lundi 17 février 2020

Gilbert Déou-Malé réaffirme les critères pour bénéficier d'une subvention au Fac

Dans le cadre de ses échanges avec les acteurs culturels

Dénombrés à environ la double centaine, ils ont rallié la salle de conférences de l'Hôtel "JP Alafia" situé dans l'arrondissement de Godomey de la commune d'Abomey-Calavi, pour écouter Gilbert Déou-Malé, Directeur général  du Fonds des Arts et de la culture (Fac), le jeudi 13 février 2020. Artistes, acteurs et promoteurs culturels, arrangeurs et hommes de médias ont répondu à un rendez-vous initié par un groupe restreint dirigé par le coach et acteur culturel, Auguste Amoussou. Il aura servi à l'invité à faire connaître les normes à suivre pour bénéficier d'une subvention du Fac en 2020.

Gilbert Déou-Malé, au cours de la rencontre ...

Cinq bonnes conditions. Celles que le Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), Gilbert Déou-Malé, a partagées, à la salle de conférences de l'Hôtel "JP Alafia", à Godomey, le jeudi 13 février 2020, avec de nombreux artistes et acteurs culturels, et qui se rapportent aux conditions pour bénéficier d'une subvention dans l'institution de financement dont il a la charge de l'administration et de la gestion. A cette occasion, il était entouré, notamment, de l'un des administrateurs de l'institution, Souleymane Salaou, et d'Auguste Amoussou, facilitateur de la séance.


A en croire les éclaircissements qu'a apportés Gilbert Déou-Malé, les cinq conditions indiquées restent accessibles : être un artiste, un acteur ou un promoteur culturel béninois, concevoir un projet culturel prenant en compte la politique annuelle de l'État en matière de culture, se conformer au canevas de demande de subvention du Fonds des Arts et de la culture (Fac) et à celui du rapport de fin d'activités, être capable de définir de quelle manière à partir de l'activité subventionnée réaliser son autonomie financière et être prêt à défendre son projet devant un comité technique.


En outre, pour le Directeur général, les réformes rendent obligatoire un tel cheminement, ce qui permettrait l'adoption par les demandeurs de critères propres au Fac et la mise en place d'un système dénué de tracasseries et de rançonnements. Montrant son ouverture envers son auditoire, il a par ailleurs annoncé devoir initier ultérieurement des rencontres respectives avec les managers qu'il entend faire former sous peu, les journalistes culturels, les propriétaires de studio d'enregistrement, avec lesquels il espère s'organiser pour faire produire des albums de musique de label "Fac", les responsables d'espaces culturels et les artistes qui s'engagent dans la promotion de la musique béninoise à l'extérieur.

Marcel Kpogodo

jeudi 13 février 2020

"Adú", le film hispano-béninois en projection spéciale et restreinte à Cotonou

Dans le cadre de facilités particulières obtenues par Edmon Roch

La conférence de presse qui s'est tenue le mardi 11 février 2020 à la Salle Vip du Ministère de la Culture a permis de faire passer l'information selon laquelle le film "Adú", tourné en grande partie au Bénin, sera exceptionnellement projeté dans la capitale économique, selon des conditions assez rigoureuses. Plusieurs autorités ont pris part à cette séance d'échanges avec les professionnels des médias.

De gauche à droite, Moustapha Imorou, Bella Agossou et Claude Balogoun, au cours de la conférence de presse

20 heures précises à "Canal Olympia", à Wologuèdè, le jeudi 13 février 2020. Les repères de la projection unique qui sera faite d' "Adú", le film tourné en bonne partie au Bénin plusieurs mois auparavant. L'annonce qu'a faite Claude Balogoun, Président-Directeur général de la Société, "Gangan prod" et producteur béninois du film indiqué, dans l'après-midi du mardi 11 février 2020, à la Salle Vip du Ministère de la Culture, sis Route de l'aéroport, à Cotonou, au cours d'une conférence de presse.


En effet, à en croire Claude Balogoun, de manière exceptionnelle, Edmon Roch, producteur exécutif du film intitulé "Adú", a choisi d'obtenir une autorisation spéciale de la "Paramount" et de "Netflix" qui détiennent les droits de diffusion de l'oeuvre cinématographique afin de présenter aux autorités béninoises le résultat du grand projet, le produit de toute la bataille qui avaient été lancés, menés et mis en oeuvre dans plusieurs villes du Bénin, ce qui avait rendu nécessaires que ces autorités, à plusieurs niveaux hiérarchiques, délivrent des autorisations, des facilitations et des exonérations pour, respectivement, des tournages sur des sites, des importations et des réceptions de machines et d'instruments liés au matériel de travail.


Dans ces conditions, Claude Balogoun s'est fait clair : ce sont au plus 300 personnes qui seront admises dans la grande salle de projection de "Canal Olympia", exclusivement sur invitation avec, à la clé, l'interdiction formelle d'enregistrer quoi que ce soit du film projeté en se servant d'un téléphone portable ou de quelque autre instrument technologique de captation. La condition restrictive qu'aurait posée Edmon Roch avant de se battre pour obtenir la diffusion unique d' "Adú" au Bénin. Pour l'intervenant, elle est une manière pour le réalisateur de remercier les autorités béninoises pour toute la partition facilitatrice qu'elles ont jouée. 


Plusieurs personnalités entouraient Claude Balogoun au cours de son intervention : Bella Agossou, actrice béninoise exerçant en Espagne et grande instigatrice de l'arrivée de l'équipe espagnole de production cinématographique au Bénin, Carole Borna et Florent Couao-Zotti, respectivement, Conseillère aux Arts et Conseiller à la Culture du Ministre Jean-Michel Abimbola, et Éric Todan, Directeur général du Centre national du Cinéma et de l'image animée (Cncia), sans oublier qu'était assis à leurs côtés Moustapha Imorou, l'enfant parakois ayant incarné Adú dans le film éponyme.

