Affichage des articles dont le libellé est Grégoire Noudéhou. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Grégoire Noudéhou. Afficher tous les articles

vendredi 26 juin 2020

Recico 2020 : le Prix ’’Donatien Gbaguidi’’ institué

Dans le cadre des innovations de la 2ème édition du Festival

La deuxième édition des Rencontres cinématographiques et numériques de Cotonou (Recico) aura lieu. Parmi les innovations annoncées par Dimitri Fadonougbo, Délégué général du Festival, l’instauration d’un prix spécial pour honorer et immortaliser la mémoire du journaliste culturel très connu, Feu Donatien Gbaguidi. La nouvelle en a été apportée à travers une conférence de presse, qui s’est tenue le jeudi 25 juin 2020 à Cotonou.

Dimitri Fadonougbo, dans ses explications, au cours de la conférence de presse

Le Prix ’’Donatien Gbaguidi’’ du Meilleur article de critique de cinéma. L’un des cinq prix spéciaux, qui sera décerné à partir de la 2ème édition des Rencontres cinématographiques et numériques de Cotonou (Recico), qui aura lieu du 29 août au 5 septembre 2020, selon ce qu’en a annoncé Dimitri Fadonougbo, Délégué général du Festival concerné, au cours de la conférence de presse, qu’il a animée le jeudi 25 juin 2020 à la salle de conférence de la Direction générale du Centre national de la Cinématographie et de l’image animée (Cncia).


« Nous ne célébrons pas assez les valeurs de chez nous », a regretté le conférencier justifiant la décision prise par le Comité d’Organisation des Recico, sans oublier de préciser les liens forts qui unissaient le journaliste culturel, Feu Donatien Gbaguidi à l’événement, lui qui a été appelé à Dieu le 17 août 2018 : « Il est aussi le fondateur de ce Festival ». Ainsi, les journalistes culturels accrédités pour la couverture médiatique des activités des Recico, dès l’édition 2020, pourront choisir un article de critique de film parmi ceux qu’ils auront produits afin de postuler au prix concerné.   


Pour Dimitri Fadonougbo, il a été créé, à cet effet d’hommage et d’immortalisation, deux autres prix spéciaux concernant des personnalités représentatives du secteur des Arts et de la culture. Il s’agit, d’abord, du très célèbre décorateur béninois, Feu Joseph Kpobly, par rapport à qui sera attribué le Prix spécial ’’Joseph Kpobly’’ du Meilleur décor des films de long-métrage. Ensuite, le Prix spécial ’’Grégoire Noudéhou’’ sera décerné au Meilleur décor des films de court-métrage. 


Concernant le Prix spécial ’’Mathieu Kérékou’’ et le Prix spécial du Président de la République, ils sont traditionnels et maintenus, le premier, pour rendre hommage à l’ancien Président de la République du Bénin pour le combat qu’il a mené, pendant ses années de gouvernance, afin que soit votée par l’Union africaine en 2003 la Décision 69 permettant de mettre en orbite le cinéma africain. Se rapportant au Prix spécial du Président de la République, « il n’a pas de couleur », a lancé Dimitri Fadonougbo, avant de continuer : « Ce Prix n’est attribué que lorsque le président de la République a mené des actions en faveur du cinéma béninois ». 


A considérer que le Grand prix, le plus prestigieux des Recico, est le Buste d’Or ’’Paulin Soumanou Vieyra’’, ce Festival se particularise par la confection de prix dédiés à célébrer de grands noms en rapport avec le développement du cinéma africain et béninois.


D’autres innovations fortes

Des débats de films, un atelier de formation, le Forum africain des Producteurs et les ’’Recico Pro’’. Les grandes innovations présentées par Dimitri Fadonougbo, dans un contexte où les Recico entendent, après une deuxième édition, marquer les esprits et s’imposer, les années à venir, comme un rendez-vous obligé des professionnels du cinéma au Bénin, en Afrique et dans le monde.


Ainsi, le conférencier a d’abord évoqué les débats de films comme un creuset dans lequel les journalistes accrédités sur le Festival pourront échanger avec les réalisateurs des films diffusés. Quant à l’atelier de formation, les séances de renforcement de capacités prendront en compte la musique de film, la décoration et le scénario. Pour Dimitri Fadonougbo, « la musique connaît de bons praticiens au Bénin, qui pourront être orientés vers la musique de film, une véritable filière capable de procurer des revenus à l’artiste musicien en matière de droits d’auteur, notamment ». Et, si le scénario a aussi été visé par le Comité d’Organisation afin de servir de thème à une formation, c’est pour « faire disparaître progressivement les carences en la matière, éviter l’à-peu-près », a-t-il détaillé. 


Par ailleurs, les Recico 2020 s’engagent dans la mise en place du Forum africain des Producteurs, une instance panafricaine du cinéma, liée à la Décision 69, votée par l’Union africaine en 2003 à Maputo. « Il faut un dispositif africain pour le financement des films parce que les guichets occidentaux classiques de financement nous amènent à des films qui ne nous ressemblent pas ! », s’est-il indigné. « Des producteurs africains viendront au Bénin pour y réfléchir », a-t-il promis.


