Au siège de la
Faplag-Bénin
Le siège de la
Fédération des associations des plasticiens et graphistes du Bénin
(Faplag-Bénin) a servi de cadre à une formation en notions de spiritualité et de
développement personnel. Initiée par l’Association pour la promotion de la
jeune création en arts plastiques (Apj-Cap), à l’endroit de 25 artistes
béninois, elle a été lancée le vendredi 24 juillet dernier.
Philippe Abayi, Président de la Faplag-Bénin |
«
Le plasticien à l’écoute de l’esprit pour la création d’œuvres majeures ».
Le thème de la formation qu’a lancée Isabelle Gnancadja, représentante du
Directeur du Fonds d’aide à la culture, le vendredi 24 juillet 2015, au Siège
de la Fédération des associations de plasticiens et graphistes du Bénin
(Faplag-Bénin), lieu prévu pour abriter les deux jours de renforcement des
capacités de 25 artistes plasticiens béninois, en notions de spiritualité et de
développement personnel. Pour celle-ci, il s’agit d’une initiative louable, ce
qui l’a amenée à inviter les participants à prêter une oreille attentive aux
enseignements, pour relever leur niveau de création.
Ainsi, les vendredi 24
et samedi 25 juillet 2015, ces stagiaires devaient se trouver instruits par le
spiritualiste béninois, Sylvain Adoho, alias Maître Bobos. Le premier jour, l’Homme,
dans sa dimension d’être créateur, devait être exploré à travers deux
sous-thèmes : « Qu’est-ce que l’Homme ? » et « La
notion de Pure potentialité ». Quant au second jour, les éléments cardinaux
et déterminants de la réussite de la création chez l’artiste susciteraient l’intérêt
du formateur, par le biais de trois sous-thèmes : « Importance de la
connaissance de l’Aura par les participants : les couleurs », « La
vie de l’Esprit : la notion de l’intention et du désir » et, enfin, « Conseils
pratiques : nombres et symbolismes ».
Parmi les 25 artistes
présents au lancement et devant prendre part à la formation, il fallait compter,
notamment, Laudamus Sègbo, Thierry
Gansa, Eliane Aïsso, Elon-m Catilina Tossou, Yamferlino’s, Ibraïma Batia,
Parfait Gbogbé, Mahoussi, Ziki. C’est ainsi que le grand nombre des
participants ayant fait le déplacement a réjoui Philippe Abayi, Président de la
Faplag-Bénin, ayant pris la parole, bien avant le lancement de la formation. A
en croire ses propos, leur engagement et leur disponibilité devraient les
amener à contribuer à faire du Bénin, à partir de leurs nouvelles inspirations
artistiques, une grande nation de création contemporaine. Pour finir, il a
remercié le Fonds d’aide à la culture pour avoir accepté de financer cette
formation.
De son côté, Guy
Domingo, Trésorier de l’Apj-Cap et représentant de son premier responsable, a
rappelé le projet phare que son organisation a exécutée l’année précédente,
avant de montrer aux stagiaires qu’il était important de réveiller en chacun d’eux
« les bornes essentielles, aux plans spirituels et personnels, pour mieux
faire le travail », pour produire des chefs-d’œuvre qui vont susciter
séduction et contemplation. Par conséquent, il les a exhortés à s’impliquer et
à s’appliquer afin d’acquérir le meilleur, de la formation indiquée. Comme le
précédent intervenant, il a clos son propos par des remerciements à toutes les
parties impliquées dans la tenue de l’événement.
Enfin, avant qu’Isabelle
Gnancadja ne prenne la parole pour lancer l’atelier, le formateur principal,
Sylvain Adoho, est intervenu brièvement en ces termes : « Ma mission
est de vous aider à vous souvenir de ce que vous savez déjà ». Ainsi, il
devrait conduire ses stagiaires à produire des œuvres de qualité, afin d’influencer
le Bénin, l’Afrique et le monde.
Marcel Kpogodo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire