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dimanche 2 octobre 2022

Une toile d’un genre particulier dévoilée à Cotonou

Dans le cadre d’une importante exposition d’art contemporain


Une toile qu’ont réalisée trois artistes africains au Bénin et dont la particularité consiste à être envoyée dans l’espace, a fait l’objet d’un dévoilement à la fondation ’’Claudine Talon’’, à Cotonou. Carole Borna, conseillère technique aux arts du ministre de la culture, avait annoncé l’événement à l’occasion d’une conférence de presse, qu’elle a animée à la Galerie nationale le vendredi 30 septembre 2022.


De gauche à droite, Michel Ekéba, Géraldine Tobé, Gervanne Leridon et Carole Borna, au cours de la conférence de presse


’’Mémoire d'aujourd'hui, mémoire du futur’’. L’œuvre d’art contemporain, qui a été montrée au public le samedi 1er octobre 2022 à la fondation ’’Claudine Talon’’, un événement qui a fait l’objet d’une annonce par Carole Borna, conseillère technique aux arts du ministre de la culture, au cours d'une conférence de presse, qui s'est tenue le vendredi 30 septembre, à la Galerie nationale, située à Cotonou.


’’Mémoire d'aujourd'hui, mémoire du futur’’ est une œuvre collective qu’ont mise au point Michel Ekéba, artiste performeur congolais, Géraldine Tobé, peintre de la même nationalité, et Jean-David Nkot, artiste portraitiste camerounais.


Dans son adresse aux professionnels des médias, Carole Borna avait promis que les visiteurs de cette exposition, historique, devraient visionner un film permettant de découvrir le processus créatif qu’ont suivi les artistes mentionnés et qui a permis de faire naître l’œuvre indiquée. Pour elle, « cela montre le cheminement et les moments par lesquels sont passés les artistes ».


Par ailleurs, au cours de la conférence de presse, Carole Borna a été assistée de Gervanne Léridon, la co-fondatrice d’une structure partenaire du projet lié à la fabrication de la toile concernée et de son envoi dans l’espace : l’ “African artists for Development” (Aad).

 


L'art pour alerter sur la crise climatique


Selon celle-ci, l'idée de réaliser une telle œuvre et de l'envoyer dans l'espace part d'un constat alarmant. « L'Afrique est le continent qui souffre plus du dérèglement climatique et qui en souffrira encore », a-t-elle alerté, faisant toucher du doigt le paradoxe selon lequel le continent africain « émet moins de dioxyde de carbone », le gaz à l’origine du réchauffement climatique.


Aperçu des participants à la conférence de presse

Puis, Gervanne Leridon a fait connaître la genèse de l’initiative. « A l'occasion du lancement d'un nouveau satellite totalement dédiée à la météo africaine, en décembre prochain (2022, Ndlr), nous avons imaginé ce projet qui est d'envoyer une œuvre d'art dans l'espace », a-t-elle précisé, avant de continuer : « L'art doit servir à défendre des causes, à mettre en avant des problématiques humaines ». 


A en croire la co-conférencière, l’Aad entend œuvrer pour « porter le message climatique aux scolaires et aux communautés africaines ». Selon elle, cet envoi de l'œuvre dans l'espace, la première, en Afrique, résonne comme un plaidoyer à l'endroit de tous les continents. La toile, reproduite en un gigantesque autocollant, effectuera le voyage vers l’espace à bord de la fusée, "Ariane V".


Et, elle sera exposée à la fondation ''Claudine Talon'' de 9 à 17 heures, jusqu'au 17 octobre 2022.

Léandre Houan 

lundi 8 mars 2021

Carole Borna, un parcours féminin célébré par l’association ’’Ilé ya Africa’’

Dans le cadre du vernissage d’une exposition à Cotonou


Le 8 mars, la date immortalisée comme la Journée internationale des Droits des femmes (Jif), reste celle au cours de laquelle la préoccupation commune est de rendre hommage à l’être humain de sexe féminin, au vu de ses qualités essentielles. Cette date, dans son édition de l’année 2021, est l’occasion qu’a choisie l’association culturelle, ’’Ilé ya Africa’’, pour mettre sous les feux de la rampe une femme publique mais discrète dans ses actions ; elle n’a cessé de marquer cette organisation par son évolution : Carole Borna. Selon Erick Ahouansou, artiste plasticien et Président d’ ’’Ilé ya Africa’’, cette personnalité se verra décerner un trophée créé par l’association, et dont la première édition de la cérémonie de distinction aura lieu sous peu.