Enfin, les ’’Recico Pro’’ constituent une autre innovation de taille de l’édition 2020 du Festival.    Selon le fonctionnement qu’en a précisé Dimitri Fadonougbo, il s'agit d'un projet conçu pour aider à une production cinématographique d'une réelle qualité par un appel à des scénarios de court-métrage, dont les meilleurs seront sélectionnés pour faire l'objet d'un financement par des partenaires des Recico. Le conférencier a alors rassuré sur l'action d'une commission d'évaluation de tout le processus de travail sur le projet de film retenu afin de garantir la bonne utilisation des ressources mises par le partenaire à la disposition de la production du film.



La phase classique des Recico 2020

Les Recico 2020 portent sur le thème, « Cinéma, art et économie », qui, à en croire le Délégué général, Dimitri Fadonougbo, fondera un colloque de deux jours, l’une des activités attendues, sans oublier la compétition de films dans les catégories classiques de production de long-métrage, de court-métrage, d’animation, d’école, entre autres. En outre, il s’animera un Village du Festival, à la plage de Cotonou, au cas où le coronavirus aura cessé de dicter sa loi, en plus d’un Marché international de films, qui mettra en relation des « producteurs, des diffuseurs et des exploitants de films », selon le conférencier. « Ce sera un boom pour les Béninois ayant réalisé des films ; ils se donneront l’opportunité de les vendre », a-t-il continué. Et, pour clôturer les Recico, il y aura la Soirée de Gala afin de rendre public le palmarès des lauréats dans les différentes catégories et de distribuer les récompenses attenantes, surtout que, depuis le 5 mai 2020, la date du lancement de l’appel à films, 51 productions se sont fait inscrire par des réalisateurs en provenance de plusieurs pays : le Burkina Faso, le Togo, le Mali, le Sénégal, la République démocratique du Congo, le Maroc, la Tunisie et le Bénin. « Beaucoup d'activités des Recico, cette année, sont en discussion à cause de la pandémie du coronavirus », a déploré le Délégué général qui n'exclut pas un plan B permettant de tenir les activités possibles du Festival dans les limites qu'impose le respect des gestes barrière de lutte contre le Covid-19.

Marcel Kpogodo

mercredi 16 novembre 2016

Un Festival ’’Ilé ya Africa’’ réussi

Dans le cadre de la tenue de la quatrième édition de l'événement 


Le Festival ’’Ilé ya Africa’’ a connu sa quatrième édition, les 10, 11 et 12 novembre 2016, à travers trois activités cardinales qui se sont concentrées en deux sites différents, drainant un public vivement intéressé.

De gauche à droite, Aris Dagbéto, Etienne Arèmon, Bernard Ayayi, Grégoire Noudéhou et Erick Anouansou
« L’Afrique et son indépendance ». Le thème de la 4ème édition du Festival panafricain,  ’’Ilé ya Africa’’. Il s’est déroulé par trois activités artistiques et culturelles. D’abord, le vendredi 10 novembre 2016 a permis de connaître le lancement officiel de la manifestation, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ du quartier Agla, à Cotonou, suivi d’un vernissage.  Cette cérémonie a connu la présence de la co-marraine de l’événement, Carole Borna, Directrice Adjointe du Patrimoine culturel, et d’Ousmane Alédji, Directeur de l’espace d’accueil, de même que d’un public dans lequel il fallait trouver les trois artistes en exposition jusqu’au 18 novembre prochain, à la Galerie ’’Ludovic Fadaïro’’ comprise dans le Centre indiqué : le tout jeune artiste peintre, Bernard Ayayi, Grégoire Noudéhou, Etienne Arèmon, Aris Francel Dagbéto et Erick Ahouansou.

Ousmane Alédji ...
Entre autres, dans son intervention, Ousmane Alédji a montré que cette exposition venait briser un silence de quatre années de la Galerie, ce dont il s’est réjoui. Il a fallu, ensuite, faire la visite des œuvres en exposition, quelques-unes ayant été expliquées par les artistes spécifiquement intéressés. 

... et Carole Borna, au cours de leurs interventions respectives
Le vendredi 11 novembre, le Festival a poursuivi ses activités par la tenue d’une conférence animée par Gratien Ahouanmènou sur le thème : « Regard sur l’Afrique ». C’était au Centre culturel chinois de Cotonou.

Bernard Ayayi, expliquant l'une de ses toiles
Le clou de l’événement culturel : un concert inédit au même espace avec, comme point commun, le tambour, célébré par deux groupes : ’’Garuda fusion’’ et ’’Ifè niyi’’. 6 morceaux, de part et d’autre et, une ambiance assez remuante des consciences. 

''Garuda fusion'' ...
Ces deux ensembles ont évolué sur un podium à la dénomination bien définie : ’’Tchê toula’’, ce qui signifie ’’Tapez, on vous ouvrira’’, selon les explications d’Erick Ahouansou, Président du Festival. 

... et ''Ifè niyi'' ont séduit le public
Entre temps, Gratien Ahouanmènou a été invité à recevoir une distinction, ce qui fut exécuté par Aris Francel Dagbéto.

Marcel Kpogodo 

jeudi 21 janvier 2016

Ziki, le cri d’un féminisme ardent

Démonstration lors de son exposition personnelle à Cotonou 


Le Centre commercial ’’Val’s plazza’’ de Cotonou se tient aux couleurs d’une exposition d’art plastique, depuis le vendredi 15 janvier 2016. A l’actif de l’artiste Alaba Kouassi Quenum, alias Ziki, elle manifeste une particularité thématique d’un féminisme éloquent.

Ziki
La femme, à l’honneur, sur une bonne quinzaine de tableaux d’art de dimension moyenne, qui jalonnent le haut des murs du hall marchand, de même que ceux du 1er étage, au niveau du ’’Val’s plazza’’ de Cotonou, depuis le vendredi 15 janvier dernier. Il s’agit de l’exposition dénommée ’’Sm’art Bénin’’. Le vernissage s’en est déroulé, le jour concerné, devant un bon nombre de visiteurs ayant fait le déplacement ; il fallait compter, parmi eux, beaucoup d’artistes plasticiens et, notamment, la représentante du responsable de l’espace commercial et, Carole Borna, Directrice adjointe du Patrimoine culturel, Grégoire Noudéhou, Doyen des artistes plasticiens et décorateurs,  et, Bienvenu Abaï, faisant valoir le regard de Philippe Abayi, Président de la Fédération des associations professionnelles de plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin).
Avec Ziki, sur des toiles à l’éclat résolument sobre, au dosage fort mais discret, bon nombre de postures de femmes se complètent : les ménagères, les marchandes, les acheteuses, les solitaires, les sociales, les lavandières, … Il peint donc leurs différentes conditions modestes, comme s’il voulait plaider pour l’amenuisement des souffrances qu’elles endurent, dans leurs travaux quotidiens, dans leurs sorties, calculées, elles qui, tenant la maison, pensent plus aux hommes dont elles préparent le repas, aux bébés au dos dont elles assurent l’entretien et la sécurité, à la maison dont elles ont la charge de la nourriture et de l’entretien. S’agit-il de la femme d’aujourd’hui ? De celle de ce début de l’année 2016 ? Peu importe. Le coup de pinceau que Ziki veut  consistant, armé, suffit pour attirer l’attention sur son option pour une philosophie réaliste, par un ‘’figuratisme’’ essentiel, sur une femme africaine, béninoise qu’il décrit, sans pour autant donner l’impression de militer pour elle. Ziki n’est qu’un montreur que les souffrances de la femme touchent. Son caractère d’artiste autodidacte qui, en cours d’un chemin qui est passé par l’Ecole supérieure des métiers des arts et de la culture (Esmac) d’Abomey-Calavi, choisit la peinture au détriment de son amour de sculpture, lui donne, aujourd’hui, ce sens sûr du détail, cette précision dans la description, cette touche subtile de l’artiste qui veut juste révéler sans égratigner. Celle première exposition de Ziki est celle d’un créateur de 48 ans, originellement du Bénin et du Togo, qui conduit une démarche féconde en de nouvelles possibilités artistiques. L’exposition se clôt le 15 février 2016.

Marcel Kpogodo

Codjo Avokpo reçoit le Prix du Président de la République

Dans le cadre de ''Bénin’art 2015''

Le ’’Bénin’’ royal hôtel a abrité une soirée dédiée aux arts plastiques, dénommée ’’La nuit du plasticien’’. Organisée par la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), la manifestation se tenait le mercredi 30 décembre 2015, dans un contexte précis, celui des activités liées à l’Exposition internationale d’arts contemporains. A l’issue d’un concours ayant vu compétir les artistes et à la délibération qui en a découlé, Codjo Avokpo s’est vu décerner le Prix du Président de la République, lié aux arts plastiques.

