vendredi 29 janvier 2021

Gilbert Déou Malè, le messager des acteurs culturels, envoyé au Président Patrice Talon

Dans le cadre d’une cérémonie de présentation de vœux organisée à Cotonou


La salle des Fêtes, dénommée ’’La belle époque’’, sis carrefour du quartier de Zogbo à Cotonou a servi de cadre, le samedi 23 janvier 2021, à une cérémonie bien particulière, celle de la présentation de leurs vœux du Nouvel an par les acteurs culturels au Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), Gilbert Déou Malè. Dans son évolution, l’événement s’est transformé en une séance de commissionnement  de leur hôte pour le Chef de l’Etat, le Président Patrice Talon.

Transmission du cadeau destiné au Chef de l'Etat à Gilbert Déou Malè

Une gourde miniature couleur or, fondatrice du rythme traditionnel du ’’tchinkounmè’’, merveilleusement décorée. Le cadeau symbolique que les acteurs culturels béninois ont choisi d’envoyer au Chef de l’Etat, le Président Patrice Talon, dans le milieu de la matinée du samedi 23 janvier 2021, au niveau de la salle des fêtes ’’La belle époque’’, complètement bondée et située au quartier de Zogbo, dans le 9ème arrondissement de la ville de Cotonou.


Selon Pascal Wanou prenant la parole au nom des artistes et des acteurs culturels, le présent indiqué constitue le moyen pour le monde culturel béninois de remercier le Président de la République d’avoir favorablement répondu à son appel du samedi 22 août 2020 sollicitant qu’il se porte candidat à un deuxième mandat. « Nous lui disons merci pour son leadership et pour tout le travail qu’il accomplit pour le développement du Bénin et pour le développement culturel », a continué l’orateur avant d’aller plus loin dans son propos et de l’achever : « Nous sommes prêts à l’accompagner et nous lui présentons les meilleurs vœux du monde culturel, qui sont ceux de la santé, du bonheur, de la prospérité, de l’accomplissement et du développement pour le Bénin ».


Par conséquent, Gilbert Déou Malè, en recevant des mains de Pascal Wanou le joyau, a promis de le transmettre au Ministre de tutelle, celui du Tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, afin qu’à son tour, l’autorité le remette au premier des Béninois.

 


Les vœux à Gilbert Déou Malè


En réalité, la cérémonie mise en place par les acteurs culturels était une surprise qu’ils ont faite à Gilbert Déou Malè, celle-ci qui s’est révélé double devant la commission que les concernés ont adressée au Président Talon par son biais. Avant que cette seconde surprise ne se concrétise, la première a eu lieu et consistait pour ces acteurs culturels à présenter leurs meilleurs vœux au Directeur général du Fac.

Gilbert Déou Malè reçoit son cadeau offert par les acteurs culturels ...,

C’est alors Pascal Wanou qui avait pris la parole en leur nom afin de réaliser cette volonté qu’ils avaient manifestée. Ceci fait, en leur nom aussi, il a remis à Gilbert Déou Malè un cadeau sous la forme d’une calebasse du rythme du ’’tchinkounmè’’. Devant une telle situation inattendue, l’élu ne put que manifester une profonde émotion, remerciant pour la surprise les artistes et les acteurs culturels réunis dans la salle ’’La belle époque’’. « Vous venez de marquer l’histoire dans le secteur », a-t-il continué, avant de rappeler que, depuis 2016, les acteurs culturels béninois luttaient pour se mettre ensemble afin de s’exprimer d’une seule et même voix. « C’est inédit, cela se sent, cela se matérialise », a-t-il commenté.


... eux qui ont massivement ...

Puis, il a réitéré à la nombreuse assistance ses vœux réciproques avant de continuer : « C’est ensemble que nous pourrons relever les défis qui nous attendent ; c’est ensemble que nous pourrons accompagner le Chef de l’Etat ». Alors, il a promis de faire au Ministre de la Culture un compte-rendu fidèle de la commission adressée par eux au Président Talon, quitte à lui de la transmettre à la première autorité du pays. « Que l’union retrouvée ne s’effrite pas », a-t-il demandé avant de clore son propos : « Merci et, que la lutte continue ! ».

... fait le déplacement

Et, à son tour, Gilbert Déou Malè a fait sa surprise aux acteurs culturels en leur improvisant plusieurs minutes d'une chanson en langue maternelle mahi, qu'il a exécutée, entouré et appuyé par des membres de son groupe de musique traditionnelle, dénommé ''Dèhouindo'', surtout que lui-même est un chanteur pratiquant le rythme du ''tchinkounmè''. 


Concernant la cérémonie proprement dite de présentation des vœux, plusieurs personnalités y ont assisté parmi lesquelles Augustin Houessinon, Chef du 9ème arrondissement de Cotonou, Gaston Eguédji et Souleymane Salaou, administrateurs du Fac, Marcel Zounon, Directeur de l'Ensemble artistique national, Koffi Adolphe Alladé, Président de la Confédération béninoise de Danse (Cobed), sans oublier des fonctionnaires du Fac, des mécènes, des producteurs, des artistes, des acteurs et des promoteurs culturels, sans oublier que l'événement a été enrichi d'intermèdes musicaux.  

Marcel Kpogodo Gangbè

jeudi 28 janvier 2021

Jérôme Tossavi : l’Institut français de Cotonou honore l’un des siens

Dans le cadre d’un événement spécial consacré au Grand prix littéraire du Bénin


Bibliothécaire à la médiathèque de l’Institut français de Cotonou, Jérôme Tossavi, lauréat du Grand prix littéraire du Bénin dans la catégorie ’’Théâtre’’, a été célébré par toute l’institution dans laquelle il exerce professionnellement le samedi 23 janvier 2021 sous le couvert du projet, ’’Nuit de la lecture – Relire le monde’’, réparti en plusieurs étapes d’activités artistiques visant à rendre hommage à la production littéraire du jeune auteur, de même qu’à la mettre en valeur.

Jérôme Tossavi, au cours de la cérémonie-hommage

Plus de cinq heures et trente minutes. Le temps qu’a choisi de consacrer, tout en continuant de fonctionner, l’Institut français de Cotonou, dans l’après-midi du samedi 23 janvier 2021, à l’exécution du projet ’’Nuit de la lecture – Relire le monde’’ qui, dans le déroulement de ses différentes activités, visait à rendre hommage à Jérôme Tossavi, l’un de ses fonctionnaires, à la suite de sa distinction, le 30 décembre 2020, comme le titulaire du Grand prix littéraire du Bénin, dans le genre du théâtre, avec l’ouvrage, ’’Le chant de la petite horloge’’.

Aperçu de la lecture scénique donnée sur la scène de la paillote de l'Institut français de Cotonou ...

D’abord, une séance de lecture scénique a ouvert l’événement artistique et littéraire. Elle s’est déroulée sous la paillote de l’Institut français de Cotonou, laissant des visages connus de la scène théâtrale du Bénin faire vivre, par leur lecture expressive, des extraits de différents livres qu’a écrits Jérôme Tossavi. Cette lecture s’est effectuée sous la direction de Guy Ernest Kaho, ce qui a donné l’occasion au public de découvrir la force de la tension chez les personnages tossaviens à travers la pulsion que transmettaient les mots, les expressions et les phrases que portaient les voix opportunément orientées des comédiens Bardol Migan, Serge Dahoui, Humbert Boko, Nathalie Hounvo-Yèkpè et Didier Sèdoha Nassègandé.


... de la causerie-découverte animée par le Professeur Fernand Nouwligbèto, à droite, ...

Ensuite s’est déroulée une causerie-découverte dirigée par le Professeur Fernand Nouwligbèto, Chef du Département des Lettres modernes de la Faculté des Lettres de l’Université d’Abomey-Calavi. Elle a permis de découvrir brièvement la bio-bibliographie du lauréat et des témoignages favorables en provenance du public, ce qui a fait ressortir les qualités du jeune écrivain pratiquant aussi bien le théâtre, le roman que la poésie : une sensibilité multidimensionnelle, le labeur, l’humilité et, notamment, la prolificité.

... de l'animation de musique traditionnelle ...

Par ailleurs, une pause de cocktail et un intermède de musique traditionnelle, animé par l'orchestre traditionnel de l’Ensemble artistique et culturel des étudiants (Eace), ont conduit à une autre séance de lecture scénique ayant, cette fois-ci, deux aspects de particularité : d’abord, y ont participé des membres du public ayant préalablement accepté de tirer, dans un panier, un feuillet sur lequel écrit un extrait d’un livre quelconque de Jérôme Tossavi. 

... et de la lecture scénique ...

... qui n'a épargné ...

... aucun espace ...

... des jardins de l'Institut français de Cotonou, ...

... sous le regard touché de Jérôme Tossavi, ...,

... la partition pimentée de l'orchestre traditionnel de l'Eace ...

... et avec la participation d'un public conquis

Ensuite, il fallait se déplacer vers les jardins de l’Institut français de Cotonou pour exécuter l’exercice proprement dit, ce qui a été fait avec l’enrichissement de courts intermèdes musicaux de l’orchestre traditionnel indiqué qui a opportunément interprété des chansons du rythme du ’’tchinkounmè’’ émanant de Ouèssè, la région d’origine de Jérôme Tossavi, un symbole qui a fait frémir d’émotion les spectateurs parmi lesquels se trouvait le lauréat, l’élu de l’hommage concerné, Jérôme Tossavi, qui n'a pu que dire, au bord des larmes : « Ce moment, je ne peux jamais l’oublier ».

