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jeudi 4 février 2021

Gilbert Déou Malè, l’espérance de la renaissance artistique d’Im’rane

Face au résultat d’une initiative salutaire de prise en charge


Depuis le mardi 3 février 2021, Im’rane, l’artiste de la musique béninoise, auparavant en danger de mort, est sorti revigoré des soins hospitaliers qui lui ont été prodigués d’urgence pendant un peu plus de quatre mois, dans le département de l'Atlantique, sur les instances de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), qui l’avait ramené de Parakou le dimanche 18 octobre 2020 afin de le faire hospitaliser à Cotonou. Il est plus que jamais certain qu’un nouvel album viendra matérialiser la conquête par le chanteur du septentrion d’un bon état de santé et de sa résurrection artistique.

De gauche à droite, Gilbert Déou Malè, recevant une accolade d' Im'rane, à sa sortie d'hôpital    

« En retournant chez lui, ce sera avec un album ». Ce qu’a affirmé, de manière sereine et ferme, Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), lorsqu’il assistait à la fin de l’hospitalisation du chanteur Im’rane, dans la journée du 3 février 2021, à Glo, dans l'Atlantique, après plus de quatre mois de soins. A l’occasion, l’autorité était entourée de plusieurs personnalités dont Gaston Eguédji et Souleymane Salaou, administrateurs du Fac, Marcel Zounon, Directeur de l’Ensemble artistique national, Pascal Wanou, représentant des artistes et des acteurs culturels, et d’acteurs culturels très connus : Koffi Adolphe Alladé, Jean-Pierre Hounti-Kiki, Stanislas Dègbo, Rek Souza et Oscar Allossè.

Photo de famille d'Im'rane avec Gilbert Déou Malè et les acteurs culturels solidairement présents (Crédit photo : Patrick Hervé Yobodè)

En réalité, le 18 octobre 2020, Gilbert Déou Malè a dû ramener, dans une véritable urgence, Im’rane, de la ville de Parakou alors que son état de santé s'était complètement dégradé et qu’il était réduit à une vie sociale insoutenable, ce qui avait suscité l’alerte de bon nombre d’acteurs culturels du septentrion, un SOS auquel la personnalité n’est pas restée indifférente. 


En l’embarquant dans son véhicule à l’époque, elle avait promis : « [Il] reviendra avec un nouvel album ». Il s’agit d’un propos dont Gilbert Déou Malè ne s’est nullement dédit plusieurs mois après, ce qui laisse attendre qu’avant la fin du premier semestre de l’année en cours, Im’rane verra sa discographie enrichie d’un nouveau disque. En effet, en renouant le contact avec lui, il a affirmé : « [Im’rane] sort aujourd’hui mais il n’est pas abandonné. Nous allons l’accompagner lorsqu’il aura retrouvé son équilibre social. Quand il va sortir d’ici, il a un mois à faire dans un studio avant de retourner à son domicile ».


Comme ressuscité, Im'rane en montre concrètement le signe par l'adoption d'un nouveau nom d'artiste : David 1erPar ailleurs, une cerise accrochée au gâteau attendait l’artiste. Le jour de sa sortie d’hôpital coïncidant avec sa date d’anniversaire, des membres de sa famille ont saisi l’occasion pour faire le déplacement vers lui afin de marquer ce jour spécial par des vœux et par le partage d’un cocktail.


Face à la sortie d’hôpital d’Im’rane et à la surprise liée à la cérémonie simple afférant à son anniversaire, la représentante du responsable de l’infrastructure sanitaire où il a été soigné et Pascal Wanou ont, à tour de rôle, pris la parole pour marquer leur satisfaction face au double événement.

Marcel Kpogodo Gangbè



Impressions d’Im’rane :


Ce fut au tour de l’artiste de faire connaître ses impressions : 

Im'rane, repu de santé, au cours de sa prise de parole

« Je ne saurais comment vous dire exactement l’émotion ou le feeling dans lequel je suis ici. Je suis comme dans un film de science-fiction. Mais, heureusement, je suis descendu de mon film grâce à vous parce que j’ai pris le temps, pendant quelques minutes, pour retracer mon histoire avec vous, tout un chacun de vous, ici, d’une complicité qui fait de nous, en même temps, des personnes unies, des personnes pouvant créer une famille. Et, voilà, vous êtes ma famille !


Je vous dis merci. Merci pour la spontanéité du Directeur du Fonds des Arts, surtout, qui, quand il m’a vu à Parakou avec Vicky, les deux n’ont pas été surpris que je leur dise que je ne voulais plus rentrer et que je voulais partir avec eux en même temps. Cela a été. Et, quand je suis venu, contrairement à me retrouver au Stade de France, je me suis retrouvé d’abord dans les couloirs de l’échauffement.


Donc, le séjour n’a pas été aussi facile. Mais, je fais un clin d’œil au personnel soignant qui a été réellement un personnel de taille, qui a su monnayer, à plusieurs reprises, des émotions et garder une constance, surtout dans le résultat qu’on savait être possible. Comme chaque jour apportait également une grâce insigne, j’ai pu en puiser beaucoup jusqu’à ce qu’aujourd’hui, c’est moi-même qui dis qu’on peut attendre un peu. Merci beaucoup à vous. Merci infiniment à vous, DG.

Propos transcrits par Marcel Kpogodo Gangbè

vendredi 29 janvier 2021

Gilbert Déou Malè renouvelle à la Jmca son dynamisme

Dans le cadre de la cérémonie officielle de commémoration de l’événement international


Le 24 janvier 2021 a vu se mobiliser d’importantes personnalités au Palais des Congrès de Cotonou. C’était pour la cause de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca) Il s’agit d’un événement international dont la commémoration officielle s’est déroulée sous le leadership de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), une autorité grâce à qui la Jmca reprend un nouveau souffle.

Gilbert Déou Malè, au cours de son intervention

Gilbert Déou Malè chantant des propos pathétiques de réconfort en langue maternelle mahi. L’image forte qui a profondément remué les participants à la cérémonie officielle de commémoration de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca), qui s’est effectuée dans le milieu de la matinée du dimanche 24 janvier 2021 à la Salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou. Ces propos chantés du Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac) étaient adressés à Sa majesté Togbui Akatsi II, roi de Comè, et Président du Comité de Mobilisation et d’organisation de la Jmca.  

Sa majesté Togbui Akatsi II, roi de Comè

En effet, la tête couronnée concernée, au cours de la cérémonie indiquée, avait vivement exprimé un désarroi profond et une grande colère, suivis d’une évocation de démission de ses responsabilités au sein de l’organisation de l’événement, face au désintérêt que les autorités béninoises ont observé vis-à-vis du déroulement de la Jmca au Bénin qui en héberge la deuxième édition.


Aperçu des personnalités ...

« Il ne faut pas se fier à la masse mais à la qualité de la représentativité », a déclaré Gilbert Déou Malè, abordant le nombre réduit de participants à l'activité de commémoration, et se faisant réconfortant : « Nous ne sommes pas déçus ; ce que vous avez réalisé fera tâche d’huile ». C’est ainsi qu'il a appelé Sa majesté Togbui Akatsi II à ne pas démissionner de ses responsabilités dans la Jmca, expliquant : « Nos aïeux ont affronté pire que cela pour sauver la patrie ». Puis, il a fermement promis : « Désormais, nous allons nous impliquer, du début jusqu’à la fin des préparatifs liés à la Jmca, chaque mois de janvier ».

... présentes ...

Pour rappel, l’intervention salvatrice du Directeur général du Fac a été précédé par un certain nombre d’allocutions tenues respectivement par Dieudonné Gnamankou, Vice-président du Comité d’Organisation de la Jmca, Mère Jah, représentant les afro-descendants au Bénin, Annick d’Almeida Agbodjan, marraine de la Jmca 2021, le roi de Comè selon qui la journée du 24 janvier devrait être déclarée chômée, payée et fériée, et, enfin, Delonix Kogblévi, 2ème Secrétaire parlementaire, représentant le Président de l’Assemblée nationale. 

... au cours de la cérémonie
Ces discours ont été savamment entrecoupés par des intermèdes de musique traditionnelle, qui ont été animés par les ’’3L Ifèdé’’, à travers des prestations en danses ’’Guèlèdè’’, ’’tèkè’’, ’’akonhoun’’, ’’Sakpata’’, ’’tipenti’’ et ’’agbadja’’, pour aussi le plaisir de personnalités de poids ayant fait le déplacement : Dagbo Hounon Hounan II et son épouse, la Reine-mère et le Professeur Léon Bio Bigou, notamment. 

Marcel Kpogodo Gangbè  

Gilbert Déou Malè, le messager des acteurs culturels, envoyé au Président Patrice Talon

Dans le cadre d’une cérémonie de présentation de vœux organisée à Cotonou


La salle des Fêtes, dénommée ’’La belle époque’’, sis carrefour du quartier de Zogbo à Cotonou a servi de cadre, le samedi 23 janvier 2021, à une cérémonie bien particulière, celle de la présentation de leurs vœux du Nouvel an par les acteurs culturels au Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), Gilbert Déou Malè. Dans son évolution, l’événement s’est transformé en une séance de commissionnement  de leur hôte pour le Chef de l’Etat, le Président Patrice Talon.

Transmission du cadeau destiné au Chef de l'Etat à Gilbert Déou Malè

Une gourde miniature couleur or, fondatrice du rythme traditionnel du ’’tchinkounmè’’, merveilleusement décorée. Le cadeau symbolique que les acteurs culturels béninois ont choisi d’envoyer au Chef de l’Etat, le Président Patrice Talon, dans le milieu de la matinée du samedi 23 janvier 2021, au niveau de la salle des fêtes ’’La belle époque’’, complètement bondée et située au quartier de Zogbo, dans le 9ème arrondissement de la ville de Cotonou.


Selon Pascal Wanou prenant la parole au nom des artistes et des acteurs culturels, le présent indiqué constitue le moyen pour le monde culturel béninois de remercier le Président de la République d’avoir favorablement répondu à son appel du samedi 22 août 2020 sollicitant qu’il se porte candidat à un deuxième mandat. « Nous lui disons merci pour son leadership et pour tout le travail qu’il accomplit pour le développement du Bénin et pour le développement culturel », a continué l’orateur avant d’aller plus loin dans son propos et de l’achever : « Nous sommes prêts à l’accompagner et nous lui présentons les meilleurs vœux du monde culturel, qui sont ceux de la santé, du bonheur, de la prospérité, de l’accomplissement et du développement pour le Bénin ».