Marcel Kpogodo

vendredi 7 février 2020

Gilbert Déou-Malé démonte les accusations de supposées rétro-commissions au Fac

Dans le cadre d'une interview accordée à l'émission "Sociétal culturel"

L'affaire avait fait grand bruit. Un article publié dans le numéro 4515 du quotidien "Le progrès", daté du vendredi 24 janvier 2020 et relayé sur "Banouto", un site béninois d'informations, affirmait le rançonnement d'un acteur culturel du secteur du patrimoine culturel par un agent du Fonds des Arts et de la culture (Fac) d'une somme d'argent de 300.000 F CFA, sur une subvention totale reçue de 700.000 F. Une accusation qu'a rejetée avec véhémence Gilbert Déou-Malé, Directeur général de l'institution de financement sous tutelle du Ministère de la Culture, le mercredi 5 février 2020, au cours d'une interview qu'il a accordée à l'émission de Radio "Planète", dénommée " Sociétal culturel".

                                               Gilbert Déou-Malé, au cours de l'interview ...
"[...] je dis ici, c'est un défi : dans les archives du Fonds des Arts et de la culture, depuis 2016 jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons jamais accompagné, à hauteur de 700.000, un acteur culturel sur la promotion du patrimoine culturel ; ce n'est pas dans nos archives ! C'est sorti d'où ?". La réplique apportée par le DIrecteur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), GIlbert Déou-Malé, en profondeur de l'interview qu'il a accordée aux membres de l'émission, "Sociétal culturel", de Radio "Planète", à son bureau, dans l'après-midi du mercredi 5 février 2020, lorsqu'il lui a été demandé de réagir concernant la publication par le quotidien "Le progrès" du vendredi 24 janvier 2020 d'un article représenté en manchette par un titre accusateur : "Fonds des Arts et de la culture : des soupçons persistants de rétro-commissions".


L'article concerné dénonçait la remise par un acteur culturel subventionné par le Fac à un agent de cette institution d'une enveloppe de 300.000 F, sur un financement reçu de 700.000 F. En commertant la situation présentée, Gilbert Déou-Malé a immédiatement relevé un biais déontologique chez le journaliste rédacteur de l'article : "Le titre ne correspond pas au contenu". Puis, il lui est revenu de situer les responsabilités de la gestion de la subvention qui est supposée avoir été octroyée : "Lorsque vous allez vous adresser à quelqu'un qui vous a aidé à rédiger votre dossier et que vous lui avez promis de l'argent, normalement, quand vous prenez votre argent, vous allez le rembourser. Est-ce que c'est le Fac ? Le Fac n'y est pas impliqué". Prenant alors, à travers le fait incriminé, la mesure des conséquences fâcheuses de la difficulté de la rédaction de leurs projets de demande de subvention au Fac par les acteurs culturels, le premier responsable de l'institution de financement a fait valoir une proposition palliative : "Nous allons mettre à la disposition des artistes, des acteurs culturels et des promoteurs un canevas-type de demande de subvention". Finissant avec ce sujet, le Directeur général du Fac a réitéré : "Ce qui est dit n'est pas vrai mais cela permet de nous organiser pour que cela n'arrive jamais".



D'autres vérités assénées

Du ton ferme, coupant et cinglant qu'on lui connaît, Gilbert Déou-Malé a, au cours de l'interview indiquée, rejeté les rumeurs de discrimination positive en faveur des femmes dans l'attribution des subventions aux artistes par le Fac, prouvant, par les statistiques de l'année 2019, que sur les 426 dossiers ayant été qualifiés pour recevoir la subvention indiquée, 80% concernent les hommes avec 333 personnes et 20% sont lîés aux femmes, avec un total de 93 dossiers admis.


En outre, l'autorité a montré que le guichet de demande de subvention du Fac est ouvert tout le long de l'année, contrairement à une pratique courante dans le passé avec l'ex-Fonds d'Aide à la culture, qui rendait publiques des dates d'ouverture et de fermeture du guichet. Cette disposition, selon Gilbert Déou-Malé, aurait été prise pour ne pas pénaliser l'artiste dans son inspiration qui peut arriver à tout moment.


Concernant l'artiste proprement dit, confronté aux réformes, il a déclaré : "Nous sommes en train de formater un nouveau type d'artiste". Et, selon lui, sous l'impulsion du Conseil d'Administration du Fac, l'objectif cardinal qu'il se bat pour atteindre en 2020 est précis : il s'agit d'aboutir à "des acteurs culturels positionnés comme de vrais acteurs de développement", ce qui laisse comprendre que les critères pour bénéficier de la subvention du Fac deviennent plus exigeants, à en croire Gilbert Déou-Malé : être Béninois, détenir une Attestation d'artiste délivré par la Direction des Arts et du livre (Dal), tenir compte de la politique de l'État en matière culturelle pour l'année en cours pour produire son projet, se conformer au canevas-type de demande de subvention et à celui de rédaction du rapport d'activité, préciser dans le dossier de postulation la stratégie mise en place pour réaliser son autonomie vis-à-vis du Fac, surtout qu'il n'est plus attendu que les mêmes artistes bénéficient chaque année de la subvention mais que les élus, après quelques années, puissent laisser leur place à d'autres.


Par ailleurs, le Directeur général du Fonds des Arts et de la culture a évoqué le mode d'étude des dossiers, rejetant les allégations laissant croire qu'il serait la seule personnalité à décider de quel demandeur pourrait être éligible à la subvention. Pour lui, l'appel à des sachants spécialistes du secteur culturel d'appartenance du dossier lui permet de déterminer, suite au rapport déposé par les concernés, si le dossier gagne la subvention demandée ou non. Et, dans le cas d'espèce, un élément de différence avec l'ex-Fac est que les personnalités consultées ne sont pas connues des postulants à la subvention, ce qui permettrait d'éviter les connivences et les combines.


Quant aux dettes de la saison artistique 2016, laissées par l'ex-Fac, l'invité de "Sociétal culturel" s'est voulu profondément rassurant, expliquant que le Ministre de la Culture, Jean Abimbola, lui a confié comme mission de mettre à jour la liste des artistes et des acteurs culturels devant percevoir leur solde. Ainsi, il lui revient de faire la part des choses entre les acteurs culturels ayant reçu une notification d'octroi de la subvention mais qui ne sont pas allés percevoir l'acompte prévu, ceux ayant perçu la première tranche mais n'auraient pas déposé leur rapport depuis trois ans après avoir exécuté l'activité et, enfin, ceux qui ont reçu la notification d'éligibilité à la subvention, en ont perçu la première tranche, ont exécuté l'activité prévue et en ont déposé le rapport.


En relation avec le Fonds de Bonification, Gilbert Déou-Malé en a montré le caractère incontournable en dépit de la méfiance de bon nombre d'acteurs culturels : "Le Fonds de Bonification est le produit qui viendra accompagner les efforts des artistes sur toute l'année". Ensuite, il a annoncé qu'une vingtaine de postulants parmi lesquels des promoteurs d'espace culturel, sont en lice pour la validation de leur dossier pour pas moins de quatre banques avec lesquelles le Fac est en négociatipn pour lancer la première vague des prêts. Voilà une situation expérimentale que le Directeur général a assorti d'un grand défî : "Nous avons l'obligation de réussir les premiers dossiers pour montrer aux banques et aux acteurs culturels que le Fonds de Bonification est un projet salvateur".


Pour ce qui relève des relations de son institution avec les journalistes culturels, Gilbert Déou-Malé n'a pu qu'afficher une certaine déception, étant donné, selon sa lecture, la collaboration qui s'est avérée difficile entre les artistes réticents à faire contrôler la réalité du déroulement de l'activité financée par le Fac et les professionnels des médias soucieux d'une rémunération conséquente à partir du budget de la communication, prévu par l'artiste pour l'activité concernée : "J'ai été trahi par les journalistes culturels et par les acteurs culturels". Néanmoins, optimiste, l'autorité a nourri l'espoir de la mise en place d'une nouvelle base de confiance pour le travail en symbiose entre les deux parties, pour la bonne marche du Fac : "En 2020, on situe chacun et on repart de plus belle", a-t-elle rassuré.

Marcel Kpogodo

jeudi 30 janvier 2020

Projet "Enakpami" : 12 stagiaires formés en photographie et en vidéo d'art

Dans le cadre d'un financement de l'Union européenne

Le projet relatif à une Expérience nouvelle d'assistance kyrielle aux plasticiens pour leur ascension via le multimédia et l'Internet (Enakpami) a débuté en 2019 et continue son déroulement dans l'année en cours avec la tenue à Akassato, dans la Commune d'Abomey-Calavi, de la formation d'une douzaine de stagiaires en photographie et en vidéo d'art depuis le 6 janvier 2020. Vue sur un très pratique processus pédagogique qui s'achève.

En jaune, Totché, face à ses auditeurs ...

"Techniques de prise de vue en photographie d'art", "Traitement d'image", "Techniques de prise de vue avec une caméra professionnelle", et "Montage de la vidéo d'art". Les quatre modules qui ont meublé les "Ateliers de formation de jeunes artistes plasticiens du Bénin en photographie et en vidéo d'art", pendant 16 jours, à raison de 4 par semaine, par module, du 6 au 30 janvier 2020, de 8h à 15h, dans la Salle multimédia moderne du siège du projet intitulé, "Expérience nouvelle d'assistance kyrielle aux plasticiens pour leur ascension via le multimédia et l'Internet (Enakpami), sis Akassato, à Abomey-Calavi. Il est financé par le programme dénommé, "Renforcement et Participation de la société civile" de l'Union européenne (Ue).


Selon un thème de travail sur le droit des minorités, des professionnels avérés ont été sélectionnés pour assurer ces modules en faveur de 12 stagiaires, des artistes plasticiens de divers horizons : des anciens étudiants de l'Institut national des Métiers d'art, d'archéologie et de la culture (Inmaac), des photographes de formation, des peintres et des graphistes, de même que des autodidactes.

Au milieu, Parfait Zossou, instruisant des stagiaires ...

En matière de "techniques de prise de vue en photographie d'art", Parfait Zossou, photographe d'art, n'a pas ménagé ses efforts et son sens d'abnégation pour réaliser le cahier de charges pour lequel il s'est engagé. En l'occurrence, ayant achevé sa semaine de prestation pédagogique, il a continué à suivre ses auditeurs jusqu'aux derniers jours : "Je les ai trouvés bien, curieux, motivés pour connaître la chose, ce qui m'a permis de revenir travailler avec eux pour les enrichir davantage". A l'en croire, la démarche progressive qu'il a suivie dans son enseignement lui a permis d'aborder successivement le fonctionnement de l'appareil photo, les techniques de prise de vue, celles des photos d'art, la photographie et l'art de la photographie d'art. 


Concernant le traitement d'images, en a été à la charge Hervé Alladayè, alias Hodall Béo, artiste peintre rompu et, entre autres, graphiste. En outre, si l'artiste expérimenté, Martial Lalèyè, s'est occupé des techniques de prise de vue avec une caméra professionnelle, le vidéaste béninois très connu, Totché, a axé son apprentissage sur le montage de la vidéo d'art. Pour lui, le centre multimédia promu par le projet "Enakpami" offre l'opportunité aux stagiaires de venir y travailler, y faire leurs recherches, de même que pour réaliser des créations.

Marcel Kpogodo


Impressions de stagiaires




Hélène Méhinto, artiste plasticienne spécialiste des arts textiles et designer, ancienne étudiante de l'Inmaac : "En si peu de temps, on a pu faire beaucoup de choses : on a commencé d'abord avec la photographie d'art et le professeur nous a appris le b-a-ba de l'appareil photo, comment prendre des photos. Avec un autre professeur, on a ramené ces photos dans "Photoshop" et il nous a montré comment les traiter. Après cela, on a abordé la vidéo et nous en avons pris quelques-unes et nous avons été initiés à les travailler. Pour moi, on a eu peu de temps pour faire sortir beaucoup de choses. Je remercie beaucoup le promoteur pour cette formation-là".



