Dans le cadre de leur identification à l’international
Du 25 au 27 mai 2021 s’est déroulé à Ouagadougou, au Burkina Faso, l’ « Atelier régional sur la contribution des festivals au développement de l’industrie du cinéma et à la résilience du secteur de la culture en Afrique sous contexte Covid-19 ». Ces assises se sont tenues à l’initiative du Centre régional pour les Arts vivants en Afrique (Cerav / Afrique), avec le soutien de l’Organisation des Nations-unies pour l’Education, la science et la culture (Unesco). Il ressort de ces travaux la révélation d’un fait honorifique concernant les Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico), à en croire les explications de Sètondji Dimitri Fadonougbo, Délégué général de l’événement cinématographique.
Sètondji Dimitri Fadonougbo, ci-contre, à droite, lors de sa distinction aux Journées cinématographiques de Carthage (Jcc), en 2018. |
Les
Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico) visibles sur la
liste des « Festivals de cinéma en Afrique ». Le résultat de l’ « Atelier
régional sur la contribution des festivals au développement de l’industrie du
cinéma et à la résilience du secteur de la culture en Afrique sous contexte
Covid-19 », qui s’est déroulé à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 25 au 27 mai
2021, sous le patronage de l’Organisation des Nations-unies pour l’Education,
la science et la culture (Unesco).
Pour Sètondji Dimitri Fadonougbo, Délégué général des Recico, est remarquable le
caractère prestigieux de cette sélection de l’événement cinématographique qu’il
organise depuis 2017. En effet, selon les réflexions de cette personnalité, le
travail ayant consisté à répertorier les événements cinématographiques
africains est très sérieux, vu qu’il a consisté à sélectionner, au niveau des zones
de l’Afrique, ceux qui sont visibles et producteurs d’un impact réel sur le
public des pays dans lesquels ils s’organisent. Ainsi, les détails apportés par Sètondji Dimitri Fadonougbo permettent de comprendre que 47 festivals de cinéma ont
été reconnus en Afrique de l’Ouest, 11, en Afrique australe, 31, au Maghreb,
23, en Afrique centrale, 17, en Afrique de l’Est, et, enfin, 30 existant à
travers le monde pour la promotion du cinéma africain, d’où un total de 159
événements. En dehors de ce découpage, les festivals sont nettement pointés sur
une carte, ce qui permet à celui qui détient celle-ci de les localiser
facilement, coordonnées à l’appui, de façon à pouvoir les visiter, en cas de
besoin.
Selon
le Délégué général concerné, l’appartenance des Recico à la liste sélecte
indiquée constitue une consécration pour ce festival, de même que pour l’équipe
qui l’accompagne, avec « un grand dévouement, de l’abnégation et du dynamisme
», chaque fois qu’il s’agit de l’organiser. Pour lui, les Recico, ainsi
remarqués, restent le signe que cette équipe et lui travaillent de manière
utile, depuis quelques années, en dépit des difficultés parmi lesquelles la
crise sanitaire liée à la Covid-19. A cause de l’augmentation du nombre de
contaminations par cette pandémie au Bénin, le gouvernement avait dû suspendre
les activités culturelles, entre autres, le 25 août 2021, conduisant à l’annulation de la tenue des Recico en septembre dernier.
Pour Sètondji Dimitri Fadonougbo, l’espoir et l’optimisme restent, pourtant, de mise
pour la tenue des Recico en 2022, surtout que, d’après l’annonce qu’il en fait,
les tout prochains mois verront être lancé l’appel à films.
Un
parcours d’une solidité d’airain
Le
chemin que s’est fait et que continue de se créer Sètondji Dimitri Fadonougbo dans
l’univers du cinéma se révèle si impressionnant qu’il est impossible de lier la
reconnaissance des Recico à la chance et au hasard. L’action professionnelle du
Délégué général de l’événement indiqué au Bénin, dans la sous-région
ouest-africaine, en Afrique puis dans bien d’autres régions du monde, et son
activité dans des réseaux respectables de l’industrie du cinéma sont autant
d’atouts qui l’ont conduit à développer, progressivement une réelle influence.
De même, l’état de ses compétences est impressionnant.
Enseignant-Chercheur
à l'Université d'Abomey-Calavi (Uac) dont il enseigne à l’Institut national des
Métiers d'art, d'archéologie et de la culture (Inmaac), depuis 2016, il est le
Président de la Fédération nationale des Associations du cinéma et de
l’audiovisuel au Bénin (Fénacab), membre actif de la Fédération panafricaine
des Cinéastes (Fépaci) et le représentant de cette organisation au Bénin.
En
2017 et en 2019, Sètondji Dimitri Fadonougbo a été membre du Jury ’’Cédéao’’ au Festival panafricain de
Cinéma de Ouagadougou (Fespaco). Ensuite, il s’est vu décerner plusieurs prix :
celui de l'Excellence sur les Journées cinématographiques de Carthage (Jcc), en
2018, celui de l'Intégration sur le Festival de Cinéma de Lomé, en 2019, et celui du
Chevalier du Mérite, en 2020. Il a aussi été directeur de production, d’une
part, sur des films mis en compétition, à l’instar de ’’cœurs errants’’, en
2015, et présenté au Fespaco, au cours de la même année, et, d’autre part, sur
des films impressionnants tels que le long métrage, ’’Owo Oba’’, co-produit par
le Bénin et le Maroc en 2012-2014.
Marcel
Kpogodo Gangbè
Alors courage à vous Mr Dimitri A.fadonougbo et beaucoup de courage .j'ai suivi le film OWO Oba qui es vraiment intéressant j'ai aimé
RépondreSupprimerMerci, Cher Lecteur, de votre intérêt pour l'article et pour votre commentaire. Meilleurs Voeux et, bons moments à vous !
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