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jeudi 12 novembre 2015

Rahimi Amoussa définit la dimension alchimique de l’artiste plasticien

Dans une communication liée à la commémoration de la 2ème édition de la Journée internationale des arts plastiques (Jiap)


La matinée du jeudi 29 octobre dernier a été consacrée par les artistes plasticiens béninois à la découverte d’une communication importante sur la force alchimique de l’artiste. Elle a été présentée par le métaphysicien, Rahimi Amoussa, au siège de la Fédération des associations des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin).

 De gauche à droite, les artistes Francis Ahoyo, Philippe Abayi, le métaphysicien Rahimi Amoussa et l'artiste décorateur Grégoire Noudéhou
« Le plasticien, alchimiste d’harmonie et de paix ». Tel est le thème de la communication qu’a présentée le métaphysicien Rahimi Amoussa, à l’attention des artistes plasticiens béninois, venus nombreux pour l’écouter, le jeudi 29 octobre dernier. C’était dans le cadre de la commémoration de la 2ème édition de la Journée internationale des arts plastiques (Jiap).
Première communication d’une série de quatre, elle a instruit le public, constitué en majorité d’artistes plasticiens, sur les normes fondamentales que doit rigoureusement suivre l’artiste plasticien pour atteindre la dimension très sélective de ’’plasticien alchimiste’’. Ainsi, la définition de ce type performant d’artiste est revenue de manière bien précise, closant la communication : « Le plasticien alchimiste est […] un adepte de la connaissance : la connaissance de lui-même ou connaissance de soi, la connaissance de son art et de ses matériaux, le langage des matériaux de son art, la connaissance des lois de fonctionnement de l’univers, particulièrement, la connaissance des effets invisibles, et sur l’homme et sur l’environnement, et la cité de ses créations et des matériaux de ses créations, ainsi que de lui-même, en tant qu’adepte de l’harmonie et de la paix : une voie du sacrifice pour l’humanité ».
Avant d’en arriver à cette étape décisivement conclusive, Rahimi Amoussa s’est appuyé sur un développement en 4 compartiments. Le premier lui a permis de faire comprendre le contenu de la notion d’ ’’arts plastiques’’. Selon lui, ils consistent à « éduquer le sensibilité », à « apprendre à utiliser le langage plastique » et à « acquérir les bases d’une culture artistique », autant d’exigences servant à circonscrire clairement, selon lui, les 6 aspects que contiennent les arts plastiques : la sémiologie de l’image, la composition, la couleur, le graphisme, les matières et le volume.
Concernant le deuxième compartiment de son exposé, le communicateur l’a lié au sous-thème : « Le plasticien, alchimie de la matière ». Ainsi, il a considéré que le plasticien alchimiste de la matière se manifeste à travers la ligne qui, pour lui, est « le moyen de représentation le plus élémentaire ». Cette ouverture l’a amené à développer un ensemble de considérations intéressantes sur les couleurs et les significations respectives qui leur sont attachées.
C’est alors qu’il a abouti au troisième sous-thème : « Le plasticien : de l’alchimie matérielle à l’alchimie spirituelle ». A ce niveau, Rahimi Amoussa s’est appesanti sur la place des ordinaire dans la définition de son concept du sous-thème, avant d’en venir à étudier ceux assez novateurs de l’imagination, de la mémoire, de l’intelligence et de la sagesse, toutes fondamentales dans le passage à l’alchimie spirituelle, surtout que, bien exploitées, elles contribuent à forger un créateur de qualité, donc, un « alchimiste d’harmonie et de paix » qui doit se corriger de 9 cardinaux défauts : l’aveuglement, l’erreur fondamentale, l’avarice, la gourmandise, la luxure, la presse, l’envie, la colère et l’orgueil.
Dans ces conditions, le communicateur a abouti à la dernière partie de son exposé : « Le vitol de l’alchimiste ». Avec cette partie, le public de plasticiens a reçu des consignes précises pour réaliser en soi la vraie dimension alchimique de l’esprit, avec les vertus à promouvoir : la prudence, la tempérance, la justice, la force, la charité, l’espérance, la foi, l’intelligence et la sagesse. En conséquence, l’artiste plasticien peut, en s’améliorant en lui-même travailler positivement sur son environnement et le transformer en bien.
La conférence n’a pas manqué de susciter un débat épanouissant dont Rahimi Amoussa fut réellement à la hauteur.

Marcel Kpogodo 

dimanche 27 septembre 2015

Les 3 objectifs capitaux de Grégoire Noudéhou, nouveau Président de l’Apb

A l’issue du renouvellement du Bureau de l’organisation


Le siège de la Fédération des associations professionnelles des artistes plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) a abrité, le vendredi 25 septembre 2015, l’Assemblée générale de renouvellement du Bureau de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb). Après plusieurs heures de travail, Grégoire Noudéhou, élu à la tête de l’Organisation, a fait connaître trois principaux chevaux de bataille.
Grégoire Noudéhou
La communication, l’assainissement du milieu professionnel et la conception consensuelle d’un programme d’activités. Ce sont les principaux objectifs que se fixe Grégoire Noudéhou, élu Président de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb), le vendredi 25 septembre dernier, à l’issue d’une Assemblée générale à laquelle ont participé pas moins de 22 congressistes. Elle s’est déroulée au siège de la Fédération des associations professionnelles des artistes plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin).
A en croire cette personnalité, la prise en charge, en premier lieu, de la communication de l’Apb lui permettra de lui donner une réelle visibilité, à travers la création d’« instruments communicationnels » tels qu’un site Internet. Ce sera, selon lui, le moyen pour les membres de l’Association de « se mettre au parfum des informations liées aux activités et d’apporter leur pierre à l’édifice » du bon fonctionnement de la structure, par, notamment, des propositions qu’ils pourront soumettre, quel que soit le point du territoire national où ils seraient.

