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jeudi 25 mars 2021

Cyrielle Ahouandogbo lance le "Fayolart's international festival" sur fond de l'appel de la population au vote dans la paix

Dans le cadre d'une cérémonie qui s'est tenue à Cotonou


La 4ème édition du "Fayolart's international festival" (Fif) a été officiellement lancée le samedi 20 mars 2021 au quartier de l'ex-société nationale d'Assurances et de réassurance (Sonar) à Vodjè dans le 11ème arrondissement de Cotonou sous la direction de Cyrielle Ahouandogbo, élue municipale de la zone, appuyée qu'elle avait été de plusieurs autorités aussi bien administratives que de l'univers des arts et de la culture. La population fut alors appelée à sortir massivement pour voter dans la paix lors du premier tour de l'élection présidentielle prévue pour le 11 avril 2021.

Au centre, Cyrielle Ahouandogbo, entourée de ses collaborateurs, au cours de sa prise de parole sur le podium du Fif 2021
Sortir massivement afin d'aller voter dans la paix et dans la sécurité. L'appel final effectué par Cyrielle Ahouandogbo, élue municipale, à la population béninoise du 11ème arrondissement de la ville de Cotonou, qu'il faudrait retenir de la cérémonie d'ouverture de la 4ème édition du "Fayolart's international festival" (Fif) au niveau de la rue de la "Sonar-Vodjè" de Cotonou, dans la soirée du samedi 20 mars 2021, en présence du Chef du 11ème arrondissement et de plusieurs autorités politiques du parti du Bloc républicain (Br) et de personnalités appartenant au secteur des arts et de la culture.

Pour l'intervenante, coordonnatrice de la formation politique indiquée dans le 11ème arrondissement, et, surtout, marraine du Fif, entourée de ses collaborateurs, il était question de rappeler aux populations qui s'étaient déplacées massivement afin de suivre les prestations artistiques initiées à leur intention de remplir leur responsabilité d'assurer leur devoir citoyen consistant à sortir en grand nombre aux fins du choix de leur duo de candidats à l'élection présidentielle du 11 avril. Elles devraient le faire en toute sérénité, surtout que toutes les mesures sont prises par les dirigeants pour assurer leur sécurité. 

Georges Raymond Ayaovi, Chef du 11e arrondissement de Cotonou, dans son intervention

Bien avant qu'elle ne monte sur le podium géant afin de féliciter Éric Orphée Gnikpo, Délégué général du Fif, pour l'organisation réussie du lancement de l'événement, et de délivrer son message, plusieurs personnalités l'avaient précédée dans cet exercice : Georges Raymond Ayaovi, Chef du 11ème arrondissement, et Euloge Béo Aguiar, alias Master Cool.

Euloge Béo Aguiar, alias Master Cool


Arrtiste comédien et humoriste reconnu mais portant le titre de responsable du Br à Cotonou, il a montré que l'observation des gestes de barrière de lutte contre le coronavirus devaient aussi être respectées lors de ce vote du 11 avril. 

Ci-contre, Gilbert Déou Malè, au cours de sa sensibilisation du public

Après lui, ce fut le tour de parole de Gilbert Déou Malè, responsable influent du Br dans les Collines mais portant la casquette du Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), l'institution de financement du Ministère de la Culture ayant apporté un soutien financier substantiel au déroulement du Fif 2021. A l'effet de sa sensibilisation de la population à sortir massivement pour voter le 11 avril, il était entouré de Gaston Éguédji, Administrateur du Fac, de Marcel Zounon, Directeur de l'Ensemble artistique national (Dean), de Coffi Adolphe Alladé, Président de la Confédération béninoise de Danses (Cobed) et d'Eusèbe Dossou, Président de l'Association des Managers culturels actifs du Bénin (Amacab). 

Éric Orphée Gnikpo, souhaitant la bienvenue aux participants à la cérémonie de lancement

Ouvrant le bal de toutes ses interventions, Éric Orphée Gnikpo, dans un propos d'une grande sobriété, avait présenté ses remerciements aux autorités de divers ordres et aux populations pour leur participation à la cérémonie du lancement de la 4ème édition du Fif. 



Prestations artistiques


De l'après-midi du samedi 20 mars 2021 jusqu'à la soirée, plusieurs artistes de l'humour et de la chanson, en herbe et en phase de reconnaissance, se sont succédé sur le podium géant qui a été érigé. 

Une séquence théâtrale de sensibilisation, ..., 

... suivie de quelques moments de cirque ...

... et d'un extrait du spectacle à sensations, "Gbèxo", des "3L Ifèdé"

De grands noms du théâtre et du cinéma se sont aussi illustrés à travers des sketches de sensibilisation de la population à aller voter le 11 avril : James Salanon, alias Major, Jean-Luc Tohozin et, entre autres, Lucas Allavo. De même, des troupes professionnels ont impressionné les centaines de spectateurs : le "Cotonou cirque company" pour ses tours de magie, le lancer du diabolo et pour sa mise en place d'échafaudages humains, d'une part, et, d'autre part, les "3L Ifèdé" et "Les élites du Bénin", qui ont tenu en haleine le public.

Marcel Kpogodo Gangbè

dimanche 28 février 2021

Fonds de Bonification : toute la clarification du Directeur général Gilbert Déou Malè

Dans le cadre d’une conférence de presse qu’a animée la personnalité à Cotonou


Le Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), Gilbert Déou Malè, a animé une conférence de presse le jeudi 25 février 2021 à ’’La flamme d’amour’, l’esplanade ’’Baflora’’ situé au quartier d’Agla à Cotonou. Le Fonds de Bonification était au centre des échanges de la personnalité avec les journalistes culturels. Il ressort des informations apportées par l’autorité que le Fonds indiqué, désormais rendu opérationnel, concerne un type particulier d’acteurs culturels.

