dimanche 15 décembre 2019

Les Frères Guèdèhounguè sur les "Échos de Lobozounkpa" 2019

Selon une conférence de presse tenue à Godomey

La 3e édition des "Échos de Lobozounkpa", se tient sous peu au Centre de Godomey, sur le fondement d'un programme riche et diversifié dans lequel sont enregistrés pour un concert les Frères Guèdèhounguè, ce qu'a révélé une conférence de presse, ayant été organisée le vendredi 13 décembre à l'espace de spectacles de la structure indiquée.

De gauche à droite, Auré, Hector Sonon, Marion Hamard et Carole Ahodékon, au cours de la conférence de presse
Une exposition, des productions sur scène, dont celle des Frères Guèdèhounguè, une conférence-débats, du cirque et, notamment, un podium hip-hop. Le menu du programme qui s'annonce comme devant mettre en effervescence le "Centre" de Godomey, où a été animée, le vendredi 13 novembre 2019, une conférence de presse de présentation et d'explication des différentes activités prévues pour meubler le programme concerné. 


A en croire Carolle Ahodékon, responsable à la communication du "Centre", les "Échos de Lobozounkpa", ce festival brassant plusieurs domaines artistiques, se tiendra du vendredi 20 au dimanche 22 décembre 2019 au sein du complexe culturel. Il s'inaugure alors, à la fin de l'après-midi du premier jour, par un spectacle déambulatoire qui parcourra tout Lobozounkpa, ce après quoi s'ouvrira l'exposition intitulé "In Situ", du nom de tout le festival.


Ensuite, selon la chargée des médias, "Pépit'Art", un groupe de jeunes de 8 à 16 ans, se fera valoir sur scène en milieu de soirée, sans oublier qu'après cette prestation, "Dj Roto" rejoindra les spectateurs pour les régaler pendant une bonne quinzaine de minutes avant que ne soit lancée la performance de danse, dénommée, "Hors norme", qui sera assurée par les jeunes danseurs contemporains, Arouna Guindo et Yvon Ékué.


Quant au samedi 21 décembre ''Dj Roto" est prévu pour clore les manifestations de cette journée à travers une nouvelle prestation sur scène qui démarrera à 22h30, bien avant le concert qu'animeront les Frères Guèdèhounguè dès 20h30. Mais, de 16h30 à 18h30, des performances s'organiseront dans l'espace public par "des artistes qui seront déployés à Lobozounkpa pour créer des oeuvres sur place", a précisé Carolle Ahodékon, sans oublier qu'à 15h, selon ce qu'a annoncé l'artiste dessinateur, illustrateur et créateur de bandes dessinées, Hector Sonon qui était aussi au podium de la conférence de presse, un " atelier jeune public" sera ouvert pour "initier les jeunes aux techniques du dessin et pour leur expliquer comment utiliser cet art pour raconter une histoire". En outre, a-t-il poursuivi, il se donne comme mission de réaliser un "reportage dessiné de tout ce qui se passera au "Centre" pendant les 3 jours". 


Par ailleurs, de 10h à 12h30, une "rencontre-discussion" est prévue pour réunir, ce 21 décembre, plusieurs responsables de centres culturels sur un questionnement lié à la programmation dans ces espaces, à leur fonctionnement dans l'environnement géographique dans lequel ils sont implantés et à la participation des habitants qui leur sont voisins. 


De plus, la journée du dimanche 22 décembre démarrera musicalement à 14h avec la Compagnie artistique, "Toffodji", qui circulera dans les dédales du quartier de Lobozounkpa en pratiquant de la danse traditionnelle. Une heure plus tard, un spectacle de cirque sera donné à l'intention du jeune public, a fait savoir l'artiste rappeur, Auré, du groupe, "Mamba noir", et membre du Comité d'organisation du Festival.


A en croire ses propos, dès 18 heures précises, dans le cadre d'une "création pluridisciplinaire" sur le thème, "De Harlem à Cotonou, une histoire subjective du hip-hop", en réalité, un projet à l'actif, entre autres, du Collectif, "Alia", plusieurs rappeurs se succèderont sur la scène d'une soirée hip-hop. Et, à 19h30, " Dj Seven" assurera une animation.


