jeudi 16 juillet 2015

Hodall Béo sort le ’’Carica show’’ 2 et le met en projection en salle

A partir du samedi 18 juillet 2015


Après 5 ans de silence, l’artiste béninois Hervé Alladayè, alias Hodall Béo, met sur le marché le ’’Carica show’’ 2, l’humoristique dessin animé s’illustrant par une satire des mœurs socio-politiques. Mais, la particularité de cette édition reste que le nouvel album n’est exploitable par le public que par des projections en salle démarrant le samedi 18 juillet prochain à Cotonou. Voilà l’information primordiale qui ressort de cette interview qu’il a accepté de nous accorder.  

La pochette du ''Carica show '' 2
Stars du Bénin : C’est brûlant, c’est tout chaud, tu viens de sortir le 2ème album de la bande dessinée humoristique ’’, Carica show’’, après 5 années de silence. A ce que nous avons appris, tu entrevois des conditions innovantes de diffusion du ’’Carica show’’ 2. Qu’en est-il réellement ?
Hodall Béo : Le ’’Carica show’’ 2 reste dans la même logique que le 1, mais, seulement, c’est un peu différent, parce que ce ’’Carica show’’ a la particularité d’être un film qui ne sera pas disponible facilement sur Cd, il sera plutôt projeté en salle, pour vraiment permettre aux gens de venir dans l’ambiance d’une salle. C’est pour recréer l’univers de ces cinémas qui sont fermés, aujourd’hui, au Bénin ; on essaie donc de recréer cette atmosphère où les gens pourront s’amuser, rire ensemble autour de faits socio-politiques qui minent notre pays. C’est vraiment un ’’Carica show’’ de rassemblement, pour retrouver une ambiance perdue, une ambiance de salle sombre dans laquelle on s’émeut, on joue, on rit et on partage une émotion.


Le samedi 18 juillet prochain est le jour prévu pour la première projection de ce film. Où l’événement se déroulera-t-il ?
Cet événement se déroulera dans l’enceinte du bâtiment de ’’La Maison de l’entreprise’’, situé derrière le Stade de l’Amitié de Kouhounou. En venant du quartier Vèdoko, comme si vous alliez à Zogbo, vous bifurquez à gauche et vous vous retrouvez sur la voie pavée passant derrière le Stade, et vous empruntez la 1ère rue à votre droite. Au fond de celle-ci, toujours à droite, vous trouvez l’immeuble à façade bleue de ’’La Maison de l’entreprise’’. C’est au 2ème étage de ce bâtiment qu’est installée la salle de cinéma de ’’Reliefs entertainment’’, qui propose le ’’Carica show’’ 2.


Sur la pochette du nouvel album, on voit une caricature qui semble être celle du Chef de l’Etat, Boni Yayi et, c’est un Président en larmes. En outre, en bas de la pochette du Cd, on lit quelques mots : « Coton, courant, lépi, même galère ». Que supposent ces éléments par rapport au contenu du ’’Carica show’’ 2 ?
Le ’’Carica show’’ 2 est un court métrage d’au plus 25 minutes, qui permet de camper une certaine actualité ; il s’agit de notre réalité, avec le personnage du ’’Buffle’’ qu’on connaît très bien, qui est en larmes parce qu’il connaît toujours des sévices, des difficultés, l’Opposition ne le lâchant pas et, lui-même étant aux abois, surtout que, bientôt, c’est la fin du mandat. Tout cela, mis ensemble, lui fait un bilan qui le met en émotion et qui lui fait peur.

Hervé Alladayè, alias Hodall Béo
Selon ce que tu nous as confié, cette projection sera faite à 500 Francs par personne, mais le choix de faire connaître le nouvel album du ’’Carica show’’ par les projections en salle serait lié aux difficultés que tu as connues, lors de l’édition du ’’Carica show’’ 1 …
Oui, lors de la publication du ’’Carica show’’ 1, sous forme de Cd, il s’est fait qu’il fallait rester dans une certaine dynamique commerciale, ce qui nécessitait sa distribution sur toute l’étendue du territoire national. Cela ne s’est pas réalisé parce que le dessin animé n’est pas du tout connu chez nous comme un genre cinématographique à part entière.
Entre autres, il y a aussi le désir de pouvoir mieux capitaliser des ressources afin que le distributeur ne s’accapare pas la part belle du produit, de façon à ce que le concepteur et les acteurs puissent profiter un peu mieux des revenus de la vente de ce produit. Ainsi, nous centralisons la distribution à notre niveau, sous forme de projection ; avec un distributeur, on n’a pas toujours le feed-back du public, on ne sait pas s’il a aimé le film, comment il le trouve, ce qu’il aimerait voir, …
En fait, concernant cette relation directe avec les gens, on peut toutefois capter tout ce qu’ils veulent. Autre chose : le ’’Carica show’’ 1 a été victime de la piraterie ; aujourd’hui, il est présent sur tous les petits téléphones, on peut le visualiser quand on veut. Donc, la piraterie a tellement pris le devant que nous ne sommes pas rassurés que le produit ne retournera pas à elle, si on l’éditait sur Cd. Le mieux est d’endiguer, d’empêcher le phénomène de la piraterie de nous rattraper et de nous empêcher de pouvoir exister. Chaque produit commercial ayant sa stratégie de distribution, selon les exigences que cela demande. Nous prenons ainsi des dispositions pour être encore plus capables de produire continuellement le ’’Carica show’’ et de ne pas nous arrêter, comme on l’a fait, pendant 5 ans, avant de pouvoir encore avoir l’énergie de sortir un nouvel album.
Si les Béninois peuvent nous faire confiance, s’ils peuvent adopter le fait de se déplacer pour aller voir le film, ce sera bon ; venir partager avec nous ces instants de distraction serait nous accompagner et nous soutenir. Nous leur en serons reconnaissants, en produisant régulièrement du contenu.  