De gauche à droite, Séfou Alidou et Gilbert Déou Malè


Les détenteurs d’espaces culturels, les promoteurs culturels, les producteurs, les entrepreneurs culturels. Ce sont les catégories d’acteurs du secteur des arts et de la culture, concernées par le Fonds de Bonification, à en croire Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), au cours de la conférence de presse, qu’il a initiée et animée dans la matinée du jeudi 25 février 2021, à l’esplanade ’’Baflora’’ dénommée ’’La flamme d’amour’’ sis quartier d’Agla à Cotonou. Dans cet exercice, il était assisté de Séfou Alidou, un ancien Président du Conseil d'Administration du Fonds des Arts et de la culture, ayant participé à la réalisation du Fonds de Bonification, à l'époque, à l'état de projet.

Pour le conférencier, le Fonds de Bonification est ouvert à ce genre d’acteurs qui, pour la circonstance, doivent justifier d’une nationalité béninoise, exercer dans le domaine culturel,  se faire connaître dans le secteur formel et disposer d’une industrie culturelle. Par conséquent, contrairement aux idées qui avaient circulé par le passé, les artistes en situation de création sont écartés du bénéfice du Fonds concerné lorsqu’il s’agit pour eux de chercher un financement afin de faire aboutir le fruit de leur inspiration. Mais, s’ils se convertissent aux conditions fixées précédemment, ils interviendront alors comme des acteurs d’une catégorie éligible.

 


De l’opérationnalisation du Fonds de Bonification


Cette clarification faite, Gilbert Déou Malè a donné des précisions sur le fonctionnement du Fonds de Bonification, laissant comprendre que sa concrétisation relève du partenariat que le Fac a signé avec deux banques de la place, où les élus pourront obtenir un prêt afin de financer le fonctionnement de leur industrie culturelle, le Fonds de Bonification devant se charger de payer l’intégralité des intérêts générés par le prêt qu’a effectué l’entrepreneur culturel. De même, celui-ci se trouve couvert par la banque face à la garantie qui devrait lui être exigée, vu que l’Etat, par le biais du Fac, inspire la confiance de l’une ou l’autre institution bancaire dans le client qui passe par lui pour obtenir le prêt. « Le Fac offre l’arbitrage de l’Etat entre les banques et les entrepreneurs culturels en instaurant la confiance pour un projet de l’entrepreneur dont il certifie qu’il peut s’acquitter de ses dettes », a affirmé, à ce propos, le Directeur général du Fac.


Et, dans sa mise en œuvre, le Fonds de Bonification a suscité de la part du Fac des prévisions financières de couverture des intérêts de prêts à octroyer à des entrepreneurs culturels sur la base de plus d’une cinquantaine de dossiers reçus par l’institution, deux à trois années auparavant. « Le contenu du dossier détermine le crédit à mettre à la disposition du requérant qui s’adresse à la banque », s’est ouvert Gilbert Déou Malè. Par la suite, selon lui, la banque fait alors son choix et met en place le crédit deux à trois semaines plus tard. « L’entrepreneur culturel doit être, à cet effet, épaulé par le Fac », a précisé le Directeur général, avant de rassurer : « Tout a été mis en place pour que tout se passe dans la transparence et dans un succès éclatant ». Il n’a pas manqué d’ajouter que le Fonds de Bonification concerne les entrepreneurs culturls sur toute l’étendue du territoire national, annonçant un lancement officiel du produit dans les semaines à suivre.


 

Des bénéfices du Fonds de Bonification 

  

Selon lui, si le Fonds de Bonification a fait l’objet d’une vision du Chef de l’Etat, le Président Patrice Talon, depuis son accession au pouvoir en 2016, il a pour objectifs l’entrée dans le secteur formel des entrepreneurs culturels, la création de la richesse dans le domaine culturel et la création de nombreux emplois. A en croire ses propos, ce Fonds permet aux artistes de mettre sur le marché des « œuvres compétitives » et des œuvres de qualité fondées sur un personnel bien formé au niveau des maillons de la chaîne de l’industrie culturelle.


Dans ces conditions, l’orateur a évoqué, dans la continuation de ses réflexions, des avantages additifs du Fonds de Bonification : la professionnalisation des artistes, leur autonomisation et la rentabilité de leurs produits, ce qui conduit à la remise en cause de plusieurs maux sociaux tels que la délinquance, la toxicomanie, l’alcoolisme et la prostitution avec, une conséquence intéressante : la mise en place des « conditions d’une gouvernance apaisée » et la « restauration de l’artiste dans sa vraie dimension sociale ». Pour lui, avec le Fonds de Bonification, l’acteur culturel devient un acteur de développement et n’est plus un citoyen astreint à la mendicité.


Compte tenu de ces avantages remarquables du Fonds de Bonification, Gilbert Déou Malè en a présenté ses remerciements au Chef de l’Etat. « C’est inédit ; c’est la première fois que l’Etat met à disposition un tel produit », a-t-il commenté, avant d’expliquer que la naissance du Fonds concerné ne mettait pas en cause l’existence des services classiques du Fac.

