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dimanche 10 septembre 2023

Sètondji Dimitri Fadonougbo, à la cime du cinéma africain

Dans le cadre de la naissance de la Fépafca


La Fédération panafricaine des Festivals de cinéma et de l’audiovisuel (Fépafca) est née. Elle a vu le jour le 12 mai 2023, à Khouribga, au Maroc. Elle s’est dotée d’un Conseil d’Administration (Ca). Sètondji Dimitri Fadonougbo en a été élu à un poste clé. Un honneur pour le Bénin, son pays d’origine.


Aperçu de quelques membres du Bureau de la Fépafca dont Sètondji Dimitri Fadonougbo, en deuxième position, de la gauche vers la droite

Sètondji Dimitri Fadonougbo, Secrétaire général de la Fédération panafricaine des Festivals de cinéma et de l’audiovisuel (Fépafca). Le verdict du congrès constitutif de l’association indiquée, qui s’est tenu du 9 au 12 mai 2023, à l’hôtel ’’Farah’’, en marge du déroulement de la 23ème édition du Festival international du Cinéma africain de Khouribga (Ficak), dans la même ville évoquée, remarquable, mondialement, dans la production du phosphate, et située à 120 km, au sud-est de Casablanca, au Maroc.




L’élu béninois est le Délégué général des Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico). Il appartient, au sein du Conseil d’Administration du Fépafca, à un bureau de 13 membres. Le Président en est Iz-Eddine Gourirran, Directeur du Ficak. Comme leurs pairs, les membres fondateurs du Fépafca sont des directeurs de festivals africains de cinéma. 


Ils sont venus d’un peu plus d’une dizaine de pays : Bénin, Burkina-Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Îles Comores, Maroc, Mauritanie, Niger, Rwanda et Tunisie. Le Canada a aussi été représenté, au niveau de la nouvelle instance du cinéma africain, au titre de la diaspora africaine illustrant et représentant ce cinéma depuis l’étranger. Les membres du premier Ca du Fépafca disposent d’un mandat de quatre ans pour faire leurs preuves.


Objectifs et projets


A en croire l’article 2 de ses statuts, la Fépafca se préoccupe d’atteindre sept objectifs : le renforcement de la coopération et des échanges entre les festivals africains de cinéma, la promotion du cinéma africain à travers le monde, l’incitation à la création et à la restauration des structures de diffusion des œuvres cinématographiques et vidéographiques, des actions visant à « favoriser le développement de l’industrie cinématographique en Afrique », la promotion de la diversité et de la représentativité dans le cinéma africain, la sensibilisation et l’éducation des publics africains sur le cinéma. Enfin, la Fépafca voudrait travailler à « contribuer à la création d’un cadre de financement » des festivals qui en sont membres.


Par ailleurs, ses quatre projets, à court terme, sont liés à réaliser les formalités adéquates pour sa reconnaissance officielle, la conception de son plan stratégique et de son plan d’actions, la mise en place de ses outils de gestion et, enfin, le combat pour la reconnaissance de la Fépafca par l’Union africaine.


Un tel cahier de charges, exige un engagement du premier Ca de la toute nouvelle association.

Marcel Gangbè-Kpogodo



Bureau du Ca de la Fépafca





M. G.-K.


mardi 4 juillet 2023

Recico 2023, les films sélectionnés connus

En prélude à la troisième édition du Festival


La 3ème édition des Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico) se tiendra bientôt. Le Délégué général de l'événement, Sètondji Dimitri Fadonougbo, en a tenu une conférence de presse, le vendredi 30 juin 2023. C’était au siège de l'association, "Maison de la Culture", situé au quartier de Fidjrossè, à Cotonou. L’intervenant a, entre autres, présenté la sélection officielle des films en lice pour les différents prix en jeu.


Sètondji Dimitri Fadonougbo, Délégué général des Recico, au cours de la conférence de presse

27. Le nombre des films sélectionnés pour la 3ème édition des Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico), selon Sètondji Dimitri Fadonougbo, Délégué général du Festival indiqué, au cours de la conférence de presse, qu’il a animée le vendredi 30 juin 2023, au siège de l’association, ’’Maison de la Culture’’, du quartier de Fidjrossè, à l’ouest de la ville de Cotonou, capitale économique du Bénin.


Ces films ont été triés sur les 113 pour lesquels des réalisateurs ont postulé. A en croire le conférencier, trois critères fondent le processus rigoureux ayant conduit au choix des films retenus. Ce sont le scénario, la pertinence du sujet que traite la production et son ancienneté, de deux ans, au plus.



Des pays participants aux Recico 2023


Pour Sètondji Dimitri Fadonougbo, les œuvres devant entrer en compétition proviennent de neuf pays africains. Ce sont le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Conakry, le Mali, le Maroc le Niger, l'Ouganda, et le Togo. L’intervenant a aussi fait remarquer qu’une quinzaine des films retenus ont été produits par des écoles. Au Bénin, il faut compter l'Institut supérieur des Métiers de l'audiovisuel (Isma), l'Institut national des Métiers d'art, d'archéologie et de la culture (Inmaac) et l'École nationale des Sciences et techniques de l'information et de la communication (Enstic). Selon lui, une telle orientation de la sélection donne l’opportunité aux Recico de faire davantage connaître le cinéma béninois et de créer des espaces de dialogue, de communication et d'échange d'expériences entre les cinéastes africains et ceux de la diaspora.


Concernant les films désormais en compétition, le conférencier s’est prononcé sur quelques-uns. Au Bénin, il faut noter "Immortels" du réalisateur, Ulrich Houndji. Il fait partie des sept réalisations de la catégorie du court métrage documentaire. Au Maroc, le jury des Recico évaluera, entre autres, le long métrage de fiction, "Oliver Black", du réalisateur marocain, Baba Tawfik. Au Burkina Faso, il y aura "Garderie nocturne’’, le film documentaire du réalisateur burkinabè, Moumouni Sanou. A l'issue de la compétition, le meilleur film recevra le Grand prix, "Kama d'or", en fonction de sa catégorie.



Innovation majeure aux Recico


Les Recico 2023 mettront en œuvre les ’’Recico-pro’’. Il s’agit d’un projet permettant aux auteurs et aux professionnels de cinéma de soumettre un scénario afin de bénéficier de l'accompagnement de partenaires des Recico, pour sa réalisation.



Déroulement des Recico


Le festival débutera le 5 août 2023 au Palais des Congrès de Cotonou à 16 heures. Le lendemain, il est prévu une cérémonie de libations à la Place des Cinéastes au Carrefour de Fidjrossè Plage. Les 7 et 8 août connaîtront, respectivement, l'ouverture du Marché international du Film (Mif) et celle d’un colloque. Cette manifestation scientifique se déroulera à la Salle ’’Vip’’ du ministère de la Culture, dès neuf heures, selon un thème bien arrêté : "Cinéma : mémoires et prospectives". Des universitaires et des professionnels du cinéma africain y échangeront.


Du 7 au 11 août 2023, il se tiendra plusieurs ateliers de formation. Concernant leur clôture, les Recico prendront fin le 13 août au Palais des Congrès de Cotonou. Les réalisateurs dont les films auront été déclarés lauréats recevront leur prix.



De la logistique des Recico 2023


Les Recico draineront environ 3500 spectateurs et assureront 36 projections de films. Créées en 2017, elles aspirent à devenir une institution remarquable au niveau des États africains, comme l'a fait entendre expliqué Sètondji Dimitri Fadonougbo.

Léandre Houan / Marcel Kpogodo

mardi 25 janvier 2022

Les Recico intègrent la cour des grands

Dans le cadre de leur identification à l’international


Du 25 au 27 mai 2021 s’est déroulé à Ouagadougou, au Burkina Faso, l’ « Atelier régional sur la contribution des festivals au développement de l’industrie du cinéma et à la résilience du secteur de la culture en Afrique sous contexte Covid-19 ». Ces assises se sont tenues à l’initiative du Centre régional pour les Arts vivants en Afrique (Cerav / Afrique), avec le soutien de l’Organisation des Nations-unies pour l’Education, la science et la culture (Unesco). Il ressort de ces travaux la révélation d’un fait honorifique concernant les Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico), à en croire les explications de Sètondji Dimitri Fadonougbo, Délégué général de l’événement cinématographique.

Sètondji Dimitri Fadonougbo, ci-contre, à droite, lors de sa distinction aux Journées cinématographiques de Carthage (Jcc), en 2018.

