La mise en scène exigente d'Anicet Adanzounon
La soirée du vendredi 17 janvier 2014 a donné lieu à la représentation de la pièce "Syngué Sabour-Pierre de patience", d'Atiq Rahimi, à la Grande paillote de l'Institut français de Cotonou. Anicet Adanzounon, qui en est le metteur en scène, n'a pas semblé avoir la tâche facile.
La soirée du vendredi 17 janvier 2014 a donné lieu à la représentation de la pièce "Syngué Sabour-Pierre de patience", d'Atiq Rahimi, à la Grande paillote de l'Institut français de Cotonou. Anicet Adanzounon, qui en est le metteur en scène, n'a pas semblé avoir la tâche facile.
Dans son corps et avec sa voix d'homme, c'est une mentalité de femme meurtrie, psychologiquement déstabilisée et fragilisée par des épreuves conjugales aussi lourdes et suffocantes les unes que les autres, c'est un traumatisme d'une personne de sexe féminin, se faufilant entre les panneaux de grille blanche, légèrement inclinés, meublant la scène à l'atmosphère rougeoyante, c'est ce genre de personnage qu'a réussi à incarner le Burkinabè, Léon Zongo, sous la supervision d'Anicet Adanzounon, dans la pièce, "Syngué-Sabour-Pierre de patience, à la Grande paillote de l'Institut français de Cotonou, dans la soirée du vendredi 17 janvier 2014.
Elle raconte l'histoire d'une femme qui monologue face à son mari en agonie, lui confiant la vérité de ses souffrances à ses côtés, en tant qu'épouse.
Il a été donné au public d'assister à la subtilité d'un jeu se manifestant par les pas feutrés d'une "femme", explorant tous les recoins de la scène, se tordant, parfois, et réclamant des conditions d'espérer face à un homme qu'elle aime, malgré tout, malgré les tortures de tous ordres que sa vie a été à ses côtés. La réussite du metteur en scène Adanzounon reste sa capacité à rendre perpétuellement présente chez le spectateur la psychologie féminine de l'acteur, dans un système relevant, à coup sûr, aussi, de l'adaptation efficace de la pièce par le dramaturge béninois, Hermas Gbaguidi.
De son côté, Léon Zongo a montré une partition par rapport à laquelle la clarté de la voix, les intonations contextuelles et les mimiques appropriées du visage ont achevé de prouver qu'il connaissait son art d'interprétation. Et, la preuve par 9 du jeu qui a réussi est tout simplement le débardeur de dénouement de pièce de l'acteur, un débardeur d'homme qui n'a pu faire éclipser des esprits qu'il incarnait une femme.
Marcel Kpogodo
Elle raconte l'histoire d'une femme qui monologue face à son mari en agonie, lui confiant la vérité de ses souffrances à ses côtés, en tant qu'épouse.
Il a été donné au public d'assister à la subtilité d'un jeu se manifestant par les pas feutrés d'une "femme", explorant tous les recoins de la scène, se tordant, parfois, et réclamant des conditions d'espérer face à un homme qu'elle aime, malgré tout, malgré les tortures de tous ordres que sa vie a été à ses côtés. La réussite du metteur en scène Adanzounon reste sa capacité à rendre perpétuellement présente chez le spectateur la psychologie féminine de l'acteur, dans un système relevant, à coup sûr, aussi, de l'adaptation efficace de la pièce par le dramaturge béninois, Hermas Gbaguidi.
De son côté, Léon Zongo a montré une partition par rapport à laquelle la clarté de la voix, les intonations contextuelles et les mimiques appropriées du visage ont achevé de prouver qu'il connaissait son art d'interprétation. Et, la preuve par 9 du jeu qui a réussi est tout simplement le débardeur de dénouement de pièce de l'acteur, un débardeur d'homme qui n'a pu faire éclipser des esprits qu'il incarnait une femme.
Marcel Kpogodo
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