Une vue du présidium, à l'ouverture de l'Assemblée générale
En deuxième lieu, Grégoire Noudéhou caresse le rêve de rendre le milieu des artistes plasticiens plus viable en fouettant la participation de ses pairs aux activités mises en œuvre et en travaillant à faire d’eux de bons militants. En troisième position, le nouveau Président de l’Apb entend faire travailler le Bureau dont il détient la charge sur le programme des actions devant régir les 5 prochaines années de son mandat. « Je ne voudrais pas imposer une vision à quelqu’un », confie-t-il. « C’est à partir de ce que le Bureau va accoucher pour la corporation qu’ensemble, nous allons œuvrer pour l’épanouissement de chacun des artistes de l’Association », conclut-il. Et, sans tarder, il n’hésite pas à dévoiler quelque peu certaines préoccupations qu’il pourrait soumettre au Bureau, dans le cadre des 2 ou 3 jours de travail qu’il initiera pour atteindre cet objectif : « Il faudra se battre pour l’application de certains textes qui existent sur la place et qui doivent beaucoup apporter aux artistes de notre catégorie ; on ne doit pas nous considérer comme de simples consommateurs, mais comme de véritables acteurs du développement », achève-t-il, cette fois-ci, définitivement.


Marcel Kpogodo




Liste des membres du nouveau de l'Apb


Président : Grégoire Noudéhou 

Vice-président :    Philippe Abayi    
     
Secrétaire général : Francis Ahoyo  
             
Secrétaire général adjoint : Ponce E. K. Zannou 
      
Trésorier général : Guy Domingo  
           
Trésorier général adjoint : Lucrèce Abayi 
               
Secrétaire à l’Organisation : Bienvenu D. Abaï
            
Secrétaire à l’Organisation  adjoint : Florent C. Nagoba
            
Secrétaire à la Communication : Achille G. Zohoun    
         
Secrétaire à la Formation : Ignace Wagouté     
            
Secrétaire aux Projets et à l’animation : Marcellin Affa  
                     
Secrétaire aux Affaires juridiques chargé de la Croissance et du développement : Hervé Alladayè                     

Secrétaire aux Affaires sociales et de la promotion du genre : Yves Midahuen 
                    
Président d’honneur : Franck Dossa

Conseillers : Jules Koukpodé et Dominique Zinkpè


M.K.

mardi 28 juillet 2015

L’Apj-Cap initie la formation de 25 d’artistes en notions de spiritualité

Au siège de la Faplag-Bénin


Le siège de la Fédération des associations des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) a servi de cadre à une formation en notions de spiritualité et de développement personnel. Initiée par l’Association pour la promotion de la jeune création en arts plastiques (Apj-Cap), à l’endroit de 25 artistes béninois, elle a été lancée le vendredi 24 juillet dernier.

Philippe Abayi, Président de la Faplag-Bénin
« Le plasticien à l’écoute de l’esprit pour la création d’œuvres majeures ». Le thème de la formation qu’a lancée Isabelle Gnancadja, représentante du Directeur du Fonds d’aide à la culture, le vendredi 24 juillet 2015, au Siège de la Fédération des associations de plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), lieu prévu pour abriter les deux jours de renforcement des capacités de 25 artistes plasticiens béninois, en notions de spiritualité et de développement personnel. Pour celle-ci, il s’agit d’une initiative louable, ce qui l’a amenée à inviter les participants à prêter une oreille attentive aux enseignements, pour relever leur niveau de création.
Ainsi, les vendredi 24 et samedi 25 juillet 2015, ces stagiaires devaient se trouver instruits par le spiritualiste béninois, Sylvain Adoho, alias Maître Bobos. Le premier jour, l’Homme, dans sa dimension d’être créateur, devait être exploré à travers deux sous-thèmes : « Qu’est-ce que l’Homme ? » et « La notion de Pure potentialité ». Quant au second jour, les éléments cardinaux et déterminants de la réussite de la création chez l’artiste susciteraient l’intérêt du formateur, par le biais de trois sous-thèmes : « Importance de la connaissance de l’Aura par les participants : les couleurs », « La vie de l’Esprit : la notion de l’intention et du désir » et, enfin, « Conseils pratiques : nombres et symbolismes ».
Parmi les 25 artistes présents au lancement et devant prendre part à la formation, il fallait compter, notamment,  Laudamus Sègbo, Thierry Gansa, Eliane Aïsso, Elon-m Catilina Tossou, Yamferlino’s, Ibraïma Batia, Parfait Gbogbé, Mahoussi, Ziki. C’est ainsi que le grand nombre des participants ayant fait le déplacement a réjoui Philippe Abayi, Président de la Faplag-Bénin, ayant pris la parole, bien avant le lancement de la formation. A en croire ses propos, leur engagement et leur disponibilité devraient les amener à contribuer à faire du Bénin, à partir de leurs nouvelles inspirations artistiques, une grande nation de création contemporaine. Pour finir, il a remercié le Fonds d’aide à la culture pour avoir accepté de financer cette formation.
De son côté, Guy Domingo, Trésorier de l’Apj-Cap et représentant de son premier responsable, a rappelé le projet phare que son organisation a exécutée l’année précédente, avant de montrer aux stagiaires qu’il était important de réveiller en chacun d’eux « les bornes essentielles, aux plans spirituels et personnels, pour mieux faire le travail », pour produire des chefs-d’œuvre qui vont susciter séduction et contemplation. Par conséquent, il les a exhortés à s’impliquer et à s’appliquer afin d’acquérir le meilleur, de la formation indiquée. Comme le précédent intervenant, il a clos son propos par des remerciements à toutes les parties impliquées dans la tenue de l’événement.
Enfin, avant qu’Isabelle Gnancadja ne prenne la parole pour lancer l’atelier, le formateur principal, Sylvain Adoho, est intervenu brièvement en ces termes : « Ma mission est de vous aider à vous souvenir de ce que vous savez déjà ». Ainsi, il devrait conduire ses stagiaires à produire des œuvres de qualité, afin d’influencer le Bénin, l’Afrique et le monde.


Marcel Kpogodo

jeudi 16 juillet 2015

L’Association des artistes plasticiens du Bénin forme une trentaine d’artistes en décoration

Au Siège de la Faplag-Bénin


Le Siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) a servi de cadre au lancement officiel de la formation d’une trentaine d’artistes dans l’art de la décoration. Cette initiative de renforcement de capacités relève de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb). La cérémonie a été présidée par le maître des lieux, Philippe Abayi.
De gauche à droite, Grégoire Noudéhou, Philippe Abayi et Wassi Oyéyèmi
« Obtenir le maximum en peu de temps ». L’exhortation de Grégoire Noudéhou, Secrétaire à l’Organisation de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb), au lancement de la formation initiée par sa structure à l’endroit de trente artistes. Pour cette personnalité, le défi reste de cultiver en ces stagiaires les qualités de décorateurs et d’accessoiristes pour le cinéma, le théâtre et la télévision. Il s’est ainsi exprimé à la cérémonie qui s’est tenue, à l’effet de ce lancement, au Siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), le mercredi 15 juillet 2016, en présence, au podium aussi, de Philippe Abayi, Président de la Fédération indiquée et de Wassi Oyéyèmi, représentant Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle.
Bien avant de conclure sa prise de parole par l’appel vibrant aux stagiaires, Grégoire Noudéhou avait salué toute l’assistance et montré que l’activité intitulée « Formation des décorateurs et accessoiristes pour le théâtre, le cinéma et la télévision », prévue pour se tenir des 14 au 17 juillet, intervenait pour combler un vide créé par l’absence d’écoles de formation de ce type de spécialistes qui sont, à l’en croire, des « faiseurs d’espaces aménagés ». Ce manque contraste fortement avec le grand besoin des réalisateurs formés dans certaines structures privées de la place, d’où la nécessité d’activer un processus de transmissions de connaissances et de perpétuer l’excellence reconnue aux Béninois en matière de décoration au théâtre, au cinéma et à la télévision.
Closant son intervention, il a invité les stagiaires à développer les qualités ci-après : l’écoute, la discipline, l’assiduité et beaucoup de curiosité.



Selon Philippe Abayi …

Philippe Abayi, Président de la Faplag-Bénin, était intervenu bien avant que Grégoire Noudéhou ne prenne la parole. Au-delà de la joie et de la satisfaction qu’il a manifestées de voir le cadre de son institution choisie pour abriter la formation, il a légitimé, justement, Grégoire Noudéhou comme étant la personnalité appropriée pour diriger et animer le stage, vu qu’il a été formé par le très renommé Feu Joseph Kpobly dont il s’est révélé « le collaborateur de tous les temps » et dont il a pris le relais des formations des décorateurs et des accessoiristes, « partout dans la sous-région ». Il a alors apprécié que le Secrétaire à l’Organisation de l’Apb s’inscrive dans la même ligne de transmission de connaissances que son mentor et s’est empressé de montrer que les décorateurs qui sont recherchés ne sont pas ceux qui se contentent de faire de l’embellissement mais, par extension, ceux qui se révèlent des créateurs et des communicateurs d’émotions. Selon lui, il est question d’initier les stagiaires à mettre en place des décors pour « créer un choc », pour « créer une émotion », ce qui devient « complexe et pointu » et qui, à en croire ses analyses, oblige les élus du jour à cultiver des capacités de créativité.
De son côté, Philippe Abayi a demandé aux stagiaires de faire preuve d’engagement, d’ouverture et de disponibilité. En outre, ils seront autant édifiés par Grégoire Noudéhou, Hervé Alladayè et lui-même, notamment, selon un volume horaire global de 16 heures, sur des thématiques aussi variées que celles du décor, en général, des trois types de décors en jeu, que sont les décors cinématographique, théâtral et cinématographique et, entre autres, sur le dépouillement et le scénario, sans oublier qu’une place importante sera réservée aux accessoires. Ce processus consistant s’achèvera par des projections de films et par des échanges avec les stagiaires.
Enfin, donnant le coup d’envoi de la formation, Wassi Oyéyèmi a, dans une courte intervention, souhaité un grand succès aux activités liées à cette formation.


Marcel Kpogodo 

jeudi 11 juin 2015

La Faplag-Bénin commémore le 10ème anniversaire de la disparition de Joseph Cocou Kpobly

Selon une conférence de presse tenue au siège de l’institution


Le mardi 9 juin 2015 a eu lieu une conférence de presse au siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin). Il s’agissait pour le Président de cette Organisation, Philippe Abayi, d’annoncer aux journalistes la commémoration du 10ème anniversaire du décès de l’artiste polyvalent, Joseph Cocou Kpobly. Il est donc prévu 2 jours d’intenses manifestations d’hommages, pour célébrer la mémoire de l’homme.