Marcel Kpogodo Gangbè

jeudi 4 février 2021

Gilbert Déou Malè, l’espérance de la renaissance artistique d’Im’rane

Face au résultat d’une initiative salutaire de prise en charge


Depuis le mardi 3 février 2021, Im’rane, l’artiste de la musique béninoise, auparavant en danger de mort, est sorti revigoré des soins hospitaliers qui lui ont été prodigués d’urgence pendant un peu plus de quatre mois, dans le département de l'Atlantique, sur les instances de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), qui l’avait ramené de Parakou le dimanche 18 octobre 2020 afin de le faire hospitaliser à Cotonou. Il est plus que jamais certain qu’un nouvel album viendra matérialiser la conquête par le chanteur du septentrion d’un bon état de santé et de sa résurrection artistique.

De gauche à droite, Gilbert Déou Malè, recevant une accolade d' Im'rane, à sa sortie d'hôpital    

« En retournant chez lui, ce sera avec un album ». Ce qu’a affirmé, de manière sereine et ferme, Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), lorsqu’il assistait à la fin de l’hospitalisation du chanteur Im’rane, dans la journée du 3 février 2021, à Glo, dans l'Atlantique, après plus de quatre mois de soins. A l’occasion, l’autorité était entourée de plusieurs personnalités dont Gaston Eguédji et Souleymane Salaou, administrateurs du Fac, Marcel Zounon, Directeur de l’Ensemble artistique national, Pascal Wanou, représentant des artistes et des acteurs culturels, et d’acteurs culturels très connus : Koffi Adolphe Alladé, Jean-Pierre Hounti-Kiki, Stanislas Dègbo, Rek Souza et Oscar Allossè.

Photo de famille d'Im'rane avec Gilbert Déou Malè et les acteurs culturels solidairement présents (Crédit photo : Patrick Hervé Yobodè)

En réalité, le 18 octobre 2020, Gilbert Déou Malè a dû ramener, dans une véritable urgence, Im’rane, de la ville de Parakou alors que son état de santé s'était complètement dégradé et qu’il était réduit à une vie sociale insoutenable, ce qui avait suscité l’alerte de bon nombre d’acteurs culturels du septentrion, un SOS auquel la personnalité n’est pas restée indifférente. 


En l’embarquant dans son véhicule à l’époque, elle avait promis : « [Il] reviendra avec un nouvel album ». Il s’agit d’un propos dont Gilbert Déou Malè ne s’est nullement dédit plusieurs mois après, ce qui laisse attendre qu’avant la fin du premier semestre de l’année en cours, Im’rane verra sa discographie enrichie d’un nouveau disque. En effet, en renouant le contact avec lui, il a affirmé : « [Im’rane] sort aujourd’hui mais il n’est pas abandonné. Nous allons l’accompagner lorsqu’il aura retrouvé son équilibre social. Quand il va sortir d’ici, il a un mois à faire dans un studio avant de retourner à son domicile ».


Comme ressuscité, Im'rane en montre concrètement le signe par l'adoption d'un nouveau nom d'artiste : David 1erPar ailleurs, une cerise accrochée au gâteau attendait l’artiste. Le jour de sa sortie d’hôpital coïncidant avec sa date d’anniversaire, des membres de sa famille ont saisi l’occasion pour faire le déplacement vers lui afin de marquer ce jour spécial par des vœux et par le partage d’un cocktail.


Face à la sortie d’hôpital d’Im’rane et à la surprise liée à la cérémonie simple afférant à son anniversaire, la représentante du responsable de l’infrastructure sanitaire où il a été soigné et Pascal Wanou ont, à tour de rôle, pris la parole pour marquer leur satisfaction face au double événement.

Marcel Kpogodo Gangbè



Impressions d’Im’rane :


Ce fut au tour de l’artiste de faire connaître ses impressions : 

Im'rane, repu de santé, au cours de sa prise de parole

« Je ne saurais comment vous dire exactement l’émotion ou le feeling dans lequel je suis ici. Je suis comme dans un film de science-fiction. Mais, heureusement, je suis descendu de mon film grâce à vous parce que j’ai pris le temps, pendant quelques minutes, pour retracer mon histoire avec vous, tout un chacun de vous, ici, d’une complicité qui fait de nous, en même temps, des personnes unies, des personnes pouvant créer une famille. Et, voilà, vous êtes ma famille !


Je vous dis merci. Merci pour la spontanéité du Directeur du Fonds des Arts, surtout, qui, quand il m’a vu à Parakou avec Vicky, les deux n’ont pas été surpris que je leur dise que je ne voulais plus rentrer et que je voulais partir avec eux en même temps. Cela a été. Et, quand je suis venu, contrairement à me retrouver au Stade de France, je me suis retrouvé d’abord dans les couloirs de l’échauffement.


Donc, le séjour n’a pas été aussi facile. Mais, je fais un clin d’œil au personnel soignant qui a été réellement un personnel de taille, qui a su monnayer, à plusieurs reprises, des émotions et garder une constance, surtout dans le résultat qu’on savait être possible. Comme chaque jour apportait également une grâce insigne, j’ai pu en puiser beaucoup jusqu’à ce qu’aujourd’hui, c’est moi-même qui dis qu’on peut attendre un peu. Merci beaucoup à vous. Merci infiniment à vous, DG.

Propos transcrits par Marcel Kpogodo Gangbè

vendredi 29 janvier 2021

Gilbert Déou Malè renouvelle à la Jmca son dynamisme

Dans le cadre de la cérémonie officielle de commémoration de l’événement international


Le 24 janvier 2021 a vu se mobiliser d’importantes personnalités au Palais des Congrès de Cotonou. C’était pour la cause de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca) Il s’agit d’un événement international dont la commémoration officielle s’est déroulée sous le leadership de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), une autorité grâce à qui la Jmca reprend un nouveau souffle.

