre d’une bien consistante programmation, celle
du Centre culturel ’’Africa sound city’’, situé dans la rue en face de la ''Pharmacie Kindonou'', et administré par l’artiste béninois de
la musique, Jah Baba. Elle court du 2 juillet au 30 septembre 2016 et, ce sont
des noms bien confirmés de la musique béninoise, qui se voient offrir
l’occasion d’une production sur scène : Nel Oliver, Zeynab, Rico’s Campos,
Richard Flash, Norberka, Don Métok, Kalamoulaye, Max Sèdégan, Wily Mignon et
Johnny Sourou, notamment.Jo
Ainsi, plusieurs
sous-secteurs se trouveront exploités, de la musique traditionnelle à celle
moderne à l’état pur, d’une part, et de la musique moderne d’inspiration
traditionnelle, d’autre part, sans oublier l’afro-jazz, l’afro-beat, le gospel,
le slam et, entre autres, la musique urbaine.
Selon Jah Baba qui a
bien voulu se confier à nous, seuls les spectacles de fin de semaine, sont payants,
à destination d’un public, le plus large possible. « Ma programmation est
adressée à tout le monde, en général, et aux mélomanes, en particulier »,
nous a-t-il confié ; c’est un moyen de vendre ma culture et de contribuer
au développement de ma nation », s’est-il préoccupé de commenter. En
outre, à la question de savoir si cette nouvelle programmation s’était trouvée
circonstanciellement adaptée à des vacances scolaires dont le caractère nettement
palpable ne fait plus l’ombre d’aucun doute, Jah Baba a confié s’être inscrit
dans une logique de travail purement ordinaire : « Il s’agit d’une
programmation normale d’ ’’Africa sound city’’, car on la fait toujours sur 3
mois », a-t-il précisé. Ainsi, son appel au public ne s’est pas fait
attendre : « J’invite les Béninois à sortir tous et à montrer qu’ils
aiment leur chose ».
Jah Baba, un engagement
intrinsèque à l’utilité
Si depuis 8 mois, l’Espace
culturel, ’’Africa sound city’’ a été créé et laisse se succéder sur sa scène
des créateurs musiciens, notamment, cette initiative relève de deux fondements
cardinaux. D’abord, à en croire son initiateur et son promoteur, Jah Baba, il
fallait combler un vide existant concernant la mise à disposition des artistes béninois
d’un cadre d’expression de leur talent. « J’avais un souci, en tant que
musicien et en tant que patriote : quand le musicien béninois
travaille, il n’y a nulle part où il peut s’exprimer », s’ouvrira-t-il.
Jah Baba |
Deuxièmement, dans une
vision purement altruiste, il était question de faire profiter à ses
compatriotes aussi des fruits financiers de ses concerts à travers le monde :
« Quand je vais en tournée et que je trouve de l’argent, je me pose la
question de savoir ce que je peux faire pour que je ne sois pas le seul à en
bénéficier ; c’est suite à cela que j’ai décidé de monter un cadre de
rencontres, d’expression et d’échanges entre les artistes de toutes les
catégories, qui font du vrai et du bon ».
Voilà le résultat de la
projection de Jah Baba, un esprit aussi bien généreux que sélectif : l’ ’’Africa
sound city’’. Un bijou de cadre d’exposition du talent des artistes qui s’y
produisent. Un espace qui construit, au jour le jour, inexorablement,
résolument, son efficacité pragmatiquement artistique, sa pertinence d’ordre
logistique, que les grands noms du pays, dans le secteur musical, honorent de
leur passage, validant que les musiciens béninois n’auraient été mieux servis que
par un des leurs, par un Jah Baba à l’esprit de lumière. Aucun doute alors que,
chemin faisant, la crème de la musique sous-régionale et internationale se fera
un chemin à l’ ’’Africa sound city’’, l’immortalisant, par conséquent, dans la
sphère des facteurs ayant contribué à faire de la musique béninoise une musique
toujours plus demandée, à travers le monde.
Marcel Kpogodo