vendredi 6 novembre 2015

Jo Palmer lance le Magazine ’’Kouadjo’’

A partir d’une initiative purement personnelle


Le Théâtre de verdure de l’Institut français de Cotonou a servi de cadre, le samedi 31 octobre dernier, au lancement du Magazine, ’’Kouadjo’’. C’était à l’initiative du créateur de l’organe de presse, Joseph Akligo, alias Jo Palmer.
''Kouadjo''
Bimestriel, ciblé pour les adolescents, d’une valeur de 500 Francs Cfa et édité aux Editions ’’Sinec-Bénin’’, en couleurs, d’un format légèrement inférieur à l’A4, et en papier glacé, à toutes les pages. Voilà les repères de ’’Kouadjo’’ qui est un magazine de jeunesse paraissant à Cotonou, tel que présenté, le samedi 31 octobre 2015, à l’Institut français de Cotonou, par Jo Palmer, qui en est le créateur et le Directeur de publication. Selon lui, ce support « vient combler un vide laissé par ’’Kouakou’’ qui, des années 1970, 1980 au début de celles 1990, était lu partout, même dans les plus reculés de l’Afrique ». Et, ayant jeté un coup d’œil au niveau des publications de ce genre, il n’en a trouvé aucune qui puisse instruire valablement la jeunesse, d’où l’idée de la naissance de ’’Kouadjo’’, que le jeune lecteur pourra trouver dans les kiosques, une fois tous les deux mois. Pour l’intervenant, il s’agit donc d’un projet visant aussi à « combler le vide d’une culture générale chez les adolescents ». Ainsi, feuilleter ce magazine de 20 pages, dans sa toute première parution, revient à s’édifier intellectuellement à travers 6 bonnes rubriques : ’’Documentaire’’, ’’Science’’, ’’Histoire’’, ’’Santé’’, ’’Environnement’’ et ’’Sport’’.
Par ailleurs, une page ’’Conte’’ est prévue pour la formation morale des lecteurs, de même qu’une autre, ludique, est intitulée ’’Jeux et Divers’’. Si un autre point d’attraction de ’’Kouadjo’’ consiste en l’édition d’une bande dessinée en 1ère et en 4ème de couverture, une, totalement complète, s’étend des pages 3 à 10, allant de pair avec le thème du documentaire de la parution. Pour ce premier numéro, les planches en ont été réalisées par Jo Palmer lui-même ; elles traitent du phénomène très controversé de la cybercriminalité.



Une bonne carrure …



Jo Palmer, au cours de sa présentation (Crédit photo : Jo Palmer)
Concernant une certaine expérience liée à ce projet, Jo Palmer a montré, au cours de son partage avec le public, sa pratique du métier de journaliste et de reporter à l’Hebdomadaire, ’’La Gazette du golfe’’, au cours des années 1990, et celui de dessinateur de presse dans le même organe de presse et à ’’L’œil du peuple’’, avant de devenir Consultant indépendant à l’Unicef, à ’’Plan-Bénin’’ et, entre autres, au Ministère de la Santé. Se rapportant à la bande dessinée, il a rappelé avoir participé à plusieurs salons, à l’international, dans ce domaine, sans oublier que, sans le vouloir, il a été quelque peu associé à la naissance de ’’Planète jeunes’’.
Avec un tel profil armé, Jo Palmer présente a priori les atouts de la réussite de cette toute nouvelle expérience, lui qui projette étendre le Magazine aux grandes villes du Bénin, à la sous-région et à toute l’Afrique, dans une optique de sa traduction en anglais, pour la zone anglophone.



Marcel Kpogodo

Sagbohan Danialou confirme son concert parisien du 29 novembre 2015

Dans le cadre de la Semaine culturelle du Bénin à Paris


L’une des salles de conférence du ’’Bénin royal hôtel’’ de Cotonou a abrité un point de presse organisé par Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle. Il ressort que le monument béninois de la musique, Sagbohan Danialou, sera bel et bien en concert à Paris, au cours de la Semaine culturelle du Bénin dans la ville-lumière.

De gauche à droite, Patrick Idohou, Sagbohan Danialou et Luc Sinzogan
« Le concert aura bel et bien lieu ; nous ne sommes pas friands du play-back, nous sommes des instrumentistes » ! Cet enthousiasme et cette assurance proviennent de ’’l’homme-orchestre’’, grand chanteur béninois, Sagbohan Danialou, au sujet du concert qu’il est attendu pour donner à Paris, au ’’Divan du monde’’, le dimanche 29 novembre 2015, de 19h à 22h. Il a tenu ces propos de confirmation, le lundi 2 novembre dernier, au ’’Bénin royal hôtel’’, sis Quartier Maro-militaire, à Cotonou, dans le cadre du point de presse de pré-lancement de la Semaine culturelle du Bénin à Paris, prévue pour se dérouler du 25 au 29 novembre 2015.
Par rapport à la tenue effective de cette manifestation musicale, le ’’Hagbè national’’ n’a pas manqué d’adresser des paroles élogieuses à l’endroit de Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle, et initiateur de la courte rencontre avec les professionnels des médias : « J’en remercie Patrick Idohou qui est un Directeur très ambitieux sachant facilement joindre les bouts et faire ce qu’il faut faire, au moment où il le faut ».  
En outre, à en croire justement Patrick Idohou, pour sa prestation très attendue du 29 novembre, Sagbohan Danialou se trouvera accompagné par son orchestre. Il a aussi partagé que quatre autres artistes béninois, tous vivant en France, se produiront, au cours de ce concert : Fafa Rufino, Laurent Hounsavi, Kiri Kanta et Martin Hod. Une façon « d’unir les artistes béninois résidant au Bénin et ceux de la diaspora », précisera-t-il, avant d’en profiter pour décliner les grandes lignes du programme devant être exécuté au cours de la Semaine culturelle du Bénin à Paris. Il est donc prévu un événement culinaire permettant de faire expérimenter aux visiteurs qui ne les connaissent pas des mets typiquement béninois. Ensuite, le Directeur de la Promotion artistique et culturelle présentera une communication sur le thème : «  L’implication de la diaspora dans la promotion culturelle béninoise à l’international ».
Et, il est revenu à Luc Sinzogan, Directeur adjoint de cabinet du Ministre de la Culture, de faire écouter une allocution dans laquelle, entre autres, en tant que représentant du Ministre de la Culture, Paul Hounkpè, il a remercié toutes les parties engagées dans la réussite de la Semaine culturelle, notamment, le Chef de l’Etat, Boni Yayi, le Gouvernement, les Ministères des Affaires étrangères et des Finances, puis la presse.

Marcel Kpogodo