samedi 1 octobre 2022

7 espaces culturels montrent l'art contemporain

Face à la 1ère édition du “Cotonou gallery weekend”


Le jeudi 29 septembre 2022 a eu lieu, à la boutique hôtel ’’Maison rouge’’, sis quartier de Fidjrossè, à Cotonou, une conférence de presse dans le but d’annoncer la tenue de la première édition du projet dénommé "Cotonou gallery weekend" (Cgw). Sept espaces culturels en abriteront les activités dont, chacun, une exposition d’art contemporain.


Aperçu des conférenciers


La boutique hôtel “Maison rouge”, “Africa design school’’,’’Borna Soglo gallery’’, ’’Le Centre’’ de Lobozounkpa, ’’Le Parking’’ et, entre autres, ’’Septieme gallery’’. Les espaces culturels ouvrant leurs portes à une exposition d’art contemporain, en relation avec le projet, ’’Cotonou gallery weekend’’ (Cgw), selon ce qu’en a annoncé un consortium constitué par les représentants respectifs de ces espaces, au cours de la conférence de presse qui a été organisée dans la matinée du jeudi 29 septembre 2022 à la boutique hôtel ’’Maison rouge’’ du quartier de Fidjrossè à Cotonou.


Dominique Zinkpè, Gregory Olympio, Joël Dègbo, Didier Viodé, Sophie Négrier et Léonce Raphaël Agbodjèlou sont les artistes contemporains dont les œuvres pourront être vues par le public constitué, notamment, par des amateurs, des professionnels du secteur et par des collectionneurs.


L'organisation du Cgw, selon Adénilé Borna Soglo, promoteur de la “Borna Soglo gallery”, est « une manière de contribuer à la dynamique qui est mise en place et d’accompagner la création du marché de l’art contemporain au Bénin, qui est en train aussi de se développer ». S’exprimant ainsi, il faisait référence à la grande exposition diptyque organisée précédemment par le gouvernement béninois et qui avait été intitulée, “Art du Bénin d'hier à aujourd'hui : de la restitution à la révélation”.

 


Rendre l'art contemporain accessible à tous


« L’art contemporain peut paraître un secteur très fermé, très élitiste », a constaté, de son côté, Julie Nanatre, l’une des promotrices de la “Septieme gallery”, face au manque d’engouement des populations pour le secteur des arts visuels. Par conséquent, le Cgw se veut un projet pour drainer un public non forcément connaisseur autour de l'art contemporain pour « casser cette idée et montrer que les lieux sont ouverts sur la ville, sur le public », a tenu à en préciser la même intervenante.


Allant dans le même sens, Léa Périer Loko, l’autre promotrice de la structure sus-indiquée, a fait ressortir plusieurs éléments plaisants du Cgw, de façon à décider le grand public à y faire le grand déplacement. Le « ''Cotonou gallery weekend'' présente un parcours de vernissages, d’expositions, un forum de discussions […] et une série d’événements festifs et conviviaux autour de l'art contemporain », a-t-elle commencé avant d’exhorter : « Les citoyens de Cotonou et environs sont notamment attendus dans les différents espaces culturels. C'est pour cette raison principale que l'accès est totalement gratuit à la communauté locale ».

 

 

Réaliser l’attractivité de Cotonou

 

L’ouverture des ateliers énumérés au public, grâce au projet du Cgw, pour la découverte d’œuvres d’art contemporain, se fonde sur un l'objectif principal, celui de contribuer à rendre effective une ville de Cotonou qui rayonne. Spécifiquement, ce défi se trouve porté par les galeries “Borna Soglo gallery” et “Septieme Gallery”, Ainsi, il s’agit d’inscrire le Cgw dans l’agenda artistique national, sous régional et international.


Par conséquent, il sera organisé annuellement pour se développer au fil des années afin, d’une part, d’attirer un public toujours plus large aux fins de ce rayonnement de la capitale économique du Bénin par les arts et, d’autre part, d’inspirer d’autres villes de la sous-région à créer des collaborations événementielles artistiques.


La première édition du Cgw a démarré avec des artistes béninois et pourrait être ouverte à des créateurs internationaux dès les prochaines éditions, ont laissé comprendre les conférenciers. Elle s’achève le dimanche 9 octobre 2022.


Et, la soirée du jeudi 29 septembre a vu ouvrir les manifestations du Cgw par le vernissage de l’exposition, ’’Au fil du temps’’, à la boutique hôtel ’’Maison rouge’’. Elle permet de montrer des travaux du peintre-illustrateur, Hector Sonon, et du sculpteur, Marius Dansou.

 

Léandre Houan / Marcel Gangbè-Kpogodo

lundi 26 septembre 2022

3 artistes contemporains à savourer au ’’Lieu unik’’ d’Abomey

Dans le cadre des activités de l’espace culturel


Le ’’Lieu unik’’ d’Abomey qu’a créé l’acteur culturel, Dominique Zinkpè, accueille trois nouveaux artistes contemporains pour une exposition dont le vernissage est prévu pour avoir lieu le jeudi 29 septembre 2022. 


''Transe'' : l'affiche officielle

Zanfanhouédé, Kaman Esso et Sika Da Silveira. La brochette d’artistes contemporains dont le ’’Lieu unik’’ d’Abomey donne les œuvres à la dégustation du regard des visiteurs, dans le milieu de la matinée du jeudi 29 septembre 2022. A travers une résidence de création, le thème de la transe a unifié l’inspiration des artistes contemporains concernés qui ont produit, selon le cas, des dessins, des photographies et des tableaux de peinture, selon une diversité de traitement du sujet.


Franck Edgard Zannou, alias Zanfanhouédé, donnera à voir pas moins de 18 réalisations dont l’originalité et le labeur dans le choix des matériaux et du matériel de travail aiguisent la curiosité, une soif que devrait assouvir le déplacement que le grand public devrait faire vers Abomey. 


De son côté, Kaman Esso, à l’état-civil, Lucien Dénagan Houessou, réserve des surprises dans la singularité du traitement de la transe, dans une tonalité philosophico-écologique que seuls pourront vivre les connaisseurs et non de l’art contemporain, qui, alors, s’émerveilleront de 16 toiles traitées dans une démarche imprévisible. 


Quant à Adjélé Sika Da Silveira, avec, aussi, 16 tableaux à son actif, il n’est pas recommandé de ne pas se donner l’exclusivité de l’appréhension de sa technique de traitement photographique, qui, au résultat, présente la certitude que l’artiste aurait pétri sa main dans de la latérite pour matérialiser son inspiration. Il faudra absolument, alors, faire le déplacement d’Abomey pour se rendre compte de la manière dont, à travers ses toiles, la performeuse et installatrice Sika Da Silveira, contrairement au calme que l’on connaît à son tempérament, déploie une violence sans nom. Se serait-elle laissée apprivoiser par la transe ? Elle en dira sûrement long au ’’Lieu unik’’ d’Abomey …


L’exposition, ’’Transe’’, est la dernière de l’année 2022. Elle fait suite à ’’Emblèmes’’, l’ ’’Off’’ de celle tenue par le gouvernement béninois pour présenter aux Béninois et au monde les 26 trésors récupérés de la France. Confirmant le fonctionnement et la vitalité du ’’Lieu unik’’, sous la férule, de Dominique Zinkpè, ’’Transe’’ prendra fin le 30 décembre de l’année en cours.

Marcel Gangbè-Kpogodo