lundi 17 février 2020

Gilbert Déou-Malé réaffirme les critères pour bénéficier d'une subvention au Fac

Dans le cadre de ses échanges avec les acteurs culturels

Dénombrés à environ la double centaine, ils ont rallié la salle de conférences de l'Hôtel "JP Alafia" situé dans l'arrondissement de Godomey de la commune d'Abomey-Calavi, pour écouter Gilbert Déou-Malé, Directeur général  du Fonds des Arts et de la culture (Fac), le jeudi 13 février 2020. Artistes, acteurs et promoteurs culturels, arrangeurs et hommes de médias ont répondu à un rendez-vous initié par un groupe restreint dirigé par le coach et acteur culturel, Auguste Amoussou. Il aura servi à l'invité à faire connaître les normes à suivre pour bénéficier d'une subvention du Fac en 2020.

Gilbert Déou-Malé, au cours de la rencontre ...

Cinq bonnes conditions. Celles que le Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), Gilbert Déou-Malé, a partagées, à la salle de conférences de l'Hôtel "JP Alafia", à Godomey, le jeudi 13 février 2020, avec de nombreux artistes et acteurs culturels, et qui se rapportent aux conditions pour bénéficier d'une subvention dans l'institution de financement dont il a la charge de l'administration et de la gestion. A cette occasion, il était entouré, notamment, de l'un des administrateurs de l'institution, Souleymane Salaou, et d'Auguste Amoussou, facilitateur de la séance.


A en croire les éclaircissements qu'a apportés Gilbert Déou-Malé, les cinq conditions indiquées restent accessibles : être un artiste, un acteur ou un promoteur culturel béninois, concevoir un projet culturel prenant en compte la politique annuelle de l'État en matière de culture, se conformer au canevas de demande de subvention du Fonds des Arts et de la culture (Fac) et à celui du rapport de fin d'activités, être capable de définir de quelle manière à partir de l'activité subventionnée réaliser son autonomie financière et être prêt à défendre son projet devant un comité technique.


En outre, pour le Directeur général, les réformes rendent obligatoire un tel cheminement, ce qui permettrait l'adoption par les demandeurs de critères propres au Fac et la mise en place d'un système dénué de tracasseries et de rançonnements. Montrant son ouverture envers son auditoire, il a par ailleurs annoncé devoir initier ultérieurement des rencontres respectives avec les managers qu'il entend faire former sous peu, les journalistes culturels, les propriétaires de studio d'enregistrement, avec lesquels il espère s'organiser pour faire produire des albums de musique de label "Fac", les responsables d'espaces culturels et les artistes qui s'engagent dans la promotion de la musique béninoise à l'extérieur.

Marcel Kpogodo

jeudi 13 février 2020

"Adú", le film hispano-béninois en projection spéciale et restreinte à Cotonou

Dans le cadre de facilités particulières obtenues par Edmon Roch

La conférence de presse qui s'est tenue le mardi 11 février 2020 à la Salle Vip du Ministère de la Culture a permis de faire passer l'information selon laquelle le film "Adú", tourné en grande partie au Bénin, sera exceptionnellement projeté dans la capitale économique, selon des conditions assez rigoureuses. Plusieurs autorités ont pris part à cette séance d'échanges avec les professionnels des médias.

De gauche à droite, Moustapha Imorou, Bella Agossou et Claude Balogoun, au cours de la conférence de presse

20 heures précises à "Canal Olympia", à Wologuèdè, le jeudi 13 février 2020. Les repères de la projection unique qui sera faite d' "Adú", le film tourné en bonne partie au Bénin plusieurs mois auparavant. L'annonce qu'a faite Claude Balogoun, Président-Directeur général de la Société, "Gangan prod" et producteur béninois du film indiqué, dans l'après-midi du mardi 11 février 2020, à la Salle Vip du Ministère de la Culture, sis Route de l'aéroport, à Cotonou, au cours d'une conférence de presse.


En effet, à en croire Claude Balogoun, de manière exceptionnelle, Edmon Roch, producteur exécutif du film intitulé "Adú", a choisi d'obtenir une autorisation spéciale de la "Paramount" et de "Netflix" qui détiennent les droits de diffusion de l'oeuvre cinématographique afin de présenter aux autorités béninoises le résultat du grand projet, le produit de toute la bataille qui avaient été lancés, menés et mis en oeuvre dans plusieurs villes du Bénin, ce qui avait rendu nécessaires que ces autorités, à plusieurs niveaux hiérarchiques, délivrent des autorisations, des facilitations et des exonérations pour, respectivement, des tournages sur des sites, des importations et des réceptions de machines et d'instruments liés au matériel de travail.


Dans ces conditions, Claude Balogoun s'est fait clair : ce sont au plus 300 personnes qui seront admises dans la grande salle de projection de "Canal Olympia", exclusivement sur invitation avec, à la clé, l'interdiction formelle d'enregistrer quoi que ce soit du film projeté en se servant d'un téléphone portable ou de quelque autre instrument technologique de captation. La condition restrictive qu'aurait posée Edmon Roch avant de se battre pour obtenir la diffusion unique d' "Adú" au Bénin. Pour l'intervenant, elle est une manière pour le réalisateur de remercier les autorités béninoises pour toute la partition facilitatrice qu'elles ont jouée. 


Plusieurs personnalités entouraient Claude Balogoun au cours de son intervention : Bella Agossou, actrice béninoise exerçant en Espagne et grande instigatrice de l'arrivée de l'équipe espagnole de production cinématographique au Bénin, Carole Borna et Florent Couao-Zotti, respectivement, Conseillère aux Arts et Conseiller à la Culture du Ministre Jean-Michel Abimbola, et Éric Todan, Directeur général du Centre national du Cinéma et de l'image animée (Cncia), sans oublier qu'était assis à leurs côtés Moustapha Imorou, l'enfant parakois ayant incarné Adú dans le film éponyme.

Marcel Kpogodo