Les ''Tériba'', dans leur jeu scénique ..., 

Enfin, deux autres prestations musicales ont amené la soirée à se clore en beauté. Premièrement, il a été donné au public de revenir à la paillote pour suivre deux chansons proposées par le groupe ’’Tériba’’. Celles-ci mettaient à l’honneur Jérôme Tossavi, lui qui y a été plusieurs fois cité, qui a servi de fondement à une forte exhortation des filles à fréquenter l’école afin, plus tard, de remporter aussi des prix littéraires. L’écrivain a même été invité à monter sur la scène pour exécuter quelques pas de danse. 

... sans oublier, de gauche à droite, Josélito et Sergent Markus

Deuxièmement, le slameur reconnu, Sergent Markus, accompagné par les notes du saxophoniste Josélito, a déclamé un extrait d’un ouvrage du Grand prix littéraire 2020 du théâtre et un court texte propre. Puis, pendant que le public se démobilisait, un morceau de musique moderne occidentale a été lancée, faisant même danser Coline-Lee Toumson-Vénite, Directrice de l’Institut français de Cotonou, entourée et imitée par plusieurs de ses collaboratrices. 


Outre des élèves, des étudiants et de nombreux professeurs de Français et de Lettres des collèges et des lycées du Bénin ayant pris part à l’événement d’hommage, il fallait y constater  la présence de personnalités remarquables parmi lesquelles les professeurs Thècla Midiohouan et Bienvenu Koudjo, le metteur en scène et dramaturge, Ousmane Alédji, les écrivains Louis Mesmin Glèlè, Daté Atavito Barnabé-Akayi et Habib Dakpogan, un membre du jury du Grand littéraire du Bénin pour le théâtre, de même que son homologue, Alougbine Dine, Directeur de l’Ecole internationale de Théâtre du Bénin (Eitb), sans oublier qu'Habib Dakpogan et Daté Atavito Barnabé-Akayi sont les anciens Prix du Président de la République 2015 et 2017, dont le Grand prix littéraire du Bénin est la nouvelle version.

Marcel Kpogodo Gangbè       

lundi 25 janvier 2021

La Jmca 2021 a été officiellement lancée par Gilbert Déou Malè

Dans le cadre d’une manifestation tenue à Cotonou


La cérémonie officielle de lancement de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca) s’est effectuée le vendredi 22 janvier 2021 sur l’esplanade intérieure du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou. Patronnée par Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), elle a connu la participation de têtes couronnées, de membres de la communauté afro-descendante, de délégations de pays africains et des membres du Comité d’Organisation de la Jmca, dont le Roi de Comè, Sa majesté Togbui Akatsi II.

Gilbert Déou Malè, au cours de son propos de lancement officiel de la Jmca 2021

Remerciements et félicitations. Ce que Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), a d’abord prodigué, au nom du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, à « toutes les communautés étrangères qui ont voulu être présentes » au lancement officiel des activités de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca), dans l’après-midi du vendredi 22 janvier 2021, au niveau de l’esplanade intérieure du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou, à Cotonou.


Dans la continuation de son propos, la personnalité a montré que la Jmca est une opportunité pour la réunion des diverses compétences présentes et pour la célébration de l’identité culturelle africaine, ce qui l’a amenée à faire ressortir que le Président de la République, Patrice Talon, avait vu juste dans son Programme d’Actions du Gouvernement (Pag) en faisant de la culture et du tourisme des secteurs essentiels pour conduire le Bénin au développement. En outre, Gilbert Déou Malè a évoqué la lutte du gouvernement afin de procurer une réelle visibilité à la culture béninoise aussi bien à travers le pays qu’en Afrique et dans le monde.


Selon lui, la Jmca est aussi une occasion pour les Africains de se souvenir de ce qu’ils sont et de ce que leur culture les différencie de celle des autres peuples, qu’elle les moule, qu’elle les fabrique avant de les livrer à l’humanité. Ainsi, il a affirmé qu’aucun effort ne sera ménagé par le ministère du Tourisme, de la culture et des arts pour soutenir l’événement que constitue la Jmca, sans oublier de manifester que ce département ministériel souhaitait, à l’avenir, être associé à toutes les étapes de la mise en œuvre d’une nouvelle édition de la Jmca au Bénin. Même si cela n’a pas été le cas en 2021, « nous avons préféré vous soutenir que de faire la politique de la chaise vide », a relaté Gilbert Déou Malè avant de prononcer son mot de lancement officiel de la Jmca 2021, au nom du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola.


Gilbert Déou Malè, à l'extrême-droite, recevant les bénédictions du sage

Bien avant cette étape finale, plusieurs allocutions et des prestations artistiques ont été enregistrées. Et, profondément satisfaites de son implication dans la tenue de la Jmca 2021, les têtes couronnées, à travers un de leur représentant, ont émis des bénédictions à l'endroit du Directeur général du Fac.

Marcel Kpogodo Gangbè  

vendredi 22 janvier 2021

’’A fon de Cirk’’ : les 7 points d’un spectacle qui enchante les tout-petits

Dans le cadre d’une prestation au ’’Centre’’ de Lobozounkpa

Un spectacle de cirque s’est déroulé dans la cour du ’’Centre’’ de Lobozounkpa le samedi 16 janvier 2021. Ayant réuni plusieurs dizaines d’enfants, il est le résultat de la coordination des efforts de deux structures à travers le projet intitulé ’’A fon de Cirk’’. Le spectacle indiqué a conquis les spectateurs minimes par 7 éléments.

Les artistes du cirque en action ...

Le lancer de balles, la magie du filet, le théâtre de signes, le lancer de massues, le diabolo, l’histoire d’une ballerine au masculin et de la chorégraphie. Le contenu du spectacle de cirque, exécuté sur fond de musique, ayant émerveillé les nombreux enfants qui se sont réunis à cet effet dans la cour du ’’Centre’’ de Lobozounkpa au cours de l’après-midi du samedi 16 janvier 2021. Dénommé ’’A fon de Cirk’’, ce spectacle a été conçu par les membres respectifs de l’école ’’Circo Bénin’’ et du ’’Serious road trip’’.


Au premier abord, Prime, Directeur du ’’Circo Bénin’’, démontre son savoir-faire en tant que jongleur de balles, en compagnie de son assistant, Norbert. D’abord, seul, il lance en l’air une balle puis, progressivement, deux, trois et plus, avec l’apparition du second. Ensuite, les deux se les échangent, se les lançant sans qu’aucune d’elles ne tombe au sol. Applaudissements du public de petits.


En deuxième lieu, Quentin apparaît avec, comme instrument de travail, un filet rouge qui fera l’objet de ses tours de magie. On le cache dans une poche pour le retrouver dans une bouche ou à un endroit inattendu du corps d’un autre personnage sur la scène. Un voyage assez long du filet qui, en fin de compte, devient vert.


Troisièmement, un peu de théâtre vient varier les choses, un jeu entre les personnages où seuls les gestes comptent et permettent de comprendre l’intrigue : Samira est une dormeuse invétérée qui sommeille quelle que soit la position dans laquelle l’on la met, qu’elle soit secouée ou renversée la tête en bas. Léna ne réussit pas à la sortir de cet enfermement intérieur décidément irrépressible.


Par la suite, le jeu vif de lancer de massues met à l’épreuve les nerfs des spectateurs comme si l’on avait peur que, dans les échanges rapides entre les artistes, l’une ne tombe par erreur mais il n’en est rien jusqu’à la fin du jeu auquel, pratiquement, tous les circassiens participent, même ceux qui apparaissent de manière apparemment imprévue, sans oublier ceux qui s’interposent entre les échanges de massues sans que cela change la cadence et la régularité du lancer.

... à destination d'un public abondant de tout-petits

Et, il se présentera davantage captivant, le diabolo, cet instrument que le jongleur fait rouler sur un long fil dont les deux extrémités sont tenues par une baguette. Le clou du jeu reste Prime et Norbert se passant le diabolo de leur fil à celui de l’autre sans chute de l’objet et, d’une manière véritablement rapide. Les tout-petits, de même que des adultes accompagnateurs, suivent, époustouflés.


Au sixième abord, une scène théâtrale, muette aussi, force l’admiration par l’intensité de la vie que Karim montre de la situation qui lui incombe : il est un homme mais se sent la vocation de danser aussi parfaitement qu’une ballerine. Le voilà alors habillé de tout l’accoutrement nécessaire qu’il réajuste régulièrement dont un bikini. Ses gestes abondants, marqués, forts, son regard expressif de sa détermination et du jusqu’auboutisme de son travail inlassable montrent qu’il est convaincu de pouvoir y arriver, ce qui se produit, à sa grande satisfaction, au profond épanouissement que montre son expression circonstancielle de Charlot.


Concernant, enfin, la chorégraphie, elle a été exécutée par tous, donc, même par Piépié et Nadia appartenant au ’’Serious road trip’’. A plu le mouvement d’ensemble réussi si bien qu’à la fin de l’exercice, les artistes reçoivent facilement l’adhésion du public des tout-petits à rejoindre massivement la scène.


Pour un spectacle qui, globalement, a tenu en haleine ces enfants auxquels il était surtout destiné, il s’agit de l’aboutissement d’un long processus de collaboration mixte dont Prime Ezinsè en a précisé les fondements. Selon lui, ’’Circo Bénin’’ et ’’Serious road trip’’ ont uni leurs moyens techniques et financiers afin de développer le projet indiqué, ’’A fon de Cirk’’, pour faire découvrir aux enfants des quartiers et des villages du Bénin les arts du cirque. Ainsi, dans leur exploration par les artistes des deux associations de certaines localités, ils ont pratiqué Cotonou, Porto-Novo et Abomey à travers le marché international de la capitale économique et, respectivement, des écoles classiques et de sourds-muets. L’initiative s’est conduite du 21 décembre 2020 au 16 janvier 2021.

Marcel Kpogodo Gangbè     

jeudi 21 janvier 2021

Gilbert Déou Malè sauve la Jmca 2021 au Bénin et en lance les activités

Dans le cadre d’une conférence de presse tenue à Cotonou

Le Grand théâtre du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ a accueilli la conférence de presse de lancement de l’édition 2021 de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca), le mardi 19 janvier 2021, en présence de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac) et, notamment, des membres du Comité de Mobilisation et d’organisation de l’événement dont la personnalité a officiellement lancé les activités.

Gilbert Déou Malè, en deuxième position, de la droite vers la gauche 

« Je déclare ouverte la Journée mondiale de la Culture africaine et souhaite plein succès à vos travaux ». C’est ainsi qu’à la fin de la matinée du mardi 19 janvier 2021, suite à la conférence de presse, qui s’est tenue au Grand théâtre du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), a, au nom de Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, lancé les activités de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca) qui se tient à Cotonou des 22 au 24 janvier 2021.


Pour cette autorité, le Gouvernement du Président Talon entend faire de la culture le deuxième levier de développement après l’agriculture, ce qui impose de « donner une visibilité » à l’ « identité culturelle » du Bénin. C’est ainsi que Gilbert Déou Malè a justifié l’accompagnement des activités de la Jmca 2021 par le Ministère béninois de la Culture. Selon lui, cet événement cadre avec la vision de l’Exécutif, qui est de « révéler la culture » béninoise de pair avec les initiatives prises par des pays de la sous-région et même de l’Afrique. Bien avant de clore son propos par le lancement officiel indiqué, il a invité les professionnels des médias à faire preuve de patriotisme en faisant ressortir, dans leur traitement de l’actualité culturelle, la vérité sur la culture africaine. « Parlez de ce que nous avons en Afrique et qu’on ne trouve nulle part ailleurs », a-t-il indiqué.


 

La Jmca 2021, résultat de l’engagement de Gilbert Déou Malè


Il est revenu à Sa majesté Togbui Akatsi, Roi de Comé, Président du Comité de Mobilisation et d’organisation de la Jmca 2021, d’intervenir au cours de la conférence de presse, ce qui a amené la personnalité à faire l’historique de la naissance de la Jmca et la lumière sur le combat que le Point focal qu’il est de l’événement au Bénin a mené afin que la célébration concernée soit affectée à notre pays.

De gauche à droite, Annick Agbodjan d'Almeida, Gilbert Déou Malè, Dagbo Hounon Hounan II, Sa majesté Togbui Akatsi et, notamment, Mère Jah

A en croire ses propos, la longue marche a débuté par le lancement de la Journée mondiale de la Culture africaine et afro-descendante le 24 janvier 2014, à l’initiative du Togolais John Ayité Dossavi, au nom du Réseau africain des Promoteurs et des entrepreneurs culturels (Rapec) dont il est le Président. Cette réussite s’est concrétisée sur le fondement de la Charte de la Renaissance africaine adoptée et ratifiée par bon nombre de pays dont le Bénin. Puis, après plusieurs années de combat et de lobbying à l’international, la 40ème Conférence générale de l’Unesco, qui s’est tenue le 20 novembre 2019, a fini par adopter la Journée indiquée, ce qui y engage ses 193 Etats membres.


Cet exposé fut l’occasion pour le Roi de Comé de dresser des lauriers à Gilbert Déou Malè. En effet, selon lui, sans l’appréhension par cette personnalité de l’enjeu de l’hébergement par le Bénin des activités de la Jmca 2021, la conférence de presse de lancement ni les activités de commémoration prévues n’auraient pu être organisées, vu qu’il fallait un financement conséquent dans lequel peu d’autorités béninoises avec lequel le Comité de Mobilisation et d’organisation a pris contact ont accepté de s’engager.


Se rapportant au Professeur Dieudonné Gnamankou, Vice-président du Comité de Mobilisation et d’organisation, il a indiqué les objectifs que visaient les chefs d’Etats africains en signant la Charte de la Renaissance africaine et en adoptant la Jmca : s’appuyer sur les valeurs africaines pour réaliser le développement de l’Afrique, diffuser les exemples de réussite dans ce continent et vulgariser toutes les connaissances, tous domaines confondus, émanant du continent concerné. Selon lui, célébrer les nombreuses valeurs africaines et afro-descendantes, et les diffuser sont des exigences capitales.


Quant à Annick Agbodjan d’Almeida, Marraine de la Jmca 2021, elle a décliné les activités liées à l’événement qui débute le vendredi 22 janvier 2021 au Stade de l’Amitié de Cotonou par une cérémonie de lancement. Elles se poursuivent le samedi 23 au Ministère des Affaires étrangères et le dimanche 24 janvier, notamment, au Palais des Congrès de Cotonou, selon tout un processus scientifique dans lequel Gilbert Déou Malè est prévu pour animer deux communications.

Marcel Kpogodo Gangbè  

mercredi 20 janvier 2021

Effervescence et apothéose pour le vernissage de l’exposition, ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’

Dans le cadre d’une manifestation grandiose au Carrefour ’’Sainte-Cécile’’ de Cotonou


L’exposition collective intitulée ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’, destinée à sensibiliser la population béninoise à la continuation de l’observation des gestes barrière de lutte contre le coronavirus,  a connu son vernissage le vendredi 15 janvier 2021 au Carrefour ’’Sainte-Cécile’’ de Cotonou. Ont fait le déplacement de l’événement des membres du cabinet du Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, l’artiste contemporain, Dominique Zinkpè, appuyé de son Comité d’Organisation, les artistes exposants et invités puis une foule immense de curieux en provenance des quartiers de Sainte-Cécile, d’Aïdjèdo et de leurs environs. Une véritable liesse …

Ci-contre, Dominique Zinkpè, dans son explication au public de sa performance de la crucifixion

Quatre performances drainant, à tour de rôle, un nombre impressionnant de personnes derrière les artistes y étant engagés. L’aperçu de la participation massive de la population de la ville de Cotonou au vernissage de l’exposition collective dénommée, ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’, qui se tenait en plein air au Carrefour ’’Sainte-Cécile’’ de Cotonou dans le milieu de l’après-midi du vendredi 15 janvier 2021 à l’organisation de l’initiateur du projet, l’artiste contemporain, Dominique Zinkpè, qui, à l’occasion, était entouré d’autorités du Ministère du Tourisme, de la culture et des arts, des artistes membres et non de l’exposition et d’une foule immense.

De gauche à droite, Coline-Lee Toumson-Vénite, Directrice de l'Institut français de Cotonou, Idelphonse Affogbolo, collectionneur, et Carole Borna ...
... de même qu' à droite, Blaise Tchétchao, se faisant expliquer son tableau par l'artiste Germain Lanha ...
 
... sans oublier, de gauche à droite, les actrices culturelles, Noëlie Houngnihin et Silvana Moï Virchaux, puis Marion Hamard, Directrice du ''Centre'' de Lobozounkpa ...
... et, entre autres, à gauche, Valentine Plisnier, ...

... de même que Dominique Zinkpè échangeant avec Florent Couao-Zotti ...

Représentant le cabinet du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, Blaise Tchétchao, Directeur des Arts et du livre et Coordonnateur des Actions artistiques d’Appui au profit des acteurs culturels (2Apac), Florent Couao-Zotti, Conseiller technique à la Culture et Carole Borna, Conseiller technique aux Arts, ont participé au vernissage de l’exposition indiquée, de même que Valentine Plisnier, représentante de la Galerie ’’Vallois’’, et Gratien Zossou, porte-parole des artistes plasticiens ayant animé les ateliers de création et laissant le fruit de leur inspiration à la contemplation du public.

Adjoss Togbé, au cours de sa prestation musicale

Concernant la cérémonie proprement dite, elle a été essentiellement meublée par la prestation musicale live de l’artiste Adjoss Togbé qui a gratifié le public de la chanson inédite, ’’Attention corona !’’.

Le public avait fait le déplacement ...

... des grands jours 

Ensuite, Gratien Zossou a présenté le mot de remerciement des artistes plasticiens. Enfin, Dominique Zinkpè, Président du Collectif des Artistes du Bénin (Cab), l'association porteuse du projet qu'il a initié, a pris la parole pour retracer la genèse du ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ qui se déroule sous le couvert des 2Apac, dans son volet ’’Arts plastiques’’ et afin de présenter les remerciements des membres du Comité d’Organisation du projet à toutes les parties prenantes ayant concouru à la concrétisation du vernissage. Le Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, ayant effectué un déplacement sur le site de l’exposition collective deux jours plus tôt, le mercredi 13 janvier, ses représentants n’ont pas jugé utile de déléguer une personnalité pour prendre la parole en leur nom.

L'équipe des performeurs de Mahoussi Ahodoto

En outre, avant la visite des œuvres exposées, quatre performances ont produit un grand effet d’animation et de mobilisation du public, celle produite par Mahoussi Ahodoto qui, à la tête d’un quartuo d’artistes ont fait sept fois le tour du Carrefour ’’Sainte-Cécile’’, la tête enfermée dans un cache-nez géant se terminant par un canon de fusil, « une arme pour se protéger et se défendre contre la pandémie », explique l’artiste.

Prince Toffa, à droite, dans son accoutrement, en pleine action de performance ...

De son côté, bien avant lui, Prince Toffa, le corps complètement enveloppé d’une longue robe, à la base en un vaste éventail, a parcouru les lieux en drainant un groupe d’enfants tenant chacun à la main un balai qu’ils manipulaient en signe de renvoi violent de quelque chose de dangereux : la Covid-19.

Eric Médéda, dans l'aboutissement de sa performance

Par ailleurs, l’artiste Eric Médéda, un véritable personnage, le visage décomposé, meurtri de préoccupations noires liées au devenir macabre de l’Afrique face au coronavirus, le corps vêtu de chaînes et d’une culotte en jeans, le portait difficilement, par une démarche incertaine, le faisait zigzaguer jusqu’à ce qu’il aille tomber lourdement quelque part, entouré par un nombre massif de curieux.

Quatrièmement, le nec plus ultra de la performance s’est révélé avec une inspiration mise en œuvre par Dominique Zinkpè, laissant voir un jeune homme mis à une croix, chacun des quatre membres attaché à sa place, le visage peinant sous le coup d’un certain inconfort, le personnage laissant voir un corps peint lui donnant l’aspect d’un homme blanc : la Covid-19 crucifiée.


Drainant, l’une après l’autre, un grand nombre de curieux, ces performances ont fait connaître une dimension inimaginable de l’inspiration des artistes plasticiens sur le coronavirus et ses ravages, de quoi inspirer au public le retour à l’observation des très salvatrices règles barrière de lutte contre la pandémie.


Par conséquent, jusqu’à la nuit totale, les visiteurs ont découvert plus d’une centaine de toiles et environ une dizaine de sculptures incitant à revenir aux gestes de protection contre la Covid-19. Menée à ciel ouvert, l’exposition collective se tient jusqu’au 16 février 2021 avant d'être déplacée vers d'autres villes du Bénin.

Marcel Kpogodo Gangbè 

lundi 18 janvier 2021

« Préparez-vous à aller au Fonds de Bonification », a demandé Gilbert Déou Malè

Dans le cadre de sa rencontre avec les promoteurs culturels


L’espace artistique et culturel, ’’Artisttik Africa’’, à Cotonou, a accueilli une séance d’échanges entre Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), et  les promoteurs culturels, le vendredi 15 janvier 2021. L’autorité a exhorté ses interlocuteurs à s’engager dans le Fonds de Bonification, dont elle a amplement expliqué le fonctionnement.

De gauche à droite, Hounon Béhumbéza, Gaston Eguédji, Gilbert Déou malè, Souleymane Salaou et Jean-Pierre Hounti-Kiki

« Le Fonds de Bonification est une opportunité pour vous ». Ce qu’a, en substance, déclaré Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), face à un auditoire de promoteurs culturels, dans le milieu de la matinée du vendredi 15 janvier 2021, à la salle de spectacles de l’espace culturel, ’’Artisttik Africa’’ sis quartier d’Agla Kangloè, à Cotonou. L’intervenant était alors entouré des deux administrateurs du Fac, émanant de l’univers des arts et de la culture, Gaston Eguédji et Souleymane Salaou, puis de l’acteur culturel, Jean-Pierre Hounti-Kiki et du mécène des artistes, prêtre d’une divinité endogène, ’’Hounon’’ Béhumbéza.


Dans son propos, Gilbert Déou Malè s’est focalisé sur le Fonds de Bonification parce que, selon lui, de toutes les prestations qu’offre l’institution qu’il dirige, ce Fonds constitue celui qui concerne plus les promoteurs culturels. Il l’a présenté comme un produit issu des réformes initiées par le régime du Nouveau départ et de la Rupture et « qui vise à accompagner tous ceux qui veulent créer une industrie culturelle dans le secteur de la culture, ce qui l’a amené à se montrer ferme et exclusif : « On n’a jamais demandé aux artistes d’aller au prêt pour faire un album ni pour un vernissage ».

Les promoteurs culturels, suivant Gilbert Déou Malè

S’agissant des opportunités qu’offre le Fonds, la première reste qu’il joue un rôle important dans la professionnalisation du domaine artistique et culturel puisqu’il impose de sortir de l’illégalité et de l’informel, ce qui constitue un atout permettant de « booster l’économie culturelle ». En effet, pour Gilbert Déou Malè, lorsque le Fac décide d’accompagner un entrepreneur culturel en lui faisant bénéficier du Fonds de Bonification, c’est après avoir vérifié s’il a prévu d’acquérir un « équipement de pointe », « de dernière génération » qui pourra contribuer à mettre au point des « produits compétitifs », « vendables ». Ensuite, le Fac devra se rassurer qu’une partie des fonds alloués contribue à réaliser le renforcement des capacités de l’équipe technique devant intervenir sur le projet.


Par ailleurs, selon la personnalité, le Fac s’engage à intervenir dans la promotion du produit résultant de l’action de l’entrepreneur culturel financé au niveau des chaînes internationales, le seul moyen, à l’en croire, pour « vendre la destination ’’Bénin’’ », à s'inspirer de la vision du Gouvernement béninois pour lequel la culture compléterait le tourisme pour, les deux, développer une influence dans l’économie. « On ne peut pas réussir cela sans les promoteurs que vous êtes », a conclu Gilbert Déou Malè, avant de lever un certain malentendu sur la manière dont le Fac fait bénéficier du Fonds de Bonification au promoteur culturel. 


A en croire ses propos, l’institution qu’il dirige ne donne pas directement le financement voulu au promoteur culturel élu mais facilite son contact avec la banque aux fins de l’étude de son dossier en termes de pertinence et de rentabilité du projet. Ainsi, toutes les conditions étant réunies, celle-ci débloque le financement décidé dont le Fonds de Bonification paie les intérêts. Ceci conduit le promoteur culturel à devenir autonome et un bon contribuable, avec un impact certain : de la discipline dans un secteur culturel devenu digne. Un tel postulat a amené Gilbert Déou Malè à clore son propos sur la question : « Etre artiste n’est plus un vain mot, être acteur culturel n’est plus donné à tout le monde ».



Un agenda infatigable


La présentation du Directeur général du Fac a débouché sur des préoccupations qu’ont fait valoir les promoteurs culturels qui, dans les réponses qu’a apportées l’autorité, ont été édifiés sur la nouvelle donne au Fac, en général, et sur le modus operandi du Fonds de Bonification, en particulier.

Gilbert Déou Malè et sa délégation au domicile  ...

... de Feu Adignon Hambaladji

Quittant l’espace culturel, ’’Artisttik Africa’’, Gilbert Déou Malè, les administrateurs indiqués du Fac et des promoteurs culturels se sont rendus au domicile de la vedette de la musique traditionnelle, Feu Adjignon Hambaladji, afin de présenter les condoléances du Gouvernement à la famille éplorée. Ensuite, le Dg/Fac a pris la direction à l’Hôpital ’’La croix’’ de Zinvié pour se rendre compte de l’état de santé de l’artiste de la musique béninoise, Aline-D, hospitalisée après avoir subi une opération chirurgicale. Enfin, la personnalité a rendu visite à Im’ran en bonne convalescence.

Marcel Kpogodo Gangbè     

vendredi 8 janvier 2021

Le ’’Ouidah jazz vodoun’’ 2021 : 3 pôles d’activités en 3 jours de festivités

Dans le cadre du lancement officiel de l’événement


Depuis le vendredi 8 janvier 2021, le ’’Ouidah jazz vodoun’’ démarre les manifestations de sa 13ème édition, ce qui a lieu dans la cité historique de Ouidah sous la direction de l’initiateur de l’événement, Andoche Adjovi, alias Adjoss Togbé. Trois domaines seront particulièrement exploités.

L’art, la culture et le tourisme. Les secteurs dans lesquels s’exercent les différentes activités de la 13ème édition du ’’Ouidah jazz vodoun’’ à partir du vendredi 8 janvier 2021 au quartier de Tovè, sis palais royal de la collectivité de la famille Adjovi, à la maison Tonongbé, dans la commune historique de Ouidah. Ce sera sous la direction du créateur du festival, Adjoss Togbé, de son nom à l’état-civil, Andoche Adjovi.


A l’en croire, d’abord, l’aspect artistique du festival indiqué se fera remarquer par la musique moderne d’inspiration traditionnelle et par la musique traditionnelle pratiquée dans les couvents des divinités du vodoun. Dans la première catégorie, des artistes et des orchestres ont été invités : Olalékan, Togbé Adjoss et ’’Abomey afro jazz orchestra’’. Concernant la seconde catégorie musicale, l’authenticité des danses et des pratiques afférentes des couvents des divinités du vodoun sera d’un attrait particulier et devra rendre le festival absolument draineur du grand public. Pour lui, la musique profondément liée au cru de la diaspora afro-descendante aura aussi droit de cité.


Ensuite, selon Adjoss Togbé, le domaine culturel est prévu pour être soutenu par une exposition collective d’un genre particulier. En effet, des peintres, des sculpteurs, des photographes d’art et des performeurs créeront des œuvres d’art étroitement inspirées des réalités de l’univers du vodoun.


Enfin, se rapportant au tourisme, le promoteur du ’’Ouidah jazz vodoun’’ laisse entendre la mise en place d’un parcours de découverte permettant de visiter la fameuse ’’Route des Esclaves’’ et plusieurs couvents de divinités endogènes, de même que la programmation de moments de partage avec des dignitaires des religions nationales et le roi de Ouidah, puis d’initiations, selon le besoin des personnes, ce qui devrait contribuer à éclairer les participants sur les réalités intrinsèques et dénuées de préjugés de la religion du vodoun.


En dehors de l’expression des trois pôles artistique, culturel et touristique au cours du ’’Ouidah jazz vodoun’’ 2021, seront d'actualité des activités périphériques sous forme, d’une part, d’ateliers en danse, en musique et en manipulation du tissu ’’batik’’, et, d’autre part, d’une rencontre professionnelle, sans oublier que des personnalités impliquées dans la réussite du festival feront l’objet de distinction et de remise de trophées.


Ainsi, la 13ème édition du ’’Ouidah jazz vodoun’’, qui vient de s’ouvrir à Ouidah, n’attend que de continuer à démontrer sa maturité et son ancrage dans la ville historique en attendant de connaître un déploiement dans d’autres villes du Bénin.


Marcel Kpogodo Gangbè