Gilbert Déou Malè, au cours de son intervention

Gilbert Déou Malè chantant des propos pathétiques de réconfort en langue maternelle mahi. L’image forte qui a profondément remué les participants à la cérémonie officielle de commémoration de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca), qui s’est effectuée dans le milieu de la matinée du dimanche 24 janvier 2021 à la Salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou. Ces propos chantés du Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac) étaient adressés à Sa majesté Togbui Akatsi II, roi de Comè, et Président du Comité de Mobilisation et d’organisation de la Jmca.  

Sa majesté Togbui Akatsi II, roi de Comè

En effet, la tête couronnée concernée, au cours de la cérémonie indiquée, avait vivement exprimé un désarroi profond et une grande colère, suivis d’une évocation de démission de ses responsabilités au sein de l’organisation de l’événement, face au désintérêt que les autorités béninoises ont observé vis-à-vis du déroulement de la Jmca au Bénin qui en héberge la deuxième édition.


Aperçu des personnalités ...

« Il ne faut pas se fier à la masse mais à la qualité de la représentativité », a déclaré Gilbert Déou Malè, abordant le nombre réduit de participants à l'activité de commémoration, et se faisant réconfortant : « Nous ne sommes pas déçus ; ce que vous avez réalisé fera tâche d’huile ». C’est ainsi qu'il a appelé Sa majesté Togbui Akatsi II à ne pas démissionner de ses responsabilités dans la Jmca, expliquant : « Nos aïeux ont affronté pire que cela pour sauver la patrie ». Puis, il a fermement promis : « Désormais, nous allons nous impliquer, du début jusqu’à la fin des préparatifs liés à la Jmca, chaque mois de janvier ».

... présentes ...

Pour rappel, l’intervention salvatrice du Directeur général du Fac a été précédé par un certain nombre d’allocutions tenues respectivement par Dieudonné Gnamankou, Vice-président du Comité d’Organisation de la Jmca, Mère Jah, représentant les afro-descendants au Bénin, Annick d’Almeida Agbodjan, marraine de la Jmca 2021, le roi de Comè selon qui la journée du 24 janvier devrait être déclarée chômée, payée et fériée, et, enfin, Delonix Kogblévi, 2ème Secrétaire parlementaire, représentant le Président de l’Assemblée nationale. 

... au cours de la cérémonie
Ces discours ont été savamment entrecoupés par des intermèdes de musique traditionnelle, qui ont été animés par les ’’3L Ifèdé’’, à travers des prestations en danses ’’Guèlèdè’’, ’’tèkè’’, ’’akonhoun’’, ’’Sakpata’’, ’’tipenti’’ et ’’agbadja’’, pour aussi le plaisir de personnalités de poids ayant fait le déplacement : Dagbo Hounon Hounan II et son épouse, la Reine-mère et le Professeur Léon Bio Bigou, notamment. 

Marcel Kpogodo Gangbè  

Gilbert Déou Malè, le messager des acteurs culturels, envoyé au Président Patrice Talon

Dans le cadre d’une cérémonie de présentation de vœux organisée à Cotonou


La salle des Fêtes, dénommée ’’La belle époque’’, sis carrefour du quartier de Zogbo à Cotonou a servi de cadre, le samedi 23 janvier 2021, à une cérémonie bien particulière, celle de la présentation de leurs vœux du Nouvel an par les acteurs culturels au Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), Gilbert Déou Malè. Dans son évolution, l’événement s’est transformé en une séance de commissionnement  de leur hôte pour le Chef de l’Etat, le Président Patrice Talon.

Transmission du cadeau destiné au Chef de l'Etat à Gilbert Déou Malè

Une gourde miniature couleur or, fondatrice du rythme traditionnel du ’’tchinkounmè’’, merveilleusement décorée. Le cadeau symbolique que les acteurs culturels béninois ont choisi d’envoyer au Chef de l’Etat, le Président Patrice Talon, dans le milieu de la matinée du samedi 23 janvier 2021, au niveau de la salle des fêtes ’’La belle époque’’, complètement bondée et située au quartier de Zogbo, dans le 9ème arrondissement de la ville de Cotonou.


Selon Pascal Wanou prenant la parole au nom des artistes et des acteurs culturels, le présent indiqué constitue le moyen pour le monde culturel béninois de remercier le Président de la République d’avoir favorablement répondu à son appel du samedi 22 août 2020 sollicitant qu’il se porte candidat à un deuxième mandat. « Nous lui disons merci pour son leadership et pour tout le travail qu’il accomplit pour le développement du Bénin et pour le développement culturel », a continué l’orateur avant d’aller plus loin dans son propos et de l’achever : « Nous sommes prêts à l’accompagner et nous lui présentons les meilleurs vœux du monde culturel, qui sont ceux de la santé, du bonheur, de la prospérité, de l’accomplissement et du développement pour le Bénin ».


Par conséquent, Gilbert Déou Malè, en recevant des mains de Pascal Wanou le joyau, a promis de le transmettre au Ministre de tutelle, celui du Tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, afin qu’à son tour, l’autorité le remette au premier des Béninois.