Carole Borna

Carole Borna tenant entre ses mains le Trophée ’’Ôla’’. Le rêve que travaille à rendre réalité l’association culturelle, ’’Ilé ya Africa’’, ce dont s’est expliqué son Président, Erick Ahouansou, le lundi 8 mars 2021, à l’occasion de la 25ème édition de la Journée internationale des Droits des femmes.


Selon lui, Carole Borna est la première femme à se voir décerner le Trophée ’’Ôla’’ que vient de concevoir ’’Ilé ya Africa’’. « ’’Ôla’’, en langue yoruba, veut dire ’’volonté’’ », explique Erick Ahouansou. « Il s’agit de la volonté, celle de l’Afrique qui est mère de l’humanité », continue-t-il, avant de préciser : « Dans une société où l'image de la femme est souvent peinte négativement en raison de mythes culturels et traditionnels, il urge d'apporter de la lumière ». Vraisemblablement, la lumière dont il s’agit est celle qui induit la puissance capable de faire évanouir les préjugés sociaux empêchant la femme de faire valoir ses aptitudes au sein de la société. Etouffer la femme dans ses potentialités, voilà une conséquence de l’absence de la lumière qui se matérialise par la volonté, ce qui pousse Erick Ahouansou à évoquer une attitude : celle consistant à générer de soi « un point de vue différent » qui est « nécessaire pour changer les stéréotypes négatifs sur les femmes, en général, et, en particulier, sur celles qui accompagnent entièrement les bonnes visions artistiques et culturelles ».


De manière évidente, il n’est pas difficile pour ’’Ilé ya Africa’’ de lire en Carole Borna un esprit qui incarne la deuxième catégorie d’êtres humains de sexe féminin, qu’aborde le propos du Président Erick Ahouansou. Pour lui, Carole Borna, à travers ses actions dans le secteur des arts et de la culture, de par, surtout, sa position actuelle, constitue une vraie volonté, cette volonté efficace car, conclura-t-il, « là où il y a une volonté, il y a un chemin », celui qui, inévitablement, ouvre la voie à des perspectives radieuses pour ceux qui se confient à elle, cette volonté, productrice. Par conséquent, l’association dont Erick Ahouansou assure la présidence prévoit la cérémonie de distinction pour le samedi 20 mars 2021, à Cotonou, au cours du vernissage de l’exposition intitulée ’’Célébrer l’Afrique’’. 



Qui est Carole Borna ?


Actuel Conseiller technique aux Arts du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, Carole Borna a été, par le passé, entre 2016 et 2019, Directrice adjointe du Patrimoine culturel et, plus tard, Directrice pleine de la même institution. Ces différents niveaux de responsabilités relèvent peu du hasard puisqu’elle fait corps avec le secteur des arts et de la culture du Bénin, en tant que fondatrice et Directrice de la galerie d’art, ’’Espace ABC’’, étant, à la base, détentrice d’un Master en Coopération artistique internationale, sans oublier qu’elle a été instruite à la ’’Parson’s School of Design’’, située à New York.

Le Trophée ''Ôla''

Un fait qui la moule davantage dans l’univers artistique et culturel reste l’ensemble de ses activités comme galeriste, d’une part, et en tant que promotrice culturelle, d’autre part : la tenue d’expositions au Bénin et entre ce pays et la France, son intérêt pour le développement chez les enfants d’aptitudes en arts visuels et le parrainage d’activités culturelles.


Enrichissant davantage son profil de femme responsable dans l’appareil politique dans le secteur de la culture, son bilan se révèle élogieux autant à ses différents postes à la Direction du Patrimoine culturel qu'à celui de Conseiller technique aux Arts du Ministre du Tourisme, de la culture et des arts. Carole Borna, première titulaire du Trophée ’’Ôla’’ de l’association, ’’Ilé ya Africa’’, tient une médaille conséquente à sa boutonnière.