Par conséquent, Gilbert Déou Malè, en recevant des mains de Pascal Wanou le joyau, a promis de le transmettre au Ministre de tutelle, celui du Tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, afin qu’à son tour, l’autorité le remette au premier des Béninois.

 


Les vœux à Gilbert Déou Malè


En réalité, la cérémonie mise en place par les acteurs culturels était une surprise qu’ils ont faite à Gilbert Déou Malè, celle-ci qui s’est révélé double devant la commission que les concernés ont adressée au Président Talon par son biais. Avant que cette seconde surprise ne se concrétise, la première a eu lieu et consistait pour ces acteurs culturels à présenter leurs meilleurs vœux au Directeur général du Fac.

Gilbert Déou Malè reçoit son cadeau offert par les acteurs culturels ...,

C’est alors Pascal Wanou qui avait pris la parole en leur nom afin de réaliser cette volonté qu’ils avaient manifestée. Ceci fait, en leur nom aussi, il a remis à Gilbert Déou Malè un cadeau sous la forme d’une calebasse du rythme du ’’tchinkounmè’’. Devant une telle situation inattendue, l’élu ne put que manifester une profonde émotion, remerciant pour la surprise les artistes et les acteurs culturels réunis dans la salle ’’La belle époque’’. « Vous venez de marquer l’histoire dans le secteur », a-t-il continué, avant de rappeler que, depuis 2016, les acteurs culturels béninois luttaient pour se mettre ensemble afin de s’exprimer d’une seule et même voix. « C’est inédit, cela se sent, cela se matérialise », a-t-il commenté.


... eux qui ont massivement ...

Puis, il a réitéré à la nombreuse assistance ses vœux réciproques avant de continuer : « C’est ensemble que nous pourrons relever les défis qui nous attendent ; c’est ensemble que nous pourrons accompagner le Chef de l’Etat ». Alors, il a promis de faire au Ministre de la Culture un compte-rendu fidèle de la commission adressée par eux au Président Talon, quitte à lui de la transmettre à la première autorité du pays. « Que l’union retrouvée ne s’effrite pas », a-t-il demandé avant de clore son propos : « Merci et, que la lutte continue ! ».

... fait le déplacement

Et, à son tour, Gilbert Déou Malè a fait sa surprise aux acteurs culturels en leur improvisant plusieurs minutes d'une chanson en langue maternelle mahi, qu'il a exécutée, entouré et appuyé par des membres de son groupe de musique traditionnelle, dénommé ''Dèhouindo'', surtout que lui-même est un chanteur pratiquant le rythme du ''tchinkounmè''. 


Concernant la cérémonie proprement dite de présentation des vœux, plusieurs personnalités y ont assisté parmi lesquelles Augustin Houessinon, Chef du 9ème arrondissement de Cotonou, Gaston Eguédji et Souleymane Salaou, administrateurs du Fac, Marcel Zounon, Directeur de l'Ensemble artistique national, Koffi Adolphe Alladé, Président de la Confédération béninoise de Danse (Cobed), sans oublier des fonctionnaires du Fac, des mécènes, des producteurs, des artistes, des acteurs et des promoteurs culturels, sans oublier que l'événement a été enrichi d'intermèdes musicaux.  

Marcel Kpogodo Gangbè

jeudi 21 janvier 2021

Gilbert Déou Malè sauve la Jmca 2021 au Bénin et en lance les activités

Dans le cadre d’une conférence de presse tenue à Cotonou

Le Grand théâtre du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ a accueilli la conférence de presse de lancement de l’édition 2021 de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca), le mardi 19 janvier 2021, en présence de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac) et, notamment, des membres du Comité de Mobilisation et d’organisation de l’événement dont la personnalité a officiellement lancé les activités.

Gilbert Déou Malè, en deuxième position, de la droite vers la gauche 

« Je déclare ouverte la Journée mondiale de la Culture africaine et souhaite plein succès à vos travaux ». C’est ainsi qu’à la fin de la matinée du mardi 19 janvier 2021, suite à la conférence de presse, qui s’est tenue au Grand théâtre du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), a, au nom de Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, lancé les activités de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca) qui se tient à Cotonou des 22 au 24 janvier 2021.


Pour cette autorité, le Gouvernement du Président Talon entend faire de la culture le deuxième levier de développement après l’agriculture, ce qui impose de « donner une visibilité » à l’ « identité culturelle » du Bénin. C’est ainsi que Gilbert Déou Malè a justifié l’accompagnement des activités de la Jmca 2021 par le Ministère béninois de la Culture. Selon lui, cet événement cadre avec la vision de l’Exécutif, qui est de « révéler la culture » béninoise de pair avec les initiatives prises par des pays de la sous-région et même de l’Afrique. Bien avant de clore son propos par le lancement officiel indiqué, il a invité les professionnels des médias à faire preuve de patriotisme en faisant ressortir, dans leur traitement de l’actualité culturelle, la vérité sur la culture africaine. « Parlez de ce que nous avons en Afrique et qu’on ne trouve nulle part ailleurs », a-t-il indiqué.


 

La Jmca 2021, résultat de l’engagement de Gilbert Déou Malè


Il est revenu à Sa majesté Togbui Akatsi, Roi de Comé, Président du Comité de Mobilisation et d’organisation de la Jmca 2021, d’intervenir au cours de la conférence de presse, ce qui a amené la personnalité à faire l’historique de la naissance de la Jmca et la lumière sur le combat que le Point focal qu’il est de l’événement au Bénin a mené afin que la célébration concernée soit affectée à notre pays.

De gauche à droite, Annick Agbodjan d'Almeida, Gilbert Déou Malè, Dagbo Hounon Hounan II, Sa majesté Togbui Akatsi et, notamment, Mère Jah

A en croire ses propos, la longue marche a débuté par le lancement de la Journée mondiale de la Culture africaine et afro-descendante le 24 janvier 2014, à l’initiative du Togolais John Ayité Dossavi, au nom du Réseau africain des Promoteurs et des entrepreneurs culturels (Rapec) dont il est le Président. Cette réussite s’est concrétisée sur le fondement de la Charte de la Renaissance africaine adoptée et ratifiée par bon nombre de pays dont le Bénin. Puis, après plusieurs années de combat et de lobbying à l’international, la 40ème Conférence générale de l’Unesco, qui s’est tenue le 20 novembre 2019, a fini par adopter la Journée indiquée, ce qui y engage ses 193 Etats membres.


Cet exposé fut l’occasion pour le Roi de Comé de dresser des lauriers à Gilbert Déou Malè. En effet, selon lui, sans l’appréhension par cette personnalité de l’enjeu de l’hébergement par le Bénin des activités de la Jmca 2021, la conférence de presse de lancement ni les activités de commémoration prévues n’auraient pu être organisées, vu qu’il fallait un financement conséquent dans lequel peu d’autorités béninoises avec lequel le Comité de Mobilisation et d’organisation a pris contact ont accepté de s’engager.


Se rapportant au Professeur Dieudonné Gnamankou, Vice-président du Comité de Mobilisation et d’organisation, il a indiqué les objectifs que visaient les chefs d’Etats africains en signant la Charte de la Renaissance africaine et en adoptant la Jmca : s’appuyer sur les valeurs africaines pour réaliser le développement de l’Afrique, diffuser les exemples de réussite dans ce continent et vulgariser toutes les connaissances, tous domaines confondus, émanant du continent concerné. Selon lui, célébrer les nombreuses valeurs africaines et afro-descendantes, et les diffuser sont des exigences capitales.


Quant à Annick Agbodjan d’Almeida, Marraine de la Jmca 2021, elle a décliné les activités liées à l’événement qui débute le vendredi 22 janvier 2021 au Stade de l’Amitié de Cotonou par une cérémonie de lancement. Elles se poursuivent le samedi 23 au Ministère des Affaires étrangères et le dimanche 24 janvier, notamment, au Palais des Congrès de Cotonou, selon tout un processus scientifique dans lequel Gilbert Déou Malè est prévu pour animer deux communications.

Marcel Kpogodo Gangbè  

lundi 18 janvier 2021

« Préparez-vous à aller au Fonds de Bonification », a demandé Gilbert Déou Malè

Dans le cadre de sa rencontre avec les promoteurs culturels


L’espace artistique et culturel, ’’Artisttik Africa’’, à Cotonou, a accueilli une séance d’échanges entre Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), et  les promoteurs culturels, le vendredi 15 janvier 2021. L’autorité a exhorté ses interlocuteurs à s’engager dans le Fonds de Bonification, dont elle a amplement expliqué le fonctionnement.

De gauche à droite, Hounon Béhumbéza, Gaston Eguédji, Gilbert Déou malè, Souleymane Salaou et Jean-Pierre Hounti-Kiki

« Le Fonds de Bonification est une opportunité pour vous ». Ce qu’a, en substance, déclaré Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), face à un auditoire de promoteurs culturels, dans le milieu de la matinée du vendredi 15 janvier 2021, à la salle de spectacles de l’espace culturel, ’’Artisttik Africa’’ sis quartier d’Agla Kangloè, à Cotonou. L’intervenant était alors entouré des deux administrateurs du Fac, émanant de l’univers des arts et de la culture, Gaston Eguédji et Souleymane Salaou, puis de l’acteur culturel, Jean-Pierre Hounti-Kiki et du mécène des artistes, prêtre d’une divinité endogène, ’’Hounon’’ Béhumbéza.


Dans son propos, Gilbert Déou Malè s’est focalisé sur le Fonds de Bonification parce que, selon lui, de toutes les prestations qu’offre l’institution qu’il dirige, ce Fonds constitue celui qui concerne plus les promoteurs culturels. Il l’a présenté comme un produit issu des réformes initiées par le régime du Nouveau départ et de la Rupture et « qui vise à accompagner tous ceux qui veulent créer une industrie culturelle dans le secteur de la culture, ce qui l’a amené à se montrer ferme et exclusif : « On n’a jamais demandé aux artistes d’aller au prêt pour faire un album ni pour un vernissage ».

Les promoteurs culturels, suivant Gilbert Déou Malè

S’agissant des opportunités qu’offre le Fonds, la première reste qu’il joue un rôle important dans la professionnalisation du domaine artistique et culturel puisqu’il impose de sortir de l’illégalité et de l’informel, ce qui constitue un atout permettant de « booster l’économie culturelle ». En effet, pour Gilbert Déou Malè, lorsque le Fac décide d’accompagner un entrepreneur culturel en lui faisant bénéficier du Fonds de Bonification, c’est après avoir vérifié s’il a prévu d’acquérir un « équipement de pointe », « de dernière génération » qui pourra contribuer à mettre au point des « produits compétitifs », « vendables ». Ensuite, le Fac devra se rassurer qu’une partie des fonds alloués contribue à réaliser le renforcement des capacités de l’équipe technique devant intervenir sur le projet.


Par ailleurs, selon la personnalité, le Fac s’engage à intervenir dans la promotion du produit résultant de l’action de l’entrepreneur culturel financé au niveau des chaînes internationales, le seul moyen, à l’en croire, pour « vendre la destination ’’Bénin’’ », à s'inspirer de la vision du Gouvernement béninois pour lequel la culture compléterait le tourisme pour, les deux, développer une influence dans l’économie. « On ne peut pas réussir cela sans les promoteurs que vous êtes », a conclu Gilbert Déou Malè, avant de lever un certain malentendu sur la manière dont le Fac fait bénéficier du Fonds de Bonification au promoteur culturel. 


A en croire ses propos, l’institution qu’il dirige ne donne pas directement le financement voulu au promoteur culturel élu mais facilite son contact avec la banque aux fins de l’étude de son dossier en termes de pertinence et de rentabilité du projet. Ainsi, toutes les conditions étant réunies, celle-ci débloque le financement décidé dont le Fonds de Bonification paie les intérêts. Ceci conduit le promoteur culturel à devenir autonome et un bon contribuable, avec un impact certain : de la discipline dans un secteur culturel devenu digne. Un tel postulat a amené Gilbert Déou Malè à clore son propos sur la question : « Etre artiste n’est plus un vain mot, être acteur culturel n’est plus donné à tout le monde ».



Un agenda infatigable


La présentation du Directeur général du Fac a débouché sur des préoccupations qu’ont fait valoir les promoteurs culturels qui, dans les réponses qu’a apportées l’autorité, ont été édifiés sur la nouvelle donne au Fac, en général, et sur le modus operandi du Fonds de Bonification, en particulier.

Gilbert Déou Malè et sa délégation au domicile  ...

... de Feu Adignon Hambaladji

Quittant l’espace culturel, ’’Artisttik Africa’’, Gilbert Déou Malè, les administrateurs indiqués du Fac et des promoteurs culturels se sont rendus au domicile de la vedette de la musique traditionnelle, Feu Adjignon Hambaladji, afin de présenter les condoléances du Gouvernement à la famille éplorée. Ensuite, le Dg/Fac a pris la direction à l’Hôpital ’’La croix’’ de Zinvié pour se rendre compte de l’état de santé de l’artiste de la musique béninoise, Aline-D, hospitalisée après avoir subi une opération chirurgicale. Enfin, la personnalité a rendu visite à Im’ran en bonne convalescence.

Marcel Kpogodo Gangbè     

mardi 29 septembre 2020

Patrick Hervé Yobodè réussit la sauvegarde du patrimoine culturel du Zou

A la clôture de la première édition du ’’229 Big tours’’


Le samedi 26 septembre 2020 a donné lieu à la fin du déroulement de la première édition du ’’229 Big tours’’, le festival de renaissance et de promotion des facteurs du patrimoine culturel en disparition. L’événement s’est déroulé à ’’Kayécha’’, la place des fêtes, située à Womey-Centre, dans la commune d’Abomey-Calavi. En substance, Patrick Herné Yobodè, initiateur du festival concerné, aura concrètement réveillé de leur sommeil de disparition l’ ’’Adjagbé’’, un repas, et le ’’Sôhoun’’, dans son rythme et dans sa danse.


Le plat, ''Adjagbé''

La dégustation de l’ ’’Adjagbé’’, succédant à la découverte du rythme traditionnel du ’’Sôhoun’’ et de la danse qui lui est attachée. Le résultat qu’il a fallu découvrir de l’exercice de la première édition du ’’229 Big tours’’, dans la soirée du samedi 26 septembre 2020, à l’espace des fêtes, ’’Kayécha’’, à Womey-Centre, dans la commune d’Abomey-Calavi.

Dans un premier temps, les participants à la manifestation de restitution de la formation qui s’est déroulée à Abomey et à Agbangnizoun du 14 au 23 sptembre 2020 ont connu, sur le podium de ’’Kayécha’’, de quelle manière se jouait le ’’Sôhoun’’ à l’aide  d’un tambour tuteur et de deux autres l’entourant et l’appuyant, de même que par un gong et par des castagnettes en métal.

Le ''Sôhoun'', en rythme et en danse

Ainsi, non seulement les stagiaires concernant l’exécution du rythme l’ont joué devant tous, ayant occasionnellement effectué le voyage d’Abomey, la commune dans laquelle ils y ont été formés quelques jours plus tôt, mais, aussi, d’autres l’ont dansé dans toutes ses facettes. En outre, il a été procédé à la démonstration de quelques-uns de ses aspects restreints, ce qui fait que ceux-ci n’étaient pas à la portée de la captation des appareils photo et des caméras. Pour rappel, le ’’Sôhoun’’ constitue la version populaire et profane du rythme  appelé ’’Djanguédé’’, que leurs adeptes pratiquent dans les couvents de la mère des divinités, ’’Sègbo Lissa’’.

