mercredi 23 avril 2014

Les filles de Laudamus Sègbo au "Café des arts"

Dans le cadre du lancement de son premier film, ce 23 avril

Le deuxième anniversaire du "Café des arts", l'espace culturel du quartier Fidjrossè de Cotonou, le 12 février 2014, a été une occasion unique : faire la rencontre de trois fées ayant contribué à la concrétisation du premier bébé cinématographique de Laudamus : "Les élus du roi Dèfodji", qu'il présente, en cette soirée du 23 avril, à 18h30, au Jardin des plantes naturelles (Jpn) de Porto-Novo, derrière l'Assemblée nationale. Ces trois actrices ont bien accepté de se faire connaître du public.


Lucinda, Estelle et Gwladys, posant avec Laudamus, au "Café des arts"
Ce sont trois belles étudiantes, Lucinda Dossa, Estelle Fonda, Gwladys Ayadokoun, auxquelles Laudamus Sègbo a choisi de confier un rôle dans son tout premier film, "Les élus du roi Dèfodji", en première diffusion, ce soir, à 18h30, au Jardin des plantes naturelles (Jpn) de Porto-Novo, ce mercredi 23 avril. Réalisé par Dad'art Company, en collaboration avec les Associations "Patrimoine d'Afrik" et "Maculture", cette œuvre cinématographique comporte une dizaine d'épisodes de 25 minutes chacun. Elle restitue une atmosphère hautement conflictuelle, à l'accession au trône de l'anticonformiste de prince, Dèdomin. Cette situation débouche sur le tissage par une jumelle de Fleur, celle qu'il finira par choisir comme épouse, d'un processus pour le sauver des mains de celle-ci. 
En réalité, nos trois actrices que sont Lucinda, Estelle et Gwladys, la vingtaine rayonnante, incarnent, respectivement, Tassinon, l'intronisatrice, Sita, la fille de Tassinon, et maman Floflo, la mère de Fleur, l'assassine. Si, à l'université, elles étudient les Lettres modernes, la Psychologie et la Géographie, elles n'ont pas, selon leurs dires, hésité à sacrifier deux bonnes semaines à un tournage qui fut très éprouvant, surtout, en décembre 2013. Il s'agira pour le public, qui est invité à faire le grand déplacement du Jpn de Porto-Novo, de juger, entre autres critères d'évaluation, leur capacité à être de bonnes actrices, ce qui déterminera aussi si Laudamus peut s'enorgueillir d'avoir investi le monde du cinéma, lui qu'on connaît comme un artiste plasticien décalé, débordant de créativité et du sens d'innovation.

Marcel Kpogodo

"Le Bénin se cultive" s'ouvre ce mercredi 23 avril

Plusieurs activités littéraires programmées

Ce mercredi 23 avril 2014 s'ouvre la deuxième édition de l'initiative littéraire "Le Bénin se cultive". Placée sous l'égide de la Jeune chambre internationale "Océan Bénin", elle tiendra sur trois journées, selon une programmation bien riche. 

Landry Ouoko
Ce mercredi 23 avril 2014, à 18 heures, se déroule la cérémonie d'ouverture de l'événement littéraire, "Le Bénin se cultive", qui en est à sa deuxième édition. Ce sera au Champ de foire de Cotonou, plus précisément à l'Institut des sciences biomédicales appliquées (Isba). Selon Landry Ouoko, Coordonnateur du Projet, cette manifestation, ayant pour Président d'honneur, Jérôme Carlos, est un salon du livre qui a lieu dans le contexte précis de la Journée internationale du livre et des droits d'auteurs ; elle est prévue pour s'étaler jusqu'au samedi 26 avril, avec une diversités d'activités littéraires. Ainsi, du 23 au 26 avril, l'Isba abritera une exposition-vente d'ouvrages produits par des écrivains béninois. Ensuite, le plus célèbre d'entre eux, Florent Couao-Zotti, animera une conférence sur le thème : "Littérature et développement : quel lien ?", le vendredi 25 avril, à l'auditorium de l'Institut français de Cotonou, à 18 heures 30 minutes. A toutes ces séances, l'entrée est libre et gratuite.


Des activités annexes

"Le Bénin se cultive" 2014 comporte, notamment, des opportunités de formation, ce que précise Landry Ouoko, en évoquant, d'abord, un atelier de dessin ayant pris en compte des enfants de 5 à 12 ans ; ils ont suivi une formation les 12 et 19 avril, celle-ci qui connaîtra sa dernière séance, ce mercredi 23. Concernant des élèves plus grands, une séance de transmission de capacités en techniques d'art oratoire a permis à plusieurs jeunes, le 5 avril dernier, de se voir édifier sur les secrets d'une prise de parole réussie en public. Ceci aboutira, le samedi 26, à un concours d'art oratoire au cours duquel les stagiaires s'affronteront.  
Ce sont autant de circonstances de développement de la culture personnelle qui travaillent à faire du salon du live, "Le Bénin se cultive", un événement incontournable au Bénin, les années à venir, surtout que les propos de M. Ouoko font comprendre que, de l'édition 2013 à la présente, les partenaires sont passés de 5 à 17, tout en faisant remarquer que celle-ci mobilise deux librairies, une bibliothèque, une dizaine de maisons d'édition et plusieurs écrivains béninois. 

Marcel Kpogodo