Marcel Kpogodo Gangbè 

mercredi 20 janvier 2021

Effervescence et apothéose pour le vernissage de l’exposition, ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’

Dans le cadre d’une manifestation grandiose au Carrefour ’’Sainte-Cécile’’ de Cotonou


L’exposition collective intitulée ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’, destinée à sensibiliser la population béninoise à la continuation de l’observation des gestes barrière de lutte contre le coronavirus,  a connu son vernissage le vendredi 15 janvier 2021 au Carrefour ’’Sainte-Cécile’’ de Cotonou. Ont fait le déplacement de l’événement des membres du cabinet du Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, l’artiste contemporain, Dominique Zinkpè, appuyé de son Comité d’Organisation, les artistes exposants et invités puis une foule immense de curieux en provenance des quartiers de Sainte-Cécile, d’Aïdjèdo et de leurs environs. Une véritable liesse …

Ci-contre, Dominique Zinkpè, dans son explication au public de sa performance de la crucifixion

Quatre performances drainant, à tour de rôle, un nombre impressionnant de personnes derrière les artistes y étant engagés. L’aperçu de la participation massive de la population de la ville de Cotonou au vernissage de l’exposition collective dénommée, ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’, qui se tenait en plein air au Carrefour ’’Sainte-Cécile’’ de Cotonou dans le milieu de l’après-midi du vendredi 15 janvier 2021 à l’organisation de l’initiateur du projet, l’artiste contemporain, Dominique Zinkpè, qui, à l’occasion, était entouré d’autorités du Ministère du Tourisme, de la culture et des arts, des artistes membres et non de l’exposition et d’une foule immense.

De gauche à droite, Coline-Lee Toumson-Vénite, Directrice de l'Institut français de Cotonou, Idelphonse Affogbolo, collectionneur, et Carole Borna ...
... de même qu' à droite, Blaise Tchétchao, se faisant expliquer son tableau par l'artiste Germain Lanha ...
 
... sans oublier, de gauche à droite, les actrices culturelles, Noëlie Houngnihin et Silvana Moï Virchaux, puis Marion Hamard, Directrice du ''Centre'' de Lobozounkpa ...
... et, entre autres, à gauche, Valentine Plisnier, ...

... de même que Dominique Zinkpè échangeant avec Florent Couao-Zotti ...

Représentant le cabinet du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, Blaise Tchétchao, Directeur des Arts et du livre et Coordonnateur des Actions artistiques d’Appui au profit des acteurs culturels (2Apac), Florent Couao-Zotti, Conseiller technique à la Culture et Carole Borna, Conseiller technique aux Arts, ont participé au vernissage de l’exposition indiquée, de même que Valentine Plisnier, représentante de la Galerie ’’Vallois’’, et Gratien Zossou, porte-parole des artistes plasticiens ayant animé les ateliers de création et laissant le fruit de leur inspiration à la contemplation du public.

Adjoss Togbé, au cours de sa prestation musicale

Concernant la cérémonie proprement dite, elle a été essentiellement meublée par la prestation musicale live de l’artiste Adjoss Togbé qui a gratifié le public de la chanson inédite, ’’Attention corona !’’.

Le public avait fait le déplacement ...

... des grands jours 

Ensuite, Gratien Zossou a présenté le mot de remerciement des artistes plasticiens. Enfin, Dominique Zinkpè, Président du Collectif des Artistes du Bénin (Cab), l'association porteuse du projet qu'il a initié, a pris la parole pour retracer la genèse du ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ qui se déroule sous le couvert des 2Apac, dans son volet ’’Arts plastiques’’ et afin de présenter les remerciements des membres du Comité d’Organisation du projet à toutes les parties prenantes ayant concouru à la concrétisation du vernissage. Le Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, ayant effectué un déplacement sur le site de l’exposition collective deux jours plus tôt, le mercredi 13 janvier, ses représentants n’ont pas jugé utile de déléguer une personnalité pour prendre la parole en leur nom.

L'équipe des performeurs de Mahoussi Ahodoto

En outre, avant la visite des œuvres exposées, quatre performances ont produit un grand effet d’animation et de mobilisation du public, celle produite par Mahoussi Ahodoto qui, à la tête d’un quartuo d’artistes ont fait sept fois le tour du Carrefour ’’Sainte-Cécile’’, la tête enfermée dans un cache-nez géant se terminant par un canon de fusil, « une arme pour se protéger et se défendre contre la pandémie », explique l’artiste.

Prince Toffa, à droite, dans son accoutrement, en pleine action de performance ...

