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vendredi 23 janvier 2015

Ousmane Alédji reçoit les félicitations du Président Blaise Tchétchao



Après la dernière session du Comité provisoire de supervision du Fitheb

Le mercredi 14 janvier 2015 s’est tenue la dernière session du Comité provisoire de supervision (Cps) du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). Elle a permis à Ousmane Alédji, Directeur de la Biennale de faire son rapport de l’organisation de l’événement, ce qui lui a valu les congratulations de Blaise Tchétchao officiant en tant que Président de la structure.

Blaise Tchétchao, à droite, félicitant Ousmane Alédji
Ousmane Alédji, Directeur intérimaire du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) a reçu les félicitations de Blaise Tchétchao, Président du Comité provisoire de supervision (Cps) du Fitheb, structure créée, à l’initiative du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, par l’Arrêté n° 0074/MCAAT/DC/SGM/CTJ/CTC/DRFM/SA du 24 février 2014, portant création, attribution, organisation et fonctionnement du Cps, chargé d’appuyer Ousmane Alédji, dans l’organisation du Fitheb.
L’événement a eu lieu le mercredi 14 janvier dernier, au cours de la dernière session du Cps qui devait connaître du bilan de l’organisation de la 12ème édition du Fitheb, des 6 au 14 décembre 2014. Le premier motif de satisfaction de Blaise Tchétchao et des membres de son institution, à l’endroit d’Ousmane Alédji, est la tenue effective de la grande manifestation de théâtre d’envergure internationale, en dépit des incertitudes nées de la maladie Ebola.
Ensuite, il lui a été reconnu le respect du délai du dépôt du bilan de la Biennale devant le Cps ; selon l’article 8 de l’Arrêté 0074, il était prévu que cela soit fait un mois après la tenue du Fitheb, ce que le Directeur intérimaire a respecté scrupuleusement, le Fitheb s’étant clos le 14 décembre 2014.
Par ailleurs, Ousmane Alédji a fait valoir un rapport d’exécution équilibré en recettes et en dépenses, ce qui lui a permis d’éviter le gap financier tant redouté. En outre, il a réussi à tenir la manifestation avec le minimum des moyens financiers cumulés mis à sa disposition par le Conseil des Ministres et, aussi, par le Ministère de la Culture, ce qui équivaut à un peu plus de 209 millions de francs Cfa, sans oublier que les institutions internationales telles que l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) et l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) n’avaient pas libéré leur part promise de financement avant la clôture de la Biennale.
Ceci n’a guère empêché Ousmane Alédji de concrétiser la 12ème édition du Fitheb sans que des prestataires ne viennent se plaindre de ne pas être entrés dans leurs fonds. Ce sont autant de prouesses qui ont suscité la grande satisfaction des 8 membres présents du Cps sur le total des 9, et qui ont poussé Blaise Tchétchao à présenter, au nom de ses homologues, ses félicitations au Directeur intérimaire. Ainsi, le Cps a pris acte du rapport d’activités de celui-ci, sous réserve que les amendements qu’ils ont apportés au document soient intégrés.
Cependant, à quand les félicitations du Ministre de la Culture,  Jean-Michel Abimbola, aux membres du Cps, pour avoir joué la partition fondamentale, pour avoir rempli la double mission qu’en tant qu’autorité de tutelle, il leur a confiée, un cahier de charges relatif à l’assistance et à l’appui d’Ousmane Alédji dans l’organisation du Fitheb ? Ne leur aurait-on pas jeté la grosse pierre si, en fin de compte, la Biennale n’avait pas eu lieu ?


Marcel Kpogodo

jeudi 6 novembre 2014

La Journée internationale des Arts plastiques officiellement instituée

 A partir des activités de la Faplag-Bénin

La Journée internationale des Arts plastiques (Jiap) a été officiellement instaurée, à partir du Bénin. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée, le mardi 4 novembre 2014, à la Médiathèque des diasporas, sis Place du Souvenir, à Cotonou, en présence d’artistes et, notamment, d’autorités du Ministère de la Culture.

De gauche vers la droite, le plasticien, Francis Ahoyo, Jules Koukpodé et Philippe Abayi, en compagnie de Patrick Idohou, Dpac, et de Blaise Tchétchao, Dfac, lors de la cérémonie d'instauration de la Jiap
C’est à Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle (Pac), représentant du Ministre de la Culture, qu’est revenu l’honneur d’instaurer officiellement la Journée internationale des arts plastiques. C’était ce mardi 4 novembre 2014, à la Médiathèque des diasporas, de la Place du Souvenir, dans la Commune de Cotonou, en présence, aussi de Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la culture (Fac), Jules Koukpodé, Directeur de la Médiathèque des diasporas, de Philippe Abayi, Président de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) dont relève l’initiative. En effet, depuis quelques jours, cette organisation faitière a lancé le processus de l’institution de cette Journée internationale, ceci, qui a abouti, après plusieurs activités : une conférence-débat, le samedi 1er novembre dernier, sur le thème « Voir-Faire-Voir », le lendemain, dimanche, 2 novembre, un atelier de création, ayant engagé près d’une quinzaine d’artistes plasticiens de la jeune génération, béninois, nigérians, togolais, notamment, à partir du thème, « Voir » et, le lundi 3 novembre, la tenue d’une autre conférence-débat, cette fois-ci, sur « La Maison de l’artiste », ce qui a permis au communicateur, Dieudonné Oténia, d’aborder l’organisation et le fonctionnement de cette structure.