 


Les vœux à Gilbert Déou Malè


En réalité, la cérémonie mise en place par les acteurs culturels était une surprise qu’ils ont faite à Gilbert Déou Malè, celle-ci qui s’est révélé double devant la commission que les concernés ont adressée au Président Talon par son biais. Avant que cette seconde surprise ne se concrétise, la première a eu lieu et consistait pour ces acteurs culturels à présenter leurs meilleurs vœux au Directeur général du Fac.

Gilbert Déou Malè reçoit son cadeau offert par les acteurs culturels ...,

C’est alors Pascal Wanou qui avait pris la parole en leur nom afin de réaliser cette volonté qu’ils avaient manifestée. Ceci fait, en leur nom aussi, il a remis à Gilbert Déou Malè un cadeau sous la forme d’une calebasse du rythme du ’’tchinkounmè’’. Devant une telle situation inattendue, l’élu ne put que manifester une profonde émotion, remerciant pour la surprise les artistes et les acteurs culturels réunis dans la salle ’’La belle époque’’. « Vous venez de marquer l’histoire dans le secteur », a-t-il continué, avant de rappeler que, depuis 2016, les acteurs culturels béninois luttaient pour se mettre ensemble afin de s’exprimer d’une seule et même voix. « C’est inédit, cela se sent, cela se matérialise », a-t-il commenté.


... eux qui ont massivement ...

Puis, il a réitéré à la nombreuse assistance ses vœux réciproques avant de continuer : « C’est ensemble que nous pourrons relever les défis qui nous attendent ; c’est ensemble que nous pourrons accompagner le Chef de l’Etat ». Alors, il a promis de faire au Ministre de la Culture un compte-rendu fidèle de la commission adressée par eux au Président Talon, quitte à lui de la transmettre à la première autorité du pays. « Que l’union retrouvée ne s’effrite pas », a-t-il demandé avant de clore son propos : « Merci et, que la lutte continue ! ».

... fait le déplacement

Et, à son tour, Gilbert Déou Malè a fait sa surprise aux acteurs culturels en leur improvisant plusieurs minutes d'une chanson en langue maternelle mahi, qu'il a exécutée, entouré et appuyé par des membres de son groupe de musique traditionnelle, dénommé ''Dèhouindo'', surtout que lui-même est un chanteur pratiquant le rythme du ''tchinkounmè''. 


Concernant la cérémonie proprement dite de présentation des vœux, plusieurs personnalités y ont assisté parmi lesquelles Augustin Houessinon, Chef du 9ème arrondissement de Cotonou, Gaston Eguédji et Souleymane Salaou, administrateurs du Fac, Marcel Zounon, Directeur de l'Ensemble artistique national, Koffi Adolphe Alladé, Président de la Confédération béninoise de Danse (Cobed), sans oublier des fonctionnaires du Fac, des mécènes, des producteurs, des artistes, des acteurs et des promoteurs culturels, sans oublier que l'événement a été enrichi d'intermèdes musicaux.  

Marcel Kpogodo Gangbè

lundi 25 janvier 2021

La Jmca 2021 a été officiellement lancée par Gilbert Déou Malè

Dans le cadre d’une manifestation tenue à Cotonou


La cérémonie officielle de lancement de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca) s’est effectuée le vendredi 22 janvier 2021 sur l’esplanade intérieure du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou. Patronnée par Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), elle a connu la participation de têtes couronnées, de membres de la communauté afro-descendante, de délégations de pays africains et des membres du Comité d’Organisation de la Jmca, dont le Roi de Comè, Sa majesté Togbui Akatsi II.

Gilbert Déou Malè, au cours de son propos de lancement officiel de la Jmca 2021

Remerciements et félicitations. Ce que Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), a d’abord prodigué, au nom du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, à « toutes les communautés étrangères qui ont voulu être présentes » au lancement officiel des activités de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca), dans l’après-midi du vendredi 22 janvier 2021, au niveau de l’esplanade intérieure du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou, à Cotonou.


Dans la continuation de son propos, la personnalité a montré que la Jmca est une opportunité pour la réunion des diverses compétences présentes et pour la célébration de l’identité culturelle africaine, ce qui l’a amenée à faire ressortir que le Président de la République, Patrice Talon, avait vu juste dans son Programme d’Actions du Gouvernement (Pag) en faisant de la culture et du tourisme des secteurs essentiels pour conduire le Bénin au développement. En outre, Gilbert Déou Malè a évoqué la lutte du gouvernement afin de procurer une réelle visibilité à la culture béninoise aussi bien à travers le pays qu’en Afrique et dans le monde.


Selon lui, la Jmca est aussi une occasion pour les Africains de se souvenir de ce qu’ils sont et de ce que leur culture les différencie de celle des autres peuples, qu’elle les moule, qu’elle les fabrique avant de les livrer à l’humanité. Ainsi, il a affirmé qu’aucun effort ne sera ménagé par le ministère du Tourisme, de la culture et des arts pour soutenir l’événement que constitue la Jmca, sans oublier de manifester que ce département ministériel souhaitait, à l’avenir, être associé à toutes les étapes de la mise en œuvre d’une nouvelle édition de la Jmca au Bénin. Même si cela n’a pas été le cas en 2021, « nous avons préféré vous soutenir que de faire la politique de la chaise vide », a relaté Gilbert Déou Malè avant de prononcer son mot de lancement officiel de la Jmca 2021, au nom du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola.


Gilbert Déou Malè, à l'extrême-droite, recevant les bénédictions du sage

Bien avant cette étape finale, plusieurs allocutions et des prestations artistiques ont été enregistrées. Et, profondément satisfaites de son implication dans la tenue de la Jmca 2021, les têtes couronnées, à travers un de leur représentant, ont émis des bénédictions à l'endroit du Directeur général du Fac.