De son côté, bien avant lui, Prince Toffa, le corps complètement enveloppé d’une longue robe, à la base en un vaste éventail, a parcouru les lieux en drainant un groupe d’enfants tenant chacun à la main un balai qu’ils manipulaient en signe de renvoi violent de quelque chose de dangereux : la Covid-19.

Eric Médéda, dans l'aboutissement de sa performance

Par ailleurs, l’artiste Eric Médéda, un véritable personnage, le visage décomposé, meurtri de préoccupations noires liées au devenir macabre de l’Afrique face au coronavirus, le corps vêtu de chaînes et d’une culotte en jeans, le portait difficilement, par une démarche incertaine, le faisait zigzaguer jusqu’à ce qu’il aille tomber lourdement quelque part, entouré par un nombre massif de curieux.

Quatrièmement, le nec plus ultra de la performance s’est révélé avec une inspiration mise en œuvre par Dominique Zinkpè, laissant voir un jeune homme mis à une croix, chacun des quatre membres attaché à sa place, le visage peinant sous le coup d’un certain inconfort, le personnage laissant voir un corps peint lui donnant l’aspect d’un homme blanc : la Covid-19 crucifiée.


Drainant, l’une après l’autre, un grand nombre de curieux, ces performances ont fait connaître une dimension inimaginable de l’inspiration des artistes plasticiens sur le coronavirus et ses ravages, de quoi inspirer au public le retour à l’observation des très salvatrices règles barrière de lutte contre la pandémie.


Par conséquent, jusqu’à la nuit totale, les visiteurs ont découvert plus d’une centaine de toiles et environ une dizaine de sculptures incitant à revenir aux gestes de protection contre la Covid-19. Menée à ciel ouvert, l’exposition collective se tient jusqu’au 16 février 2021 avant d'être déplacée vers d'autres villes du Bénin.

Marcel Kpogodo Gangbè 

dimanche 3 janvier 2021

Enrichi d’innovations, le 2ème ’’Répertoire des Acteurs des arts visuels du Bénin’’ disponible

Dans le cadre de son lancement officiel

Le 2ème ’’Répertoire des Acteurs des arts visuels du Bénin’’ a été officiellement lancé le mardi 29 décembre 2020 à la Salle Vip du Ministère du Tourisme, de la culture et des arts (Mtca), sous la supervision de Carole Borna, Conseiller aux Arts, représentant le Ministre Jean-Michel Abimbola. Comparé à sa première édition publiée en 2013, le catalogue concerné comporte un bon nombre d’éléments différentiels.

De gauche à droite, Gislain Bidossessi Fadohan remettant symboliquement le ''Répertoire'' à Carole Borna

En 390 pages en couleurs, entre autres, 331 artistes plasticiens béninois, présentés à travers une fiche synoptique éclairante. La grande partie du contenu du 2ème ’’Répertoire des Acteurs des arts visuels du Bénin’’ qui a été officiellement mis en service par Carole Borna, Conseiller technique aux Arts, représentant Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, dans l’après-midi du mardi 29 décembre 2020, à la Salle Vip du Ministère concerné.

Le catalogue indiqué

Selon cette personnalité, il s’agit d’un livre qui a été conçu à l’initiative du projet de la 2ème Expérience nouvelle d’Assistance kyrielle aux plasticiens pour leur ascension via le multimédia et l’internet (Enakpami 2), mis en œuvre par l’Association béninoise des Arts plastiques (Abap) et par l’Association pour le Développement des arts visuels dans le Nord-Bénin (Adav-Nord-Bénin), avec le financement de l’Union européenne et de ’’Culture at Work Africa’’ (C@wa).

Carole Borna remettant le catalogue à l'artiste Agbodandé ...

Toujours à en croire Carol Borna, l’ouvrage constitue « l’occasion de saluer la passerelle que ce recueil permet de créer entre tous les acteurs de la filière et les potentiels partenaires qu’il peut mobiliser, qu’ils soient privés, associatifs ou institutionnels ». En effet, le 2ème ’’Répertoire des Acteurs des arts visuels du Bénin’’ ayant comme premier facteur d’innovation d’être bilingue, français-anglais, présente, comme deuxième, de ne pas être uniquement consacré aux 331 artistes plasticiens mis sous les feux de la rampe. Il fait aussi l’état de 8 fédérations regroupant 47 associations rassemblant les membres de cette corporation professionnelle, alors que la première édition du ’’Répertoire’’ n’en comportait que 29 contre seulement 1 fédération.