Enfin, le mardi 4 novembre, a eu lieu la déclaration officielle de cette Journée internationale des arts plastiques, ce après quoi s’est déroulé le vernissage de l’exposition des œuvres créées, deux jours auparavant. Il reste donc que le combat se fasse pour que les instances internationales, dont l’Organisation des nations unies (Onu), valident la Jiap qui devra, à travers sa célébration, s’imposer à tous les pays du monde. 

Marcel Kpogodo

mercredi 3 septembre 2014

La Faplag-Bénin relève le défi de l'inauguration de son siège au quartier Gbéto-Gbèdomidji de Cotonou

Sous la férule du Président de la structure, Philippe Abayi


Le siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), sis quartier Gbéto-Gbèdomidji, non loin du Complexe scolaire protestant (Csp), à Cotonou, a fait l’objet de son inauguration, le jeudi 28 août 2014. C’était en présence des responsables de la structure associative et de plusieurs ordres de participants à la cérémonie.

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Pierre Ayilolé, représentant du Ministre de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme (Mcaat), a, solennellement, déclaré officiellement inauguré le siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin). Il est possible de le retrouver dans la deuxième rue à gauche, après l’Eglise protestante ’’Shalom’’ de Gbéto, au niveau de l’immeuble 567, de couleur rose, à droite.

Rahimi Moussa, Secrétaire à la Communication de la Flaplag-Bénin, évoquant le programme de la cérémonie d'inauguration

Cette inauguration s’est effectuée, le jeudi 28 août dernier, à l’issue d’une cérémonie ponctuée d’intermèdes remuants de musique traditionnelle et d’interventions, entre autres, de certains invités, plus précisément, Pascal Wanou, ancien Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) et Florent Eustache Hessou, Journaliste et animateur culturel.

Vue partielle des invités de classe
Bien avant Pierre Ayilolé, Philippe Abayi, Président de la Faplag, a prononcé une allocution dans laquelle il a fait la genèse du combat ayant mené à la mise en place de ce siège, de même qu’il a remercié les autorités à divers niveaux ayant contribué à ce facteur de réussite de la Faplag. En particulier, il a focalisé ses propos de gratitude sur Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la Culture, dont la contribution de l’institution a permis, notamment, de solder deux années de bail de l’immeuble du siège.

Une idée de l'ambiance artistiquement épanouissante de la cérémonie

Enfin, la Président Abayi a décliné les activités importantes du second semestre de l’année en cours et a insisté sur la tenue, dès la fin de la cérémonie d’inauguration, jusqu’au 4 septembre prochain, de la mini-exposition dénommée « collective des arts plastiques béninois », qui permettra de faire découvrir les œuvres de « quelques figures de proue des arts plastiques et graphiques du Bénin », avait-il fini.

Les hommes aussi étaient de la partie

Ainsi, après la coupure du ruban symbolique par Pierre Ayilolé et lui, Philippe Abayi a guidé les invités et les artistes présents à la cérémonie d’inauguration vers les œuvres exposées. Il ressort de sa présentation que 33 artistes étaient à l’honneur ; parmi eux, il fallait trouver le Président de la Faplag, lui-même, Grégoire Noudéhou, Dominique Zinkpè, Charly d’Almeida, Midy, Henriette Goussikindey, Rafiy, Marius Dansou, notamment. Voilà une inauguration qui préfigure d’un exercice prometteur des activités de la Faplag-Bénin.

Marcel Kpogodo



L'intégralité du discours du Président de la Faplag-Bénin

Monsieur le Représentant du Ministre en charge de la Culture,
Monsieur le Directeur de la Promotion Artistique et Culturelle,
Monsieur le Représentant du Directeur du Fonds d’Aide à la Culture,
Eminents Présidents des Associations et Fédérations soeurs
Honorables invités.
Cher(e)s ami(e)s
           
Le Président, Philippe Abayi, présentant son allocution
            Au nom du Bureau Exécutif de la Faplag-Bénin que j’ai l’honneur de présider, je voudrais avant tout, vous souhaiter la bienvenue et vous adresser mes vifs et sincères remerciements pour avoir répondu à notre invitation ce matin, en dépit de vos multiples occupations. Cela témoigne de l’intérêt que vous portez à la culture et, particulièrement, aux arts plastiques, dans notre pays.

          Mesdames et Messieurs, Honorables invités, la Fédération des Associations Professionnelles des Plasticiens et Graphistes du Bénin, qui vous accueille, ce jour, dans ses espaces, est née le 29 novembre 2011, de la volonté commune d’une dizaine d’Associations intervenant dans le domaine des arts plastiques et graphiques, de se mettre ensemble pour fusionner leurs énergies, afin de mieux travailler à l’amélioration des conditions de travail et de vie de leurs membres.
             Mesdames et Messieurs, comme vous le savez, les Arts plastiques constituent l’un des maillons de la chaîne des valeurs qui permettent à la communauté d’assurer son équilibre et son développement. Aussi, la grandeur de cet art ne peut se concevoir sans l’épanouissement de ses acteurs. C’est pourquoi, l’événement qui nous réunit ce jour, j’ai nommé, l’inauguration officielle du siège de la Faplag-Bénin revêt, pour les plasticiens et graphistes de notre pays, une importance capitale.