Pour une soirée de projection comme celle qui aura lieu le samedi 18 juillet prochain, il y aura plusieurs séances de visualisation. Comment cela va-t-il se passer ?
Les séances commencent à 15h et s’achèvent à 20h ; Toutes les 30 minutes, il y aura une nouvelle projection de l’album. Donc, ceux qui ne seront pas à l’heure pourront se rattraper, 30 minutes plus tard, avec un autre groupe de personnes qui entreront en salle. De façon continue, les groupes vont se relayer et tout le monde sera satisfait, avec un peu de patience, les temps que les précédents sortent pour qu’on puisse accueillir les nouveaux entrants. Ce sera donc une sorte de projections alternées, les samedis après-midi et les dimanches, au même moment. Il en sera ainsi durant tout le mois de juillet. Mais, dans la semaine ouvrable, il n’y aura pas de projection. Ce sera plutôt le cas, les weekends, parce que les gens veulent bien s’amuser, sortir, se distraire ; à ces occasions, ce serait bon de pouvoir les accueillir et leur permettre de se détendre un peu, avec le ’’Carica show’’.  


Quel appel as-tu donc à lancer au public ?
Nous demandons au public de se déplacer, de ne pas tenir compte de la pluie, et de venir constater que le travail a progressé et que les réalités socio-politiques sont toujours en évolution et que le contenu du ’’Carica show’’ relaie ces réalités. Ils pourront vraiment beaucoup rire, se détendre, parce que le rire est très important. Comme le dit le ’’Carica show lui-même, « faut pas fâcher, nous s’amuser ». Donc, c’est juste pour s’amuser que nous sommes là.



Propos recueillis par Marcel Kpogodo

L’Association des artistes plasticiens du Bénin forme une trentaine d’artistes en décoration

Au Siège de la Faplag-Bénin


Le Siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) a servi de cadre au lancement officiel de la formation d’une trentaine d’artistes dans l’art de la décoration. Cette initiative de renforcement de capacités relève de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb). La cérémonie a été présidée par le maître des lieux, Philippe Abayi.
De gauche à droite, Grégoire Noudéhou, Philippe Abayi et Wassi Oyéyèmi
« Obtenir le maximum en peu de temps ». L’exhortation de Grégoire Noudéhou, Secrétaire à l’Organisation de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb), au lancement de la formation initiée par sa structure à l’endroit de trente artistes. Pour cette personnalité, le défi reste de cultiver en ces stagiaires les qualités de décorateurs et d’accessoiristes pour le cinéma, le théâtre et la télévision. Il s’est ainsi exprimé à la cérémonie qui s’est tenue, à l’effet de ce lancement, au Siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), le mercredi 15 juillet 2016, en présence, au podium aussi, de Philippe Abayi, Président de la Fédération indiquée et de Wassi Oyéyèmi, représentant Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle.
Bien avant de conclure sa prise de parole par l’appel vibrant aux stagiaires, Grégoire Noudéhou avait salué toute l’assistance et montré que l’activité intitulée « Formation des décorateurs et accessoiristes pour le théâtre, le cinéma et la télévision », prévue pour se tenir des 14 au 17 juillet, intervenait pour combler un vide créé par l’absence d’écoles de formation de ce type de spécialistes qui sont, à l’en croire, des « faiseurs d’espaces aménagés ». Ce manque contraste fortement avec le grand besoin des réalisateurs formés dans certaines structures privées de la place, d’où la nécessité d’activer un processus de transmissions de connaissances et de perpétuer l’excellence reconnue aux Béninois en matière de décoration au théâtre, au cinéma et à la télévision.
Closant son intervention, il a invité les stagiaires à développer les qualités ci-après : l’écoute, la discipline, l’assiduité et beaucoup de curiosité.



Selon Philippe Abayi …

Philippe Abayi, Président de la Faplag-Bénin, était intervenu bien avant que Grégoire Noudéhou ne prenne la parole. Au-delà de la joie et de la satisfaction qu’il a manifestées de voir le cadre de son institution choisie pour abriter la formation, il a légitimé, justement, Grégoire Noudéhou comme étant la personnalité appropriée pour diriger et animer le stage, vu qu’il a été formé par le très renommé Feu Joseph Kpobly dont il s’est révélé « le collaborateur de tous les temps » et dont il a pris le relais des formations des décorateurs et des accessoiristes, « partout dans la sous-région ». Il a alors apprécié que le Secrétaire à l’Organisation de l’Apb s’inscrive dans la même ligne de transmission de connaissances que son mentor et s’est empressé de montrer que les décorateurs qui sont recherchés ne sont pas ceux qui se contentent de faire de l’embellissement mais, par extension, ceux qui se révèlent des créateurs et des communicateurs d’émotions. Selon lui, il est question d’initier les stagiaires à mettre en place des décors pour « créer un choc », pour « créer une émotion », ce qui devient « complexe et pointu » et qui, à en croire ses analyses, oblige les élus du jour à cultiver des capacités de créativité.
De son côté, Philippe Abayi a demandé aux stagiaires de faire preuve d’engagement, d’ouverture et de disponibilité. En outre, ils seront autant édifiés par Grégoire Noudéhou, Hervé Alladayè et lui-même, notamment, selon un volume horaire global de 16 heures, sur des thématiques aussi variées que celles du décor, en général, des trois types de décors en jeu, que sont les décors cinématographique, théâtral et cinématographique et, entre autres, sur le dépouillement et le scénario, sans oublier qu’une place importante sera réservée aux accessoires. Ce processus consistant s’achèvera par des projections de films et par des échanges avec les stagiaires.
Enfin, donnant le coup d’envoi de la formation, Wassi Oyéyèmi a, dans une courte intervention, souhaité un grand succès aux activités liées à cette formation.


Marcel Kpogodo 

mercredi 15 juillet 2015

Le Ministre Paul Hounkpè s’émerveille de l'exposition "Romuald Hazoumè-Arè" de la Fondation Zinsou

Sous la direction de Marie-Cécile Zinsou


Dans l’après-midi du mardi 14 juillet 2015, le Ministre de la Culture, Paul Hounkpè, s’est fait le devoir de visiter la magistrale exposition d’inspiration socio-politique, intitulée ’’Romuald Hazoumè-Arè’’. Elle est celle de la commémoration des 10 ans de la Fondation Zinsou et par laquelle elle présente des œuvres de Romuald Hazoumè, depuis le 6 juin dernier. Marie-Cécile Zinsou, Directrice de l’institution culturelle, a guidé la personnalité vers les 10 pièces présentées par l’artiste.
Le Ministre Paul Hounkpè et Marie-Cécile Zinsou contemplant l'oeuvre, ''Osa nla''
Du masque ’’Pantalonnade’’, du rez-de-chaussée de l’immeuble de la Fondation Zinsou, à l’installation ’’Mongouv.com’’ au 1er étage, en passant par l’autre grande installation, ’’Osa nla’’, la vidéo d’une dizaine de minutes montrant en couleurs très réalistes la danse ’’egungun’’, et par le petit espace réservé à la démonstration de l’utilisation de l’application ’’Wakpon’’ développée par un jeune Béninois. C’est un total de 10 pièces que Marie-Cécile Zinsou, Directrice de la Fondation Zinsou, s’est donné la patience de faire visiter à Paul Hounkpè, Ministre de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme, dans le cadre de ses activités.

Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d'aide à la culture, et Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle, accompagnaient le Ministre Paul Hounkpè
L’événement s’est produit le mardi 14 juillet, en milieu d’après-midi. Pour une exposition se déroulant dans le contexte du dixième anniversaire de la création de la Fondation Zinsou, le Ministre Paul Hounkpè, en compagnie des membres de son Cabinet et des Directeurs techniques de son Département, a découvert plusieurs pièces : successivement, ’’Pantalonnade’’, un masque composé, notamment, de pointes de talons de chaussure de femme, et évoquant la très célèbre ’’Affaire Talon’’, ’’Egungun’’, la photo d’un masque désormais rarement présenté à Porto-Novo depuis 19 ans par les adeptes de la divinité concernée, ’’Osa nla’’, une grande divinité du panthéon yoruba, représentant 4 ’’egungun’’ rassemblés et fabriqué rien qu’avec du bidon, le matériau favori de Romuald Hazoumè, et, enfin, pour le rez-de-chaussée, une vidéo de la danse ’’egungun’’.

Paul Hounkpè, expérimentant l'application ''Wakpon''
Au 1er étage de la Fondation Zinsou, Paul Hounkpè a eu l’occasion de visiter un espace où sont exposées plusieurs autres pièces : ’’Ton pied mon ventre’’, identifiant l’homme politique ne pensant qu’à son intérêt, ’’Cadjèhoun boy, Joncquet man’’, évoquant la querelle Boni Yayi-Candide Azannaï, ’’TranshumEnts’’ retraçant la transhumance des députés à l’Assemblée nationale, ’’Rouleau décompresseur’’, une installation abordant l’écrasement des basses couches par les pouvoirs politique, religieux et financier, ’’Mammy water’’, une autre installation matérialisant la sirène des eaux dont le buste en bois relève du travail du sculpteur Kifouli Dossou, appelant la jeunesse au travail et non à la recherche de la richesse facile. Enfin, le Ministre de la Culture a contemplé ’’Mongouv.com’’, une autre installation comportant 168 masques formant un demi-cercle, superposés en 6 rangées. Dans ce cercle s’isole un ensemble d’autres masques incarnant le Gouvernement, l’œuvre étant un appel à une autre vision de gestion du peuple par l’Exécutif.

Marie-Cécile Zinsou, transmettant des documents au Ministre Paul Hounkpè, à l'issue de la visite
Enfin, Paul Hounkpè a visité l’espace de démonstration de l’exploitation de l’application ’’Wakpon’’ créée par le Franco-béninois, Pierrick Chabi, permettant de visiter, à partir de n’importe quelle partie du monde, les œuvres exposées par la Fondation Zinsou, au Musée de Ouidah, à l’aide d’un appareil Androïd. Emerveillé par une telle innovation, le Ministre de la Culture s’est essayé, sous la conduite de Marie-Cécile Zinsou, à la découverte de quelques œuvres dudit musée.  


Des impressions ministérielles …

Se confiant à la presse, à l’issue de la visite, Paul Hounkpè a montré qu’il s’agissait pour le Ministère dont il a la charge de constater l’expérience de la Fondation Zinsou et de vivre les efforts qu’elle consent pour la valorisation de la culture béninoise, au-delà des frontières du Bénin. Il en a profité pour féliciter Marie-Cécile Zinsou et son équipe, pour la technologie mise au service de l’exposition et, notamment, pour la possibilité donnée au public et, surtout, aux enfants, de vivre la culture. « Je suis séduit, Madame et, la République vous remercie ; vous êtes une nouvelle ambassadrice de notre pays ! », s’est exclamé le Ministre, espérant que le Ministère de la Culture et la Fondation Zinsou travaillent de manière plus rapprochée, constatant, avec le fonctionnement de cette institution, qu’il existe des moyens très innovants pour sauvegarder la richesse de la culture béninoise.

                                                                                                              Crédit photos : Didier Kpassassi

Marcel Kpogodo    

dimanche 28 juin 2015

Miss Espoir sème la joie et l’épanouissement au Cnhu-Hkm de Cotonou

Dans le cadre de la Journée internationale de l’enfant africain


Le mardi 16 juin dernier, la chanteuse béninoise, Miss Espoir, a commémoré à sa manière la Journée internationale de l’enfant africain ; elle a gratifié les enfants hospitalisés au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou, de jouets de tous genres.

Miss Espoir, la vedette béninoise à la joie communicative
58 enfants des deux sexes et autant de mères dans la joie, la liesse, dans une effervescence d’épanouissement. Des salles d’hospitalisation pour enfants qui, l’instant de la présence d’une vedette de la chanson béninoise, se sont transformées en espaces d’applaudissements et de fredonnement du morceau, ’’Maman chérie’’, de la manière suivante : « Maman, oun yi wan noun wé, oun yin wan noun wéééé, adji ya …. ».
Une telle atmosphère a régné, en milieu de matinée, le mardi 16 juin 2015, au Service de pédiatrie du Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou, dans le cadre de la visite sur les lieux de la chanteuse, Miss Espoir, les bras chargés de jouets. « Mon but, en ce jour de la commémoration de la Journée internationale de l'Enfant africain, est d’apporter de la joie dans le cœur de ces enfants qui se font piquer à longueur de journée … », précisera-t-elle.
Ainsi, elle s’est donné le devoir de parcourir plusieurs salles d’hospitalisation d’enfants de tous âges, à l’état de santé défaillant, pour leur distribuer, par elle-même, des jouets adaptés, d’une certaine manière, à leur âge et à leur sexe. A cet effet, elle était accompagnée et assistée de Carole Maret, Assistante du Directeur général adjoint du ’’Bénin royal hôtel’’.Selon l’artiste, cette initiative en est à sa deuxième édition, la première s’étant concrétisée, à la même période, en 2014, au Centre hospitalier départemental de l’Ouémé-Plateau (Chd-Op).
Pour disposer d’autant de sacs de cadeaux qu’elle a gracieusement offerts, le mardi 16 juin dernier, Miss Espoir explique qu’elle a profité de son anniversaire, en janvier 2015, pour collecter des jouets destinés à être redistribués aux enfants.
Quelques autorités du premier grand hôpital du Bénin étaient présents au lancement de la manifestation de bienfaisance : Germain Luc Kokoyè, Assistant du Directeur général du Cnhu-Hkm, représentant cette autorité, Aïzan Montcho, Chef Service social hospitalier et Guy Kpatinvoh, Surveillant de la Pédiatrie-hospitalisation, représentant Blaise Ayivi, le Chef du Service de la Pédiatrie de l’hôpital.


Marcel Kpogodo 

samedi 27 juin 2015

Appel à voter pour le poète béninois Jérôme-Michel Tossavi

Dans le cadre du concours de poésie ''Haïkus''

Le jeune poète béninois, Jérôme-Michel Tossavi, est engagé dans une compétition internationale en ligne, ce qui demande l’intervention des internautes pour lui permettre de remporter la victoire.

Jérôme Tossavi
www.short-edition.com/oeuvre/poetik/salive est le lien Internet du site français, www.short-edition.com,  sur lequel les internautes béninois, amateurs de littérature ou non, en général, et les inconditionnels de la poésie de Jérôme-Michel Tossavi, en particulier, peuvent aller voter en faveur de celui-ci. En compétition, sur le thème du ’’Feu’’, avec plus d’une quarantaine d’autres concurrents sur le ’’Haïkus’’, un poème d’origine japonaise se particularisant par un texte extrêmement concis et bref, dans le rythme, le jeune artiste poète a produit un ’’Haïkus’’ portant le titre de ’’Salive’’. Et, il attend le vote massif de ses compatriotes et de tous ceux qui sont intéressés pour triompher de ses challengers en provenance de plusieurs autres pays du monde. Ce vote est ouvert jusqu’au 26 août 2015. A nos clics, donc, au lien : www.short-edition.com/oeuvre/poetik/salive ...

Marcel Kpogodo



Poème ’’Haïkus’’ de Jérôme-Michel Tossavi


Titre : Salive

Trouble de mémoire
La flamme emporte la pluie
La salive le vent

vendredi 26 juin 2015

Le spectacle de cirque ’’La mue’’ donné ce samedi 27 juin 2015

Ce sera à l’Institut français de Cotonou


’’La mue’’ est un spectacle de cirque prévu pour être donné au Théâtre de verdure de l’Institut français de Cotonou, en début de soirée du samedi 27 juin. Abordant les tenants et les aboutissements de cet événement, Prime Ezinsè, Directeur du Cirque ’’Tokpa’’, a rencontré les journalistes culturels, justement, à l’Institut Français.

Prime Ezinsè
Jongleries, clowneries, acrobaties, tours de magie, équilibrismes et, notamment, jeux de feu. Ainsi s’articule le menu de ’’La mue’’, un spectacle de cirque en fon, prévu pour avoir lieu le samedi 27 juin prochain, au Théâtre de verdure de l’Institut français de Cotonou. Ainsi, la valeur du ticket d’entrée à la manifestation est de 1000 Francs Cfa. Voilà ce qu’a expliqué à des journalistes culturels, Prime Ezinsè, Directeur du Cirque ’’Tokpa’’, organisation à l’initiative de ’’La mue’’, le jeudi 25 juin, à la grande Paillote de l’Institut français de Cotonou.
Selon lui qui est aussi le metteur en scène d’un spectacle qu’il a créé, cet événement appartient au contexte du ’’Cirqu’thon’’, devant s’exercer du 26 juin au 25 juillet 2015. Il s’agit d’un mois de collecte de fonds aux fins du financement de la formation de plus d’une vingtaine d’enfants qui auront été récupérés du marché Dantokpa où ils auront élu domicile après avoir été rejetés par leur famille. A en croire les propos de cette jeune personnalité, ’’La mue’’ est, d’ailleurs, le signe de la maturation artistique, dans le domaine du cirque, de 7 anciens enfants récupérés du ghetto du marché international, quelques années plus tôt et qui, le travail aidant, se sont perfectionnés.
Quant aux nouveaux venus, à l’issue du ’’Cirqu’thon’’, ils seront formés par une quinzaine de jeunes ayant connu le même processus de récupération qu’eux. Le public est donc invité à faire massivement le déplacement pour découvrir la réussite d’un processus de reconversion de marginaux dans le secteur des arts.


Marcel Kpogodo

Laudamus Sègbo ou la vocation de valorisation de la presse culturelle écrite

L’artiste prépare la distinction d’un bon nombre de journalistes culturels


Plusieurs journalistes culturels de la presse écrite seront, entre autres, reconnus concernant leurs mérites professionnels par l’artiste béninois, Laudamus Sègbo. Cette information relève d’une conférence de presse qu’il a tenue, entouré des membres de son équipe de travail, le jeudi 25 juin 2015, à la Galerie du ’’Café des arts’’.

Au centre, Laudamus Sègbo, entouré des membres de son équipe
25 journalistes culturels béninois de la presse écrite et 5 personnalités de l’univers des médias audiovisuels. Cela fait une trentaine de personnes que Laudamus Sègbo dotera d’une toile de son répertoire d’œuvres, sans oublier que dix d’entre les élus qui auraient été reconnus comme davantage méritants bénéficieront d’un trophée dénommée ’’Plume dorée’’. Cette intention sera concrétisée à travers un dîner  de gala, prévu pour avoir lieu le 18 juillet prochain. Et, la somme de 12 millions de Francs Cfa reste la valeur globale des tableaux que l’artiste entend mettre au service de son entreprise de reconnaissance des mérites des journalistes culturels béninois de la presse écrite. A en croire Odi Aïtchédji, Président du Comité d’organisation de ce Projet, les critères, notamment, se rapportant à la sélection des journalistes culturels sont relatifs à la qualité de leur travail, à leur dévouement et à leur activisme.
Ces révélations ont été faites au détour d’une conférence de presse s’étant déroulée, le jeudi 25 juin 2015, à la galerie du ’’Café des arts’’, sous l’impulsion de Laudamus Sègbo, artiste plasticien, scénographe et performeur. « J’ai beaucoup reçu, je n’ai rien à donner que mon art et, mon but est de reconnaître à ceux qui se battent une valeur », a laissé entendre celui-ci, les yeux animés d’une émotion de reconnaissance et parcourant les tableaux devant faire l’objet de la remise aux journalistes et aux personnalités élus, ces œuvres d’art qui laissaient exploser toute leur beauté, accrochées qu’elles étaient aux murs de la galerie abritant l’échange avec les professionnels des médias.
Par ailleurs, en matière d’initiative pour mettre en valeur la culture et les arts béninois, de même que les acteurs qui les animent, Laudamus Sègbo a laissé comprendre que l’Agence qu’il dirige, dénommée ’’Afrik’art communication’’, s’investissant dans la communication, l’événementiel et dans les activités liées à l’audiovisuel et, entre autres, dans la promotion des galeries d’art, tiendra, en dehors du Projet ’’Plume dorée’’, une émission télévisuelle intitulée ’’Afrik’art’’, d’une durée de 60 minutes, et dotée de 4 rubriques. Elle est prévue pour être diffusée mensuellement sur, notamment, la deuxième chaîne de télévision de service public, ’’Bénin business 24’’ (Bb24).
En outre, une soirée de gala, ’’La nuit des étoiles’’ sera organisée à Savalou, les 14 et 15 juillet 2015, toujours dans le sens de la « promotion et la reconnaissance des personnalités qui font briller le Département des Collines », précisera l’artiste.   


Marcel Kpogodo

mercredi 24 juin 2015

Tina Sèglé lance ''Bonne arrivée'' dans une grande ferveur solidaire régionale

Accueil de l’événement par le Palais des congrès de Cotonou


La Salle rouge du Palais des congrès de Cotonou a donné lieu au lancement de son deuxième album intitulé ’’Bonne arrivée’’, par l’artiste chanteuse de la musique béninoise, Tina Sèglé. C’était le dimanche 21 juin 2015. Parmi les personnalités ayant fait le déplacement de la manifestation se trouvaient un Ministre du Gouvernement, plusieurs jeunes opérateurs économiques et, surtout, une forte représentation de la localité d’Oumgbègamey dont est originaire la musicienne béninoise vivant en France.  
De gauche à droite, Kona, Tina Sèglé et, entre autres, Nelly Alia, à la fin de la cérémonie
Près de deux millions de Francs Cfa récoltés. C’est le résultat de la vente aux enchères ayant finalement pris une allure de collecte de fonds pour soutenir ’’Bonne arrivée’’, le nouvel album, le deuxième, que l’artiste béninoise, Tina Sèglé, a lancé, le dimanche 21 juin dernier, dans la Salle rouge du Palais des congrès. Cet intéressant résultat financier reste le fruit de la contribution, au premier chef, de Joseph Guinnou, parrain de l’événement, suivi de près par le Ministre Gustave Sonon, nouvellement affecté au Département ministériel des Travaux publics et des transports.
C’est ainsi que ces deux personnalités ont donné le ton d’une succession de dons émanant principalement des membres de la famille de l’artiste et aussi des nombreux ressortissants d’Oumgbègamey, sa localité d’origine, située dans la Commune de Djidja, du Département du Zou. Ces deux catégories de participants à la soirée de lancement ont manifesté un engouement, une ardeur de soutien que la perturbatrice pluie de la journée du dimanche n’a pas réussi à émousser.

Joseph Guinnou, le plus gros donateur de la soirée
Cette ferveur solidaire qui force l’admiration a semblé mettre Tina Sèglé dans toutes ses aises artistiques. Elle s’est produite en play back sur pas moins de sept morceaux. Elle a, en outre, reçu le soutien de plusieurs artistes confirmés, notamment, Tata Grâce, Nelly Alia et Kona. Ces deux dernières sont allées jusqu’à faire, en duo, un inédit morceau sentimental, genre dont elles ont particulièrement le secret de la confrontation des intérêts autour d’un partenaire commun. Quant à Tina Sèglé elle-même, les titres ’’Yèhoué’’, ’’Awobobo’’, entre autres, ont fait rayonner sa tendre et éclatante voix, déclamant en une pure langue fon appuyée par une world music érigeant l’artiste à un niveau artistique international. Reste à espérer que le bébé ’’Bonne arrivée’’ reçoive l’accueil chaleureux attendu des Béninois du pays.

Marcel Kpogodo      

mardi 23 juin 2015

Le petit Olaïtan et le public sidérés par l'album ''Zandé'' du Groupe ''Woodsound''

C’était à l’Institut français de Cotonou


Le samedi 13 juin dernier a donné lieu au lancement de l’album ’’Zandé’’ du Groupe béninois, ’’Woodsound’’. C’était en milieu de matinée à la grande paillotte de l’Institut français de Cotonou. Plusieurs étapes ont marqué une cérémonie dont il est ressort une grande admiration du public participant pour la démarche rythmique du groupe concerné. Le petit Olaïtan n’est pas resté en marge de cette ambiance de large fusion vis-à-vis d’un orchestre qu’il a été donné à tous de découvrir.