En outre, le lecteur, concernant le catalogue indiqué, passe de 30, dans la première édition, à 48 espaces de promotion artistique, puis de 14 à 21 journalistes culturels, dans la deuxième. Mais, d’une édition à l’autre, le nombre d’historiens et de collectionneurs reste le même, étant respectivement de 5 et de 7.

Gislain B. Fadohan, se livrant au même exercice ...

De son côté, pour Gislain Bidossessi Fadohan, Président du Comité d’Organisation de la cérémonie de lancement, le 2ème ’’Répertoire des Acteurs des arts visuels du Bénin’’ a suivi le même processus de réalisation que le premier, ce qui suppose un « recensement national des artistes plasticiens puis des acteurs » qui a parcouru les 12 départements du pays. Par ailleurs, le 2ème ’’Répertoire’’ propose des détails utiles liés aux 331 artistes plasticiens sur leur biographie, leur travail et sur leurs adresses actualisées, sans oublier qu’un site internet, www.beninartsvisuels.org, fait exister le catalogue en ligne, le rendant ainsi facilement actualisable et donnant la possibilité à tout artiste plasticien intéressé de s’y inscrire à partir de son ’’smartphone’’.

... de même que Philippe Abayi ...

Quant à Victorien Philippe Abayi, Président de la Fédération des Associations des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), intervenant au nom des artistes plasticiens à la cérémonie indiquée et très admiratif du travail abattu ayant abouti à l’édition du catalogue, il conçoit le 2ème ’’Répertoire des Acteurs des arts visuels du Bénin’’ comme une « matière à réflexion pour les politiques et les professionnels du domaine », un « support pédagogique pour les étudiants en art » et comme une « documentation pour les aspirants artistes et pour les amateurs d’art ». Selon lui, ce catalogue est « destiné à mettre en lumière le paysage artistique du pays ».

... et Mylène Ewagnignon

En dehors de Carole Borna, de Gislain Bidossessi Fadohan et de Victorien Philippe Abayi, Mylène Ewagnignon, représentante de Blaise Tchétchao, Directeur des Arts et du livre, prenait place au podium des personnalités chargées d’animer le lancement du catalogue. Ainsi, la cérémonie s’est achevée par la remise symbolique du 2ème ’’Répertoire’’ à Carole Borna par le Président du Comité d'Organisation du lancement, pour le compte du Ministère de la Culture, avant que toutes les autorités précitées ne mettent le livre à la disposition de quelques artistes parmi les nombreux qui étaient présents à l’événement.

Marcel Kpogodo Gangbè

jeudi 13 février 2020

"Adú", le film hispano-béninois en projection spéciale et restreinte à Cotonou

Dans le cadre de facilités particulières obtenues par Edmon Roch

La conférence de presse qui s'est tenue le mardi 11 février 2020 à la Salle Vip du Ministère de la Culture a permis de faire passer l'information selon laquelle le film "Adú", tourné en grande partie au Bénin, sera exceptionnellement projeté dans la capitale économique, selon des conditions assez rigoureuses. Plusieurs autorités ont pris part à cette séance d'échanges avec les professionnels des médias.

De gauche à droite, Moustapha Imorou, Bella Agossou et Claude Balogoun, au cours de la conférence de presse

20 heures précises à "Canal Olympia", à Wologuèdè, le jeudi 13 février 2020. Les repères de la projection unique qui sera faite d' "Adú", le film tourné en bonne partie au Bénin plusieurs mois auparavant. L'annonce qu'a faite Claude Balogoun, Président-Directeur général de la Société, "Gangan prod" et producteur béninois du film indiqué, dans l'après-midi du mardi 11 février 2020, à la Salle Vip du Ministère de la Culture, sis Route de l'aéroport, à Cotonou, au cours d'une conférence de presse.


En effet, à en croire Claude Balogoun, de manière exceptionnelle, Edmon Roch, producteur exécutif du film intitulé "Adú", a choisi d'obtenir une autorisation spéciale de la "Paramount" et de "Netflix" qui détiennent les droits de diffusion de l'oeuvre cinématographique afin de présenter aux autorités béninoises le résultat du grand projet, le produit de toute la bataille qui avaient été lancés, menés et mis en oeuvre dans plusieurs villes du Bénin, ce qui avait rendu nécessaires que ces autorités, à plusieurs niveaux hiérarchiques, délivrent des autorisations, des facilitations et des exonérations pour, respectivement, des tournages sur des sites, des importations et des réceptions de machines et d'instruments liés au matériel de travail.


Dans ces conditions, Claude Balogoun s'est fait clair : ce sont au plus 300 personnes qui seront admises dans la grande salle de projection de "Canal Olympia", exclusivement sur invitation avec, à la clé, l'interdiction formelle d'enregistrer quoi que ce soit du film projeté en se servant d'un téléphone portable ou de quelque autre instrument technologique de captation. La condition restrictive qu'aurait posée Edmon Roch avant de se battre pour obtenir la diffusion unique d' "Adú" au Bénin. Pour l'intervenant, elle est une manière pour le réalisateur de remercier les autorités béninoises pour toute la partition facilitatrice qu'elles ont jouée. 


Plusieurs personnalités entouraient Claude Balogoun au cours de son intervention : Bella Agossou, actrice béninoise exerçant en Espagne et grande instigatrice de l'arrivée de l'équipe espagnole de production cinématographique au Bénin, Carole Borna et Florent Couao-Zotti, respectivement, Conseillère aux Arts et Conseiller à la Culture du Ministre Jean-Michel Abimbola, et Éric Todan, Directeur général du Centre national du Cinéma et de l'image animée (Cncia), sans oublier qu'était assis à leurs côtés Moustapha Imorou, l'enfant parakois ayant incarné Adú dans le film éponyme.

Marcel Kpogodo

dimanche 17 mars 2019

Exposition du rôle essentiel des femmes dans les sociétés de masques en Afrique

Dans le cadre de la tenue du volet intellectuel du Feridama

Le Festival des Rituels et des danses masquées (Feridama) s’est déroulé du 12 au 16 décembre 2018. Son volet intellectuel s’est matérialisé par un colloque qui a eu lieu le jeudi 7 mars 2019 à la Salle Vip de l’ex-Ministère de la Culture. La Journée internationale du Droit des femmes étant d’actualité, la femme s’est invitée dans les réflexions, pour des communications assurées par des intellectuels africains de haut rang.

Le podium du volet intellectuel du Feridama
« Place et rôle de la femme dans les sociétés de masques en Afrique ». Le thème qui a mobilisé les réflexions lors de la tenue d’un colloque, dans l’après-midi du jeudi 7 mars 2019, à la Salle Vip de l’ex-Ministère de la Culture, sis zone de la route de l’Aéroport. Ce coolloque appartient au volet intellectuel de la 9ème édition du Festival des Rituels et des danses masquées (Feridama) ayant été organisée  du 12 au 16 décembre 2018. Cette séance d’échanges s’est effectuée dans le cadre de la Journée internationale des Droits des femmes, que le monde entier célèbre le 8 mars de chaque année. 

Aperçu du public
Se sont succédé au pupitre pour faire connaître leurs réflexions respectives concernant le sujet indiqué l’Ivoirien Konin Aka, le Malien Lassana Cissé, le Burkinabè Léonce Ki et le Béninois Richard Sogan.


Des communications

Léonce Ki
De façon préliminaire, Léonce Ki a planté le décor de l’abord du sujet en traitant le thème : « Du culturel au cultuel, masques vs religions révélées ». Ainsi, il a fait ressortir que 247 sociétés de masques existent au Burkina Faso, avant de rappeler les grandes aires culturelles que comporte ce pays et de rejeter une idée reçue sur le masque : il ne se limite pas à la tête. Puis, il a évoqué les grandes catégories de masques dans son pays : les masques de feuilles, les masques d’écorces, les masques de fibres, les masques de pailles et les masques de tissus. Achevant son propos, il a montré que le système des masques est mis en danger par les religions étrangères importées.

De gauche à droite, Lassana Cissé et Konin Aka
De son côté, Lassana Cissé, Expert ’’Patrimoine et développement local’’, étant intervenu sur le thème, « Place et rôle de la femme dans la société des masques dogon », il a montré qu’au Mali, les aires culturelles Bobo, Dogon et Bamanan sont celles au niveau desquelles se manifestent les sociétés de masques. De manière particulière, il a choisi de s’appesantir sur celle des Dogon. Pour ce communicateur, elle s’appelle ’’Ava’’, reste l’affaire des hommes et intervient lors des funérailles et de toutes les circonstances sociales où il s’agit de « rétablir l’ordre social et de maintenir de bonnes relations entre le monde des vivants et celui des morts ». Il faut être circoncis pour appartenir à cette société. Aussi, après avoir fait ressortir les éléments de la mission sociale des masques, il a établi de quelle manière la femme a découvert la pratique relative aux masques, même si elle se trouve exclue de son aspect rituel mais recherchée dans celui relatif à l’initiation.
Quant au Docteur Konin Aka, Conservateur principal-muséologue, Expert en Culture et développement, et Directeur général de l’Office ivoirien du Patrimoine culturel, sa communication s’est structurée en trois parties, basée sur le thème : « Le rôle de la femme dans les sociétés de masques en Afrique ». Dans une première, il a énuméré les sept sociétés de masques de la Côte d’Ivoire et fait connaître leurs caractéristiques : les masques krou, dan, toura, baoulé, yohoué, gouro et sénoufo. A travers la deuxième, le conférencier a satisfait la curiosité du public en montrant le rôle qu’exerce la femme au niveau de chacun de ces masques. Pour finir, dans une troisième, Konin Aka a abordé la manière dont les masques contribuent à l’équilibre social et à la paix.

Richard Sogan
Dernier communicateur, Richard Sogan, Expert du Patrimoine culturel et Conseiller technique à la Culture du Ministre béninois de la Culture. Dans son propos sur le thème, « Le rôle de la femme dans les sociétés de masques en Afrique : le cas du genre oral Guèlèdè », il a daté l’origine du ’’guèlèdè’’ à la mise en place du royaume de Kétou et a indiqué : « C’est une pratique sociale qui permet de conjurer la famine, les maladies, les épidémies et la sécheresse. Elle prône, par ailleurs, la cohésion sociale, et permet l’éradication de la mésentente et des discordes qui ont cours dans les familles ». Puis, selon lui, la femme en est le centre puisqu’il se tient autour des mères, les « Iya » à qui les hommes demandent pardon pour leurs méfaits, à travers les danses exécutées. Ceux-ci se servent de ce culte pour honorer la femme qui, pour Richard Sogan, « dans le ’’guèlèdè’’, joue, à la fois, le rôle de gardienne de la tradition mais, aussi, d’agent de transmission et de conservation des valeurs de la culture ». Voilà qui casse radicalement une idée reçue laissant croire qu’en Afrique, la femme est considérée comme un être humain de seconde zone.


De l’organisation 


Magdaléna Tovornik
Magdaléna Tovornik, représentante à l’Unesco du Conseil international des Organisations de festivals de folklore et d’arts traditionnels (Cioff), a été chargée d’organiser la succession des quatre communications qui ont été présentées et d’assurer la modération des débats. 

De gauche à droite, Koffi Adolphe Alladé et Marcel Zounon
Et, plusieurs autres personnalités ont, par leur présence, développé la valeur de la manifestation intellectuelle : Olabiyi Yaï, Ambassadeur honoraire du Bénin à l’Unesco, Carole Borna, Directrice du Patrimoine culturel, Dagbo Hounon Hounan, Chef de la religion endogène à Ouidah, Marcel Zounon, Directeur de l’Ensemble artistique national (Dean), Point focal du Cioff au Bénin et Président-Fondateur du Feridama, Koffi Adolphe Alladé, Directeur du Groupe traditionnel, ’’Hwendo na bu a’’ et Président de la Confédération béninoise de danses (Cobed), et Monique Blérald, universitaire guyanaise.  

Au dîner de gala ...
Dans la soirée du jeudi 7 mars, Marcel Zounon a convié ses hôtes à un dîner de gala qui leur a permis de savourer des mets béninois et un tableau des danses patrimoniales des grands pôles départementaux du Bénin.

Marcel Kpogodo

lundi 25 septembre 2017

Jéhovi Kpangon remporte le Concours de diction de contes

Dans le cadre des activités de l’Association ’’Déwui’’


L’après-midi du vendredi 7 septembre 2017 a permis de prendre part à la finale d’un concours de diction de contes. L’événement s’est déroulé à l’Institut français de Cotonou, à l’initiative de l’Association ’’Déwui’’ dirigée par le Franco-béninois Aymar Nani. Trois prix spéciaux ont été décernés dont le plus prestigieux a été attribué à Jéhovi Kpangon.