Le public avait fait un déplacement massif en dépit de la pluie

Par conséquent, pour la cause de cette restitution, Patrick Hervé Yobodè a invité des responsables d’orchestres de musique traditionnelle afin qu’ils analysent dans quelle mesure ils pourraient s’inspirer des principes du ’’Sôhoun’’ dans leurs futures créations.

 

L’ ’’Adjagbé’’

Dans un second temps, il a été promu le mets dénommé ’’Adjagbé’’ qui se cuisine à l’aide de feuilles de haricot et de farine de maïs, après qu’il a été préparé in situ, pendant que le ’’Sôhoun’’ faisait ses preuves. C’est ainsi qu’après plusieurs minutes de cuisson, il a été distribué dans une assiette, ce qui a permis au public de se rendre compte de sa saveur, accompagné qu’il a été d’huile rouge.

De gauche à droite, Patrick Hervé Yobodè et Gilbert Déou-Malé, au cours de son intervention

De plus ont honoré l’événement de leur prestigieuse présence, surtout en la fin d’un après-midi hautement et fortement pluvieux, Gilbert Déou-Malé, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), haut parrain de la première édition du ’’229 Big tours’’, Dah Kanlinmandjigbèto Baba Tao, Directeur général de la Société, ’’Espoir construction Sarl’’, le parrain en second, Baba Lissanon Amanyinkpo Ayidékon, dignitaire de la religion endogène, madame Couton, épouse d’Obed Couton qu’elle représentait, lui qui est l’initiateur de l’espace ’’Kayécha’’ qu’il a gracieusement mis à la disposition du Festival pour la manifestation de restitution, et, entre autres, Tony Yambodé, Directeur de l’espace, ’’Mayton promo’’ du quartier de Zogbadjè, toujours à Abomey-Calavi. Puis, étant donné que le ’’229 Big tours’’ a reçu un financement du Fac pour son organisation, un représentant de l’institution a été dépêché sur les lieux afin de se rendre compte de son déroulement tel que présenté théoriquement.

Le Dg/Fac remettant une attestation à un stagiaire

Tout à tour, chacune de ces personnalités a été invitée à remettre aux stagiaires leur attestation de fin de formation, ce qui présente un tableau reluisant : 12 percussionnistes, 18 danseurs, 12 formateurs sur le rythme du ''Sôhoun'', 2 sur la danse et 1 formatrice dans le mets évoqué. 

 

Des perspectives

Patrick Hervé Yobodè, satisfait de la tenue de la première édition du ''229 Big tours''

Patrick Hervé Yobodè ne compte pas en rester là, face à la réussite de la première édition du ’’229 Big tours’’. Dans ses confidences à la presse, il a laissé entendre que, vu le caractère annuel de l’événement, il en projetait déjà la deuxième édition pour 2021 avec, comme il faut s’y attendre, trois autres pièces du patrimoine culturel béninois à découvrir, ce sur quoi il s’est refusé de faire des révélations. Ensuite, il a annoncé cette nouvelle aventure devant s’auréoler de la mise en lumière, en plus des éléments précédemment évoqués, d’un style vestimentaire et d’un site touristique. Suspense.

Marcel Kpogodo 

dimanche 13 septembre 2020

"229 Big tours" : 3 pièces du patrimoine culturel du Zou sauvées de l'extinction

Dans le cadre de la première édition du Festival

A l'occasion d'une conférence de presse, qu'il a animée le lundi 7 septembre 2020 au Stade de l'Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou, Patrick Hervé Yobodè, Directeur du Festival, "229 Big tours", a entretenu les journalistes culturels concernant les tenants et les aboutissants de la tenue de la première édition de la manifestation indiquée à l'issue de laquelle un acquis certain est prévu pour être reconnu : le sauvetage d'une mort certaine de  trois pièces importantes du patrimoine culturel du Zou.


L'affiche officielle de la première édition du ''229 Big tours''

Le rythme "Sôhoun", la danse du même nom et le repas dénommé "Adjagbé". Les éléments de richesse du patrimoine culturel authentique du Département du Zou, que le Festival, "229 Big tours", entend restaurer, selon les explications que le Directeur de l'événement concerné, Patrick Hervé Yobodè, appuyé de Lucien Adjimè, membre du Comité d'Organisation, a présenté à son auditoire de professionnels des médias, dans la matinée du lundi 7 septembre 2020, au Stade de l'Amitié Général Mathieu Kérékou, à Cotonou.


A en croire les précisions qu'a apportées l'orateur, le premier des éléments à sauver de la disparition est le rythme de danse traditionnelle du nom de "Sôhoun" qui relève de la version profane et populaire du "Djanguédé", un rythme que pratiquent les couvents de la mère des divinités, "Sègbo Lissa". Ainsi, sept jeunes, sélectionnés à cet effet, se trouveront formés par des personnes ressources à la connaissance des différentes percussions liées au rythme concerné.


Deuxièmement, la danse, dénommée aussi "Sôhoun", qui s'exécute selon le rythme du même nom, verra trois autres jeunes qui seront formés aux pas de son déroulement.


Troisièmement, pour Patrick Hervé Yobodè, le mets appelé "Adjagbé" est le troisième sujet d'apprentissage, qui sera mis sur la sellette aux fins de la mise à la disposition d'apprenants des secrets de la confection de ce repas traditionnel, devenu rare, qui se cuisine à l'aide de feuilles de haricot, de farine de maïs et d'huile rouge, pour un choix qui se justifie par la présence en lui de nombreux éléments nutritifs.


En outre, pour le conférencier, la formation est prévue pour débuter le lundi 14 septembre 2020 à la devanture du Palais du Roi Tégbessou, sis quartier de Lègo, à Djènan, sous la houlette de Nanyé Houandjilé, Reine-mère et garante de la divinité de "Sègbo Lissa". Ensuite, elle se poursuivra, jusqu'au mercredi 23 septembre, dans l'arrondissement d'Adanhondjigon, plus précisément à Gnizinta, une localité située dans la commune d'Agbangnizoun.


Par ailleurs, la dernière étape de cette manifestation de transmission de connaissances se déroulera sous la forme d'une cérémonie de restitution, qui se tiendra le samedi 26 septembre 2020 à la Place des Fêtes, "Kayécha", sis quartier de Womey-Centre, de l'arrondissement de Godomey, dans la commune d'Abomey-Calavi.



Une genèse héroïque



De gauche à droite, Lucien Adjimè et Patrick Hervé Yobodè, au cours d la conférence de presse

« La richesse, dans notre culture, se situe dans le patrimoine immatériel de notre pays », a lancé Patrick Hervé Yobodè, avant d'expliquer que l'odyssée pédagogique qu'initie le Festival "229 Big tours" est née depuis 2006, à une couverture médiatique, de sa part, d'un spectacle du Ballet national, en tant que journaliste culturel spécialiste des réalités endogènes.


Touché et impressionné, il en a mis à jour le projet du parcours des régions du Bénin pour en récolter les rythmes, les danses et les mets en disparition pour la contribution à leur réveil et à leur survie par des activités de promotion, ce qui n'a jamais vu le jour à cause du manque de financement. Pourtant, il ne s'est jamais découragé et ses démarches persévérantes ont, à l'heure actuelle, abouti au décrochage d'un financement du Fonds des Arts et de la culture (Fac), relevant du Ministère de la Culture.


Ainsi, le journaliste spécialiste des faits cultuels, devenu acteur culturel, s'est écrié, en toute passion : « Le Bénin, beau et riche, a besoin de la promotion de son patrimoine culturel et, il faut que cela commence quelque part ». Puis, il a poursuivi : « Il faut que les Béninois osent aller dans leurs traditions par lesquelles le développement du Bénin passe ».


Selon lui, la manifestation pédagogique, placée sous le haut patronage du Chef de l'État, le Président Patrice Talon, et de Dah Kanlinmandjigbèto Baba Tao, Président-Directeur général (Pdg) de la Société, "Espoir construction Sarl", connaît le parrainage de Gilbert Déou-Malé, Directeur général du Fac, et a reçu des promesses de soutien financier de la part d'un nombre impressionnant de personnalités : Kokou Claude Balogoun, Trésorier du Conseil économique et social (Ces), Angelo Ahouandjinou, Maire d'Abomey-Calavi, Sènamy Christelle Dan, sa Deuxième adjointe,  Léon Christian Kpobli et Paul Kéta, respectivement, Chef d'Arrondissement (Ca) de Godomey et de Ganvié, Obed Couton et Igor Alignon, tous deux Conseillers communaux, Dr Guy Wokou, Alexandrine Avognon, Pdg de la Société, "Arise group", Gaston Éguédji et Souleymane Salaou, tous deux Administrateurs du Fac, Pidi Symph et Vincent Ahéhéhinnou, artistes musiciens, Dah Mèhou Mètolé Rabbi Tan et Dine Kéta "Le Pognon".


La restitution, résultat de la triple manifestation pédagogique, est vivement attendue, à Abomey-Calavi, pour la découverte des trois facteurs restaurés du patrimoine culturel du Zou.

Marcel Kpogodo

mardi 3 mars 2020

Article concernant le Fac sur "Café médias plus" : la montagne a accouché d'un souriceau en agonie

Dans le cadre d'un rendez-vous véritablement gaspillé

Le vendredi 28 février 2020 a vu se dérouler à la "Maison des Médias" de Cotonou le numéro 267 du débat hebdomadaire organisé par l'instance dénommée "Café médias plus" sur le premier de ses trois thèmes : "Enquête journalistique sur le Fonds des Arts et de la culture : les résultats". A l'issue de l'opération d'échanges, attente profondément déçue chez de nombreux participants ayant espéré des pièces à conviction crucifiantes pour le Fonds des Arts et de la culture (Fac), accusé de pratiques de "rétro-commissions", dans un article relevant d'une investigation menée par le journaliste culturel, Fortuné Sossa.

Ci-contre, Fortuné Sossa, au cours de sa participation au premier débat indiqué de "Café médias plus" du vendredi 28 février 2020

Un peu plus de 75 minutes en pure perte ! S'est révélé un véritable fiasco le premier des trois débats sur le n° 267 de "Café médias plus", qui s'est tenu le vendredi 28 février 2020 à la "Maison des Médias" sis quartier de Gbèdjromèdé, à Cotonou. En effet, bon nombre des participants à l’édition de cette plateforme de débats en avaient fait le déplacement pour toucher du doigt des éléments palpables d'incrimination du Fonds des Arts et de la culture (Fac) dans des actes de "rétro-commissions" au niveau de ses cadres. 


