Dans le cadre de la tenue de la quatrième édition de l'événement
Le Festival ’’Ilé ya
Africa’’ a connu sa quatrième édition, les 10, 11 et 12 novembre 2016, à
travers trois activités cardinales qui se sont concentrées en deux sites
différents, drainant un public vivement intéressé.
De gauche à droite, Aris Dagbéto, Etienne Arèmon, Bernard Ayayi, Grégoire Noudéhou et Erick Anouansou |
« L’Afrique et son
indépendance ». Le thème de la 4ème édition du Festival panafricain,
’’Ilé ya Africa’’. Il s’est déroulé par
trois activités artistiques et culturelles. D’abord, le vendredi 10 novembre
2016 a permis de connaître le lancement officiel de la manifestation, au Centre
culturel ’’Artisttik Africa’’ du quartier Agla, à Cotonou, suivi d’un
vernissage. Cette cérémonie a connu la
présence de la co-marraine de l’événement, Carole Borna, Directrice Adjointe du
Patrimoine culturel, et d’Ousmane Alédji, Directeur de l’espace d’accueil, de
même que d’un public dans lequel il fallait trouver les trois artistes en
exposition jusqu’au 18 novembre prochain, à la Galerie ’’Ludovic Fadaïro’’ comprise
dans le Centre indiqué : le tout jeune artiste peintre, Bernard Ayayi, Grégoire
Noudéhou, Etienne Arèmon, Aris Francel Dagbéto et Erick Ahouansou.
Ousmane Alédji ... |
Entre autres, dans son
intervention, Ousmane Alédji a montré que cette exposition venait briser un
silence de quatre années de la Galerie, ce dont il s’est réjoui. Il a fallu,
ensuite, faire la visite des œuvres en exposition, quelques-unes ayant été
expliquées par les artistes spécifiquement intéressés.
... et Carole Borna, au cours de leurs interventions respectives |
Le vendredi 11
novembre, le Festival a poursuivi ses activités par la tenue d’une conférence
animée par Gratien Ahouanmènou sur le thème : « Regard sur l’Afrique ».
C’était au Centre culturel chinois de Cotonou.
Le clou de l’événement
culturel : un concert inédit au même espace avec, comme point commun, le
tambour, célébré par deux groupes : ’’Garuda fusion’’ et ’’Ifè niyi’’. 6
morceaux, de part et d’autre et, une ambiance assez remuante des consciences.
Bernard Ayayi, expliquant l'une de ses toiles |
''Garuda fusion'' ... |
Ces deux ensembles ont évolué sur un podium à la dénomination bien définie :
’’Tchê toula’’, ce qui signifie ’’Tapez, on vous ouvrira’’, selon les explications
d’Erick Ahouansou, Président du Festival.
... et ''Ifè niyi'' ont séduit le public |
Entre temps, Gratien Ahouanmènou a
été invité à recevoir une distinction, ce qui fut exécuté par Aris Francel
Dagbéto.
Marcel Kpogodo