Le petit Olaïtan frappant du tam-tam, aidé par Bonaventure Didolanvi
Olaïtan, enfant métis, sidéré par le battement d’ensemble des baguettes de bois sur les côtés du tambour, du nom local de ’’gbahouélé’. Il danse, se remue, bouge, au rythme de la musique,  non loin de ses parents, et se retrouve sur la scène, s’approche du chef du groupe et parvient à se faire remettre les baguettes dont il joue à son tour sur le cuir tendu de l’instrument de musique. C’est l’apothéose dans le cadre devenu intime de la paillotte de l’Institut français de Cotonou. Nous sommes à un « showcase ». Olaïtan venait d’exploser publiquement de la joie artistique animant le public venu assister au lancement du jour. Il faut le comprendre, chaque morceau dont le public a pu jouir commençait magistralement par un irrésistible battement synchronisé des baguettes.
’’Mèton mèton’’, ’’Ijo’’, ’’Douwé’’, ’’Zandé’’, ’’Dagbé’’, ’’Awobobo’’, ’’Kaka’’, ’’Sè bo’’, ’’Zenli wassa’’ et ’’Tobolo’’ sont les dix chansons de ’’Zandé’’, lancé le samedi 13 juin 2015, à cette grande paillotte de l’Institut français de Cotonou. Six membres sur sept du Groupe ’’Woodsound’’, « Son de bois », en français, habillés en un ensemble local de tissu imprimé, incarnation de l’Afrique, appuyé par un chapeau feutre noir, symbole de l’occident, entretenant le contraste. Ils sont répartis sur la scène, trois à l’arrière, resserrés, et trois autres, en avant, espacés. Parmi ceux-ci, Bonaventure Didolanvi, le leader de l’orchestre. « A tout seigneur, tout honneur ». Le tissu de sa tenue, particulière, est, de la tête aux pieds, d’un jaune scintillant, atténué par des points noirs de peau de panthère.
L'album ''Zandé'' des ''Woodsound''
Sa voix forte explique le fondement de ’’Woodsound’’ : « C’est l’Afrique et l’Europe, c’est tout le monde, ce n’est pas que le Bénin … », rassure-t-il. « Nous jouons des rythmes du Bénin et d’ailleurs, on essaie d’avoir une musique universelle, de la world music, il n’y a pas de pays où cela ne passe pas », continue-t-il, mentionnant, en substance, que les guitares interviennent dans l’orchestre pour adoucir l’ambiance trop bruyamment violente du son des tambours.
Et, c’est avec six autres membres que tourne ’’Woodsound’’ : Fidel Agossou, William Codjo, Djawou Didolanvi, Yvan Atindokpo, Noël M’Bouéké et, Brice Tchègnon qui, lui, n’était pas du showcase. Tous sont chanteurs et percussionnistes, sans oublier qu’en ajout à ces compétences artistiques, William Codjo exerce à une batterie singulière, composée de deux cymbales, d’un rideau et du tambour traditionnel sacré dénommé ’’Ahouangbahoun’’. Quant à Yvan Atindokpo, il gratte de la guitare basse pendant que Noël M’Bouéké fait sortir ses notes d’une guitare électrique.
Des thèmes, Bonaventure explique que ’’Woodsound’’ en aborde plusieurs : la sincérité, l’amour, la paix, le bien-être, entre autres. Il auréole son propos du souhait du Groupe : « Que le bien soit au-dessus du mal, pour chacun ». 
En outre, pour un orchestre dont les membres travaillent ensemble depuis six ans, qui ont mis trois semaines pour l’enregistrement de l’album, dans un studio à Porto-Novo, et qui, par le cri de guerre, "Ki ni wé ! - Hé ya !", montrent l'empreinte en eux de Jean Adagbénon, Marcel Padey, musicologue béninois faisant autorité, n’a pas manqué de dresser des lauriers : « Ils ont réalisé une synthèse, un travail de groupe très original, ils ont beaucoup travaillé, ils ont valorisé les instruments traditionnels de chez nous et, ils ne coûtent pas cher ; ce sont des hommes d’expérience, ils ont beaucoup appris. Ce groupe va valablement représenter le Bénin à travers le monde ».

Les ''Tériba'' n'ont pu résister à s'inviter dans la partie ''Woodsound''
Et, Bonaventure Didolanvi, de ceux qu’il administre, ne pense pas moins du bien : « Ce sont des jeunes qui ont compris qu’il faut préparer avant de manger ; malgré la galère, ils sont toujours là ».
Parsemant la manifestation de présentation de l’album ’’Zandé’’, le public a pu en savourer quelques morceaux, résistant difficilement à bouger du siège : ’’Mèton mèton’’, ’’Zenli wassa’’, ’’Zandé’’, ’’Ijo o’’ et, surtout, ’’Dagbé’’, qui a sorti Olaïtan de ses gonds, annonçant une vocation du rythme en cet enfant. Demain, sera-t-il artiste comme son père, Romuald Hazoumè, mais dans le domaine musical ? Si même les ’’Tériba’’ n’ont pas pu résister à la furie rythmique des ’’Woodsound’’, c’est que quelque chose d’artistiquement grand semble devoir exploser de ce bout de chou, devenu adulte.


Marcel Kpogodo 

Claude Balogoun produit 6 artistes béninois de la musique

Dans le cadre de l’opération ’’6 en 1’


Six artistes béninois de la musique font l’objet d’une production par l’acteur culturel et membre du Conseil économique et social (Ces), Claude Balogoun. C’est ce qui ressort d’une conférence de presse qu’il a initiée et tenue, en collaboration avec l’Association ’’Santa Maria’’, le dimanche 21 juin dernier. C’était au siège de la structure de communication, dénommée ’’Gangan production’’, dirigée par cette personnalité.  


De gauche à droite, Sadky, Claude Balogoun, au cours de ses explications et Chimo la diva (Photo de Blaise Ahouansè)

16 millions de Francs Cfa. Voilà le montant total qu’investit Claude Balogoun, entre autres, membre du Conseil économique et social (Ces), pour réaliser la production de l’album de chacun des 6 artistes de la génération naissante que sont Sadky Goudou, Chimène Josette Cakpo, Martinien Bodonon, Nicolas Tossou, Taofique Soumaïla et Valentin Hounyo, de leurs noms respectifs d’artiste, Sadky, Chimo la diva, Aïzé, Adjahoun Toffoton, Taofique et Alissa. L’opération ’’6 en 1’’ est le Projet sous le couvert duquel il entend atteindre cet objectif. Il conduit cette initiative, en partenariat avec l’Association ’’Santa Maria’’.