Au lieu d'étancher leur soif de preuves concrètes, Fortuné Soosa, un journaliste culturel dont le mérite est salué par ses confrères d'avoir osé conduire une investigation sur une institution du Ministère de la Culture, qui, sous le régime de la Rupture, est devenue le Fonds des Arts et de la culture, s'est plutôt étendu en jérémiades, ayant passé l'essentiel du temps qui lui a été consacré pour son exposé à se plaindre des conditions d'une enquête que le Fac ne lui aurait pas facilitée, avec son Directeur général, Gilbert Déou-Malé, qui ne l'aurait pas reçu diligemment. 


Au cours de la phase des questions-réponses, ce reproche fait au premier responsable du Fac a vite été balayé et réglé lorsque Lumière Houessou, Chargée à la communication de la structure de financement des projets culturels, a, au nom de l'autorité, publiquement présenté des excuses à Fortuné Sossa pour les attentes et les tracasseries qu'il a dû essuyer avant de pouvoir rencontrer Gilbert Déou-Malé. Mais, le comptable du Fac, Irénée Binoï, ne s'est pas vu octroyer un temps convenable pour répondre aux accusations de rétro-commissions faites par Fortuné Sossa dans l'article qu'il a publié dans le quotidien "Le progrès" du n°4515, daté du vendredi 24 janvier 2020. 


Pire, dans ses explications, il a fallu comprendre que l'investigation menée par Fortuné Sossa a porté sur l'ancien Fonds d'aide à la culture (Fac) et sur l'actuel Fac, ce qui montre un amalgame sur la structure qui aurait subventionné un projet du patrimoine culturel à hauteur de 700.000 F, un montant duquel une rétro-commission de 300.000 F aurait été versée. Et, l'investigateur s'est fermement établi dans le refus de produire quelque notification que ce soit liée au projet financé indiqué, même sous anonymat, appelant plutôt ses confrères à, eux aussi, aller mener leur propre investigation à ce sujet. 


Ainsi, le premier débat des trois du n°267 de "Café médias plus" a largement déçu les attentes, surtout qu'il n'y avait pas que des journalistes culturels qui y avaient pris part pour jouir de la présentation de preuves des accusations mais, aussi, des acteurs culturels dont le très remuant Léon Hounyè, alias Sakpata Zogbo, qui, devant son insatisfaction et sa frustration, a confondu tous les journalistes culturels dans un même sac, les accusant, par leur manière de travailler, de compromettre les chances des artistes et des acteurs culturels à voir se pérenniser le Fac une institution que l'État a destiné à les accompagner financièrement dans leurs projets concernant leur secteur d'activité. Il a alors appelé les professionnels des médias spécialisés dans le traitement de l'information culturelle à ne plus s'ingérer dans leur fonctionnement professionnel, de peur de lui porter un frein.

Marcel Kpogodo

lundi 17 février 2020

Gilbert Déou-Malé réaffirme les critères pour bénéficier d'une subvention au Fac

Dans le cadre de ses échanges avec les acteurs culturels

Dénombrés à environ la double centaine, ils ont rallié la salle de conférences de l'Hôtel "JP Alafia" situé dans l'arrondissement de Godomey de la commune d'Abomey-Calavi, pour écouter Gilbert Déou-Malé, Directeur général  du Fonds des Arts et de la culture (Fac), le jeudi 13 février 2020. Artistes, acteurs et promoteurs culturels, arrangeurs et hommes de médias ont répondu à un rendez-vous initié par un groupe restreint dirigé par le coach et acteur culturel, Auguste Amoussou. Il aura servi à l'invité à faire connaître les normes à suivre pour bénéficier d'une subvention du Fac en 2020.

Gilbert Déou-Malé, au cours de la rencontre ...

Cinq bonnes conditions. Celles que le Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), Gilbert Déou-Malé, a partagées, à la salle de conférences de l'Hôtel "JP Alafia", à Godomey, le jeudi 13 février 2020, avec de nombreux artistes et acteurs culturels, et qui se rapportent aux conditions pour bénéficier d'une subvention dans l'institution de financement dont il a la charge de l'administration et de la gestion. A cette occasion, il était entouré, notamment, de l'un des administrateurs de l'institution, Souleymane Salaou, et d'Auguste Amoussou, facilitateur de la séance.


A en croire les éclaircissements qu'a apportés Gilbert Déou-Malé, les cinq conditions indiquées restent accessibles : être un artiste, un acteur ou un promoteur culturel béninois, concevoir un projet culturel prenant en compte la politique annuelle de l'État en matière de culture, se conformer au canevas de demande de subvention du Fonds des Arts et de la culture (Fac) et à celui du rapport de fin d'activités, être capable de définir de quelle manière à partir de l'activité subventionnée réaliser son autonomie financière et être prêt à défendre son projet devant un comité technique.


En outre, pour le Directeur général, les réformes rendent obligatoire un tel cheminement, ce qui permettrait l'adoption par les demandeurs de critères propres au Fac et la mise en place d'un système dénué de tracasseries et de rançonnements. Montrant son ouverture envers son auditoire, il a par ailleurs annoncé devoir initier ultérieurement des rencontres respectives avec les managers qu'il entend faire former sous peu, les journalistes culturels, les propriétaires de studio d'enregistrement, avec lesquels il espère s'organiser pour faire produire des albums de musique de label "Fac", les responsables d'espaces culturels et les artistes qui s'engagent dans la promotion de la musique béninoise à l'extérieur.

Marcel Kpogodo