vendredi 24 janvier 2020

"Adu", le film du pont cinématographique de Bella Agossou entre le Bénin et l'Espagne

Dans le cadre de la promotion par l'actrice de son pays 


Bella Agossou a animé une conférence de presse le mardi 21 janvier 2020 à la Salle Vip du Ministère de la Culture. L'intervenante a informé les journalistes de la sortie très prochaine du film, "Adu", relevant d'une collaboration productive qu'elle a réussi à créer entre un réalisateur espagnol et une équipe cinématographique béninoise, par son action de défense des valeurs du Bénin.


"On a tout au Bénin !". La phrase magique qui, à en croire Bella Agossou, lui échappait des lèvres chaque fois qu'Edmon Roch, un réalisateur espagnol qu'elle avait rencontré en Ouganda, l'interrogeait sur la possibilité de trouver au Bénin qu'elle vantait tant tel paysage ou telle autre particularité géographique lorsqu'elle le convainquait de choisir son pays pour un film qu'il hésitait à tourner au Cameroun, au Sénégal ou au Ghana, ce que l'actrice béninoise vivant en Espagne a révélé au cours de la conférence de presse, qu'elle a tenue dans l'après-midi du mardi 21 janvier 2020 à la Salle Vip du Ministère du Tourisme, de la culture et des arts, en présence de membres du Cabinet de Jean-Michel Abimbola et d'un bon nombre de cinéastes béninois. A ses côtés se trouvaient Eric Todan, Directeur général du Centre national du Cinéma et de l'image animée (Cncia), Koffi Attédé, Directeur des Arts et du livre, et Carole Borna, Conseillère technique aux Arts.


Comme Bella Agossou en a fait le récit, grâce à son insistance, Edmon Roch a fini par se décider à venir au Bénin pour une visite, le tremplin pour une découverte aussi bien intéressante que décisive : le pays, à travers les villes de Ouidah et d'Adjarra puis Cotonou, dans certains de ses quartiers, comme Caboma, présentait, à ses yeux, la richesse et la qualité unique de posséder un décor qui changeait quand on passait d'une ville à l'autre, de façon à être adaptables à des villes cultes africaines, identifiées  pour le tournage du film indiqué. 


C'est ainsi que, pour Bella Agossou, le coup de foudre d'Edmon Roch pour le Bénin s'est produit, conduisant le réalisateur à y effectuer un casting pour la sélection de personnages dont Moustapha, le petit parakois, et à y sélectionner une entreprise de tournage, "Gangan prod", dans le cas d'espèce, dirigée par le cinéaste Claude Balogoun. Aujourd'hui, le film, complètement achevé, traverse les derniers jours d'une projection tenant lieu d'un lancement international prévu pour le 28 janvier 2020 en Espagne, sans oublier que le 31 janvier, "Adu" connaîtra sa sortie officielle.


"Ce film sera projeté dans 330 salles de cinéma d'Espagne et diffusé sur "Netflix", a continué Bella Agossou. "A partir du 31 janvier, le nom "Bénin" sera prononcé plus de 1000 fois par les cinéastes du monde entier", a-t-elle par ailleurs précisé avant de s'exclamer : "Le Bénin est une destination cinématographique dans le monde !".


L'enthousiasme et l'euphorie de la genèse du film, "Adu", montrés par Bella Agossou, avaient été introduits par Éric Todan, lançant la conférence de presse. Ensuite, il est revenu à Koffi Attédé de prendre la parole pour féliciter le projet accompli, avant que celui-ci ne la passe à Claude Balogoun qui a pris le soin d'évoquer les statistiques fortes du film hispano-béninois. Enfin, s'exprimant au nom du Ministre Jean-Michel Abimbola, Carole Borna a aussi loué le dynamisme de Bella Agossou à défendre et à faire choisir le Bénin pour le tournage d' "Adu", dans plusieurs de ses séquences stratégiques.

Marcel Kpogodo

mardi 21 janvier 2020

"Le petit musée de la Récade" enrichi de 28 nouvelles pièces

Dans le cadre d'une grande cérémonie effervescente

"Le centre" a connu une véritable atmosphère de fête culturelle le vendredi 17 janvier 2020, à l'occasion de la remise officielle de 28 nouvelles pièces historiques à son entité de conservation patrimoniale, "Le petit musée de la Récade". Pour l'occasion, des personnalités de haut rang ont fait le déplacement, parmi lesquelles le principal mécène de l'espace culturel, "Le centre", Robert Vallois.


18 récades d'anciens rois du Danhomè exposées, 8 sabres bien visibles et 2 objets religieux de l'ethnie fon. La moisson dont "Le petit musée de la Récade" s'est fait le récepteur au "Centre" de Godomey et dont il est le gardien et le conservateur depuis l'après-midi du vendredi 17 janvier 2020 où une cérémonie grandiose a eu lieu pour marquer l'événement.


L'ont immortalisée de leur présence Robert Vallois, fondateur et mécène de l'espace culturel, appuyé par une délégation des antiquaires de Saint-Germain-des-Prés, donateurs des pièces reçues, Éric Torah, Directeur de Cabinet, représentant le Ministre béninois de la Culture, et appuyé par le staff dudit Cabinet, Ousmane Alédji, Conseiller culturel du Président Patrice Talon, un représentant du Maire d'Abomey-Calavi et des élus locaux, Dominique Zinkpè et Marion Hamard, respectivement, Président d'honneur et Directrice générale du "Centre", de même que plusieurs artistes contemporains béninois et étrangers, des apprenants puis la population de Lobozounkpa, qui a massivement fait le déplacement.


Avant que le public ne puisse suivre les discours respectifs de Dominique Zinkpè, du représentant de l'autorité communale et d'Eric Torah, il a assisté à la majestueuse déambulation de l'artiste qui a développé son talent en la matière, Prince Toffa, et de sa troupe de combattantes et de combattants, sans oublier qu'un groupe folklorique féminin a joué sa partition d'animation tout le long de la soirée.


Dans son intervention, Dominique Zinkpè a fait connaître l'évolution du "Centre" de Godomey depuis sa création le 6 février 2015, cet espace qui trouve à son actif plusieurs résidences de création, des expositions effectuées par des artistes émanant de quatre horizons continentaux et, "Le petit musée de la Récade" au niveau duquel tout visiteur peut venir découvrir 120 décades et "objets royaux". Puis, après l'allocution d'Éric Torah, il a été donné à Marius Dakpogan, le conservateur du "Petit musée", de faire parcourir aux invités et au public les 28 nouveaux objets reçus du Collectif des Antiquaires de Saint-Germain-des-Prés.

Marcel Kpogodo