Jéhovi Kpangon, recevant son Prix
Clautilde Gandji, 3ème, Déborah Ahéhéhinnou, 2ème et Jéhovi Kpangon, 1er. Le palmarès du Concours de diction de contes, qui s’est déroulé le vendredi 8 septembre 2017, à la Grande paillote de l’Institut français de Cotonou, devant plusieurs parents venus soutenir leurs enfants-candidats et des directrices et directeurs d’écoles primaires. Deux phases ont permis à onze candidats de concourir : une première où les compétiteurs devaient dire en conte, en français, extrait du recueil, ’’Les plus beaux contes de mon enfance’’ d’Aymar Nani, en même temps, initiateur du concours, en tant que Président de l’Association ’’Déwui’’. Dans une seconde phase, le conte devait être dit en langue nationale. En fin de compte, au bout de tous les passages, le Jury, dirigé par le conteur béninois, Souléman Laly, a décerné le Prix du Meilleur conteur à Jéhovi Kpangon, celui de la Meilleure conteuse en langue locale à Déborah Ahéhéhinnou et, enfin, le Prix du public à Clautilde Gandji. 

Aymar Nani, prenant possession de sa distinction
Si Aymar s’est vu remettre un Prix spécial, il lui reste à tenir le défi de l’organisation de la deuxième édition de la compétition. Carole Borna, Directrice adjointe du Patrimoine culturel, était la marraine de la première.

Marcel Kpogodo

mercredi 16 novembre 2016

Un Festival ’’Ilé ya Africa’’ réussi

Dans le cadre de la tenue de la quatrième édition de l'événement 


Le Festival ’’Ilé ya Africa’’ a connu sa quatrième édition, les 10, 11 et 12 novembre 2016, à travers trois activités cardinales qui se sont concentrées en deux sites différents, drainant un public vivement intéressé.

De gauche à droite, Aris Dagbéto, Etienne Arèmon, Bernard Ayayi, Grégoire Noudéhou et Erick Anouansou
« L’Afrique et son indépendance ». Le thème de la 4ème édition du Festival panafricain,  ’’Ilé ya Africa’’. Il s’est déroulé par trois activités artistiques et culturelles. D’abord, le vendredi 10 novembre 2016 a permis de connaître le lancement officiel de la manifestation, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ du quartier Agla, à Cotonou, suivi d’un vernissage.  Cette cérémonie a connu la présence de la co-marraine de l’événement, Carole Borna, Directrice Adjointe du Patrimoine culturel, et d’Ousmane Alédji, Directeur de l’espace d’accueil, de même que d’un public dans lequel il fallait trouver les trois artistes en exposition jusqu’au 18 novembre prochain, à la Galerie ’’Ludovic Fadaïro’’ comprise dans le Centre indiqué : le tout jeune artiste peintre, Bernard Ayayi, Grégoire Noudéhou, Etienne Arèmon, Aris Francel Dagbéto et Erick Ahouansou.

Ousmane Alédji ...
Entre autres, dans son intervention, Ousmane Alédji a montré que cette exposition venait briser un silence de quatre années de la Galerie, ce dont il s’est réjoui. Il a fallu, ensuite, faire la visite des œuvres en exposition, quelques-unes ayant été expliquées par les artistes spécifiquement intéressés. 

... et Carole Borna, au cours de leurs interventions respectives
Le vendredi 11 novembre, le Festival a poursuivi ses activités par la tenue d’une conférence animée par Gratien Ahouanmènou sur le thème : « Regard sur l’Afrique ». C’était au Centre culturel chinois de Cotonou.

Bernard Ayayi, expliquant l'une de ses toiles
Le clou de l’événement culturel : un concert inédit au même espace avec, comme point commun, le tambour, célébré par deux groupes : ’’Garuda fusion’’ et ’’Ifè niyi’’. 6 morceaux, de part et d’autre et, une ambiance assez remuante des consciences. 

''Garuda fusion'' ...
Ces deux ensembles ont évolué sur un podium à la dénomination bien définie : ’’Tchê toula’’, ce qui signifie ’’Tapez, on vous ouvrira’’, selon les explications d’Erick Ahouansou, Président du Festival. 

... et ''Ifè niyi'' ont séduit le public
Entre temps, Gratien Ahouanmènou a été invité à recevoir une distinction, ce qui fut exécuté par Aris Francel Dagbéto.

Marcel Kpogodo