Marcel Kpogodo Gangbè  

jeudi 21 janvier 2021

Gilbert Déou Malè sauve la Jmca 2021 au Bénin et en lance les activités

Dans le cadre d’une conférence de presse tenue à Cotonou

Le Grand théâtre du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ a accueilli la conférence de presse de lancement de l’édition 2021 de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca), le mardi 19 janvier 2021, en présence de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac) et, notamment, des membres du Comité de Mobilisation et d’organisation de l’événement dont la personnalité a officiellement lancé les activités.

Gilbert Déou Malè, en deuxième position, de la droite vers la gauche 

« Je déclare ouverte la Journée mondiale de la Culture africaine et souhaite plein succès à vos travaux ». C’est ainsi qu’à la fin de la matinée du mardi 19 janvier 2021, suite à la conférence de presse, qui s’est tenue au Grand théâtre du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), a, au nom de Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, lancé les activités de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca) qui se tient à Cotonou des 22 au 24 janvier 2021.


Pour cette autorité, le Gouvernement du Président Talon entend faire de la culture le deuxième levier de développement après l’agriculture, ce qui impose de « donner une visibilité » à l’ « identité culturelle » du Bénin. C’est ainsi que Gilbert Déou Malè a justifié l’accompagnement des activités de la Jmca 2021 par le Ministère béninois de la Culture. Selon lui, cet événement cadre avec la vision de l’Exécutif, qui est de « révéler la culture » béninoise de pair avec les initiatives prises par des pays de la sous-région et même de l’Afrique. Bien avant de clore son propos par le lancement officiel indiqué, il a invité les professionnels des médias à faire preuve de patriotisme en faisant ressortir, dans leur traitement de l’actualité culturelle, la vérité sur la culture africaine. « Parlez de ce que nous avons en Afrique et qu’on ne trouve nulle part ailleurs », a-t-il indiqué.


 

La Jmca 2021, résultat de l’engagement de Gilbert Déou Malè


Il est revenu à Sa majesté Togbui Akatsi, Roi de Comé, Président du Comité de Mobilisation et d’organisation de la Jmca 2021, d’intervenir au cours de la conférence de presse, ce qui a amené la personnalité à faire l’historique de la naissance de la Jmca et la lumière sur le combat que le Point focal qu’il est de l’événement au Bénin a mené afin que la célébration concernée soit affectée à notre pays.

De gauche à droite, Annick Agbodjan d'Almeida, Gilbert Déou Malè, Dagbo Hounon Hounan II, Sa majesté Togbui Akatsi et, notamment, Mère Jah

A en croire ses propos, la longue marche a débuté par le lancement de la Journée mondiale de la Culture africaine et afro-descendante le 24 janvier 2014, à l’initiative du Togolais John Ayité Dossavi, au nom du Réseau africain des Promoteurs et des entrepreneurs culturels (Rapec) dont il est le Président. Cette réussite s’est concrétisée sur le fondement de la Charte de la Renaissance africaine adoptée et ratifiée par bon nombre de pays dont le Bénin. Puis, après plusieurs années de combat et de lobbying à l’international, la 40ème Conférence générale de l’Unesco, qui s’est tenue le 20 novembre 2019, a fini par adopter la Journée indiquée, ce qui y engage ses 193 Etats membres.


Cet exposé fut l’occasion pour le Roi de Comé de dresser des lauriers à Gilbert Déou Malè. En effet, selon lui, sans l’appréhension par cette personnalité de l’enjeu de l’hébergement par le Bénin des activités de la Jmca 2021, la conférence de presse de lancement ni les activités de commémoration prévues n’auraient pu être organisées, vu qu’il fallait un financement conséquent dans lequel peu d’autorités béninoises avec lequel le Comité de Mobilisation et d’organisation a pris contact ont accepté de s’engager.


Se rapportant au Professeur Dieudonné Gnamankou, Vice-président du Comité de Mobilisation et d’organisation, il a indiqué les objectifs que visaient les chefs d’Etats africains en signant la Charte de la Renaissance africaine et en adoptant la Jmca : s’appuyer sur les valeurs africaines pour réaliser le développement de l’Afrique, diffuser les exemples de réussite dans ce continent et vulgariser toutes les connaissances, tous domaines confondus, émanant du continent concerné. Selon lui, célébrer les nombreuses valeurs africaines et afro-descendantes, et les diffuser sont des exigences capitales.


Quant à Annick Agbodjan d’Almeida, Marraine de la Jmca 2021, elle a décliné les activités liées à l’événement qui débute le vendredi 22 janvier 2021 au Stade de l’Amitié de Cotonou par une cérémonie de lancement. Elles se poursuivent le samedi 23 au Ministère des Affaires étrangères et le dimanche 24 janvier, notamment, au Palais des Congrès de Cotonou, selon tout un processus scientifique dans lequel Gilbert Déou Malè est prévu pour animer deux communications.

Marcel Kpogodo Gangbè  

lundi 18 janvier 2021

« Préparez-vous à aller au Fonds de Bonification », a demandé Gilbert Déou Malè

Dans le cadre de sa rencontre avec les promoteurs culturels


L’espace artistique et culturel, ’’Artisttik Africa’’, à Cotonou, a accueilli une séance d’échanges entre Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), et  les promoteurs culturels, le vendredi 15 janvier 2021. L’autorité a exhorté ses interlocuteurs à s’engager dans le Fonds de Bonification, dont elle a amplement expliqué le fonctionnement.

