Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage
Le Concours pour révéler le patrimoine touristique de l'esclavage au Bénin, organisé par l'agence, "J'aime la culture" (Jlc), a livré son verdict le lundi 2 décembre 2019 à Savalou, ce qui a permis à Épiphanie Bouata de se voir décerner le 1er prix.
De gauche à droite, Carlos Gbaguidi, Murielle Sosso, Hermas Gbaguidi, Epiphanie Bouata et Henri Morgan, lors de la remise des prix aux trois lauréats |
Un ordinateur portatif généreusement offert par le promoteur culturel Gaston Eguédji. Le 1er prix mis en jeu qu'a remporté Épiphanie Bouata, le lundi 2 décembre 2019, à l'issue de la délibération du Concours pour révéler le patrimoine touristique de l'esclavage, qui a eu lieu au Collège d'Enseignement général 1 (Ceg 1) de Savalou.
Élève en classe terminale au Ceg 1 de Savè, la lauréate a pris la tête du palmarès dans lequel elle est talonnée par Murielle Sosso émanant du même établissement scolaire qu'elle et de Carlos Gbaguidi, du Ceg 1 de Savalou, arrivé en 3e position. Tous les trois ont reçu un tableau d'honneur et une enveloppe symbolique.
En dehors du trio des élus, les 9 autres candidats retenus pour prendre part à l'ultime délibération se sont vus remettre des lots de consolation. En réalité, ces 12 apprenants sont les finalistes de la 2e édition du concours à travers lequel l'Agence, "J'aime la culture", s'est donné la mission de faire découvrir aux apprenants béninois le patrimoine touristique concernant la traite négrière.
Pour le compte de 2019, cette compétition scolaire avait pour thème, "L'esclavage, un crime contre l'humanité : le cas du Département des Collines". Lancée en avril dernier à l'intention des apprenants de la 4e à la terminale, elle y avait fait postuler bon nombre de candidats dont les dossiers reçus à Cotonou avaient été évalués à Ahozon, non loin de Ouidah, le samedi 9 novembre, par un jury constitué par l'écrivain Denis Avimadjessi, le dramaturge Hermas Gbaguidi et par le gestionnaire du patrimoine culturel, Pacôme Comlan Alomakpé. Les concurrents ont été confrontés à un questionnaire sur l'esclavage, en général, et sur son exercice dans le département des Collines, en particulier.
Ainsi, 12 finalistes avaient été sélectionnés pour prendre part à la délibération finale de Savalou : Chérif Dine Aboudou (4e A, Ceg 3 de Savè), Klarita Affognon (Ceg 1 de Bantè), Grâce Afouda (Tle A2, Ceg 1 de Savè), Armelle Akakpo (2nde D2, Ceg 1 de Bantè), Épiphanie Bouata (Tle D1, Ceg 1 de Savè), Carlos Gbaguidi (2nde C, Ceg 1 de Savalou), Evenyle Gbaguidi (3e B, Ceg 1 de Savalou), Ulysse Guénanon (2nde C, Ceg 1 de Savalou), Marthe Kiton (1ère D2, Ceg 1 de Bantè), Esdras Onionniton (1ère AB), Murielle Sosso (Tle D1, Ceg 1 de Savè) et Mardochée Zannou (2nde B, Ceg 1 de Savè).
Antoine Agbangla, Alain Gnacadja et Ernest Houssou, respectivement, directeurs des Ceg 1 de Savalou et de Bantè, et représentant du Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), l'institution financeuse de la compétition intellectuelle, ont pris part à la cérémonie de distinction d'un concours organisé par l'Agence Jlc, dirigée par le journaliste et promoteur culturel, Henri Morgan. Pour lui, l'initiative de l'organisation du Concours indiqué permettait de célébrer la Journée internationale de l'abolition de l'esclavage, marquée le 2 décembr
Marcel Kpogodo