Frasques d’un client dans un maquis à Cotonou
Il mange à rebondissements
Votre Rédaction, au cœur d’un maquis de la place, en milieu de semaine dernière, a découvert les comportements alimentaires d’un homme qui sort de l’ordinaire. Ce monsieur mange à rebondissements.
Il mange, mange et mange encore. C’est du moins ce qu’on peut vulgairement dire d’un homme qui rafle tout sur son passage. Rien n’échappe à sa bouche. A notre arrivée dans le maquis dont nous taisons la dénomination, ce monsieur vorace avait devant lui, tenez-vous tranquille, 17 boules de pâte noire communément appelée, en langue fon, « amala » ou « télibo ». Non content de cette masse alimentaire, il se fait à nouveau servir. Cette fois-ci, la servante lui livre une cargaison de riz à volonté avec une quantité assez consistante de sauce bourrée de viandes de toutes grosseurs. De temps à autre, il se désaltère en vidant à l’infini des bouteilles de bière. Pour boucler la boucle, il s’envoie 8 sandwichs bien fournis et les dévore encore à la minute. Une seule interrogation traversait l’esprit de chaque individu : « Quelle est la réelle destination des aliments consommés ? Est-ce vraiment le ventre ou ailleurs ? » A s’en tenir aux déclarations de Marlène, la servante en vue dudit maquis, cet homme n’en est pas à son premier exploit: « Nous étions aussi très étonnés, comme vous l’êtes maintenant, la toute première fois qu’il avait mangé ainsi ici. Il a sollicité quatre têtes de mouton accompagnées de vingt-deux boules d’akassa que nous lui avions acheminées. J’ai été obligée de le servir dans les grands plateaux inhabituels. Bon ! Nous sommes contents quand même car nous faisons un bon chiffre d’affaires chaque fois qu’il passe. C’est qu’on l’entretient bien ici», nous confie-t-elle. Nous nous sommes ensuite dirigé vers l’hippopotame qui s’est abstenu de répondre à nos questions. Si ce genre d’individu se multiplie dans notre pays, la crise alimentaire interne va probablement connaître une autre phase. Pendant que l’affaire Icc services sévit chez certains, rendant toutes les vaches aussi maigres et sèches que la queue d’un margouillat, d’autres s’offrent des plats gargantuesques. Que le monde est vraiment absurde !
Thierry Glimman
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