              Voici plus d’un quart de siècle que l’APB, la toute première Association des Artistes Plasticiens du Bénin, reconnue officiellement en 1988, se bat  pour doter la corporation d’un siège et d’un espace pouvant abriter ses activités sans jamais avoir pu,  pour des raisons qui ne puissent rien enlever à sa volonté d’y arriver.
             Aujourd’hui, jeudi 28 août 2014, nous pouvons affirmer, haut et fort, que l’union fait réellement la force. En témoigne la cérémonie officielle d’inauguration du siège de la Faplag-Bénin, notre siège, celui des plasticiens béninois qui est  également un espace d’Information, de Formation, de Promotion et de Valorisation des créateurs béninois en arts plastiques.
              C’est bien le couronnement d’un long cheminement qui, n’eût été la volonté politique au sommet de l’Etat de soutenir, d’une manière ou d’une autre, la culture au service du développement, et aussi la détermination de mon équipe, à ne pas céder au désespoir et au découragement, le chantier d’aujourd’hui n’aurait pu voir le jour.

              C’est le lieu, Mesdames et Messieurs, honorables invités, de remercier particulièrement le Chef de l’Etat, son Excellence le Docteur Boni YAYI, qui ne ménage aucun effort pour soutenir, depuis quelques années, le secteur de la culture, en général et les créateurs d’œuvres de l’esprit, en particulier.  En dotant le Fonds d’Aide à la Culture, d’abord, d’un milliard, qui est  passé, respectivement, depuis quelques mois, au milliard cinq, puis, au tri-milliard, d’ici à 2015, les plasticiens tiennent à le féliciter et à l’encourager à aller plus loin dans l’aide à la création, dans notre pays.

               Mes remerciements vont ensuite à l’endroit du Ministre Jean-Michel ABIMBOLA, en charge de la Culture, qui travaille constamment à la création d’un environnement favorable à l’exercice de la profession d’artiste dans notre pays. 
            La FAPLAG-BENIN tient aussi à exprimer sa gratitude à l’endroit de ses partenaires, d’aujourd’hui et de demain, en particulier, le Fonds d’Aide à la Culture (FAC) et son Directeur, M. Blaise TCHETCHAO, dont l’appui financier institutionnel a permis, respectivement, d’acquérir une partie du matériel informatique indispensable aux formations et aux recherches et, à assurer, pour quelques mois, le contrat de bail du siège, qui s’étend, pour le moment, sur deux ans. 

            Chers amis, Présidents de fédérations sœurs,  je vous sais gré de votre soutien, sans réserve. Au nom du Bureau Exécutif de la Faplag-Bénin, je vous dis simplement merci. Merci infiniment.

          A vous, Chers collègues plasticiens et graphistes, pleins de volonté, je dois vous exprimer mes sentiments de totale satisfaction, pour tous les efforts que vous ne cessez de déployer pour m’accompagner, chaque jour, vers l’atteinte de nos objectifs. Le résultat que nous savourons tous aujourd’hui est à votre actif. Et, comme vous le constatez, il est la solution aux problèmes de relations interpersonnelles, entre artistes que nous sommes.

            A vous, membres du Bureau Exécutif de la Faplag-Bénin, je vous dis merci pour votre engagement et que l’Eternel nous protège et nous donne la force et les moyens nécessaires pour œuvrer à asseoir un environnement favorable à l’exercice de notre profession.

          Chers collègues plasticiens, cet espace vous offre désormais l’opportunité de vous informer sur les opportunités dans votre domaine : « les arts plastiques ».
·                              Vous disposerez également de cet espace pour vous faire initier ou former aux techniques modernes de création en arts plastiques et graphiques, à  partir des outils des technologies nouvelles de l’information et de la communication. Dans cet espace, il sera question de diffuser et de promouvoir la  jeune création, avec l’organisation périodique de mini-expositions-vente, d’ateliers d’échanges et de performances.