Pour Marion Hamard, Directrice du "Centre" de Godomey, le festival, "Les Échos de Lobozounkpa", est devenu, depuis 2019, une biennale.

Marcel Kpogodo

vendredi 6 décembre 2019

Épiphanie Bouata remporte le 1er prix du Concours sur l'esclavage

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage

Le Concours pour révéler le patrimoine touristique de l'esclavage au Bénin, organisé par l'agence, "J'aime la culture" (Jlc), a livré son verdict le lundi 2 décembre 2019 à Savalou, ce qui a permis à Épiphanie Bouata de se voir décerner le 1er prix.

De gauche à droite, Carlos Gbaguidi, Murielle Sosso, Hermas Gbaguidi, Epiphanie Bouata et Henri Morgan, lors de la remise des prix aux trois lauréats
Un ordinateur portatif généreusement offert par le promoteur culturel Gaston Eguédji. Le 1er prix mis en jeu qu'a remporté Épiphanie Bouata, le lundi 2 décembre 2019, à l'issue de la délibération du Concours pour révéler le patrimoine touristique de l'esclavage, qui a eu lieu au Collège d'Enseignement général 1 (Ceg 1) de Savalou.


Élève en classe terminale au Ceg 1 de Savè, la lauréate a pris la tête du palmarès dans lequel elle est talonnée par Murielle Sosso émanant du même établissement scolaire qu'elle et de Carlos Gbaguidi, du Ceg 1 de Savalou, arrivé en 3e position. Tous les trois ont reçu un tableau d'honneur et une enveloppe symbolique.


En dehors du trio des élus, les 9 autres candidats retenus pour prendre part à l'ultime délibération se sont vus remettre des lots de consolation. En réalité, ces 12 apprenants sont les finalistes de la 2e édition du concours à travers lequel l'Agence, "J'aime la culture", s'est donné la mission de faire découvrir aux apprenants béninois le patrimoine touristique concernant la traite négrière.


Pour le compte de 2019, cette compétition scolaire avait pour thème, "L'esclavage, un crime contre l'humanité : le cas du Département des Collines". Lancée en avril dernier à l'intention des apprenants de la 4e à la terminale, elle y avait fait postuler bon nombre de candidats dont les dossiers reçus à Cotonou avaient été évalués à Ahozon, non loin de Ouidah, le samedi 9 novembre, par un jury constitué par l'écrivain Denis Avimadjessi, le dramaturge Hermas Gbaguidi et par le gestionnaire du patrimoine culturel, Pacôme Comlan Alomakpé. Les concurrents ont été confrontés à un questionnaire sur l'esclavage, en général, et sur son exercice dans le département des Collines, en particulier.


Ainsi, 12 finalistes avaient été sélectionnés pour prendre part à la délibération finale de Savalou : Chérif Dine Aboudou (4e A, Ceg 3 de Savè), Klarita Affognon (Ceg 1 de Bantè), Grâce Afouda (Tle A2, Ceg 1 de Savè), Armelle Akakpo (2nde D2, Ceg 1 de Bantè), Épiphanie Bouata (Tle D1, Ceg 1 de Savè), Carlos Gbaguidi (2nde C, Ceg 1 de Savalou), Evenyle Gbaguidi (3e B, Ceg 1 de Savalou), Ulysse Guénanon (2nde C, Ceg 1 de Savalou), Marthe Kiton (1ère D2, Ceg 1 de Bantè), Esdras Onionniton (1ère AB), Murielle Sosso (Tle D1, Ceg 1 de Savè) et Mardochée Zannou (2nde B, Ceg 1 de Savè).


Antoine Agbangla, Alain Gnacadja et Ernest Houssou, respectivement, directeurs des Ceg 1 de Savalou et de Bantè, et représentant du Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), l'institution financeuse de la compétition intellectuelle, ont pris  part à la cérémonie de distinction d'un concours organisé par l'Agence Jlc, dirigée par le journaliste et promoteur culturel, Henri Morgan. Pour lui, l'initiative de l'organisation du Concours indiqué permettait de célébrer la Journée internationale de l'abolition de l'esclavage, marquée le 2 décembr

Marcel Kpogodo