A gauche, William Thibaut Dagbindé, au cours de la conférence de presse |
Le staff du Label, à la conférence de presse |
Le logo du label, ''Xwésivo yoyo'' |
musique, littérature, théâtre, danse, cinéma, patrimoine, arts plastiques, mode, et toute la culture au Bénin, c'est désormais ICI et nulle part ailleurs !!!!
A gauche, William Thibaut Dagbindé, au cours de la conférence de presse |
Le staff du Label, à la conférence de presse |
Le logo du label, ''Xwésivo yoyo'' |
Madiana Kané Vieyra |
Tchif, dans sa présentation de l'exposition |
De gauche à droite, José Pliya et son épouse |
Aperçu de quelques oeuvres |
Une capture d'écran caractéristique de la vidéo (Crédit : Madiana Kané Vieyra) |
Idem (Crédit : Madiana Kané Vieyra) |
Mounia Youssef |
Quelques oeuvres photographiques de ''l'Hair du Temps'', à l'Espace ''Tchif'', en novembre 2017 |
''l'Hair du Temps'', au Restaurant ''Le Lambi's'' de Cotonou |
Aperçu du poster sur, notamment, le mouvement ''Nappy'' |
Mounia Youssef, en exposition au ''Centre'' de Lobozounkpa |
Action finale de meurtre du ''Chroniqueur du Pr'' |
Fusion des identités |
De gauche à droite, Elisée Maforikan, Hermas Gbaguidi et Carlos Zannou, à la fin de la pièce |
De gauche à droite, Tchif et André Guillot |
Première édition de la biennale d’arts visuels au Bénin
Regard Bénin 1.0 pour commémorer les 50 ans d'indépendance du Bénin
La première édition de la Biennale d'arts visuels du Bénin a été lancée le 08 juin 2010 au Centre culturel français de Cotonou. Elle est le fruit de la collaboration entre le Ministère de la Culture du Bénin, Culturesfrance, et l’Ambassade de France au Bénin. Elle s’inscrit dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de l’accession à la souveraineté internationale de notre pays.
C’est le Centre culturel français (Ccf) de Cotonou qui abrité le lancement de la première édition de la Biennale des Arts visuels du Bénin, qui s’achèvera le 31 août prochain. Elle concerne, outre Cotonou, les villes de Porto Novo, Ouidah et Abomey. Gratuite et destinée au plus grand nombre de Béninois, elle donnera lieu à des expositions qui seront visibles à Cotonou, entre autres, au Ccf, à l’espace Tchif et à la fondation Zinsou. A Porto Novo, Ouidah, et Abomey, ce seront respectivement le Centre culturel Ouadada, la place Chacha et le palais royal qui abriteront ces expositions. Au programme, une quinzaine d’artistes du Bénin, d’autres pays du continent et du monde. Leurs différents travaux explorent les disciplines des arts plastiques, des photographies, des peintures et des sculptures. C’est ainsi que, pour la circonstance, des ateliers d’artistes seront ouverts. On notera également une exposition sur le football, et la lecture de romans d’auteurs africains. En outre, "Bateau Négrier", de l’artiste béninois Aston a lancé cette Biennale. Produit par le Ccf, les travaux d’Aston explorent le thème du commerce des esclaves dont la « marchandise » humaine avait pour lieu de départ les côtes béninoises.
Quelques propos recueillis en marge du lancement de Regard Bénin 1.0
Aston, artiste exposant :
"J’aimerais vous expliquer ma démarche. Je travaille avec des éléments qui ont un esprit, une couleur, une forme, une vie, tout matériel a une vie. Mais, je vois ces matériaux en train de pourrir, de polluer l’environnement. Quand on les enterre, ça tue les cultures, quand on les jette dans la mer, ça tue les poissons, quand on les brûle, ce n’est pas bon pour la couche d’ozone. Moi je les recycle, je les fais revivre en leur donnant des formes, en créant des histoires autour, des installations, des scènes de vie, des animaux et tout ce que je vois autour de moi."
Rémi Secret, Directeur du Centre culturel français (Ccf) de Cotonou :
"On connaît Aston, on reconnaît Aston, Aston sera toujours là où on ne l’attend pas et nous dit le monde tel qu’il n’aurait pas dû être. Et tel qu’il pourrait ne pas être. Dans le champ de questions et d'énigmes de nos incertitudes fécondes, chaque réponse sous la forme de dénouements artistiques sera la preuve de la vitalité des créateurs du Bénin. Quand les orages se sont calmés, tout devient minuscule et resteront alors les fragments de nos épopées intimes.
On connaît Aston, on reconnaît Aston, condition humaine précaire, résistance à la dispersion, dans les points de départs toujours arbitraires. Seul le singulier existe dans cet inachevé de la vie par intermittence.
On connaît Aston, on reconnaît Aston, on aime Aston, dans cet état de rupture et de sentiments d’étrangetés ; affirmons nos présences dans l’éternel relativité des rapports humains et, ensemble, construisons la mémoire du futur. Regard Bénin 1.O en est un acte majeur, une pierre décisive dans cette admirable construction."
Olivier Poivre D'Arvor, directeur de Cultures France :
"Il y a à peine cinq mois, nous avons eu avec le Ministre Ganiou Soglo cette idée de montrer la richesse des artistes béninois, et de faire que ce cinquantième anniversaire des indépendances africaines, en l’occurrence du Bénin, soit célébré par les artistes eux-mêmes, car il y a un talent magnifique ici au Bénin. J’en ai toujours été convaincu, et j’espère que cette manifestation sera le début de quelque chose qui pourrait se retrouver régulièrement tous les deux ans peut être, comme une biennale. Je voudrais dire à Aston que cette pièce est magnifique, elle est très symbolique de ce projet qui est en de partir, de démarrer pour trois mois. C’est un artiste accompli."
Ganiou Soglo, Ministre de la Culture du Bénin :
"Toute mon équipe et moi, nous ne pensions pas que, quelques mois après nos discussions, on pourrait réaliser ce regard sur mon pays, et surtout sur les artistes. Quand je vois cette pièce d’Aston, elle me rappelle l’arche de Noé, mais une arche de Noé du 21ème siècle avec un regard sur comment recycler tous ces déchets qui polluent l’environnement. Je crois qu’il me donne un autre regard sur comment recycler tous ces déchets."
Mise en œuvre du projet « Waba »
Pour promouvoir l’art contemporain béninois
« Waba, portes ouvertes sur les ateliers d’artistes » est un projet initié par le mouvement artistique et culturel "Elowa". Par le biais d’une conférence de presse tenu le 27 mai dernier à l’espace Tchif de Cotonou, Rafiy Smith Okefolahoun, promoteur de ce mouvement a précisé les contours de cette initiative.
Il ressort de la conférence de presse animée le 27 mai dernier, entre autres, par Rafiy Smith Okéfolahan, Promoteur du Mouvement "Elowa", quel l'événement « Waba » se déroulera du 05 au 10 juin prochain dans les villes de Cotonou et de Porto Novo. Pour une première fois, une cinquantaine d’artistes plasticiens béninois ouvrent les portes de leur atelier au public béninois. Celui-ci aura l’opportunité de voir ces œuvres artistiques sans passer par les lieux habituels que sont notamment les galeries d’exposition. Pris sur le vif, ces plasticiens se livreront à travers leurs réalisations. Certaines d’entres elles seront achevées, d’autres ne le seront pas. Et, pour la circonstance, indique Rafiy Smith Okefolahoun, sept (07) circuits seront crées dont cinq (05) pour Cotonou et deux (02) pour Porto-Novo. C’est ainsi que les 05 et 06 juin, des bus seront affrêtés sur cinq (05) sites choisis dans la ville de Cotonou. A titre d’exemple, des points de transports de visiteurs sont prévus à Agla et devant le stade de l’amitié pour Cotonou, d’une part, et, d’autre part, sur les places Bayol et Toffa, en ce qui concerne la ville de Porto-Novo. Ces bus amèneront le public vers les ateliers des artistes durant ces deux jours uniquement. Les visiteurs iront visiter les ateliers les jours suivants par leurs propres moyens. Une carte sera également disponible afin d’indiquer la situation géographique des ateliers des artistes. La clôture de « Waba » le 10 juin coïncidera avec le lancement d’un catalogue financé par le Service culturel de l’ambassade de France. Y figurera la grande majorité des artistes qui ont pris part à cette manifestation inédite. L’initiateur de ce projet a émis le vœu de voir « Waba » se répéter tous les ans car, ajoute-t-il, au-delà de ces portes qui sont ouvertes, la création d’un réseau professionnel des artistes plasticiens béninois en sera l’une des retombées.
Bernado Houenoussi