           Aussi importe-t-il de préciser que, pour le reste du second semestre, en dehors du programme de renforcement de capacités en développement personnel à mettre en place au profit de nos membres, trois (03) principales activités sont prévues:
1-      L’exposition nationale d’arts plastiques dénommée « Arts 7 sur 7 » prévue pour le 04 septembre 2014, dédiée aux professionnels béninois à la Galerie de la médiathèque des diasporas (Ex-Place des martyrs),
2-      La deuxième édition du Symposium International de la Jeune Création en Arts Plastiques dont le thème est : « VOIR »,
3-      La  célébration de la Journée Internationale des Arts Plastiques (JIAP 2014) qui aura lieu le 04 novembre 2014 à Cotonou, Porto-novo, Parakou, Lokossa et Abomey.
          D’autre part, nous profitons de votre présence pour informer le public béninois, en général, et les plasticiens et graphistes, en particulier, que la Fédération des Associations Professionnelles des Plasticiens et Graphistes a son siège sis quartier Gbéto-Gbèdomidji, 2è rue après l’Eglise protestante Shalom de Gbéto – 1ère maison à étage rose n° 567 à droite, lequel siège constitue un Espace de Formation, d’Information, de Diffusion, de Promotion et de Valorisation des créateurs béninois en arts plastiques.
            Le public béninois et étranger est invité à découvrir, jusqu’au 4 septembre 2014, la mini-exposition dédiée à la jeune création contemporaine dénommée « Collective des arts plastiques au Bénin », avec quelques figures de proue des Arts Plastiques et Graphiques du Bénin.
            Honorables invités, Mesdames et Messieurs, puisse le Seigneur tout-puissant vous accorder sa grâce et sa bénédiction afin que vous soyez toujours en mesure de soutenir les arts plastiques dans notre pays.

Vive la culture,
Vive les arts plastiques au service du développement
Vive la devise de Faplag-Bénin «  Unus pro omnibus, omnès pro uno » Un pour tous, tous pour un.

A toutes et à tous, je dis merci.


Album-photos de l'explication exclusive de leur oeuvre par des artistes, en marge de la cérémonie d'inauguration
Le terrible Elon-m, avec la lumineuse, "Mentalisme"
Mahoussi Ahodoto, expliquant "Les regards"
Alihossi Alofan, démystifiant "Le gardien du temple"
Eliane Aïsso, avec "Effervescence"
Le Doyen, Philippe Abayi, dans sa magistrale, "Gogoloto"
Youchaou Kifouli, restituant la logique de "L'avenir"

lundi 18 août 2014

Blaise Tchétchao distingué par le "Réseau Bénin espoir ong"

Pour une cérémonie qui s'est tenue au Centre de promotion de l'artisanat de Cotonou

Le mercredi 13 août 2014, l'Organisation dénommée "Réseau Bénin espoir ong" a procédé à la distinction d'un nombre important de directeurs généraux de structures d'Etat et de fonctionnaires de la Direction générale des Impôts et des domaines (Dgid). C'était au Centre de promotion de l'artisanat (Cpa), à Cotonou. Parmi les personnalités reconnues pour leurs qualités de bon gestionnaire, il y avait Blaise Tchétchao, actuel Directeur du Fonds d'aide à la culture (Fac).


Blaise Tchétchao
Le Directeur du Fonds d'aide à la culture (Fac) du Ministère de la Culture, de l'alphabétisation, de l'artisanat et du tourisme (Mcaat), Blaise Tchétchao, a été décoré, le mercredi 13 août dernier, par la structure ayant pour nom, "Réseau Bénin espoir ong", dirigée par Henri Agassounon. La cérémonie s'est déroulée à la Salle de conférence du Centre de promotion de l'artisanat (Cpa), à côté du Hall des arts de Cotonou. Selon la personnalité à la tête de l'Association, plusieurs qualités ont été reconnues à ce cadre émanant du secteur privé, ce qui a permis de valider sa décoration : la concrétisation, dans la gestion du Fac, de la rigueur, de la transparence et de l'action. Ensuite, il a été évoqué, à son propos, sa proactivité, la mise en place du site Internet du Fac et, bien avant cela, plusieurs réformes salutaires pour l'épanouissement des artistes dont il a la gestion des ressources de la subvention des projets. 
Toujours selon Henri Agassounon, la rigueur, l'efficacité et la crédibilité de Blaise Tchétchao ont produit, comme résultat, le passage du Fonds d'aide des artistes d'1 milliard à 1,3, avec l'annonce de son augmentation prochaine, par la Gouvernement, à 3 milliards de Francs Cfa. 
Devant de tels états de service, le Président de "Réseau Bénin espoir ong" et son équipe n'avaient pas d'autre choix que de l'identifier et de le proposer à la décoration. Ainsi, comme marques de sa distinction, en ce début d'après-midi du mercredi 13 août, il lui a été remis, lui qui, déjà, arborait une écharpe aux couleurs jaune et rouge, un chapeau de dignitaire de la Cour royale d'Abomey, un diplôme d'honneur et un trophée. 
Confiant ses impressions aux hommes des médias, à la fin de la cérémonie de distinction et de remise des attributs de celle-ci, Blaise Tchétchao a déclaré que c'est sous l'impulsion de son Ministre de tutelle, Jean-Michel Abimbola, et suivant la vision du Chef de l'Etat, Boni Yayi, qu'il a mené les actions lui ayant valu cette distinction qu'il n'a pas tardé, par ailleurs, à dédier aux cadres travaillant sous son autorité. Il en a aussi remercié les hommes de la presse, qui, en relayant ses actions, leur ont donné cette visibilité qui lui a permis d'être remarqué. 
Outre Blaise Tchétchao, 7 autres directrices générales et directeurs généraux, selon le cas, de structures étatiques ont été décorés ; ce sont celles du Centre des œuvres universitaires et sociales (Cous), de l'Office national d'imprimerie et de presse (Onip) et ceux, respectifs, du Travail, de l'Environnement, des Mines, du Fonds national de la microfinance. Le Directeur général adjoint des Forêts et des ressources naturelles, a été distingué, de même que 4 fonctionnaires de la Direction générale des impôts et des domaines (Dgid). Enfin, Eugénie Adoukonou, Journaliste à Radio Tokpa a bénéficié d'une Lettre d'encouragement. 
Pour une cérémonie de décoration de cadres de l'Etat pour des critères de bonne gouvernance, de la Gestion axée sur les résultats (Gar) et de l'application du Système de management de la qualité (Smq), qui en est à sa 17ème édition, il ne reste qu'à souhaiter qu'elle serve d'élément d'émulation aux fonctionnaires publics, dans beaucoup d'autres secteurs de la vie au Bénin.

