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lundi 21 novembre 2022

Hermas Gbaguidi fait acquérir 12 compétences en théâtre

Dans le cadre d’un communiqué qu’il a rendu public


Hermas Gbaguidi procède, depuis le 20 novembre 2022, à la reprise des formations liées au fonctionnement de l’art théâtral. Il se donne de transmettre à tout postulant douze compétences essentiellement en rapport avec le théâtre, le domaine professionnel qui est le sien, avec quelques surprises.


Hermas Gbaguidi

« Maîtriser l’écriture dramatique », « Utiliser le potentiel des techniques », « Comprendre la dramaturgie » et, notamment, « Mettre en scène ». Un aperçu des douze modules liés au théâtre, dont va recommencer à prodiguer le contenu Hermas Gbaguidi, ce qu’il annonce depuis le 20 novembre 2022, à en croire sa publication, faisant office de communiqué, parvenue à notre rédaction.

Fondateur et Directeur du Centre d’Etudes dramatiques, de scénographie, d’administration de compagnie et de mise en scène (Césam), Hermas Gbaguidi entend dispenser les cours indiqués par la voie numérique et, de manière personnalisée, à chaque étudiant qui, pour le bénéfice des séances de formation, devra s’acquitter des frais de Cent cinquante mille francs (150.000 F) Cfa, pour un bloc de cinquante (50) heures de cours.


Le communiqué de la formation du Césam

Cerise sur le gâteau de cette formation que lance la personnalité, le baptême de cette nouvelle promotion d’étudiants, la septième, du nom de l’Etalon d’argent 2017 du Festival panafricain de Cinéma de Ouagadougou (Fespaco) : Sylvestre Amoussou ! Validant le fait, le réalisateur de cinéma et producteur béninois vivant en France, sur la page ’’Facebook’’ d’Hermas Gbaguidi, a émis une réaction face à la communication de la nouvelle de son choix par le Césam comme Parrain de sa septième promotion d’étudiants : « C'est un honneur pour moi d'être le parrain de cette nouvelle promotion [’’Césam-Bénin’’] ».

Complètement et profondément imprégné dans son domaine professionnel qu’est le théâtre, Hermas Gbaguidi en est un expert, étant aussi dramaturge, auteur de trois pièces de théâtre, ’’La vallée de l'ignorance’’, ’’L'odeur du passé’’, ’’Lekleenex qui tue’’, les deux premières ayant été publiées en 2003 et, la troisième, en 2014.

Ayant à son actif un parcours de solidité, il édifie techniquement tous les professionnels de la chaîne théâtrale, en l’occurrence, des dramaturges comme lui, des metteurs en scène, des spécialistes de scénographie et même des gestionnaires de compagnie.

Marcel Gangbè-Kpogodo

lundi 2 octobre 2017

Le programme de projection des films de Sylvestre Amoussou à l’Espace ’’Tchif’’ disponible

Dans le cadre d’un communiqué du Directeur exécutif de l’institution culturelle

Après la conférence de presse d’annonce de la relance des activités de l’Espace ’’Tchif’’, conjointement animée avec Nicaise Francis Tchiakpè, alias ’’Tchif’’, fondateur de l’institution, Adrien Guillot qui en est le Directeur exécutif, a, dans un communiqué, rendu public le programme de diffusion des films de Sylvestre Amoussou, et, notamment, de celui ayant conquis l’Etalon d’Argent du Fespaco 2017 : ’’L’orage africain – Un continent sous influence’’.




Du 16 au 22 octobre 2017, douze séances de projection sont prévues, à raison de deux pour chacune des six soirées ordinaires. Pour y avoir accès, le public devra s’acquitter d’un ticket de Mille Francs (1000 F) Cfa, par séance, communique Adrien Guillot selon qui les réservations peuvent déjà en être faites au siège de l’Espace ’’Tchif’’, sis quartier Guinkomey, à Cotonou, tous les jours, de 10h à 18h. Par ailleurs, il garantit la présence du réalisateur Sylvestre Amoussou pour des échanges avec le public, à la fin de la première séance. Cette personnalité animera un master-class payant sur le cinéma, dans l’après-midi du mardi 18 octobre.
En outre, pour Adrien Guillot, depuis ce lundi 2 octobre 2017 ont démarré des ateliers de théâtre, payants aussi, animés par le comédien et conteur Jean-Louis Kédagni.

Marcel Kpogodo



Programme des projections à l’Espace Tchif

-          Lundi 16 – Africa Paradis 19h / Un pas en avant 22h
-          Mardi 17 – Un pas en avant 19h / Africa Paradis 22h
-          Mercredi 18 – Africa Paradis 19h / Un pas en Avant 22h
-          Vendredi 20 – L’Orage africain 19h / L’Orage africain 22h
-          Samedi 21 – L’Orage africain – 19h / L’Orage africain 22h
-          Dimanche 22 – L’Orage africain – 19h / L’Orage africain 22h


Autres activités

Master Class de Sylvestre Amoussou 
"La leçon de cinéma de Sylvestre Amoussou" (la construction d'un film, le cinéma africain aujourd'hui, son propos dans ses films, ...)
Le mercredi 18 octobre à l'Espace Tchif
Tous publics - de 14h à 18h - Places limitées à 30 personnes
Tarif : 10 000 francs CFA
Réservation - 66 92 73 15

Les ateliers théâtre de l'Espace Tchif
Tous les lundis de 14h à 16h
Les cours sont dispensés par Jean-Louis Kedagni
Tarif 130 000 francs CFA pour l'année
Réservation - 66 92 73 15
Démarrage des cours le 2 octobre 2017
Des nouvelles inscriptions sont encore possibles en octobre. 

Adrien Guillot

jeudi 21 septembre 2017

Le réalisateur Sylvestre Amoussou à l’Espace ’’Tchif’’ dès octobre prochain

Annonce faite par une conférence de presse à Cotonou

Les locaux de l’Espace ’’Tchif’’ de Cotonou ont abrité une conférence de presse, ce qui a permis à l’artiste peintre béninois, Tchif, et à l’ingénieur culturel Adrien Guillot, d’annoncer la diffusion à venir des films de Sylvestre Amoussou, sur fond de réouverture du complexe culturel.

De gauche à droite, Tchif et André Guillot
Du 16 au 22 octobre 2017 aura lieu la « rétrospective du cinéma de Sylvestre Amoussou ». L’annonce forte faite par Adrien Guillot, ingénieur culturel, le mercredi 13 septembre 2017, au cours de la conférence de presse qu’il a animée, de concert avec Nicaise Francis Tchiakpè, alias Tchif, fondateur de la structure portant son nom, située à Cotonou.
C’est en tant que nouveau Directeur exécutif de l’Espace ’’Tchif’’ qu’Adrien Guillot partageait avec les journalistes les tenants et les aboutissants de ce projet d’ordre cinématographique dont le contexte est la reprise des activités du cadre culturel, après deux années de fermeture. A en croire ses propos, si la mission à lui confiée par Tchif reste de gérer la programmation culturelle, il entend faire de l’Espace un « lieu de promotion de la culture et des artistes béninois », et ne pense négliger aucun des domaines culturels que sont le cinéma, le théâtre, la musique, la danse et les expositions. En outre, son objectif reste de s’inscrire dans des partenariats avec des structures avec lesquelles il est possible de partager des objectifs communs.

Marcel Kpogodo

mardi 15 novembre 2016

Sylvestre Amoussou plus que jamais avant-gardiste

Dans le cadre du sujet de son nouveau film, ’L’orage africain’’


La fin d’après-midi du jeudi 27 octobre 2016 a permis au réalisateur béninois, Sylvestre Amoussou, de donner à voir la toute première de son nouveau film, ’’L’orage africain’’. C’était au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’. Cette nouvelle production se démarque de la ligne que s’est toujours tracé le cinéaste, celle de l’anticipation sur le futur.

Sylvestre Amoussou, à la présentation de son film aux journalistes béninois
1h 26 mn. La durée du nouveau long métrage du cinéaste béninois vivant et travaillant en France, Sylvestre Amoussou. Intitulé ’’L’orage africain’’ et, sous-titré ’’Un continent sous influence’’, il relate la classique aventure d’un dirigeant africain, Ezo Essogbé, Président du Tangara, qui a conduit son pays à la nationalisation des entreprises occidentales d’exploitation des richesses du sous-sol avec, à la clé, la volonté de renoncer à la monnaie commune instaurée par l’ancienne puissance dominatrice. Ceci a conduit aux secousses sociales fondées sur la résistance de ces représentants étrangers voyant leurs intérêts stratégiques menacés, leur manière de marquer leur désaccord étant, notamment, d’acquérir à leur cause des responsables politiques proches du cercle d’Ezo Essogbé, de provoquer des troubles et des tueries en actionnant une main sous-régionale de mercenaires. Contrairement au dénouement tragique auquel on est habitué de l’assassinat du dirigeant insoumis aux anciennes puissances colonisatrices, l’homme fort de Tangara survit pour mettre aux arrêts les intrigants de son entourage et pour se voir aduler par son peuple.

Sandrine Bulteau
Première raison de satisfaction : ce film a été tourné au Bénin. Deuxièmement, il a connu la distribution d’un nombre important de comédiens originaires du pays de Béhanzin : Akambi Akala, Florisse Adjanohoun, Abiath Oumarou, Sandra Adjaho, Serge Yéou, Claude Balogoun, Alfred Fadonougbo, Nicolas Houénou de Dravo, Arsène Kocou Yémadjê. Parmi les acteurs étrangers, il a fallu compter avec Sandrine Bulteau, la ’’Madame Afrique’’ de l’histoire. En outre, la tenue locale dont sont tous vêtus les personnages ’’tangarais’’,a le mérite de lancer un message fort, la nécessité pour l’Africain de rompre avec le mimétisme et de s’approprier les atouts vestimentaires locaux. Enfin, la détermination d’Essogbé et le soutien international à sa cause, restent des éléments fondateurs de la capacité des pays d’Afrique à gérer par eux-mêmes leurs ressources du sous-sol. Reste à savoir si l’exemple asiatique n’est pas l’école la plus rassurante pour atteindre cet objectif de développement.

Marcel Kpogodo