De gauche à droite, Enock Hounkpèvi et, recevant son diplôme et son chèque, Codjo Avokpo, avec Paul Hounkpè, Ministre béninois de la Culture
Avec 16 points sur 20, Codjo Avokpo, l’artiste plasticien béninois vivant à Ouidah a été consacré Lauréat 2015 du Prix du Président de la République, pour le secteur des arts plastiques. C’était dans la soirée du mercredi 30 décembre 2015, au ’’Bénin royal hôtel’’ de Cotonou, en présence de représentants du Conseil de l’Entente, une institution sous-régionale, partenaire de l’événement ’’Bénin’arts’’, une exposition internationale d’arts contemporains, qui est prévue pour se dérouler tous les deux ans. Venant en 2ème position, le jeune artiste plasticien, Sébastien Boko, a totalisé 15,66/20, pendant qu’au 3ème rang arrivait Enock Hounkpèvi, avec 14,83. La substance de la délibération qu’a assuré l’artiste notamment décorateur, Grégoire Noudéhou, porte-parole d’un Jury dont les deux autres membres n’étaient personne d’autre que Franck Dossa, artiste aussi, et Eric Totah, ancien Secrétaire général du Ministère de la Culture, qui en a présidé les travaux.
Selon l’intervenant, pas moins de 29 artistes plasticiens ont concouru à une épreuve qui avait été lancée le lundi 28 décembre 2015 ; il s’agissait pour les compétiteurs de produire sur place une œuvre unique sur le thème : « L’œil du plasticien pour sauver l’environnement ». En outre, les critères ayant permis de départager les travaux reçus par le Jury étaient relatifs à la présentation de l’œuvre, au respect du thème proposé, à l’appréhension de l’espace, à la portée du message et, enfin, à l’originalité de la toile. Si le premier prix, d’une valeur d’1 million de Francs Cfa, est celui décerné par le Chef de l’Etat qui, en la circonstance de la soirée de délibération, avait été représenté par Paul Hounkpè, Ministre de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme, le deuxième a été décerné par le Conseil de l’Entente pour une valeur de 500 mille Francs, pendant  que le troisième se dénommait ’’Révélation 2015’’ et a mis en la possession du lauréat un chèque de 300 mille Francs.
Bien avant la délibération et la remise officielle de leur diplôme et de leur chèque aux vainqueurs, Philippe Abayi, Président de la Faplag-Bénin, avait fait connaître, à travers une courte allocution, les tenants et les aboutissants de l’organisation de la biennale ’’Bénin’art’’ 2015. Selon lui, cette première édition était l’inaugurale, pour booster le marché de l’art, au Bénin dont il faudrait faire un carrefour incontournable, mettre en place un cadre sain d’émulation entre les artistes, s’insérer dans l’actualité mondiale focalisée sur la sauvegarde de l’environnement.
Par ailleurs, cette Nuit s’est révélé l’aboutissement de trois jours de manifestations, celles-ci ayant débuté par une conférence-débats, tenue à la Médiathèque des diasporas, dans la matinée du 28 décembre. Elle avait été animée par Achille Zohoun, Artiste-plasticien et Moniteur au Département des Arts de la Faculté des Lettres, arts et sciences humaines (Flash) de l’Université d’Abomey-Calavi. Le lendemain, mardi 29 décembre, s’était tenu le vernissage d’une exposition dite « principale », puis, le mercredi 30 décembre, en matinée, avait eu lieu la deuxième communication de la 1ère édition de ’’Bénin’arts’’. Elle avait pour thème : « Le dialogue des cultures comme socle de l’intégration sous-régionale ». Elle avait été présentée par Koffi Kan, représentant du Conseil de l’entente, l’un des sponsors de l’événement.



Marcel Kpogodo 

jeudi 12 novembre 2015

Rahimi Amoussa définit la dimension alchimique de l’artiste plasticien

Dans une communication liée à la commémoration de la 2ème édition de la Journée internationale des arts plastiques (Jiap)


La matinée du jeudi 29 octobre dernier a été consacrée par les artistes plasticiens béninois à la découverte d’une communication importante sur la force alchimique de l’artiste. Elle a été présentée par le métaphysicien, Rahimi Amoussa, au siège de la Fédération des associations des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin).

 De gauche à droite, les artistes Francis Ahoyo, Philippe Abayi, le métaphysicien Rahimi Amoussa et l'artiste décorateur Grégoire Noudéhou
« Le plasticien, alchimiste d’harmonie et de paix ». Tel est le thème de la communication qu’a présentée le métaphysicien Rahimi Amoussa, à l’attention des artistes plasticiens béninois, venus nombreux pour l’écouter, le jeudi 29 octobre dernier. C’était dans le cadre de la commémoration de la 2ème édition de la Journée internationale des arts plastiques (Jiap).
Première communication d’une série de quatre, elle a instruit le public, constitué en majorité d’artistes plasticiens, sur les normes fondamentales que doit rigoureusement suivre l’artiste plasticien pour atteindre la dimension très sélective de ’’plasticien alchimiste’’. Ainsi, la définition de ce type performant d’artiste est revenue de manière bien précise, closant la communication : « Le plasticien alchimiste est […] un adepte de la connaissance : la connaissance de lui-même ou connaissance de soi, la connaissance de son art et de ses matériaux, le langage des matériaux de son art, la connaissance des lois de fonctionnement de l’univers, particulièrement, la connaissance des effets invisibles, et sur l’homme et sur l’environnement, et la cité de ses créations et des matériaux de ses créations, ainsi que de lui-même, en tant qu’adepte de l’harmonie et de la paix : une voie du sacrifice pour l’humanité ».
Avant d’en arriver à cette étape décisivement conclusive, Rahimi Amoussa s’est appuyé sur un développement en 4 compartiments. Le premier lui a permis de faire comprendre le contenu de la notion d’ ’’arts plastiques’’. Selon lui, ils consistent à « éduquer le sensibilité », à « apprendre à utiliser le langage plastique » et à « acquérir les bases d’une culture artistique », autant d’exigences servant à circonscrire clairement, selon lui, les 6 aspects que contiennent les arts plastiques : la sémiologie de l’image, la composition, la couleur, le graphisme, les matières et le volume.
Concernant le deuxième compartiment de son exposé, le communicateur l’a lié au sous-thème : « Le plasticien, alchimie de la matière ». Ainsi, il a considéré que le plasticien alchimiste de la matière se manifeste à travers la ligne qui, pour lui, est « le moyen de représentation le plus élémentaire ». Cette ouverture l’a amené à développer un ensemble de considérations intéressantes sur les couleurs et les significations respectives qui leur sont attachées.
C’est alors qu’il a abouti au troisième sous-thème : « Le plasticien : de l’alchimie matérielle à l’alchimie spirituelle ». A ce niveau, Rahimi Amoussa s’est appesanti sur la place des ordinaire dans la définition de son concept du sous-thème, avant d’en venir à étudier ceux assez novateurs de l’imagination, de la mémoire, de l’intelligence et de la sagesse, toutes fondamentales dans le passage à l’alchimie spirituelle, surtout que, bien exploitées, elles contribuent à forger un créateur de qualité, donc, un « alchimiste d’harmonie et de paix » qui doit se corriger de 9 cardinaux défauts : l’aveuglement, l’erreur fondamentale, l’avarice, la gourmandise, la luxure, la presse, l’envie, la colère et l’orgueil.
Dans ces conditions, le communicateur a abouti à la dernière partie de son exposé : « Le vitol de l’alchimiste ». Avec cette partie, le public de plasticiens a reçu des consignes précises pour réaliser en soi la vraie dimension alchimique de l’esprit, avec les vertus à promouvoir : la prudence, la tempérance, la justice, la force, la charité, l’espérance, la foi, l’intelligence et la sagesse. En conséquence, l’artiste plasticien peut, en s’améliorant en lui-même travailler positivement sur son environnement et le transformer en bien.
La conférence n’a pas manqué de susciter un débat épanouissant dont Rahimi Amoussa fut réellement à la hauteur.

Marcel Kpogodo 

dimanche 27 septembre 2015

Les 3 objectifs capitaux de Grégoire Noudéhou, nouveau Président de l’Apb

A l’issue du renouvellement du Bureau de l’organisation


Le siège de la Fédération des associations professionnelles des artistes plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) a abrité, le vendredi 25 septembre 2015, l’Assemblée générale de renouvellement du Bureau de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb). Après plusieurs heures de travail, Grégoire Noudéhou, élu à la tête de l’Organisation, a fait connaître trois principaux chevaux de bataille.
Grégoire Noudéhou
La communication, l’assainissement du milieu professionnel et la conception consensuelle d’un programme d’activités. Ce sont les principaux objectifs que se fixe Grégoire Noudéhou, élu Président de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb), le vendredi 25 septembre dernier, à l’issue d’une Assemblée générale à laquelle ont participé pas moins de 22 congressistes. Elle s’est déroulée au siège de la Fédération des associations professionnelles des artistes plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin).
A en croire cette personnalité, la prise en charge, en premier lieu, de la communication de l’Apb lui permettra de lui donner une réelle visibilité, à travers la création d’« instruments communicationnels » tels qu’un site Internet. Ce sera, selon lui, le moyen pour les membres de l’Association de « se mettre au parfum des informations liées aux activités et d’apporter leur pierre à l’édifice » du bon fonctionnement de la structure, par, notamment, des propositions qu’ils pourront soumettre, quel que soit le point du territoire national où ils seraient.

Une vue du présidium, à l'ouverture de l'Assemblée générale
En deuxième lieu, Grégoire Noudéhou caresse le rêve de rendre le milieu des artistes plasticiens plus viable en fouettant la participation de ses pairs aux activités mises en œuvre et en travaillant à faire d’eux de bons militants. En troisième position, le nouveau Président de l’Apb entend faire travailler le Bureau dont il détient la charge sur le programme des actions devant régir les 5 prochaines années de son mandat. « Je ne voudrais pas imposer une vision à quelqu’un », confie-t-il. « C’est à partir de ce que le Bureau va accoucher pour la corporation qu’ensemble, nous allons œuvrer pour l’épanouissement de chacun des artistes de l’Association », conclut-il. Et, sans tarder, il n’hésite pas à dévoiler quelque peu certaines préoccupations qu’il pourrait soumettre au Bureau, dans le cadre des 2 ou 3 jours de travail qu’il initiera pour atteindre cet objectif : « Il faudra se battre pour l’application de certains textes qui existent sur la place et qui doivent beaucoup apporter aux artistes de notre catégorie ; on ne doit pas nous considérer comme de simples consommateurs, mais comme de véritables acteurs du développement », achève-t-il, cette fois-ci, définitivement.


Marcel Kpogodo




Liste des membres du nouveau de l'Apb


Président : Grégoire Noudéhou 

Vice-président :    Philippe Abayi    
     
Secrétaire général : Francis Ahoyo  
             
Secrétaire général adjoint : Ponce E. K. Zannou 
      
Trésorier général : Guy Domingo  
           
Trésorier général adjoint : Lucrèce Abayi 
               
Secrétaire à l’Organisation : Bienvenu D. Abaï
            
Secrétaire à l’Organisation  adjoint : Florent C. Nagoba
            
Secrétaire à la Communication : Achille G. Zohoun    
         
Secrétaire à la Formation : Ignace Wagouté     
            
Secrétaire aux Projets et à l’animation : Marcellin Affa  
                     
Secrétaire aux Affaires juridiques chargé de la Croissance et du développement : Hervé Alladayè                     

Secrétaire aux Affaires sociales et de la promotion du genre : Yves Midahuen 
                    
Président d’honneur : Franck Dossa

Conseillers : Jules Koukpodé et Dominique Zinkpè


M.K.

jeudi 16 juillet 2015

L’Association des artistes plasticiens du Bénin forme une trentaine d’artistes en décoration

Au Siège de la Faplag-Bénin


Le Siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) a servi de cadre au lancement officiel de la formation d’une trentaine d’artistes dans l’art de la décoration. Cette initiative de renforcement de capacités relève de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb). La cérémonie a été présidée par le maître des lieux, Philippe Abayi.
De gauche à droite, Grégoire Noudéhou, Philippe Abayi et Wassi Oyéyèmi
« Obtenir le maximum en peu de temps ». L’exhortation de Grégoire Noudéhou, Secrétaire à l’Organisation de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb), au lancement de la formation initiée par sa structure à l’endroit de trente artistes. Pour cette personnalité, le défi reste de cultiver en ces stagiaires les qualités de décorateurs et d’accessoiristes pour le cinéma, le théâtre et la télévision. Il s’est ainsi exprimé à la cérémonie qui s’est tenue, à l’effet de ce lancement, au Siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), le mercredi 15 juillet 2016, en présence, au podium aussi, de Philippe Abayi, Président de la Fédération indiquée et de Wassi Oyéyèmi, représentant Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle.
Bien avant de conclure sa prise de parole par l’appel vibrant aux stagiaires, Grégoire Noudéhou avait salué toute l’assistance et montré que l’activité intitulée « Formation des décorateurs et accessoiristes pour le théâtre, le cinéma et la télévision », prévue pour se tenir des 14 au 17 juillet, intervenait pour combler un vide créé par l’absence d’écoles de formation de ce type de spécialistes qui sont, à l’en croire, des « faiseurs d’espaces aménagés ». Ce manque contraste fortement avec le grand besoin des réalisateurs formés dans certaines structures privées de la place, d’où la nécessité d’activer un processus de transmissions de connaissances et de perpétuer l’excellence reconnue aux Béninois en matière de décoration au théâtre, au cinéma et à la télévision.
Closant son intervention, il a invité les stagiaires à développer les qualités ci-après : l’écoute, la discipline, l’assiduité et beaucoup de curiosité.



Selon Philippe Abayi …

Philippe Abayi, Président de la Faplag-Bénin, était intervenu bien avant que Grégoire Noudéhou ne prenne la parole. Au-delà de la joie et de la satisfaction qu’il a manifestées de voir le cadre de son institution choisie pour abriter la formation, il a légitimé, justement, Grégoire Noudéhou comme étant la personnalité appropriée pour diriger et animer le stage, vu qu’il a été formé par le très renommé Feu Joseph Kpobly dont il s’est révélé « le collaborateur de tous les temps » et dont il a pris le relais des formations des décorateurs et des accessoiristes, « partout dans la sous-région ». Il a alors apprécié que le Secrétaire à l’Organisation de l’Apb s’inscrive dans la même ligne de transmission de connaissances que son mentor et s’est empressé de montrer que les décorateurs qui sont recherchés ne sont pas ceux qui se contentent de faire de l’embellissement mais, par extension, ceux qui se révèlent des créateurs et des communicateurs d’émotions. Selon lui, il est question d’initier les stagiaires à mettre en place des décors pour « créer un choc », pour « créer une émotion », ce qui devient « complexe et pointu » et qui, à en croire ses analyses, oblige les élus du jour à cultiver des capacités de créativité.
De son côté, Philippe Abayi a demandé aux stagiaires de faire preuve d’engagement, d’ouverture et de disponibilité. En outre, ils seront autant édifiés par Grégoire Noudéhou, Hervé Alladayè et lui-même, notamment, selon un volume horaire global de 16 heures, sur des thématiques aussi variées que celles du décor, en général, des trois types de décors en jeu, que sont les décors cinématographique, théâtral et cinématographique et, entre autres, sur le dépouillement et le scénario, sans oublier qu’une place importante sera réservée aux accessoires. Ce processus consistant s’achèvera par des projections de films et par des échanges avec les stagiaires.
Enfin, donnant le coup d’envoi de la formation, Wassi Oyéyèmi a, dans une courte intervention, souhaité un grand succès aux activités liées à cette formation.


Marcel Kpogodo 

mercredi 3 septembre 2014

La Faplag-Bénin relève le défi de l'inauguration de son siège au quartier Gbéto-Gbèdomidji de Cotonou

Sous la férule du Président de la structure, Philippe Abayi


Le siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), sis quartier Gbéto-Gbèdomidji, non loin du Complexe scolaire protestant (Csp), à Cotonou, a fait l’objet de son inauguration, le jeudi 28 août 2014. C’était en présence des responsables de la structure associative et de plusieurs ordres de participants à la cérémonie.

Ajouter une légende

Pierre Ayilolé, représentant du Ministre de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme (Mcaat), a, solennellement, déclaré officiellement inauguré le siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin). Il est possible de le retrouver dans la deuxième rue à gauche, après l’Eglise protestante ’’Shalom’’ de Gbéto, au niveau de l’immeuble 567, de couleur rose, à droite.

Rahimi Moussa, Secrétaire à la Communication de la Flaplag-Bénin, évoquant le programme de la cérémonie d'inauguration

Cette inauguration s’est effectuée, le jeudi 28 août dernier, à l’issue d’une cérémonie ponctuée d’intermèdes remuants de musique traditionnelle et d’interventions, entre autres, de certains invités, plus précisément, Pascal Wanou, ancien Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) et Florent Eustache Hessou, Journaliste et animateur culturel.

Vue partielle des invités de classe
Bien avant Pierre Ayilolé, Philippe Abayi, Président de la Faplag, a prononcé une allocution dans laquelle il a fait la genèse du combat ayant mené à la mise en place de ce siège, de même qu’il a remercié les autorités à divers niveaux ayant contribué à ce facteur de réussite de la Faplag. En particulier, il a focalisé ses propos de gratitude sur Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la Culture, dont la contribution de l’institution a permis, notamment, de solder deux années de bail de l’immeuble du siège.

Une idée de l'ambiance artistiquement épanouissante de la cérémonie

Enfin, la Président Abayi a décliné les activités importantes du second semestre de l’année en cours et a insisté sur la tenue, dès la fin de la cérémonie d’inauguration, jusqu’au 4 septembre prochain, de la mini-exposition dénommée « collective des arts plastiques béninois », qui permettra de faire découvrir les œuvres de « quelques figures de proue des arts plastiques et graphiques du Bénin », avait-il fini.

Les hommes aussi étaient de la partie

Ainsi, après la coupure du ruban symbolique par Pierre Ayilolé et lui, Philippe Abayi a guidé les invités et les artistes présents à la cérémonie d’inauguration vers les œuvres exposées. Il ressort de sa présentation que 33 artistes étaient à l’honneur ; parmi eux, il fallait trouver le Président de la Faplag, lui-même, Grégoire Noudéhou, Dominique Zinkpè, Charly d’Almeida, Midy, Henriette Goussikindey, Rafiy, Marius Dansou, notamment. Voilà une inauguration qui préfigure d’un exercice prometteur des activités de la Faplag-Bénin.

Marcel Kpogodo



L'intégralité du discours du Président de la Faplag-Bénin

Monsieur le Représentant du Ministre en charge de la Culture,
Monsieur le Directeur de la Promotion Artistique et Culturelle,
Monsieur le Représentant du Directeur du Fonds d’Aide à la Culture,
Eminents Présidents des Associations et Fédérations soeurs
Honorables invités.
Cher(e)s ami(e)s
           
Le Président, Philippe Abayi, présentant son allocution
            Au nom du Bureau Exécutif de la Faplag-Bénin que j’ai l’honneur de présider, je voudrais avant tout, vous souhaiter la bienvenue et vous adresser mes vifs et sincères remerciements pour avoir répondu à notre invitation ce matin, en dépit de vos multiples occupations. Cela témoigne de l’intérêt que vous portez à la culture et, particulièrement, aux arts plastiques, dans notre pays.

          Mesdames et Messieurs, Honorables invités, la Fédération des Associations Professionnelles des Plasticiens et Graphistes du Bénin, qui vous accueille, ce jour, dans ses espaces, est née le 29 novembre 2011, de la volonté commune d’une dizaine d’Associations intervenant dans le domaine des arts plastiques et graphiques, de se mettre ensemble pour fusionner leurs énergies, afin de mieux travailler à l’amélioration des conditions de travail et de vie de leurs membres.
             Mesdames et Messieurs, comme vous le savez, les Arts plastiques constituent l’un des maillons de la chaîne des valeurs qui permettent à la communauté d’assurer son équilibre et son développement. Aussi, la grandeur de cet art ne peut se concevoir sans l’épanouissement de ses acteurs. C’est pourquoi, l’événement qui nous réunit ce jour, j’ai nommé, l’inauguration officielle du siège de la Faplag-Bénin revêt, pour les plasticiens et graphistes de notre pays, une importance capitale.

              Voici plus d’un quart de siècle que l’APB, la toute première Association des Artistes Plasticiens du Bénin, reconnue officiellement en 1988, se bat  pour doter la corporation d’un siège et d’un espace pouvant abriter ses activités sans jamais avoir pu,  pour des raisons qui ne puissent rien enlever à sa volonté d’y arriver.
             Aujourd’hui, jeudi 28 août 2014, nous pouvons affirmer, haut et fort, que l’union fait réellement la force. En témoigne la cérémonie officielle d’inauguration du siège de la Faplag-Bénin, notre siège, celui des plasticiens béninois qui est  également un espace d’Information, de Formation, de Promotion et de Valorisation des créateurs béninois en arts plastiques.
              C’est bien le couronnement d’un long cheminement qui, n’eût été la volonté politique au sommet de l’Etat de soutenir, d’une manière ou d’une autre, la culture au service du développement, et aussi la détermination de mon équipe, à ne pas céder au désespoir et au découragement, le chantier d’aujourd’hui n’aurait pu voir le jour.

              C’est le lieu, Mesdames et Messieurs, honorables invités, de remercier particulièrement le Chef de l’Etat, son Excellence le Docteur Boni YAYI, qui ne ménage aucun effort pour soutenir, depuis quelques années, le secteur de la culture, en général et les créateurs d’œuvres de l’esprit, en particulier.  En dotant le Fonds d’Aide à la Culture, d’abord, d’un milliard, qui est  passé, respectivement, depuis quelques mois, au milliard cinq, puis, au tri-milliard, d’ici à 2015, les plasticiens tiennent à le féliciter et à l’encourager à aller plus loin dans l’aide à la création, dans notre pays.

               Mes remerciements vont ensuite à l’endroit du Ministre Jean-Michel ABIMBOLA, en charge de la Culture, qui travaille constamment à la création d’un environnement favorable à l’exercice de la profession d’artiste dans notre pays. 
            La FAPLAG-BENIN tient aussi à exprimer sa gratitude à l’endroit de ses partenaires, d’aujourd’hui et de demain, en particulier, le Fonds d’Aide à la Culture (FAC) et son Directeur, M. Blaise TCHETCHAO, dont l’appui financier institutionnel a permis, respectivement, d’acquérir une partie du matériel informatique indispensable aux formations et aux recherches et, à assurer, pour quelques mois, le contrat de bail du siège, qui s’étend, pour le moment, sur deux ans. 

            Chers amis, Présidents de fédérations sœurs,  je vous sais gré de votre soutien, sans réserve. Au nom du Bureau Exécutif de la Faplag-Bénin, je vous dis simplement merci. Merci infiniment.

          A vous, Chers collègues plasticiens et graphistes, pleins de volonté, je dois vous exprimer mes sentiments de totale satisfaction, pour tous les efforts que vous ne cessez de déployer pour m’accompagner, chaque jour, vers l’atteinte de nos objectifs. Le résultat que nous savourons tous aujourd’hui est à votre actif. Et, comme vous le constatez, il est la solution aux problèmes de relations interpersonnelles, entre artistes que nous sommes.

            A vous, membres du Bureau Exécutif de la Faplag-Bénin, je vous dis merci pour votre engagement et que l’Eternel nous protège et nous donne la force et les moyens nécessaires pour œuvrer à asseoir un environnement favorable à l’exercice de notre profession.

          Chers collègues plasticiens, cet espace vous offre désormais l’opportunité de vous informer sur les opportunités dans votre domaine : « les arts plastiques ».
·                              Vous disposerez également de cet espace pour vous faire initier ou former aux techniques modernes de création en arts plastiques et graphiques, à  partir des outils des technologies nouvelles de l’information et de la communication. Dans cet espace, il sera question de diffuser et de promouvoir la  jeune création, avec l’organisation périodique de mini-expositions-vente, d’ateliers d’échanges et de performances.

           Aussi importe-t-il de préciser que, pour le reste du second semestre, en dehors du programme de renforcement de capacités en développement personnel à mettre en place au profit de nos membres, trois (03) principales activités sont prévues:
1-      L’exposition nationale d’arts plastiques dénommée « Arts 7 sur 7 » prévue pour le 04 septembre 2014, dédiée aux professionnels béninois à la Galerie de la médiathèque des diasporas (Ex-Place des martyrs),
2-      La deuxième édition du Symposium International de la Jeune Création en Arts Plastiques dont le thème est : « VOIR »,
3-      La  célébration de la Journée Internationale des Arts Plastiques (JIAP 2014) qui aura lieu le 04 novembre 2014 à Cotonou, Porto-novo, Parakou, Lokossa et Abomey.
          D’autre part, nous profitons de votre présence pour informer le public béninois, en général, et les plasticiens et graphistes, en particulier, que la Fédération des Associations Professionnelles des Plasticiens et Graphistes a son siège sis quartier Gbéto-Gbèdomidji, 2è rue après l’Eglise protestante Shalom de Gbéto – 1ère maison à étage rose n° 567 à droite, lequel siège constitue un Espace de Formation, d’Information, de Diffusion, de Promotion et de Valorisation des créateurs béninois en arts plastiques.
            Le public béninois et étranger est invité à découvrir, jusqu’au 4 septembre 2014, la mini-exposition dédiée à la jeune création contemporaine dénommée « Collective des arts plastiques au Bénin », avec quelques figures de proue des Arts Plastiques et Graphiques du Bénin.
            Honorables invités, Mesdames et Messieurs, puisse le Seigneur tout-puissant vous accorder sa grâce et sa bénédiction afin que vous soyez toujours en mesure de soutenir les arts plastiques dans notre pays.

Vive la culture,
Vive les arts plastiques au service du développement
Vive la devise de Faplag-Bénin «  Unus pro omnibus, omnès pro uno » Un pour tous, tous pour un.

A toutes et à tous, je dis merci.


Album-photos de l'explication exclusive de leur oeuvre par des artistes, en marge de la cérémonie d'inauguration
Le terrible Elon-m, avec la lumineuse, "Mentalisme"
Mahoussi Ahodoto, expliquant "Les regards"
Alihossi Alofan, démystifiant "Le gardien du temple"
Eliane Aïsso, avec "Effervescence"
Le Doyen, Philippe Abayi, dans sa magistrale, "Gogoloto"
Youchaou Kifouli, restituant la logique de "L'avenir"