De gauche à droite, François Sourou Okioh et Philippe Abayi
Feu Joseph Cocou Kpobly, artiste béninois, architecte décorateur de la télévision et du cinéma, serait resté vivant dans la mémoire de ses collègues, après son décès, une dizaine d’années auparavant. C’est ainsi que les samedi 13 et dimanche 14 juin prochains se dérouleront selon une tonalité particulière dans l’univers béninois des arts plastiques, en particulier, et de la culture, en général.
Pour la première journée, il est prévu une exposition des œuvres de l’artiste, des performances artistiques et des animations culturelles diverses. Et, ce serait de 10 à 18 heures, à Pahou Adjradovié, sur l’une des propriétés terriennes de l’homme, au niveau de l’espace abritant le mausolée mis en place à son inhumation. 
Mais, celle du dimanche 14 juin, qui rappelle la disparition, jour pour jour, de cette figure monumentale de l’art de la décoration au Bénin, sera bien chargée.
D’abord, à 9 heures précises aura lieu une messe d’action de grâces en son honneur, en l’Eglise Saint Antoine de Padoue du quartier Zogbo, à Cotonou. Ensuite, les commémorants devront se déplacer vers la localité de Pahou Adjradovié pour vivre la suite de la programmation : de 12 à 14 heures est prévu le vernissage de l’exposition des œuvres de Feu Joseph Cocou Kpobly, pour la dimension ’’Arts plastiques’’ de sa riche production, ce à quoi succèderont des performances artistiques exécutées par des plasticiens béninois dont l’identité ne sera connue que sur les lieux de la manifestation. Puis, des animations culturelles de tous ordres s’effectueront et un rafraîchissement sera offert. La dernière tranche du programme de cette journée se poursuivra, de 14h30 à 17h30, avec, successivement, la projection d’un film documentaire sur Joseph Kpobly, le passage d’un panel de 4 personnalités dont l’universitaire Guy Ossito Midiohouan et le cinéaste François Sourou Okioh, pour développer le thème : « La vie et l’œuvre de l’artiste Feu Joseph Kpobly ». L’après-midi se terminera par encore des « animations culturelles diverses ».
Voilà donc le programme chargé qui ressort de l’évocation de Philippe Abayi, Président de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), le mardi 9 juin dernier, au siège de l’institution. François Sourou Okioh était présent aux côtés de l’intervenant, au cours de cet échange avec les journalistes culturels.
A en croire la première personnalité, son intervention se tenait dans le cadre de la réalisation du Projet, « Pleins feux sur l’œuvre du Plasticien, Feu Joseph Cocou Kpobly » visant à « rendre un hommage mérité à une icône des arts plastiques béninois », un artiste qui a suscité de lui un grand nombre de qualificatifs aussi élogieux les uns que les autres : « un grand nom », « un homme qui a hissé le Bénin au rang de grande nation de réalisation audiovisuelle, qui a laissé des traces, qui incarne l’unité, le courage, l’esprit d’entreprise, l’humilité et l’altruisme ». « Il travaillait beaucoup, au point d’oublier sa santé, quand il faut servir, apporter ce qu’il pouvait en matière de création, pour que les autres avancent », a continué d’appuyer Philippe Abayi, la voix tremblante, plongeant la salle dans une onde de profonde émotion.
Selon lui, la Faplag-Bénin n’avait pas d’autre choix que de prendre ses responsabilités, au vu du parcours d’un homme qui, en plus de ses qualités humaines, a été Architecte décorateur Tv/cinéma, ancien Président de plusieurs structures associatives : l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb), l’Association des cinéastes du Bénin (Acb), l’Union des créateurs et entrepreneurs de l’audiovisuel de l’Afrique de l’ouest, section Bénin. Il a aussi occupé les fonctions de Vice-président de la Fédération des associations d’artistes du Bénin (Faaben) et avait été élu Membre du Conseil économique et social, de la 2ème mandature.  
Avec une telle carrure professionnelle et associative du disparu, les artistes béninois des corporations du cinéma, de la danse et de la musique, entre autres, ont décidé de « tout faire pour que sa mémoire continue de les habiter », a conclu Philippe Abayi, regrettant que depuis le décès de Jospeh Cocou Kpobly, les Béninois n’aient rien fait pour lui faire honneur, contrairement aux Français qui ont baptisé l’espace d’exposition de l’Institut français de Cotonou, la ’’Galerie Joseph Kpobly’’.
L’une des épouses du Feu Kpobly et quelques membres de sa progéniture ont pris part à cette conférence de presse.


Marcel Kpogodo  

vendredi 27 février 2015

’’Ilé ya Africa’’ appelle au retour aux sources la diaspora africaine

Dans le cadre du vernissage d'une exposition de trois jours 


La soirée du 5 février 2015 a permis d’assister à un événement culturel d’un genre particulier. C’était en début de soirée, au niveau du principal hall d’exposition de ’’La maison rouge’’, sis quartier des villas Censad de Cotonou. L’Association ’’Ilé ya Africa’’ a profité du vernissage d’une exposition collective pour lancer un vibrant appel à la prise de conscience de la diaspora africaine, sous la férule des deux premiers responsables de l’organisation d’ordre culturel. Plusieurs invités de haut rang ont participé à la manifestation.

Erick Ahouansou
Les artistes plasticiens, Erick Ahouansou et Francel Dagbéto, alias Aris, sont respectivement le Président et le Vice-président de l’Association culturelle ’’Ilé ya Africa’’, qui signifie, en langue yoruba, « Il est temps de retourner en Afrique ». C’est sous leur initiative que s’est déroulé le vernissage de l’exposition collective intitulée « Célébrons l’Afrique et sa diaspora ». C’était dans la soirée du jeudi 5 février dernier, dans le hall d’exposition de ’’La Maison rouge’’, à Cotonou. Justifiant la tenue d’une exposition collective, à sa troisième édition, prenant en compte une quinzaine d’artistes plasticiens et qui était prévue pour s’achever le 7, Erick Ahouansou n’a pas manqué de préciser, notamment : « Notre intention est de célébrer l’Afrique et ses valeurs, l’Afrique et sa diaspora ». Philippe Abayi, Charly d’Almeida, Julien Dègan, Midy, Henriette Goussikindey, Aris, Zount, Eliane Aïsso, Marina Gandhi, Moufouli Bello, Sika de Silveira, Piza, Erick Ahouansou, Achille Zohoun et Etienne Arèmon, étaient les 15 artistes dont les 27 œuvres ont été mises en exposition, ce parmi lesquelles on trouvait 4 sculptures pour 23 peintures. 

Aris, dans ses explications en direction du public
Parmi ces créateurs, de nombreux non vraiment connus du grand public, ce qui ramène à un choix qui fonde la démarche du duo Ahouansou-Dagbéto : révéler ceux de leur corporation que le public gagnerait à connaître, expliqueront les deux premiers dirigeants d’ ’’Ilé ya Africa’’ aux professionnels des médias. Elargissant leur sélection à des artistes en herbe de la musique, en l’occurrence, Landry, Biouzi et Tobi, appel  a été fait à eux par les organisateurs pour des prestations ayant détendu les visiteurs. Selon Erick Ahouansou et Aris, « l’art peut sauver le monde », raison pour laquelle l’exposition « Célébrons l’Afrique et sa diaspora » leur sert de courroie de transmission pour communiquer avec le public.

Landry, en démonstration musicale, ...
Par ailleurs, en dehors de nombreux artistes de toutes disciplines, plusieurs personnalités en relation avec le monde béninois de la Culture ont fait le déplacement de ce vernissage : respectivement, les Directeurs du Fonds d’aide à la culture, de la Promotion artistique et culturelle, de l’Institut français de Cotonou et l’Ambassadeur d’Allemagne près le Bénin, notamment.


... de même que Biouzi

L’événement s’est déroulé sous le parrainage de l’Ong ’’Aprovie Ong’’, dirigé par Emmanuel Dossou Dossa, ayant été appelé à dire son mot, au cours de la cérémonie d’ouverture.

Emmanuel Dossou Dossa

Marcel Kpogodo


Lucarne : Eliane Aïsso et Moufouli Bello

Eliane Aïsso
L’une et l’autre appartiennent au groupe restreint de la quinzaine d’artistes élus appelés à montrer leurs œuvres. La première, à travers une seule œuvre, ’’Le bal des esprits’’, tableau assez suggestif, fait valoir la communion de l’esprit des disparus avec les vivants, pendant que la seconde, s’abonnant au bleu, a fait vibrer le regard du public sur ’’Can you see me now’’ et ’’Eternal’’, les portraits respectifs d’une fille de la Vallée d’Omo en Ethiopie et de la femme noire ordinaire. Eliane Aïsso et Moufouli Bello, voilà deux esprits spécifiques d’inspiration témoignant de la valeur à découvrir chez les plasticiennes béninoises, entre autres.



M. K.

mardi 30 décembre 2014

La Cbaac sur les fonts baptismaux avec Philippe Abayi comme Président

C’était ce 30 décembre au Stade de l’Amitié de Cotonou


Le Stade de l’Amitié de Cotonou vient de connaître un événement capital dans la vie culturelle de notre pays : la naissance de la Confédération béninoise des acteurs des arts et de la culture (Cbaac), un creuset des fédérations d’associations de tous les secteurs artistiques. A l’issue du Congrès constitutif de ce mardi 30 décembre 2014, un Bureau de 17 membres a été élu avec, à sa tête, l’artiste plasticien, Philippe Abayi.

Philippe Abayi, Président de la Cbaac

La Confédération béninoise des acteurs des arts et de la culture (Cbaac) a vu le jour, ce mardi 30 décembre 2014, à la Salle Vip n°110 du Stade de l’Amitié de Cotonou. Elle est le regroupement de pas moins de 13 fédérations d’associations d’artistes de tous les domaines des arts et de la culture du Bénin. Si le discours à la nation, prononcé par le Chef de l’Etat, Boni Yayi, en milieu de matinée, au Parlement, n’a pas permis la participation du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, et de son cabinet au lancement des travaux du Congrès constitutif de l’organisation faîtière, les délégués des structures concernées se sont attelés aux travaux de toilettage des Statuts et du Règlement intérieur de la méga-structure, sous la direction d’un présidium de trois membres : Michel Loukou, alias Alèkpéhanhoun, Président, Grégoire Noudéhou, en tant que Secrétaire et Sandra Adjaho, Rapporteur.
A l’issue de plus de quatre heures de travaux entrecoupés d’une pause-café, de conciliabules de tous ordres, les 27 délégués ont pris part à l’élection du premier Bureau de la 1ère Confédération de toutes les fédérations d’associations des artistes du Bénin ; il est constitué des 17 membres qui sont les suivants :

Les membres du Bureau de la Cbaac

Président : Philippe Abayi

Vice-président chargé de la Mobilisation, du développement du réseau et des relations extérieures : Pascal Wanou

Vice-président chargé de la Communication et des relations avec les médias : Florent Eustache Hessou

Vice-président chargé de la Gouvernance et de l’éthique : Michel Loukou

Vice-président chargé de la Médiation, de la cohésion et du marketing social : Coffi Adolphe Alladé

Vice-président chargé du Contrôle et du suivi : Bourou Assouma

Vice-président chargé des Affaires juridiques et de la défense des droits : Claude Balogoun

Secrétaire général : Léon Zoha

Secrétaire général adjoint : Stanislas Dègbo

Trésorière générale : Josiane Hènadou

Trésorier général adjoint : Aboubakar Sana

Secrétaire aux Affaires sociales et à la promotion du genre : Charrelle Hounvo

Secrétaire à l’Organisation : Pierre Zinko

Secrétaire adjoint à l’Organisation : Erkman Tansi

Secrétaire à la Formation : Dimitri Fadonougbo

Secrétaire aux Projets : Gaston Eguédji

Secrétaire aux Relations avec les institutions : Serge Yéou

1er Commissaire aux comptes : Jules Koukpodé

2ème Commissaire aux comptes : Sandra Adjaho.

En dehors des artistes élus dans ce Bureau, plusieurs autres ont participé aux travaux parmi lesquels Gbessi Zolawadji, Bardol Migan, Alexandre Atindoko, Ismaël Hètchili, Jordy Mègnigbèto, Raphaël Hounto, Euloge Béo Aguiar.


Marcel Kpogodo



Film du déroulement du Congrès constitutif de la Cbaac


10h30 : Lancement des travaux

11h30 : Pause-café, avec disparition de la salle du Congrès de quelques mécontents

11h45 : Poursuite des travaux d’amendements des textes fondamentaux, consensus sur la dénomination de la superstructure faîtière : Confédération nationale des acteurs des arts et de la culture (Cnaac)

13h30 : Arrêt momentané des travaux pour faire revenir les mécontents

14h00 : Retour des mécontents : Pierre Zinko, Euloge Béo Aguiar, Coffi Adolphe Alladé, Stanislas Dègbo, Serge Yéou. Marque forte de la contribution des nouveaux venus : mutation du nom de la Confédération ; elle devient : Confédération béninoise des acteurs des arts et de la culture.

14h16 : Adoption par le Congrès des textes fondamentaux, sous réserve de l’intégration des amendements.

14h28 : Lancement des concertations entre Présidents des différentes Fédérations pour la mise en place d’un Bureau de consensus.

15h36 : Retour des Présidents avec un Bureau de consensus.

15h40 : Lancement de l’élection du 1er Bureau de la Cbaac, avec un corps électoral de 27 membres.

16h32 : Fin de l’élection des 17 membres du Bureau de la Cbaac avec, pour chaque poste, le même score : 27 pour, 0 abstention, 0 nul.

16h35 : Premiers mots de Philippe Abayi, Président de la Cbaac.

16h40 : Mot de chacun des Vice-présidents, du Secrétaire général et de la Trésorière générale.

17h00 : Rafraîchissements et clôture du Congrès.




Marcel Kpogodo

jeudi 6 novembre 2014

La Journée internationale des Arts plastiques officiellement instituée

 A partir des activités de la Faplag-Bénin

La Journée internationale des Arts plastiques (Jiap) a été officiellement instaurée, à partir du Bénin. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée, le mardi 4 novembre 2014, à la Médiathèque des diasporas, sis Place du Souvenir, à Cotonou, en présence d’artistes et, notamment, d’autorités du Ministère de la Culture.

De gauche vers la droite, le plasticien, Francis Ahoyo, Jules Koukpodé et Philippe Abayi, en compagnie de Patrick Idohou, Dpac, et de Blaise Tchétchao, Dfac, lors de la cérémonie d'instauration de la Jiap
C’est à Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle (Pac), représentant du Ministre de la Culture, qu’est revenu l’honneur d’instaurer officiellement la Journée internationale des arts plastiques. C’était ce mardi 4 novembre 2014, à la Médiathèque des diasporas, de la Place du Souvenir, dans la Commune de Cotonou, en présence, aussi de Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la culture (Fac), Jules Koukpodé, Directeur de la Médiathèque des diasporas, de Philippe Abayi, Président de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) dont relève l’initiative. En effet, depuis quelques jours, cette organisation faitière a lancé le processus de l’institution de cette Journée internationale, ceci, qui a abouti, après plusieurs activités : une conférence-débat, le samedi 1er novembre dernier, sur le thème « Voir-Faire-Voir », le lendemain, dimanche, 2 novembre, un atelier de création, ayant engagé près d’une quinzaine d’artistes plasticiens de la jeune génération, béninois, nigérians, togolais, notamment, à partir du thème, « Voir » et, le lundi 3 novembre, la tenue d’une autre conférence-débat, cette fois-ci, sur « La Maison de l’artiste », ce qui a permis au communicateur, Dieudonné Oténia, d’aborder l’organisation et le fonctionnement de cette structure.

Enfin, le mardi 4 novembre, a eu lieu la déclaration officielle de cette Journée internationale des arts plastiques, ce après quoi s’est déroulé le vernissage de l’exposition des œuvres créées, deux jours auparavant. Il reste donc que le combat se fasse pour que les instances internationales, dont l’Organisation des nations unies (Onu), valident la Jiap qui devra, à travers sa célébration, s’imposer à tous les pays du monde. 

Marcel Kpogodo

mercredi 3 septembre 2014

La Faplag-Bénin relève le défi de l'inauguration de son siège au quartier Gbéto-Gbèdomidji de Cotonou

Sous la férule du Président de la structure, Philippe Abayi


Le siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), sis quartier Gbéto-Gbèdomidji, non loin du Complexe scolaire protestant (Csp), à Cotonou, a fait l’objet de son inauguration, le jeudi 28 août 2014. C’était en présence des responsables de la structure associative et de plusieurs ordres de participants à la cérémonie.

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Pierre Ayilolé, représentant du Ministre de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme (Mcaat), a, solennellement, déclaré officiellement inauguré le siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin). Il est possible de le retrouver dans la deuxième rue à gauche, après l’Eglise protestante ’’Shalom’’ de Gbéto, au niveau de l’immeuble 567, de couleur rose, à droite.

Rahimi Moussa, Secrétaire à la Communication de la Flaplag-Bénin, évoquant le programme de la cérémonie d'inauguration

Cette inauguration s’est effectuée, le jeudi 28 août dernier, à l’issue d’une cérémonie ponctuée d’intermèdes remuants de musique traditionnelle et d’interventions, entre autres, de certains invités, plus précisément, Pascal Wanou, ancien Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) et Florent Eustache Hessou, Journaliste et animateur culturel.

Vue partielle des invités de classe
Bien avant Pierre Ayilolé, Philippe Abayi, Président de la Faplag, a prononcé une allocution dans laquelle il a fait la genèse du combat ayant mené à la mise en place de ce siège, de même qu’il a remercié les autorités à divers niveaux ayant contribué à ce facteur de réussite de la Faplag. En particulier, il a focalisé ses propos de gratitude sur Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la Culture, dont la contribution de l’institution a permis, notamment, de solder deux années de bail de l’immeuble du siège.

Une idée de l'ambiance artistiquement épanouissante de la cérémonie

Enfin, la Président Abayi a décliné les activités importantes du second semestre de l’année en cours et a insisté sur la tenue, dès la fin de la cérémonie d’inauguration, jusqu’au 4 septembre prochain, de la mini-exposition dénommée « collective des arts plastiques béninois », qui permettra de faire découvrir les œuvres de « quelques figures de proue des arts plastiques et graphiques du Bénin », avait-il fini.

Les hommes aussi étaient de la partie

Ainsi, après la coupure du ruban symbolique par Pierre Ayilolé et lui, Philippe Abayi a guidé les invités et les artistes présents à la cérémonie d’inauguration vers les œuvres exposées. Il ressort de sa présentation que 33 artistes étaient à l’honneur ; parmi eux, il fallait trouver le Président de la Faplag, lui-même, Grégoire Noudéhou, Dominique Zinkpè, Charly d’Almeida, Midy, Henriette Goussikindey, Rafiy, Marius Dansou, notamment. Voilà une inauguration qui préfigure d’un exercice prometteur des activités de la Faplag-Bénin.

Marcel Kpogodo



L'intégralité du discours du Président de la Faplag-Bénin

Monsieur le Représentant du Ministre en charge de la Culture,
Monsieur le Directeur de la Promotion Artistique et Culturelle,
Monsieur le Représentant du Directeur du Fonds d’Aide à la Culture,
Eminents Présidents des Associations et Fédérations soeurs
Honorables invités.
Cher(e)s ami(e)s
           
Le Président, Philippe Abayi, présentant son allocution
            Au nom du Bureau Exécutif de la Faplag-Bénin que j’ai l’honneur de présider, je voudrais avant tout, vous souhaiter la bienvenue et vous adresser mes vifs et sincères remerciements pour avoir répondu à notre invitation ce matin, en dépit de vos multiples occupations. Cela témoigne de l’intérêt que vous portez à la culture et, particulièrement, aux arts plastiques, dans notre pays.

          Mesdames et Messieurs, Honorables invités, la Fédération des Associations Professionnelles des Plasticiens et Graphistes du Bénin, qui vous accueille, ce jour, dans ses espaces, est née le 29 novembre 2011, de la volonté commune d’une dizaine d’Associations intervenant dans le domaine des arts plastiques et graphiques, de se mettre ensemble pour fusionner leurs énergies, afin de mieux travailler à l’amélioration des conditions de travail et de vie de leurs membres.
             Mesdames et Messieurs, comme vous le savez, les Arts plastiques constituent l’un des maillons de la chaîne des valeurs qui permettent à la communauté d’assurer son équilibre et son développement. Aussi, la grandeur de cet art ne peut se concevoir sans l’épanouissement de ses acteurs. C’est pourquoi, l’événement qui nous réunit ce jour, j’ai nommé, l’inauguration officielle du siège de la Faplag-Bénin revêt, pour les plasticiens et graphistes de notre pays, une importance capitale.

              Voici plus d’un quart de siècle que l’APB, la toute première Association des Artistes Plasticiens du Bénin, reconnue officiellement en 1988, se bat  pour doter la corporation d’un siège et d’un espace pouvant abriter ses activités sans jamais avoir pu,  pour des raisons qui ne puissent rien enlever à sa volonté d’y arriver.
             Aujourd’hui, jeudi 28 août 2014, nous pouvons affirmer, haut et fort, que l’union fait réellement la force. En témoigne la cérémonie officielle d’inauguration du siège de la Faplag-Bénin, notre siège, celui des plasticiens béninois qui est  également un espace d’Information, de Formation, de Promotion et de Valorisation des créateurs béninois en arts plastiques.
              C’est bien le couronnement d’un long cheminement qui, n’eût été la volonté politique au sommet de l’Etat de soutenir, d’une manière ou d’une autre, la culture au service du développement, et aussi la détermination de mon équipe, à ne pas céder au désespoir et au découragement, le chantier d’aujourd’hui n’aurait pu voir le jour.