Myckael Kouessi Agbénomba, artiste plasticien autodidacte : "Au cours de cette formation, différents professeurs nous ont donné des cours. D'abord, nous sommes passés de l'appareil photo à la photo et à la photo d'art. Au début, nous pensions qu'il n'y aurait que de la théorie mais, à notre arrivée, ce n'était rien que de la pratique. On a eu accès à l'appareil et l'on a commencé à réaliser par nous-mêmes des photos.

Avec les quatre jours que nous avons fait avec ce professeur, il nous a tout donné, il nous a appris à faire les photos comme si nous étions des professionnels ; en quelques jours, il s'est donné à fond, il s'est vidé, de telle façon qu'on peut exercer à côté de celui qui a fait une école en photographie et en photographie d'art.

Par la suite, nous avons travaillé sur le logiciel "Photoshop". Il y a eu une relation avec les photos que nous avons prises ; nous les avons utilisées pour réaliser nos propres maquettes. Ce professeur nous a appris comment retravailler les photos. Donc, pendant les 4 jours qu'il a fait avec nous, nous avons réalisé des articles, des images et des affiches sur la base des photos que nous avons prises préalablement.

Le troisième professeur s'est occupé de la vidéo. Comme les autres, automatiquement, c'était la pratique en même temps et, nous avons fait des interviews personnelles ; on a été sur-le-champ sur le terrain pour la prise de vidéos. Tout cela nous a amenés à déboucher sur la vidéo d'art.

Dans ce domaine, le professeur nous a appris à utiliser les vidéos prises pour créer une vidéo d'art, de même que les photos captées au début pour faire une oeuvre d'art.

Pour tout récapituler, cette formation nous a appris beaucoup de choses, à savoir comment il faut faire une photo, un montage, une vidéo d'art et une photographie d'art.

Ces connaissances qu'on a reçues nous conduiront à dépasser ce que nous savions faire. Pour moi, cela a été une chance de participer à cette formation. J'ai reçu des connaissances en plus de celles que j'avais".



Odette Houssou, photographe professionnelle : "Avec cette formation, je peux faire beaucoup de choses. Selon ce que j'avais eu en apprentissage, il s'agissait d'aller prendre des photos et de le remettre aux agents du laboratoire, qui se chargeaient de les travailler. Ici, après la présente formation, moi-même je peux sélectionner mes photos, je peux faire du graphisme et de la vidéo, couper des séquences et les remettre ensemble, les déplacer comme bon me semble".



Gilles Atrokpo, photographe d'art : "Après cette formation, j'ai pu comprendre que l'art ne se limite pas à la peinture et au recyclage mais qu'on peut appliquer la photo et la vidéo à l'art. Et, je peux reprendre certaines de mes oeuvres de peinture en travaillant sur "Photoshop" et sur d'autres logiciels adéquats. C'est le plus que j'ai reçu de cette formation".

Propos recueillis par Marcel Kpogodo

lundi 27 janvier 2020

Moustapha et Zéidiath, les petits héros du film "Adú", en Espagne

Dans le cadre de l'avant-première du film 

Aux premières petites heures du lundi 27 janvier 2020, Moustapha Oumarou et Zéidiath Dissou, les enfants héros sensationnels du film hispano-béninois, "Adú", ont pris le départ de Cotonou pour l'Espagne afin de prendre part à l'avant-première et au lancement officiel du film dans lequel ils ont incarné chacun un rôle exigeant. Aperçu sur deux psychologies conscientes de ce qu'elles vivent, accompagnées par leur mère et conduites par Claude Balogoun.


Vivacité, décomplexion et assurance. L'état d'esprit dans lequel, le lundi 27 janvier 2020, il a été possible de trouver, au niveau du hall d'attente de l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin, à Cotonou, le petit Moustapha Oumarou et la toute fraîche adolescente, Zéidiath Dissou, qui incarne la soeur aînée de celui-ci dans le film, "Adú", tourné au Bénin et en Espagne.


A l'aéroport à 2h30. Moustapha et Zéidiath ne paraissent nullement affectés ni ébranlés par ce voyage très matinal, assuré par la compagnie "Royal air Maroc", qui les conduira en Espagne. D'une euphorie empreinte d'une sérénité étonnante, ils sont confortablement moulés dans leur toute nouvelle personnalité d'acteurs de cinéma, abonnés aux voyages. Seraient-ce l'effet de la présence de leurs mères respectives qui les accompagnent dans cette randonnée espagnole, qui procurerait à ces stars cette assurance ou, juste, Claude Balogoun, membre et Trésorier du Conseil économique et social (Ces), qui dirige la délégation et qui, de loin, surveille tout de près, veillant à la bonne tenue des moindres formalités ?


Réellement décontractés, Moustapha et Zéidiath, bien emmitouflés dans un pardessus pour contrer le froid, n'ont aucune difficulté à se confier à nous, quelques minutes seulement avant d'intégrer la salle d'embarquement. Debout, la seconde est très précise, nous révélant quelques secrets du tournage d' "Adú", notamment, le déclic ayant déclenché de sincères pleurs qu'il tardait au réalisateur d'obtenir chez elle, sur un plateau à Grand-Popo : "J'ai été touchée par les sévères réprimandes de Bella Agossou, ce qui m'a amenée à pleurer de colère et m'a permis de satisfaire le réalisateur", avoue Zéidjath. Quant à lui, du haut de ses sept ans, Moustapha, ayant joué le héros Adú, n'a pas un souvenir particulier de tournage à signaler.