Claude Balogoun, au centre, entouré des 6 artistes en lancement (Photo de Blaise Ahouansè)
Cet ensemble d’informations a été communiqué par Claude Balogoun aux journalistes culturels, le dimanche 21 juin 2015, au siège de la Société ’’Gangan production’’, à Godomey. Selon l’orateur, s’il a choisi de mobiliser 16 millions de ses poches pour soutenir l’Association ’’Santa Maria’’ dans l’opération qu’elle a dénommée ’’6 en 1’’ et pour laquelle elle a déposé, avec succès, un projet au Fonds d’aide à la culture (Fac) sans avoir encore perçu la moindre somme d’argent, c’est pour contribuer véritablement à l’autonomisation des artistes de la musique dont il n’a manqué d’énumérer les nombreuses difficultés pour mettre un album sur le marché : la conception des morceaux, leur traitement en studio, la fabrication de l’album, la duplication des Cd, la cérémonie de lancement de l’opus et sa mise en vente sur le marché. Pour Claude Balogoun, il s’agit d’un processus très éprouvant pour l’artiste, surtout qu’il doit faire face à un cruel manque de financement. Par conséquent, sa conclusion a été très amère : si les 3 milliards du Fac ne peuvent permettre de rendre les artistes indépendants financièrement, c’est donc un investissement en perte pour l’Etat.
Ainsi, prenant le taureau par les cornes, il a choisi de produire les 6 artistes concernés, prenant en charge tous les frais y afférant, ceux des travaux en studio, de la duplication des disques, de la communication sur l’opération ’’6 en 1’’ avec, en cerise sur le gâteau, le lancement des 6 albums, pour un nombre de titres variant de 6 à 13, le vendredi 26 juin prochain, au Hall des arts de Cotonou, à 18 heures précises.
Mais, le nec plus ultra de cette entreprise que Claude Balogoun annonce purement philanthropique est la mise à la disposition de chacun des artistes pris en charge de 500 Cd portant, chacun, le timbre du Bureau béninois des droits d’auteur et des droits voisins (Bubédra), quitte à eux d’en contrôler la vente, d’une part, et de bénéficier des ristournes du Bubédra, d’autre part. A en croire la personnalité, elle se propose, par ailleurs, de suivre ces artistes pendant six mois à un an, et même de les faire bénéficier d’un contrat.



Du grand show du vendredi 26 juin


Claude Balogoun, au centre, avec les artistes en lancement et les artistes invités, prêts pour le spectacle du vendredi 26 juin (Photo de Blaise Ahouansè)
Se référant au spectacle du vendredi 26 juin prochain au Hall des arts de Cotonou, dont le ticket d’entrée est cessible à 1000 Francs Cfa, Claude Balogoun a précisé que plusieurs artistes seront de la partie pour soutenir ces nouveaux qui feront leur entrée officielle dans l’univers de la musique béninoise : Koudy Fagbémi, Lydie Chokki, Lèvodjo, Gopal Das, Nichè et, surtout, Ricos Campos ! Les heureux de la soirée pourront alors se produire sur scène, s’initiant à se créer leur public spécifique, surtout que trois sous-domaines de la musique seront mis en lumière par les albums lancés sur le marché : la musique moderne par du rap en fon, avec Sadky, de la musique moderne d’inspiration traditionnelle par rapport au rythme ’’gogohoun’’ modernisé de Chimo la diva et, de la musique traditionnelle matérialisée par des rythmes tels que le massègohoun, le tchinkoumè et le ’’gangan’’, notamment, pour l’un ou l’autre des quatre autres artistes. Vivement dont le vendredi prochain pour la découverte de ces nouvelles voix de la musique béninoise !


Marcel Kpogodo

jeudi 11 juin 2015

Les danses et les critères de participation au Festival ’’Ségan’’ 2015 connus

A l’issue d’un atelier de validation


Le jeudi 4 juin dernier s’est tenue un atelier de validation, dans le cadre de la préparation du Festival national des danses traditionnelles, dénommé ’’Ségan’’. C’était à l’initiative du promoteur de l’événement, Prosper Bohoun. La manifestation a eu lieu au Centre ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa, à Atropocodji, dans la Commune d’Abomey-Calavi. A l’issue des travaux auxquels plusieurs personnalités ont pris part, 12 danses ont été retenues, pour les éliminatoires départementales, 6 pour la finale, sans oublier que les critères de participation au concours se sont vus amendés.
Prosper Bohoun, au cours de la plénière ...
La 6ème édition de ’’Ségan’’, le Festival national des danses traditionnelles, a été lancée. C’était le jeudi 4 juin 2015, au Centre ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa, dans la Commune d’Abomey-Calavi, sous la responsabilité de Prosper Bohoun, l’initiateur de cet événement culturel annuel. Avant d’en arriver à cette étape, il a fallu que se concrétisent quelques heures d’un atelier de réflexion visant à valider, d’une part, les rythmes traditionnels devant donner lieu à la compétition du Ségan 2015 et, d’autre part, les critères de participation au concours.
Concernant la première considération, les résultats des travaux de la commission, la première, s’étant occupée des rythmes à mettre en compétition, ont permis de faire valider par la plénière, les danses ci-après, retenues pour les éliminatoires départementales : ’’Gbon’’, ’’Gbèhoun’’, ’’Djègbé’’, ’’Agogo’’, ’’Dogba’’, ’’Gblo’’, ’’Tété’’, ’’Adjazinli’’, ’’Sankousan’’, ’’Kaao’’, ’’Waar’’ et ’’Konchéga’’, respectivement pour les Départements de l’Atlantique, du littoral, de l’Ouémé, du Plateau, du Zou, des Collines, du Mono, du Couffo, du Borgou, de l’Alibori de l’Atacora et de la Donga. Concernant la finale, par couple de Départements, les six danses suivantes ont été prises en compte : ’’Gbon’’, ’’Djègbé’’, ’’Dogba’’, ’’Adjazinli’’, ’’Kaao’’ et ’’Waar’’.
En outre, la commission ayant statué sur les critères de participation au ’’Ségan’’ 2015 a fait adopter par la plénière les modifications telles que le déplacement de l’article 7 au 4, un article 7 se rapportant au traitement dont doit faire l’objet l’assistant du concurrent, la suppression du certificat médical de la liste des pièces pour postuler à la compétition de danses, la constitution du jury de cette compétition, précisément, par les 5 membres tels qu’un danseur professionnel, un scénariste, un comédien, un journaliste culturel et un acteur professionnel. Par ailleurs, l’article 13 du règlement a été supprimé purement et simplement. Aussi a-t-il été retenu que le trio gagnant des éditions précédentes du Festival ’’Ségan’’ ne soit pas autorisé à concourir pour l’édition 2015 de l’événement. Et, les concurrents finalistes devront bénéficier d’une attestation de participation.
Enfin, la fiche d’inscription au ’’Ségan’’ 2015, le tableau des critères d’évaluation des candidats dans la catégorie ’’Danses’’ et celui des critères pour la catégorie ’’Humour’’, ont tous trois été adoptés par la plénière.
Donc, dans une atmosphère de satisfaction générale, Prosper Bohoun, Président du Festival ’’Ségan’’ a procédé au lancement de la 6ème édition de l’événement, en présence de plusieurs personnalités ayant honoré de leur présence, de leur activité et leur contribution intellectuelle la journée de validation : Eric Thom'son, Pierre Hounti-Kiki, Adolphe Koffi Alladé, Stanislas Dègbo, entre autres, sans oublier Marcel Zounon, le Directeur de l’Ensemble artistique national (Dean), représentant le Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola. A en croire Prosper Bohoun, le Festival proprement dit est prévu pour le 6 décembre 2015 mais, déjà, le 23 novembre, le village de l'événement aura été érigé au Fort français de Ouidah.