Les Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico) visibles sur la liste des « Festivals de cinéma en Afrique ». Le résultat de l’ « Atelier régional sur la contribution des festivals au développement de l’industrie du cinéma et à la résilience du secteur de la culture en Afrique sous contexte Covid-19 », qui s’est déroulé à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 25 au 27 mai 2021, sous le patronage de l’Organisation des Nations-unies pour l’Education, la science et la culture (Unesco).

Pour Sètondji Dimitri Fadonougbo, Délégué général des Recico, est remarquable le caractère prestigieux de cette sélection de l’événement cinématographique qu’il organise depuis 2017. En effet, selon les réflexions de cette personnalité, le travail ayant consisté à répertorier les événements cinématographiques africains est très sérieux, vu qu’il a consisté à sélectionner, au niveau des zones de l’Afrique, ceux qui sont visibles et producteurs d’un impact réel sur le public des pays dans lesquels ils s’organisent. Ainsi, les détails apportés par Sètondji Dimitri Fadonougbo permettent de comprendre que 47 festivals de cinéma ont été reconnus en Afrique de l’Ouest, 11, en Afrique australe, 31, au Maghreb, 23, en Afrique centrale, 17, en Afrique de l’Est, et, enfin, 30 existant à travers le monde pour la promotion du cinéma africain, d’où un total de 159 événements. En dehors de ce découpage, les festivals sont nettement pointés sur une carte, ce qui permet à celui qui détient celle-ci de les localiser facilement, coordonnées à l’appui, de façon à pouvoir les visiter, en cas de besoin.

Selon le Délégué général concerné, l’appartenance des Recico à la liste sélecte indiquée constitue une consécration pour ce festival, de même que pour l’équipe qui l’accompagne, avec « un grand dévouement, de l’abnégation et du dynamisme », chaque fois qu’il s’agit de l’organiser. Pour lui, les Recico, ainsi remarqués, restent le signe que cette équipe et lui travaillent de manière utile, depuis quelques années, en dépit des difficultés parmi lesquelles la crise sanitaire liée à la Covid-19. A cause de l’augmentation du nombre de contaminations par cette pandémie au Bénin, le gouvernement avait dû suspendre les activités culturelles, entre autres, le 25 août 2021, conduisant à l’annulation de la tenue des Recico en septembre dernier.

Pour Sètondji Dimitri Fadonougbo, l’espoir et l’optimisme restent, pourtant, de mise pour la tenue des Recico en 2022, surtout que, d’après l’annonce qu’il en fait, les tout prochains mois verront être lancé l’appel à films.

 


Un parcours d’une solidité d’airain


Le chemin que s’est fait et que continue de se créer Sètondji Dimitri Fadonougbo dans l’univers du cinéma se révèle si impressionnant qu’il est impossible de lier la reconnaissance des Recico à la chance et au hasard. L’action professionnelle du Délégué général de l’événement indiqué au Bénin, dans la sous-région ouest-africaine, en Afrique puis dans bien d’autres régions du monde, et son activité dans des réseaux respectables de l’industrie du cinéma sont autant d’atouts qui l’ont conduit à développer, progressivement une réelle influence. De même, l’état de ses compétences est impressionnant.

Enseignant-Chercheur à l'Université d'Abomey-Calavi (Uac) dont il enseigne à l’Institut national des Métiers d'art, d'archéologie et de la culture (Inmaac), depuis 2016, il est le Président de la Fédération nationale des Associations du cinéma et de l’audiovisuel au Bénin (Fénacab), membre actif de la Fédération panafricaine des Cinéastes (Fépaci) et le représentant de cette organisation au Bénin.

En 2017 et en 2019, Sètondji Dimitri Fadonougbo a été membre du Jury ’’Cédéao’’ au Festival panafricain de Cinéma de Ouagadougou (Fespaco). Ensuite, il s’est vu décerner plusieurs prix : celui de l'Excellence sur les Journées cinématographiques de Carthage (Jcc), en 2018, celui de l'Intégration sur le Festival de Cinéma de Lomé, en 2019, et celui du Chevalier du Mérite, en 2020. Il a aussi été directeur de production, d’une part, sur des films mis en compétition, à l’instar de ’’cœurs errants’’, en 2015, et présenté au Fespaco, au cours de la même année, et, d’autre part, sur des films impressionnants tels que le long métrage, ’’Owo Oba’’, co-produit par le Bénin et le Maroc en 2012-2014.

Marcel Kpogodo Gangbè