Mamans heureuses

Même si l'épanouissement se manifeste chez elles différemment, Animatou Mamadou et Aniath Kouféridji, mères respectives de Moustapha et de Zéidiath, qui font partie, pour la deuxième fois d'un voyage pour l'Espagne, qui leur donnera de savourer les images du jeu cinématographique de leurs enfants, rayonnent. Pour la première, la sélection de son enfant pour le rôle d'Adú et son jeu du personnage l'auront fait passer d'une marchande d'attièkè à Parakou à une vendeuse de divers produits alimentaires, sans compter qu'elle a voyagé vers l'Europe alors qu'au début, l'annonce de la sélection de son fils après un casting lui donnait l'impression d'une arnaque pour faire disparaître son fils. Même son son de cloche chez Aniath qui, après plusieurs actes rassurants tenus par l'équipe technique et par un facilitateur de circonstance, Claude Balogoun, s'est rendue à l'évidence de la consécration si bénéfique de sa fille. "C'est grâce à elle que j'ai pu connaître l'Espagne et que je voyage beaucoup. Et, les prières de cette autre commerçante au marché Dantokpa se font plus intenses. "Que ma fille aille de l'avant dans sa vie et qu'elle soit sélectionnée pour d'autres films", implore-t-elle le créateur. 


Pour ce qui est de Saïd Dissou, père de Zéidiath, non lion de Claude Balogoun, attendant le lancement des formalités d'embarquement, il en a bien vu d'autres, vivant et travaillant à Paris, vacancier à Cotonou, il entend laisser le destin de celle-ci se dessiner et se développer pour le cinéma. Sans aucun doute, pour le Conseiller économique et social, pour le producteur exécutif du film, "Adú", à travers "Gangan prod", l'entreprise dont il est le Pdg, ce séjour en Espagne d'une semaine de toute cette compagnie de deux acteurs remarquables et deux mamans, prend l'ampleur d'une lourde responsabilité qu'il n'entend que réussir.

Marcel Kpogodo

vendredi 24 janvier 2020

"Adu", le film du pont cinématographique de Bella Agossou entre le Bénin et l'Espagne

Dans le cadre de la promotion par l'actrice de son pays 


Bella Agossou a animé une conférence de presse le mardi 21 janvier 2020 à la Salle Vip du Ministère de la Culture. L'intervenante a informé les journalistes de la sortie très prochaine du film, "Adu", relevant d'une collaboration productive qu'elle a réussi à créer entre un réalisateur espagnol et une équipe cinématographique béninoise, par son action de défense des valeurs du Bénin.


"On a tout au Bénin !". La phrase magique qui, à en croire Bella Agossou, lui échappait des lèvres chaque fois qu'Edmon Roch, un réalisateur espagnol qu'elle avait rencontré en Ouganda, l'interrogeait sur la possibilité de trouver au Bénin qu'elle vantait tant tel paysage ou telle autre particularité géographique lorsqu'elle le convainquait de choisir son pays pour un film qu'il hésitait à tourner au Cameroun, au Sénégal ou au Ghana, ce que l'actrice béninoise vivant en Espagne a révélé au cours de la conférence de presse, qu'elle a tenue dans l'après-midi du mardi 21 janvier 2020 à la Salle Vip du Ministère du Tourisme, de la culture et des arts, en présence de membres du Cabinet de Jean-Michel Abimbola et d'un bon nombre de cinéastes béninois. A ses côtés se trouvaient Eric Todan, Directeur général du Centre national du Cinéma et de l'image animée (Cncia), Koffi Attédé, Directeur des Arts et du livre, et Carole Borna, Conseillère technique aux Arts.


Comme Bella Agossou en a fait le récit, grâce à son insistance, Edmon Roch a fini par se décider à venir au Bénin pour une visite, le tremplin pour une découverte aussi bien intéressante que décisive : le pays, à travers les villes de Ouidah et d'Adjarra puis Cotonou, dans certains de ses quartiers, comme Caboma, présentait, à ses yeux, la richesse et la qualité unique de posséder un décor qui changeait quand on passait d'une ville à l'autre, de façon à être adaptables à des villes cultes africaines, identifiées  pour le tournage du film indiqué. 


C'est ainsi que, pour Bella Agossou, le coup de foudre d'Edmon Roch pour le Bénin s'est produit, conduisant le réalisateur à y effectuer un casting pour la sélection de personnages dont Moustapha, le petit parakois, et à y sélectionner une entreprise de tournage, "Gangan prod", dans le cas d'espèce, dirigée par le cinéaste Claude Balogoun. Aujourd'hui, le film, complètement achevé, traverse les derniers jours d'une projection tenant lieu d'un lancement international prévu pour le 28 janvier 2020 en Espagne, sans oublier que le 31 janvier, "Adu" connaîtra sa sortie officielle.


"Ce film sera projeté dans 330 salles de cinéma d'Espagne et diffusé sur "Netflix", a continué Bella Agossou. "A partir du 31 janvier, le nom "Bénin" sera prononcé plus de 1000 fois par les cinéastes du monde entier", a-t-elle par ailleurs précisé avant de s'exclamer : "Le Bénin est une destination cinématographique dans le monde !".


L'enthousiasme et l'euphorie de la genèse du film, "Adu", montrés par Bella Agossou, avaient été introduits par Éric Todan, lançant la conférence de presse. Ensuite, il est revenu à Koffi Attédé de prendre la parole pour féliciter le projet accompli, avant que celui-ci ne la passe à Claude Balogoun qui a pris le soin d'évoquer les statistiques fortes du film hispano-béninois. Enfin, s'exprimant au nom du Ministre Jean-Michel Abimbola, Carole Borna a aussi loué le dynamisme de Bella Agossou à défendre et à faire choisir le Bénin pour le tournage d' "Adu", dans plusieurs de ses séquences stratégiques.

Marcel Kpogodo

mardi 21 janvier 2020

"Le petit musée de la Récade" enrichi de 28 nouvelles pièces

Dans le cadre d'une grande cérémonie effervescente

"Le centre" a connu une véritable atmosphère de fête culturelle le vendredi 17 janvier 2020, à l'occasion de la remise officielle de 28 nouvelles pièces historiques à son entité de conservation patrimoniale, "Le petit musée de la Récade". Pour l'occasion, des personnalités de haut rang ont fait le déplacement, parmi lesquelles le principal mécène de l'espace culturel, "Le centre", Robert Vallois.


18 récades d'anciens rois du Danhomè exposées, 8 sabres bien visibles et 2 objets religieux de l'ethnie fon. La moisson dont "Le petit musée de la Récade" s'est fait le récepteur au "Centre" de Godomey et dont il est le gardien et le conservateur depuis l'après-midi du vendredi 17 janvier 2020 où une cérémonie grandiose a eu lieu pour marquer l'événement.


