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mardi 25 janvier 2022

Les Recico intègrent la cour des grands

Dans le cadre de leur identification à l’international


Du 25 au 27 mai 2021 s’est déroulé à Ouagadougou, au Burkina Faso, l’ « Atelier régional sur la contribution des festivals au développement de l’industrie du cinéma et à la résilience du secteur de la culture en Afrique sous contexte Covid-19 ». Ces assises se sont tenues à l’initiative du Centre régional pour les Arts vivants en Afrique (Cerav / Afrique), avec le soutien de l’Organisation des Nations-unies pour l’Education, la science et la culture (Unesco). Il ressort de ces travaux la révélation d’un fait honorifique concernant les Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico), à en croire les explications de Sètondji Dimitri Fadonougbo, Délégué général de l’événement cinématographique.

Sètondji Dimitri Fadonougbo, ci-contre, à droite, lors de sa distinction aux Journées cinématographiques de Carthage (Jcc), en 2018.

Les Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico) visibles sur la liste des « Festivals de cinéma en Afrique ». Le résultat de l’ « Atelier régional sur la contribution des festivals au développement de l’industrie du cinéma et à la résilience du secteur de la culture en Afrique sous contexte Covid-19 », qui s’est déroulé à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 25 au 27 mai 2021, sous le patronage de l’Organisation des Nations-unies pour l’Education, la science et la culture (Unesco).

Pour Sètondji Dimitri Fadonougbo, Délégué général des Recico, est remarquable le caractère prestigieux de cette sélection de l’événement cinématographique qu’il organise depuis 2017. En effet, selon les réflexions de cette personnalité, le travail ayant consisté à répertorier les événements cinématographiques africains est très sérieux, vu qu’il a consisté à sélectionner, au niveau des zones de l’Afrique, ceux qui sont visibles et producteurs d’un impact réel sur le public des pays dans lesquels ils s’organisent. Ainsi, les détails apportés par Sètondji Dimitri Fadonougbo permettent de comprendre que 47 festivals de cinéma ont été reconnus en Afrique de l’Ouest, 11, en Afrique australe, 31, au Maghreb, 23, en Afrique centrale, 17, en Afrique de l’Est, et, enfin, 30 existant à travers le monde pour la promotion du cinéma africain, d’où un total de 159 événements. En dehors de ce découpage, les festivals sont nettement pointés sur une carte, ce qui permet à celui qui détient celle-ci de les localiser facilement, coordonnées à l’appui, de façon à pouvoir les visiter, en cas de besoin.

Selon le Délégué général concerné, l’appartenance des Recico à la liste sélecte indiquée constitue une consécration pour ce festival, de même que pour l’équipe qui l’accompagne, avec « un grand dévouement, de l’abnégation et du dynamisme », chaque fois qu’il s’agit de l’organiser. Pour lui, les Recico, ainsi remarqués, restent le signe que cette équipe et lui travaillent de manière utile, depuis quelques années, en dépit des difficultés parmi lesquelles la crise sanitaire liée à la Covid-19. A cause de l’augmentation du nombre de contaminations par cette pandémie au Bénin, le gouvernement avait dû suspendre les activités culturelles, entre autres, le 25 août 2021, conduisant à l’annulation de la tenue des Recico en septembre dernier.

Pour Sètondji Dimitri Fadonougbo, l’espoir et l’optimisme restent, pourtant, de mise pour la tenue des Recico en 2022, surtout que, d’après l’annonce qu’il en fait, les tout prochains mois verront être lancé l’appel à films.

 


Un parcours d’une solidité d’airain


Le chemin que s’est fait et que continue de se créer Sètondji Dimitri Fadonougbo dans l’univers du cinéma se révèle si impressionnant qu’il est impossible de lier la reconnaissance des Recico à la chance et au hasard. L’action professionnelle du Délégué général de l’événement indiqué au Bénin, dans la sous-région ouest-africaine, en Afrique puis dans bien d’autres régions du monde, et son activité dans des réseaux respectables de l’industrie du cinéma sont autant d’atouts qui l’ont conduit à développer, progressivement une réelle influence. De même, l’état de ses compétences est impressionnant.