Marcel Kpogodo

La Faplag-Bénin commémore le 10ème anniversaire de la disparition de Joseph Cocou Kpobly

Selon une conférence de presse tenue au siège de l’institution


Le mardi 9 juin 2015 a eu lieu une conférence de presse au siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin). Il s’agissait pour le Président de cette Organisation, Philippe Abayi, d’annoncer aux journalistes la commémoration du 10ème anniversaire du décès de l’artiste polyvalent, Joseph Cocou Kpobly. Il est donc prévu 2 jours d’intenses manifestations d’hommages, pour célébrer la mémoire de l’homme.

De gauche à droite, François Sourou Okioh et Philippe Abayi
Feu Joseph Cocou Kpobly, artiste béninois, architecte décorateur de la télévision et du cinéma, serait resté vivant dans la mémoire de ses collègues, après son décès, une dizaine d’années auparavant. C’est ainsi que les samedi 13 et dimanche 14 juin prochains se dérouleront selon une tonalité particulière dans l’univers béninois des arts plastiques, en particulier, et de la culture, en général.
Pour la première journée, il est prévu une exposition des œuvres de l’artiste, des performances artistiques et des animations culturelles diverses. Et, ce serait de 10 à 18 heures, à Pahou Adjradovié, sur l’une des propriétés terriennes de l’homme, au niveau de l’espace abritant le mausolée mis en place à son inhumation. 
Mais, celle du dimanche 14 juin, qui rappelle la disparition, jour pour jour, de cette figure monumentale de l’art de la décoration au Bénin, sera bien chargée.
D’abord, à 9 heures précises aura lieu une messe d’action de grâces en son honneur, en l’Eglise Saint Antoine de Padoue du quartier Zogbo, à Cotonou. Ensuite, les commémorants devront se déplacer vers la localité de Pahou Adjradovié pour vivre la suite de la programmation : de 12 à 14 heures est prévu le vernissage de l’exposition des œuvres de Feu Joseph Cocou Kpobly, pour la dimension ’’Arts plastiques’’ de sa riche production, ce à quoi succèderont des performances artistiques exécutées par des plasticiens béninois dont l’identité ne sera connue que sur les lieux de la manifestation. Puis, des animations culturelles de tous ordres s’effectueront et un rafraîchissement sera offert. La dernière tranche du programme de cette journée se poursuivra, de 14h30 à 17h30, avec, successivement, la projection d’un film documentaire sur Joseph Kpobly, le passage d’un panel de 4 personnalités dont l’universitaire Guy Ossito Midiohouan et le cinéaste François Sourou Okioh, pour développer le thème : « La vie et l’œuvre de l’artiste Feu Joseph Kpobly ». L’après-midi se terminera par encore des « animations culturelles diverses ».
Voilà donc le programme chargé qui ressort de l’évocation de Philippe Abayi, Président de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), le mardi 9 juin dernier, au siège de l’institution. François Sourou Okioh était présent aux côtés de l’intervenant, au cours de cet échange avec les journalistes culturels.
A en croire la première personnalité, son intervention se tenait dans le cadre de la réalisation du Projet, « Pleins feux sur l’œuvre du Plasticien, Feu Joseph Cocou Kpobly » visant à « rendre un hommage mérité à une icône des arts plastiques béninois », un artiste qui a suscité de lui un grand nombre de qualificatifs aussi élogieux les uns que les autres : « un grand nom », « un homme qui a hissé le Bénin au rang de grande nation de réalisation audiovisuelle, qui a laissé des traces, qui incarne l’unité, le courage, l’esprit d’entreprise, l’humilité et l’altruisme ». « Il travaillait beaucoup, au point d’oublier sa santé, quand il faut servir, apporter ce qu’il pouvait en matière de création, pour que les autres avancent », a continué d’appuyer Philippe Abayi, la voix tremblante, plongeant la salle dans une onde de profonde émotion.
Selon lui, la Faplag-Bénin n’avait pas d’autre choix que de prendre ses responsabilités, au vu du parcours d’un homme qui, en plus de ses qualités humaines, a été Architecte décorateur Tv/cinéma, ancien Président de plusieurs structures associatives : l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb), l’Association des cinéastes du Bénin (Acb), l’Union des créateurs et entrepreneurs de l’audiovisuel de l’Afrique de l’ouest, section Bénin. Il a aussi occupé les fonctions de Vice-président de la Fédération des associations d’artistes du Bénin (Faaben) et avait été élu Membre du Conseil économique et social, de la 2ème mandature.  
Avec une telle carrure professionnelle et associative du disparu, les artistes béninois des corporations du cinéma, de la danse et de la musique, entre autres, ont décidé de « tout faire pour que sa mémoire continue de les habiter », a conclu Philippe Abayi, regrettant que depuis le décès de Jospeh Cocou Kpobly, les Béninois n’aient rien fait pour lui faire honneur, contrairement aux Français qui ont baptisé l’espace d’exposition de l’Institut français de Cotonou, la ’’Galerie Joseph Kpobly’’.
L’une des épouses du Feu Kpobly et quelques membres de sa progéniture ont pris part à cette conférence de presse.


Marcel Kpogodo