L'ont immortalisée de leur présence Robert Vallois, fondateur et mécène de l'espace culturel, appuyé par une délégation des antiquaires de Saint-Germain-des-Prés, donateurs des pièces reçues, Éric Torah, Directeur de Cabinet, représentant le Ministre béninois de la Culture, et appuyé par le staff dudit Cabinet, Ousmane Alédji, Conseiller culturel du Président Patrice Talon, un représentant du Maire d'Abomey-Calavi et des élus locaux, Dominique Zinkpè et Marion Hamard, respectivement, Président d'honneur et Directrice générale du "Centre", de même que plusieurs artistes contemporains béninois et étrangers, des apprenants puis la population de Lobozounkpa, qui a massivement fait le déplacement.


Avant que le public ne puisse suivre les discours respectifs de Dominique Zinkpè, du représentant de l'autorité communale et d'Eric Torah, il a assisté à la majestueuse déambulation de l'artiste qui a développé son talent en la matière, Prince Toffa, et de sa troupe de combattantes et de combattants, sans oublier qu'un groupe folklorique féminin a joué sa partition d'animation tout le long de la soirée.


Dans son intervention, Dominique Zinkpè a fait connaître l'évolution du "Centre" de Godomey depuis sa création le 6 février 2015, cet espace qui trouve à son actif plusieurs résidences de création, des expositions effectuées par des artistes émanant de quatre horizons continentaux et, "Le petit musée de la Récade" au niveau duquel tout visiteur peut venir découvrir 120 décades et "objets royaux". Puis, après l'allocution d'Éric Torah, il a été donné à Marius Dakpogan, le conservateur du "Petit musée", de faire parcourir aux invités et au public les 28 nouveaux objets reçus du Collectif des Antiquaires de Saint-Germain-des-Prés.

Marcel Kpogodo

jeudi 16 janvier 2020

Don de nouveaux objets précieux au "Petit musée de la Récade", de grands invités annoncés

Annonce faite par une conférence de presse donnée au "Centre" de Godomey

Une conférence de presse a été animée au "Centre" de Godomey le lundi 13 janvier 2020 par ses deux premiers responsables, Dominique Zinkpè et Marion Hamard. Ils ont saisi la circonstance pour annoncer aux journalistes la réception par "Le petit musée de la Récade" de près d'une trentaine de nouvelles pièces muséales.


28 pièces historiques parmi lesquelles des récades, des sabres et des "objets de culte fon", ce qui va officiellement enrichir la collection du "Petit musée de la Récade" dès le vendredi 17 janvier 2020, dans l'après-midi. L'information capitale qu'ont apportée aux journalistes, dans la matinée du lundi 13 janvier 2020, les responsables au sommet du "Centre" de Godomey, que sont Dominique Zinkpè et Marion Hamard, respectivement, Président d'honneur et Directrice générale du complexe culturel, au cours d'un partage avec les professionnels des médias.


A en croire la première personnalité, la remise de ces objets précieux de témoignage de l'histoire du Danhomè donnera lieu à une cérémonie officielle à laquelle prendront part plusieurs invités de poids avec, en prestigieuse place, Robert Vallois, le fondateur du "Centre", à la tête d'une douzaine de personnes dont des journalistes de médias français tels que "France 24". De même, Jean-Michel Abimbola, Ministre de la Culture, et Georges Bada, Maire de la Commune d'Abomey-Calavi, sont prévus pour prendre part à la manifestation. Ainsi, pour l'animation seront tenues une déambulation de l'artiste performeur très connu, Prince Toffa et l'exécution de danses traditionnelles.


Par ailleurs, pour Dominique Zinkpè, les oeuvres dont la réception sera faite proviennent de la collection privée de deux hommes : Alfred Testard de Marans, ayant en charge la Direction du Service administratif au cours de l'expédition ayant eu cours au Dahomey en 1890, et l'abbé Le Gardinier, qui était curé lors de cette mission. En outre, les pièces concernées ont été acquises par les membres du Collectif des Antiquaires de Saint-Germain-des-Prés lors d'une vente aux enchères le 23 mars 2019 à Nantes, et sont placées sous la responsabilité d'une association que cette structure a créée au Bénin : le Collectif des Artistes du "Centre" (Cac).


De plus, avec l'ajout de ces objets précieux à la collection existant depuis l'inauguration du "Petit musée de la Récade" le 1er décembre 2015, ce sont désormais 128 "récades contemporaines et anciennes, sculptures et objets de culte" qui constituent la collection dudit musée dédié aux récades, précise le communiqué rendu public à l'issue de la conférence de presse. 


Concernant la conservation des récades, Marion Hamard a rassuré qu'elle s'effectue dans de bonnes conditions, surtout que les matières dont elles sont faites que sont le bois et le métal, ne présentent pas des exigences particulières en matière d'entretien, que la température à laquelle elles sont soumises fait l'objet d'un contrôle pour éviter les "chocs climatiques", sans oublier que le conservateur du musée époussète régulièrement les pièces à l'aide d'un pinceau.
Marcel Kpogodo

mardi 7 janvier 2020

Jean-Michel Abimbola visite "Le petit musée de la Récade"

Dans le cadre de la réception de nouvelles récades

En prélude à la réception, dans les prochains jours, par "Le centre", de nouvelles récades, le Ministre béninois du Tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, a effectué une visite de découverte du "Petit musée de la Récade" qu'héberge "Le centre" de Godomey, le vendredi 3 janvier 2020. Il était accompagné, à cet effet, de plusieurs membres de son cabinet.


De gauche à droite, Jean-Michel Abimbola et Marion Hamard, l'accueillant à son arrivée au ''Centre''
Plus d'une quarantaine de pièces dont 29 récades royales authentiques et 18 récades actuelles conçues par des artistes contemporains. Ce qu'il a été donné de découvrir à Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, dans l'après-midi du vendredi 3 janvier 2020, au "Petit musée de la Récade" logé au sein du Complexe culturel dénommé "Le centre" de Godomey. 


A cette occasion, l'autorité gouvernementale était entourée de son Assistant, Blaise Tchétchao, et de membres de son cabinet, comme celui qui en est le Directeur, Éric Totah, du Directeur des Arts et du livre, Koffi Attédé, du Directeur du Patrimoine culturel, Paul Akogni, et de ses Conseillers respectifs à la Culture, Florent Couao-Zotti, et aux Arts, Carole Borna. 


Guidé par le Conservateur du Musée, Marius Dakpogan, Jean-Michel Abimbola a donc pu contempler, outre des décades des rois du Danhomey, Gangnihessou, Akaba, Glèlè et Béhanzin, une sculpture, un siège de commandement et un peu moins d'une vingtaines de récades, créées par des artistes ayant tenu une résidence au "Centre".


En rapport avec les décades royales, dans le communiqué de presse, rendu public à la suite de la visite ministérielle, "Le centre" a précisé qu'il se prépare à en recevoir, le 17 janvier 2020, "27 nouvelles", de même que des "sabres" et des "objets de culte fon offerts par le Collectif des Antiquaires de Saint-Germain-des-Prés, mécène du "Centre" ". 



D'autres points du "Centre" visités par Jean-Michel Abimbola


A son arrivée à l'espace culturel aux alentours de 15h 40, le Ministre de la Culture a été accueilli par Marion Hamard, Directrice générale du "Centre", qui n'a pas hésité à lui en montrer les lieux clés : le jardin d'entrée comportant des oeuvres d'art, témoignant de résidences d'artistes et d'expositions passées, la médiathèque et les salles d'exposition de la galerie hébergeant jusqu'au 25 janvier l'exposition dénommée "In Situ" relevant de l'événement biennal, "Les échos de Lobozounkpa", et présentant le fruit de l'inspiration circonstancielle de pas moins de 13 artistes contemporains. 


Dominique Zinkpè, Président d'honneur du "Centre", a aussi marqué sa présence à la visite du Ministre en accompagnant sa délégation et lui dans tout leur parcours, ce qui lui a aussi donné l'occasion d'apporter son éclairage, en cas de besoin.

Marcel Kpogodo

dimanche 15 décembre 2019

Les Frères Guèdèhounguè sur les "Échos de Lobozounkpa" 2019

Selon une conférence de presse tenue à Godomey

La 3e édition des "Échos de Lobozounkpa", se tient sous peu au Centre de Godomey, sur le fondement d'un programme riche et diversifié dans lequel sont enregistrés pour un concert les Frères Guèdèhounguè, ce qu'a révélé une conférence de presse, ayant été organisée le vendredi 13 décembre à l'espace de spectacles de la structure indiquée.

De gauche à droite, Auré, Hector Sonon, Marion Hamard et Carole Ahodékon, au cours de la conférence de presse
Une exposition, des productions sur scène, dont celle des Frères Guèdèhounguè, une conférence-débats, du cirque et, notamment, un podium hip-hop. Le menu du programme qui s'annonce comme devant mettre en effervescence le "Centre" de Godomey, où a été animée, le vendredi 13 novembre 2019, une conférence de presse de présentation et d'explication des différentes activités prévues pour meubler le programme concerné. 


A en croire Carolle Ahodékon, responsable à la communication du "Centre", les "Échos de Lobozounkpa", ce festival brassant plusieurs domaines artistiques, se tiendra du vendredi 20 au dimanche 22 décembre 2019 au sein du complexe culturel. Il s'inaugure alors, à la fin de l'après-midi du premier jour, par un spectacle déambulatoire qui parcourra tout Lobozounkpa, ce après quoi s'ouvrira l'exposition intitulé "In Situ", du nom de tout le festival.


Ensuite, selon la chargée des médias, "Pépit'Art", un groupe de jeunes de 8 à 16 ans, se fera valoir sur scène en milieu de soirée, sans oublier qu'après cette prestation, "Dj Roto" rejoindra les spectateurs pour les régaler pendant une bonne quinzaine de minutes avant que ne soit lancée la performance de danse, dénommée, "Hors norme", qui sera assurée par les jeunes danseurs contemporains, Arouna Guindo et Yvon Ékué.


Quant au samedi 21 décembre ''Dj Roto" est prévu pour clore les manifestations de cette journée à travers une nouvelle prestation sur scène qui démarrera à 22h30, bien avant le concert qu'animeront les Frères Guèdèhounguè dès 20h30. Mais, de 16h30 à 18h30, des performances s'organiseront dans l'espace public par "des artistes qui seront déployés à Lobozounkpa pour créer des oeuvres sur place", a précisé Carolle Ahodékon, sans oublier qu'à 15h, selon ce qu'a annoncé l'artiste dessinateur, illustrateur et créateur de bandes dessinées, Hector Sonon qui était aussi au podium de la conférence de presse, un " atelier jeune public" sera ouvert pour "initier les jeunes aux techniques du dessin et pour leur expliquer comment utiliser cet art pour raconter une histoire". En outre, a-t-il poursuivi, il se donne comme mission de réaliser un "reportage dessiné de tout ce qui se passera au "Centre" pendant les 3 jours". 


Par ailleurs, de 10h à 12h30, une "rencontre-discussion" est prévue pour réunir, ce 21 décembre, plusieurs responsables de centres culturels sur un questionnement lié à la programmation dans ces espaces, à leur fonctionnement dans l'environnement géographique dans lequel ils sont implantés et à la participation des habitants qui leur sont voisins. 


De plus, la journée du dimanche 22 décembre démarrera musicalement à 14h avec la Compagnie artistique, "Toffodji", qui circulera dans les dédales du quartier de Lobozounkpa en pratiquant de la danse traditionnelle. Une heure plus tard, un spectacle de cirque sera donné à l'intention du jeune public, a fait savoir l'artiste rappeur, Auré, du groupe, "Mamba noir", et membre du Comité d'organisation du Festival.