Marcel Kpogodo

mercredi 16 juillet 2014

Blaise Tchétchao, un bilan consistant

Après 15 mois à la tête du Fonds d’Aide à la Culture

Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’Aide à la Culture, vient de passer 15 mois à la tête de cette institution. Ayant accepté de partager avec nous ses analyses sur le bilan de ses actions, il se révèle qu’il a largement dépassé les objectifs qu’il s’était fixé … Lisez plutôt …



Blaise Tchétchao, un pragmatisme 

Stars du Bénin : Bonjour M. Tchétchao. En tant que Directeur du Fonds d’Aide à la Culture du Ministère de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme du Bénin, vous venez d’effectuer un peu plus d’une année à ce poste, y ayant été officiellement installé le 12 mars 2013. Pouvez-vous risquer un bilan de vos actions ?

Blaise Tchétchao : Merci, M. le journaliste. C’est vrai, cela fait un peu plus d’un an, exactement 15 mois, que je suis à la tête de la Direction du Fonds d’Aide à la Culture. Dès mon arrivée à ce poste, nous avons effectué une évaluation, une évaluation des 5 ans du Milliard culturel ; elle nous a permis de comprendre que, dès que le Milliard culturel a été mis en place, il y a eu l’éclosion des talents, les demandes se sont accentuées, ce qui, naturellement,  a amené au saupoudrage de la répartition de la subvention à un moment donné : dès le début, des gens prenaient de gros montants mais, quatre à cinq années après, pratiquement, la demande s’est accrue et on est passé à de petits montants.
Après cette évaluation, nous avons fait un tour dans le pays, nous avons effectué une tournée de prise de contact avec les acteurs culturels. Au cours de celle-ci, beaucoup de choses nous ont été dites, on en a tenu compte pour pouvoir intégrer cela dans les réformes que nous avons entreprises sous l’impulsion du Ministre de la Culture, M. Jean-Michel Abimbola.
Alors, nous avons compris que nos acteurs culturels se déplaçaient de leur lieu d’origine, pratiquement, vers Cotonou, avant toute information et pour le dépôt de leurs dossiers. Nous avons donc décidé d’intégrer les Directions départementales de la Culture dans le processus de la gestion du Fonds d’Aide ; deux agents ont été désignés par chaque Direction départementale et ces agents ont été formés, pour renseigner les acteurs culturels de leur département et pour recevoir leurs dossiers. Nous avons aussi décidé de mettre des panneaux d’affichage dans toutes les Directions départementales, pour que les informations que nous affichons au niveau du Fonds d’Aide à la Culture, ici, à Cotonou, y soient immédiatement relayées.
Après cela, nous avons commencé à afficher les résultats des sessions, ce qui est très important. A un moment donné, on ne connaissait pas le nombre d’acteurs culturels ayant été financés, ni la nature de ces acteurs-là. Nous avons commencé à afficher pour que les artistes voient, en leur sein, qui sont ceux qui bénéficient de la subvention du Fonds d’Aide à la Culture.

Par rapport à ces rencontres avec les artistes à travers les Départements du Bénin, y a-t-il d’autres éléments relatifs aux attentes des artistes ?
Je vous ai dit, tantôt, que les problèmes qu’ils ont posés sont ceux d’éloignement, d’information, plus précisément. Il y en a beaucoup qui n’étaient pas informés, par exemple, qu’il fallait se mettre en association pour bénéficier de la subvention des gros projets du Fonds d’Aide à la Culture ; certains pensaient que le Fonds devrait les détecter et leur donner des subventions, un peu, dans le Bénin profond, comme le diraient les autres.

Précisément, à votre prise de fonction, vous affirmiez : « Je place ma nomination sous le signe de la transparence, de l’impartialité, de la justice, de l’excellence et de l’espoir … ». Qu’en est-il, à ce jour ?
Nous avons démarré, nous avons commencé à travailler par rapport à cette vision, si je peux m’exprimer ainsi. Vous avez constaté, je l’ai dit tantôt, que nous avons commencé à afficher les résultats ; nous sommes beaucoup plus en contact avec les acteurs culturels : quand ils viennent ici, nos portes leur sont ouvertes. Cela ne nous empêche pas d’être rigoureux.