De gauche à droite, Hounon Béhumbéza, Gaston Eguédji, Gilbert Déou malè, Souleymane Salaou et Jean-Pierre Hounti-Kiki

« Le Fonds de Bonification est une opportunité pour vous ». Ce qu’a, en substance, déclaré Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), face à un auditoire de promoteurs culturels, dans le milieu de la matinée du vendredi 15 janvier 2021, à la salle de spectacles de l’espace culturel, ’’Artisttik Africa’’ sis quartier d’Agla Kangloè, à Cotonou. L’intervenant était alors entouré des deux administrateurs du Fac, émanant de l’univers des arts et de la culture, Gaston Eguédji et Souleymane Salaou, puis de l’acteur culturel, Jean-Pierre Hounti-Kiki et du mécène des artistes, prêtre d’une divinité endogène, ’’Hounon’’ Béhumbéza.


Dans son propos, Gilbert Déou Malè s’est focalisé sur le Fonds de Bonification parce que, selon lui, de toutes les prestations qu’offre l’institution qu’il dirige, ce Fonds constitue celui qui concerne plus les promoteurs culturels. Il l’a présenté comme un produit issu des réformes initiées par le régime du Nouveau départ et de la Rupture et « qui vise à accompagner tous ceux qui veulent créer une industrie culturelle dans le secteur de la culture, ce qui l’a amené à se montrer ferme et exclusif : « On n’a jamais demandé aux artistes d’aller au prêt pour faire un album ni pour un vernissage ».

Les promoteurs culturels, suivant Gilbert Déou Malè

S’agissant des opportunités qu’offre le Fonds, la première reste qu’il joue un rôle important dans la professionnalisation du domaine artistique et culturel puisqu’il impose de sortir de l’illégalité et de l’informel, ce qui constitue un atout permettant de « booster l’économie culturelle ». En effet, pour Gilbert Déou Malè, lorsque le Fac décide d’accompagner un entrepreneur culturel en lui faisant bénéficier du Fonds de Bonification, c’est après avoir vérifié s’il a prévu d’acquérir un « équipement de pointe », « de dernière génération » qui pourra contribuer à mettre au point des « produits compétitifs », « vendables ». Ensuite, le Fac devra se rassurer qu’une partie des fonds alloués contribue à réaliser le renforcement des capacités de l’équipe technique devant intervenir sur le projet.


Par ailleurs, selon la personnalité, le Fac s’engage à intervenir dans la promotion du produit résultant de l’action de l’entrepreneur culturel financé au niveau des chaînes internationales, le seul moyen, à l’en croire, pour « vendre la destination ’’Bénin’’ », à s'inspirer de la vision du Gouvernement béninois pour lequel la culture compléterait le tourisme pour, les deux, développer une influence dans l’économie. « On ne peut pas réussir cela sans les promoteurs que vous êtes », a conclu Gilbert Déou Malè, avant de lever un certain malentendu sur la manière dont le Fac fait bénéficier du Fonds de Bonification au promoteur culturel. 


A en croire ses propos, l’institution qu’il dirige ne donne pas directement le financement voulu au promoteur culturel élu mais facilite son contact avec la banque aux fins de l’étude de son dossier en termes de pertinence et de rentabilité du projet. Ainsi, toutes les conditions étant réunies, celle-ci débloque le financement décidé dont le Fonds de Bonification paie les intérêts. Ceci conduit le promoteur culturel à devenir autonome et un bon contribuable, avec un impact certain : de la discipline dans un secteur culturel devenu digne. Un tel postulat a amené Gilbert Déou Malè à clore son propos sur la question : « Etre artiste n’est plus un vain mot, être acteur culturel n’est plus donné à tout le monde ».



Un agenda infatigable


La présentation du Directeur général du Fac a débouché sur des préoccupations qu’ont fait valoir les promoteurs culturels qui, dans les réponses qu’a apportées l’autorité, ont été édifiés sur la nouvelle donne au Fac, en général, et sur le modus operandi du Fonds de Bonification, en particulier.

Gilbert Déou Malè et sa délégation au domicile  ...

... de Feu Adignon Hambaladji

Quittant l’espace culturel, ’’Artisttik Africa’’, Gilbert Déou Malè, les administrateurs indiqués du Fac et des promoteurs culturels se sont rendus au domicile de la vedette de la musique traditionnelle, Feu Adjignon Hambaladji, afin de présenter les condoléances du Gouvernement à la famille éplorée. Ensuite, le Dg/Fac a pris la direction à l’Hôpital ’’La croix’’ de Zinvié pour se rendre compte de l’état de santé de l’artiste de la musique béninoise, Aline-D, hospitalisée après avoir subi une opération chirurgicale. Enfin, la personnalité a rendu visite à Im’ran en bonne convalescence.

Marcel Kpogodo Gangbè     

lundi 24 décembre 2018

Transmission artistique aux tout-petits : le savoir-faire d’Oscar Alossè

Démonstration dans le cadre de la 4e édition du Fedtab

La cour de l’Ecole primaire publique de Bazounkpa, dans la Commune d'Abomey-Calavi, a fait l’objet d’une ambiance particulièrement remuante, le samedi 8 décembre 2018. Il s’agissait pour Oscar Alossè, artiste danseur, par le déroulement du Festival d’Education de danse et de théâtre à la base (Fedtab), de faire la preuve du savoir-faire artistique qu’il a inculqué aux petits enfants provenant de plusieurs établissements scolaires.