A en croire ses propos, dès 18 heures précises, dans le cadre d'une "création pluridisciplinaire" sur le thème, "De Harlem à Cotonou, une histoire subjective du hip-hop", en réalité, un projet à l'actif, entre autres, du Collectif, "Alia", plusieurs rappeurs se succèderont sur la scène d'une soirée hip-hop. Et, à 19h30, " Dj Seven" assurera une animation.


Pour Marion Hamard, Directrice du "Centre" de Godomey, le festival, "Les Échos de Lobozounkpa", est devenu, depuis 2019, une biennale.

Marcel Kpogodo

vendredi 6 décembre 2019

Épiphanie Bouata remporte le 1er prix du Concours sur l'esclavage

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage

Le Concours pour révéler le patrimoine touristique de l'esclavage au Bénin, organisé par l'agence, "J'aime la culture" (Jlc), a livré son verdict le lundi 2 décembre 2019 à Savalou, ce qui a permis à Épiphanie Bouata de se voir décerner le 1er prix.

De gauche à droite, Carlos Gbaguidi, Murielle Sosso, Hermas Gbaguidi, Epiphanie Bouata et Henri Morgan, lors de la remise des prix aux trois lauréats
Un ordinateur portatif généreusement offert par le promoteur culturel Gaston Eguédji. Le 1er prix mis en jeu qu'a remporté Épiphanie Bouata, le lundi 2 décembre 2019, à l'issue de la délibération du Concours pour révéler le patrimoine touristique de l'esclavage, qui a eu lieu au Collège d'Enseignement général 1 (Ceg 1) de Savalou.


Élève en classe terminale au Ceg 1 de Savè, la lauréate a pris la tête du palmarès dans lequel elle est talonnée par Murielle Sosso émanant du même établissement scolaire qu'elle et de Carlos Gbaguidi, du Ceg 1 de Savalou, arrivé en 3e position. Tous les trois ont reçu un tableau d'honneur et une enveloppe symbolique.


En dehors du trio des élus, les 9 autres candidats retenus pour prendre part à l'ultime délibération se sont vus remettre des lots de consolation. En réalité, ces 12 apprenants sont les finalistes de la 2e édition du concours à travers lequel l'Agence, "J'aime la culture", s'est donné la mission de faire découvrir aux apprenants béninois le patrimoine touristique concernant la traite négrière.


Pour le compte de 2019, cette compétition scolaire avait pour thème, "L'esclavage, un crime contre l'humanité : le cas du Département des Collines". Lancée en avril dernier à l'intention des apprenants de la 4e à la terminale, elle y avait fait postuler bon nombre de candidats dont les dossiers reçus à Cotonou avaient été évalués à Ahozon, non loin de Ouidah, le samedi 9 novembre, par un jury constitué par l'écrivain Denis Avimadjessi, le dramaturge Hermas Gbaguidi et par le gestionnaire du patrimoine culturel, Pacôme Comlan Alomakpé. Les concurrents ont été confrontés à un questionnaire sur l'esclavage, en général, et sur son exercice dans le département des Collines, en particulier.


Ainsi, 12 finalistes avaient été sélectionnés pour prendre part à la délibération finale de Savalou : Chérif Dine Aboudou (4e A, Ceg 3 de Savè), Klarita Affognon (Ceg 1 de Bantè), Grâce Afouda (Tle A2, Ceg 1 de Savè), Armelle Akakpo (2nde D2, Ceg 1 de Bantè), Épiphanie Bouata (Tle D1, Ceg 1 de Savè), Carlos Gbaguidi (2nde C, Ceg 1 de Savalou), Evenyle Gbaguidi (3e B, Ceg 1 de Savalou), Ulysse Guénanon (2nde C, Ceg 1 de Savalou), Marthe Kiton (1ère D2, Ceg 1 de Bantè), Esdras Onionniton (1ère AB), Murielle Sosso (Tle D1, Ceg 1 de Savè) et Mardochée Zannou (2nde B, Ceg 1 de Savè).


Antoine Agbangla, Alain Gnacadja et Ernest Houssou, respectivement, directeurs des Ceg 1 de Savalou et de Bantè, et représentant du Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), l'institution financeuse de la compétition intellectuelle, ont pris  part à la cérémonie de distinction d'un concours organisé par l'Agence Jlc, dirigée par le journaliste et promoteur culturel, Henri Morgan. Pour lui, l'initiative de l'organisation du Concours indiqué permettait de célébrer la Journée internationale de l'abolition de l'esclavage, marquée le 2 décembr

Marcel Kpogodo

Les Béninois vivant au Niger influents dans les Btp

Dans le cadre de la diffusion du 89e numéro de "Diasporas" sur YouTube

Le domaine des Bâtiments et Travaux publics (Btp) au Niger enregistre l'activité remarquable des ressortissants béninois, ce que révèle le 89e numéro de "Diasporas", l'émission culturelle dédiée à la vie quotidienne et socioculturelle des Béninois de la diaspora, diffusé sur la télévision nationale béninoise de service public, le dimanche 1er décembre 2019 et mise en ligne depuis sur YouTube. 

Yolande Veyvey, au cours de l'émission, interrogeant l'un de ses invités, un Président d'association ...

Depuis le dimanche 1er décembre 2019 est disponible sur la chaîne YouTube, dénommée "Yolande Veyvey", de l'émission "Diasporas", l'intégralité de ce programme télévisuel mensuel de 26 minutes de l'Office de Radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb). En tapant le lien, https ://youtu.be/15Kp-yUZI9M, l'internaute qui n'aurait pas suivi le n°89 de l'émission et qui n'a pas la patience d'attendre la rediffusion sur le même canal le 15 décembre prochain pourra en prendre connaissance du contenu.



Ceci est relatif aux Béninois vivant au Niger intervenant dans les différents maillons de la chaîne des Bâtiments et Travaux publics (BTP) puis informe suffisamment sur les conditions de travail des acteurs concernés, ceux-ci ayant été interviewés par Yolande Veyvey, l'animatrice de l'émission. A vos claviers, donc !

Marcel Kpogodo