En prenant service, vous avez promis le toilettage des textes de l’institution que vous dirigez, plus précisément, « la relecture et la mise en exécution effective du manuel de procédures », ensuite, « le renforcement de la visibilité du Fonds d’Aide à la Culture », « le raffermissement des relations entre le Fonds d’Aide à la Culture et ses usagers ». Quel état des lieux faites-vous par rapport à ce cahier de charges que vous vous étiez donné ?
Tout cela a été réalisé, pratiquement à 100% : le manuel de procédures est relu, je l’ai devant moi, vous pouvez le constater ; depuis mars 2014, ce document a été relu. Comme vous le savez, le manuel de procédures est un outil de gestion, un outil qui contribue à la transparence de la gestion, un outil qui contribue à l’efficacité. Ce manuel de procédures a été réalisé.
Pour ce qui est du renforcement de la visibilité du Fonds d’Aide à la Culture, nous communiquons beaucoup. Naturellement, nous sommes en train de mettre en place le site Internet du Fonds d’Aide à la Culture, www.dfac.bj, qui sera définitivement mis en ligne, je pense, à la fin du mois de juillet. Vous voyez bien que c’est un très bon outil de communication ! Et, c’est en même temps un outil qui va servir aux artistes, qui va leur faciliter encore plus la tâche ; ils n’auront plus à se déplacer pour venir chercher des dossiers avant de postuler, ceux qui savent se connecter à Internet pourront directement y télécharger des formulaires, ils pourront facilement nous poser des questions, nous envoyer des mails, ils n’auront plus besoin de se déplacer nécessairement. A part ce qui a été réalisé dans les Départements, voilà encore un élément complémentaire pour faciliter la tâche aux artistes.
Concernant le raffermissement des relations entre le Fonds d’Aide à la Culture et ses usagers, nous sommes régulièrement en contact avec les acteurs culturels, nos portes leur sont très ouvertes ; quand ils viennent ici, même si ce n’est pas sur rendez-vous, je les reçois quand je peux et, je pense que c’est le plus important. Nous les écoutons aussi et nous tenons compte de leurs points de vue, si ceux-ci sont objectifs par rapport aux différentes réformes que nous menons.

A votre prise de service, le 12 mars 2013, vous disiez aussi : « Il est temps que l’artiste vive de son art ». Pensez-vous qu’on est, actuellement, au Bénin, en voie vers cela ?
C’est difficile … Après avoir fait l’état des lieux, malheureusement, c’est difficile de dire que l’artiste peut vivre, à moyen terme, de son art si les artistes doivent s’auto-produire, parce qu’ils pensent qu’ils n’ont plus de producteurs. Je dis bien qu’ils pensent qu’ils n’ont plus de producteur. Quand nous fouillons et que nous constatons qu’il y en a qui sont des producteurs mais, aujourd’hui, qui démissionnent, à cause de la piraterie, c’est difficile de dire que l’artiste va vivre de son art. Mais, nous nous battons, avec les différentes réformes qui sont menées au niveau du Ministère de la Culture, pour corriger progressivement cet état de choses.

Pouvez-vous donner quelques précisions sur ces réformes qui seront salutaires pour les artistes ?
Je vous remercie. Le statut de l’artiste est déjà  une réalité. Nous avons, aujourd’hui, au niveau des associations, une certaine organisation : elles doivent avoir, au-delà du Récépissé de la Préfecture et du Journal officiel, la reconnaissance du Ministère de la Culture ; elles doivent s’adresser à la Direction de la Promotion artistique et culturelle pour avoir un agrément.
Au niveau des artistes, ils prenaient jadis l’attestation d’artiste, valable pour 6 mois. Aujourd’hui, c’est la carte professionnelle d’artiste, valable pour 2        ans. Donc, cela soulage les artistes.
Au niveau des promoteurs culturels aussi, les réformes sont en cours pour que ceux-ci soient beaucoup plus professionnels, toujours avec la Direction de la Promotion artistique et culturelle.

Mais, il y a aussi des éléments de plainte venant des artistes, surtout quand ils ont l’occasion de parler aux journalistes ; ils disent ne bénéficier du Fonds d’Aide à la Culture que d’un financement largement en-deçà du minimum dont ils ont besoin pour réaliser leur projet. Qu’en est-il, depuis votre gestion ?
Je vous ai dit tout à l’heure que nous avons fait une évaluation et que le nombre de demandes de financement s’est régulièrement accru. Il faut constater qu’ici, on ne finance pas à 100% les projets des artistes ; on a parlé d’un fonds d’aide, c’est un fonds qui vient appuyer. Donc, ce Fonds ne peut pas prendre à 100% en compte les demandes de financement. Il faudrait que les artistes, que les acteurs culturels puissent se pencher vers d’autres sources de financement pour pouvoir réaliser leur projet à 100% ; ici, c’est seulement un appui qui est donné.

Nous avons ouï dire que vous vous battez pour faire passer le milliard culturel à 3. Est-ce vrai ? Où en est le projet ? Aurons-nous bientôt une issue favorable ?
Nous aurons une issue favorable, si tout va bien, si la gestion est toujours transparente. Alors, l’année dernière, nous étions à 1 milliard ; cette année, nous sommes déjà à 1,3milliard. Nous passerons bientôt à 1,5 milliard et à 3milliards. C’est le lieu de remercier le Chef de l’Etat, qui aime les artistes ; il aime si bien les artistes, le Docteur Thomas Boni Yayi, qu’il a décidé, entre l’année dernière et ce jour, de faire augmenter la subvention du Fonds d’Aide à la Culture. C’est une très bonne chose.

Des informations nous parviennent selon lesquelles une bonne partie du Fonds d’Aide à la Culture serait affectée à la gestion des administrateurs du Fonds, ce qui prendrait un fort pourcentage dans ce Milliard culturel. Qu’avez-vous à répondre à cela ?
Les administrateurs du Fonds d’Aide à la Culture n’ont pas de fonds à prendre, ils ne prennent pas de salaire, ils prennent des jetons de présence qui ne représentent même pas 1% du Milliard culturel ; les textes sont clairs là-dessus, cela n’a pas été inventé par les administrateurs, c’est prévu par les textes et, c’est par échelle que ces fonds sont répartis. Donc, que les gens n’intoxiquent pas ! La gestion est claire et les gens peuvent venir réellement se renseigner sur les chiffres ; les administrateurs ne prennent pas grand-chose ici.

Nous avons aussi appris que vous vous attelez à réfectionner les salles de cinéma du Bénin ? Qu’en est-il ? De quelle manière cela se passe-t-il et dans quel but ?
Après avoir constaté qu’il manque des salles de diffusion des œuvres de nos artistes, nous avons initié, sous l’impulsion du Ministre Jean-Michel Abimbola, la réfection de nos salles de cinéma.
Les travaux de réfection de la salle du cinéma ’’Concorde’’ sont à la phase d’achèvement ; nous allons bientôt lancer ceux de la salle du cinéma ’’Le Bénin’’, au cours de cette année. Les études sont actuellement en cours de réalisation pour ’’La maison de la Culture’’ de Ouidah, les salles de cinéma, ’’Le Borgou’’ de Parakou et ’’Sabari’’ de Djougou.

Se rapportant aux artistes victimes de maladie, cela fait souvent polémique au Fonds d’Aide à la Culture. Qu’est-ce qui est prévu pour régler ce problème au niveau de votre institution ?
Pour les cas de maladie et de décès, qui appartiennent à une même rubrique, des ressources sont prévues par le Conseil d’Administration pour faire face à ces charges : 20 millions de Francs pour chaque année. Depuis que le Milliard Culturel a été mis en place, ce montant n’a pas varié. Nous, au niveau du Fonds d’Aide à la Culture, nous sommes autorisés seulement à sortir, au maximum, 200 mille. Si nous nous amusons à faire de petits calculs, si nous donnons ce montant aux artistes et que nous supposons qu’il n’y a pas eu de mort, cela veut dire qu’on ne peut servir que 100 artistes. Chaque fois qu’un artiste souffre même du paludisme, il écrit au Fonds d’Aide à la Culture. L’essentiel est que, quand ils fournissent les papiers, on leur donne ce à quoi ils ont droit. L’année dernière, en 2013, en septembre déjà, les artistes ont fini la cagnotte qui a été mise à leur disposition ; tous ceux qui ont écrit d’octobre à décembre ont vu leur dossier renvoyé pour 2014. Donc, vous voyez qu’il n’y a rien de caché.
Cette allocation ne peut donc pas servir à faire des évacuations sanitaires pour les artistes malades.
Je voudrais ici remercier, une fois encore, le Chef de l’Etat qui a pensé au Régime d’assurance maladie universelle (Ramu), solution crédible pour toute la population béninoise, en général, et pour les artistes, en particulier.

Quelle marque de votre personnalité pensez-vous être en train d’appliquer au Fonds d’Aide à la Culture ?
C’est la rigueur et la transparence dans la gestion comme le Ministre Jean-Michel Abimbola a l’habitude de nous l’imprimer.


Votre poste actuel vous passionne-t-il ou donneriez-vous tout pour en conquérir un autre ?
Oui, il me passionne ; je suis avec les artistes et, avec eux, rien n’est prédit d’avance. Avec eux, tout peut changer, tout peut être bon comme tout peut être mauvais. Cela me passionne bien, c’est très formateur.

Avez-vous un mot de fin pour clore cette interview ?
Je pense que vous faites une très bonne chose, au niveau du site du Portail Culturel du Bénin, vous vous déplacez pour vous informer ; c’est une très bonne chose. Cela contribue naturellement à la promotion de notre culture. Je voudrais juste demander aux acteurs culturels de continuer à nous faire confiance. Bientôt, entre la fin du mois d’août et le début du mois de septembre, nous allons lancer les gros projets pour l’exercice 2015.
A cet effet, je tiens à préciser que les textes stipulent que sont concernés par ce prochain appel les associations d’artistes et les promoteurs culturels. Les premiers doivent détenir le Récépissé de la Préfecture et le Journal officiel, et se mettre à jour avec la Direction de la Promotion artistique et culturelle. Les promoteurs culturels, quant à eux, doivent avoir leur carte de promoteur culturel et être à jour avec les impôts et la Caisse nationale de sécurité sociale. Ces deux catégories peuvent postuler pour les gros projets. En plus de cela, au niveau de l’administration, les directions qui s’occupent de la promotion de la culture du Bénin peuvent aussi postuler pour les gros projets. Voilà ce que les textes ont prévu.
J’invite donc les acteurs culturels  à se mette à jour par rapport aux réformes qui sont en cours et que des projets fédérateurs soient conçus pour, qu’enfin, une plus-value soit apportée à l’économie de notre pays. Merci beaucoup.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo

dimanche 29 juin 2014

Le Ministère de la Culture lance un Conaasco 2014 très innovant

Au point de presse qu'a donné la Coordonnatrice du Projet

A l'Espace ’’Adjadi’’ du quartier Kindonou à Cotonou, siège de l'Organisation non gouvernementale, ’’Inov'art Bénin’’ s'est tenu, ce samedi 28 juin 2014, le lancement de l'édition 2014 du Concours national d'arts scolaires (Conaasco). Judith Bernice Adivignon, la Coordonnatrice du Projet, au cours d'un point de presse, a présenté les grandes innovations de son déroulement. Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d'aide à la culture mais, intervenant en tant que représentant du Ministre de la Culture, a eu l'honneur de lancer le Conaasco 2014. C'était aussi en présence de Baï Guanming, Directeur du Centre culturel chinois du Bénin, et de Patrick Idohou, Président d' ’’Inov'art Bénin’’. 

De gauche à droite, Blaise Tchétchao, Judith B. Adivignon, Baï Guanming et Patrick Idohou
Blaise Tchétchao, représentant le Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, a clôt le point de presse qui a eu lieu, ce samedi 28 juin 2014, à l'Espace ’’Adjadi’’ de Cotonou, siège de l'Organisation non gouvernementale ’’Inov'art Bénin’’. Il a ainsi procédé au lancement officiel du Concours national d’arts scolaires (Conaasco) 2014. Cette manifestation culturelle aura quelques points de différence avec l'édition précédente. Voilà ce qu'a précisé, bien avant cette personnalité, Judith Bernice Adivignon, Coordonnatrice du Projet, au cours de son intervention devant les journalistes culturels. 
Dans sa 9ème édition, cette année, le Conaasco se déroulera sous le couvert du thème : « Royauté et chefferie traditionnelle au Bénin », « pour se rapprocher de ceux qui détiennent les rênes du pouvoir endogène », a précisé Madame Adivignon, en substance, partageant que les personnes appelées à rivaliser de talent pour remporter les prix en jeu devront être des élèves et des étudiants béninois, de 18 à 28 ans. Ensuite, ils produiront leurs œuvres dans les trois secteurs artistiques que sont : la peinture, la sculpture et les écrits illustrés.
Par ailleurs, comme l’expliquera la Coordonnatrice du Conaasco, contrairement aux éditions passées du Projet, les participants élus ne seront plus sélectionnés sur la base d’œuvres envoyées, ce qui donnait lieu à des situations de trucage où les aspirants se faisaient aider dans la conception et la fabrication par des artistes expérimentés. Mais, en 2014, ils participeront directement à une résidence de création à l’Espace ‘’Adjadi’’. Ainsi, le Comité de sélection les verra produire leurs pièces avant d’évaluer leur qualité.
Un autre élément d’innovation : les organisateurs du Conaasco 2014 feront éditer un ouvrage didactique, sous la forme d’un catalogue, d’une part, dans la catégorie « Arts plastiques » et, un autre, sous celle d’une bande dessinée, pour les travaux du domaine des écrits illustrés, d’autre part, en tenant compte des différentes œuvres achevées. A en croire la Coordonnatrice, « ces ouvrages et documents seront réalisés par les jeunes eux-mêmes et mis à la disposition de tout le milieu scolaire et universitaire ».


De la sélection et des prix

Finalement, selon Judith Bernice Adivignon, trois lauréats seront retenus, ce qui leur donnera le bénéfice de deux prix : pour chacun, une « bourse d’études de courte durée en Chine », d’une valeur unitaire de 5 millions de francs, et la participation à l’édition 2014 du Concours international d’arts scolaires (Coniasco), une biennale. Ainsi, le trio de gagnants affrontera les trois autres sélectionnés de chacun des pays du Conseil de l’Entente, organisation sous-régionale à laquelle appartient le Bénin, ces nations étant le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. A l’issue de la délibération finale, le Comité d’organisation remettra, respectivement, les prix suivants aux trois meilleurs de tous : 1 million de Francs Cfa, 750 et 500 mille Francs.


Du calendrier

Si la résidence de création devant donner lieu à l’évaluation générale des concurrents au Bénin et à la sélection des trois meilleurs d’entre eux se tient des vendredi 11 au dimanche 13 juillet 2014 à l’Espace ’’Adjadi’’, ce même lieu abritera l’exposition des œuvres retenues, des mardi 15 au jeudi 31 juillet 2014, sans oublier que, le samedi 19 juillet sera organisée, au Centre culturel chinois du Bénin, la soirée culturelle de délibération et de remise des prix.

Marcel Kpogodo