Enseignant-Chercheur à l'Université d'Abomey-Calavi (Uac) dont il enseigne à l’Institut national des Métiers d'art, d'archéologie et de la culture (Inmaac), depuis 2016, il est le Président de la Fédération nationale des Associations du cinéma et de l’audiovisuel au Bénin (Fénacab), membre actif de la Fédération panafricaine des Cinéastes (Fépaci) et le représentant de cette organisation au Bénin.

En 2017 et en 2019, Sètondji Dimitri Fadonougbo a été membre du Jury ’’Cédéao’’ au Festival panafricain de Cinéma de Ouagadougou (Fespaco). Ensuite, il s’est vu décerner plusieurs prix : celui de l'Excellence sur les Journées cinématographiques de Carthage (Jcc), en 2018, celui de l'Intégration sur le Festival de Cinéma de Lomé, en 2019, et celui du Chevalier du Mérite, en 2020. Il a aussi été directeur de production, d’une part, sur des films mis en compétition, à l’instar de ’’cœurs errants’’, en 2015, et présenté au Fespaco, au cours de la même année, et, d’autre part, sur des films impressionnants tels que le long métrage, ’’Owo Oba’’, co-produit par le Bénin et le Maroc en 2012-2014.

Marcel Kpogodo Gangbè

samedi 25 juillet 2020

’’Enakpami'' 2 : grande sensibilisation de la population sur le coronavirus

Dans le cadre d’une exposition itinérante

Un événement artistique d’importance a mobilisé l’attention du public autour du coronavirus. Il s’agit d’une exposition itinérante ayant établi ses quartiers sur le campus d’Abomey-Calavi du jeudi 23 au samedi 25 juillet 2020. A l’initiative de la deuxième Expérience nouvelle d'Assistance kyrielle aux plasticiens pour leur ascension via le multimédia et l'internet (Enakpami 2), soutenue par des partenaires, cette activité de diffusion est le résultat de la mobilisation du labeur d’un grand nombre d’artistes plasticiens en herbe.

Aperçu du déploiement de l'exposition au campus d'Abomey-Calavi

80 photographies d'art, 4 vidéos d'art, 60 dessins et tableaux portant sur le coronavirus. La force de la production présentée au grand public, du jeudi 23 au samedi 25 juillet 2020, au campus d’Abomey-Calavi, avec l’accompagnement de l’Union culturelle et artistique des Etudiants (Ucae).


Elle a été réalisée par 38 jeunes artistes plasticiens qui se répartissent en 21 hommes, en 8 femmes et en 9 handicapés. Ils ont orienté leur inspiration vers la sensibilisation de la population sur l’obligation qui lui incombe de se conformer aux gestes barrière de lutte contre la pandémie du moment, surtout qu’elle contamine, ces derniers temps, beaucoup plus de personnes à travers toutes les couches sociales et professionnelles.


S’intitulant, « Exposition itinérante de photographies et de vidéos d’art dans 10 villes du Bénin », le projet donnant lieu à cette activité a connu le début de son déroulement en mai 2020, avec le parcours par l’exposition de six villes parmi celles prévues : Ouidah, Grand-Popo, Lokossa, Abomey, Parakou et Natitingou. A cet effet, elle a aussi été déployée sur les places publiques. Ainsi, après Abomey-Calavi, le samedi 25 juillet, elle visitera Porto-Novo, Cotonou et Allada, s'achevant définitivement en août 2020. 


En outre, étant donné que le campus d’Abomey-Calavi héberge une école d’art qui n’est rien d’autre que l’Institut national des Métiers d’art, d’archéologie et de la culture (Inmaac), des étudiants en arts plastiques, émanant de cette institution, ont collaboré avec 6 apprenants du même secteur, au niveau du Centre tenu par l’Enakpami, à travers un atelier de création, afin de sensibiliser le public jeune au respect des gestes barrière. 


De manière générale, le projet indiqué se concrétise avec le co-financement de ’’Culture at Work Africa’’ et de l’Union européenne. 


Marcel Kpogodo