              C’est le lieu, Mesdames et Messieurs, honorables invités, de remercier particulièrement le Chef de l’Etat, son Excellence le Docteur Boni YAYI, qui ne ménage aucun effort pour soutenir, depuis quelques années, le secteur de la culture, en général et les créateurs d’œuvres de l’esprit, en particulier.  En dotant le Fonds d’Aide à la Culture, d’abord, d’un milliard, qui est  passé, respectivement, depuis quelques mois, au milliard cinq, puis, au tri-milliard, d’ici à 2015, les plasticiens tiennent à le féliciter et à l’encourager à aller plus loin dans l’aide à la création, dans notre pays.

               Mes remerciements vont ensuite à l’endroit du Ministre Jean-Michel ABIMBOLA, en charge de la Culture, qui travaille constamment à la création d’un environnement favorable à l’exercice de la profession d’artiste dans notre pays. 
            La FAPLAG-BENIN tient aussi à exprimer sa gratitude à l’endroit de ses partenaires, d’aujourd’hui et de demain, en particulier, le Fonds d’Aide à la Culture (FAC) et son Directeur, M. Blaise TCHETCHAO, dont l’appui financier institutionnel a permis, respectivement, d’acquérir une partie du matériel informatique indispensable aux formations et aux recherches et, à assurer, pour quelques mois, le contrat de bail du siège, qui s’étend, pour le moment, sur deux ans. 

            Chers amis, Présidents de fédérations sœurs,  je vous sais gré de votre soutien, sans réserve. Au nom du Bureau Exécutif de la Faplag-Bénin, je vous dis simplement merci. Merci infiniment.

          A vous, Chers collègues plasticiens et graphistes, pleins de volonté, je dois vous exprimer mes sentiments de totale satisfaction, pour tous les efforts que vous ne cessez de déployer pour m’accompagner, chaque jour, vers l’atteinte de nos objectifs. Le résultat que nous savourons tous aujourd’hui est à votre actif. Et, comme vous le constatez, il est la solution aux problèmes de relations interpersonnelles, entre artistes que nous sommes.

            A vous, membres du Bureau Exécutif de la Faplag-Bénin, je vous dis merci pour votre engagement et que l’Eternel nous protège et nous donne la force et les moyens nécessaires pour œuvrer à asseoir un environnement favorable à l’exercice de notre profession.

          Chers collègues plasticiens, cet espace vous offre désormais l’opportunité de vous informer sur les opportunités dans votre domaine : « les arts plastiques ».
·                              Vous disposerez également de cet espace pour vous faire initier ou former aux techniques modernes de création en arts plastiques et graphiques, à  partir des outils des technologies nouvelles de l’information et de la communication. Dans cet espace, il sera question de diffuser et de promouvoir la  jeune création, avec l’organisation périodique de mini-expositions-vente, d’ateliers d’échanges et de performances.

           Aussi importe-t-il de préciser que, pour le reste du second semestre, en dehors du programme de renforcement de capacités en développement personnel à mettre en place au profit de nos membres, trois (03) principales activités sont prévues:
1-      L’exposition nationale d’arts plastiques dénommée « Arts 7 sur 7 » prévue pour le 04 septembre 2014, dédiée aux professionnels béninois à la Galerie de la médiathèque des diasporas (Ex-Place des martyrs),
2-      La deuxième édition du Symposium International de la Jeune Création en Arts Plastiques dont le thème est : « VOIR »,
3-      La  célébration de la Journée Internationale des Arts Plastiques (JIAP 2014) qui aura lieu le 04 novembre 2014 à Cotonou, Porto-novo, Parakou, Lokossa et Abomey.
          D’autre part, nous profitons de votre présence pour informer le public béninois, en général, et les plasticiens et graphistes, en particulier, que la Fédération des Associations Professionnelles des Plasticiens et Graphistes a son siège sis quartier Gbéto-Gbèdomidji, 2è rue après l’Eglise protestante Shalom de Gbéto – 1ère maison à étage rose n° 567 à droite, lequel siège constitue un Espace de Formation, d’Information, de Diffusion, de Promotion et de Valorisation des créateurs béninois en arts plastiques.
            Le public béninois et étranger est invité à découvrir, jusqu’au 4 septembre 2014, la mini-exposition dédiée à la jeune création contemporaine dénommée « Collective des arts plastiques au Bénin », avec quelques figures de proue des Arts Plastiques et Graphiques du Bénin.
            Honorables invités, Mesdames et Messieurs, puisse le Seigneur tout-puissant vous accorder sa grâce et sa bénédiction afin que vous soyez toujours en mesure de soutenir les arts plastiques dans notre pays.

Vive la culture,
Vive les arts plastiques au service du développement
Vive la devise de Faplag-Bénin «  Unus pro omnibus, omnès pro uno » Un pour tous, tous pour un.

A toutes et à tous, je dis merci.


Album-photos de l'explication exclusive de leur oeuvre par des artistes, en marge de la cérémonie d'inauguration
Le terrible Elon-m, avec la lumineuse, "Mentalisme"
Mahoussi Ahodoto, expliquant "Les regards"
Alihossi Alofan, démystifiant "Le gardien du temple"
Eliane Aïsso, avec "Effervescence"
Le Doyen, Philippe Abayi, dans sa magistrale, "Gogoloto"
Youchaou Kifouli, restituant la logique de "L'avenir"