Oscar Alossè, suivant de près ses poulains
Huit groupes différents de petits écoliers, qui se sont succédé sur une scène, spécialement aménagée pour la circonstance, eux qui chantaient et dansaient, sous la surveillance vocale et gestuelle de leur maître en arts de la scène. La teneur du spectacle qui a prévalu dans l’après-midi du samedi 8 décembre 2018, au niveau de la cour de l’Ecole primaire publique de Bazounkpa, dans la Commune d’Abomey-Calavi, selon un contexte culturel simple : la tenue de la quatrième édition du Festival d’Education de danse et de théâtre à la base (Fedtab), dont le Président du Comité d’Organisation n’est personne d’autre que l’artiste chanteur et danseur de la musique traditionnelle, Oscar Alossè, la Fédération des Cercles artistiques de danse (Fcad) en étant la structure organisatrice.

Le Groupe ''Les Elites du Bénin'', dans son oeuvre d'accompagnement des artistes en herbe
Accoutrés différemment, selon leur école de provenance, les petits chanteurs et danseurs étaient accompagnés, dans leurs prestations, par un orchestre traditionnel dont Oscar Alossè reste le premier responsable : ’’Les élites du Bénin’’. Ils émanaient des Complexes  scolaires ’’Sainte Destinée’’, ’’Les Génies en herbe’’ de Godomey, ’’La Roseraie’’, ’’La Ruche’’  et ’’Saint Gaëtan de ma gloire’’ d’Abomey-Calavi, des Ecoles maternelles et primaires de Godomey et de Houéyiho 2, puis de l’Ecole primaire publique de Bazounkpa, l’établissement hôte.

Aperçu du public, enthousiaste
Ainsi, patiemment, tout en acclamant fortement ceux qui les impressionnaient le plus, dans leur jeu individuel ou dans celui collectif, tout en leur lançant des cris, des exclamations de satisfaction, de félicitations, les spectateurs manifestaient une participation active à l’événement. Certains d’entre eux, apparemment nantis, n’hésitaient pas à aller coller des billets de banque au front de ceux des artistes en herbe qui les comblaient dans leurs attentes. En effet, les enfants artistes se sont illustrés dans plusieurs danses qu’on est habitué à voir les adultes pratiquer : l’ ’’akonhoun’’, le ’’houngan’’ et le ’’dogba’’ d’Abomey, dans le Zou, la danse des pêcheurs de l’Ouémé, le ’’yaoïtcha’’ des Nago Yoruba, l’ ’’adjogbo’’ du Mono, le ’’têkê’’ et l’ ’’aské’’, deux danses du Septentrion, sans oublier que ces enfants ont montré leur talent en s’adaptant au morceau ’’Idjiogbé’’, une création inédite des ’’Elites du Bénin’’.

A gauche, en blanc, Christelle Bokossa
Au cours de la cérémonie protocolaire ayant permis de lancer la manifestation, Oscar Alossè a salué puis remercié le public de sa présence, et a témoigné sa gratitude au  Fonds des Arts et de la culture (Fac) dont le financement a permis l’organisation de la quatrième édition du Fedtab. Christelle Bokossa, représentante de Gilbert Déou Malè, Directeur général de l’institution, a, dans son intervention, marqué sa satisfaction face à la tenue de l’événement annoncé.
Et, d’autres personnalités sont intervenues à la tribune. Parmi celles-ci, il fallait trouver Claude Balogoun, représentant des artistes au Conseil économique et social (Ces). Et, si l’artiste chanteur Sewlan Aziza s’est fait remarquer, en tant que Parrain, c’est en gratifiant régulièrement les meilleurs chanteurs et danseurs de billets neufs qu’il allait leur coller au front.

Marcel Kpogodo 



Impressions d’après-événement d’Oscar Alossè  

      
Oscar Alossè, au cours de l'interview


Oscar Alossè : C’est une joie totale pour moi. J’ai commencé cette activité il y a longtemps. Cela me fait plaisir parce que la danse relève d’une passion pour moi. C’est en 2004 que j’ai commencé à donner une formation artistique aux tout-petits. Et, en 2014, j’ai initié le Festival d’Education de danse et de théâtre à la base (Fedtab) qui me permet de pratiquer le théâtre et la danse à la fois. En 2016, j’y ai bénéficié du financement du Fonds d’Aide à la culture. Après cela, en 2018, le Fonds des Arts et de la culture (Fac) m’a à nouveau accompagné dans la réussite de cet événement, ce de quoi je remercie le Directeur général de l’institution, M. Gilbert Déou Malè et, aussi, le Ministre de la Culture, M. Oswald Homéky, qui a accepté que les artistes reprennent leurs activités.


Le Mutateur : Est-il difficile d’entraîner des enfants à la danse et au théâtre ?

Quand je l’avais commencé, c’était très difficile mais, au fil des jours, je m’y suis vraiment habitué, j’ai eu la maîtrise d’apprendre les danses traditionnelles de chez nous aux enfants. Aujourd’hui, je suis capable d’apprendre, même à des enfants de deux ans, de trois ans, à bien chanter, à bien exécuter les pas des danses du patrimoine de chez nous.


Allez-vous reconduire ce Festival pour l’année prochaine ? Quels sont vos projets pour 2019 ?

L’édition 2019 du Fedtab connaîtra une toute nouvelle démarche que nous pensons exécuter après des activités spécifiques liées à mon Groupe, ’’Les Elites du Bénin’’.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo