A partir d’une
initiative purement personnelle
Le Théâtre de verdure
de l’Institut français de Cotonou a servi de cadre, le samedi 31 octobre
dernier, au lancement du Magazine, ’’Kouadjo’’. C’était à l’initiative du
créateur de l’organe de presse, Joseph Akligo, alias Jo Palmer.
''Kouadjo'' |
Bimestriel, ciblé pour
les adolescents, d’une valeur de 500 Francs Cfa et édité aux Editions ’’Sinec-Bénin’’,
en couleurs, d’un format légèrement inférieur à l’A4, et en papier glacé, à
toutes les pages. Voilà les repères de ’’Kouadjo’’ qui est un magazine de
jeunesse paraissant à Cotonou, tel que présenté, le samedi 31 octobre 2015, à l’Institut
français de Cotonou, par Jo Palmer, qui en est le créateur et le Directeur de
publication. Selon lui, ce support « vient combler un vide laissé par ’’Kouakou’’
qui, des années 1970, 1980 au début de celles 1990, était lu partout, même dans
les plus reculés de l’Afrique ». Et, ayant jeté un coup d’œil au niveau
des publications de ce genre, il n’en a trouvé aucune qui puisse instruire
valablement la jeunesse, d’où l’idée de la naissance de ’’Kouadjo’’, que le jeune
lecteur pourra trouver dans les kiosques, une fois tous les deux mois. Pour l’intervenant,
il s’agit donc d’un projet visant aussi à « combler le vide d’une culture
générale chez les adolescents ». Ainsi, feuilleter ce magazine de 20 pages,
dans sa toute première parution, revient à s’édifier intellectuellement à
travers 6 bonnes rubriques : ’’Documentaire’’, ’’Science’’, ’’Histoire’’, ’’Santé’’,
’’Environnement’’ et ’’Sport’’.
Par ailleurs, une page ’’Conte’’
est prévue pour la formation morale des lecteurs, de même qu’une autre, ludique,
est intitulée ’’Jeux et Divers’’. Si un autre point d’attraction de ’’Kouadjo’’
consiste en l’édition d’une bande dessinée en 1ère et en 4ème
de couverture, une, totalement complète, s’étend des pages 3 à 10, allant de
pair avec le thème du documentaire de la parution. Pour ce premier numéro, les
planches en ont été réalisées par Jo Palmer lui-même ; elles traitent du
phénomène très controversé de la cybercriminalité.
Une bonne carrure …
Concernant une certaine
expérience liée à ce projet, Jo Palmer a montré, au cours de son partage avec
le public, sa pratique du métier de journaliste et de reporter à l’Hebdomadaire,
’’La Gazette du golfe’’, au cours des années 1990, et celui de dessinateur de
presse dans le même organe de presse et à ’’L’œil du peuple’’, avant de devenir
Consultant indépendant à l’Unicef, à ’’Plan-Bénin’’ et, entre autres, au
Ministère de la Santé. Se rapportant à la bande dessinée, il a rappelé avoir
participé à plusieurs salons, à l’international, dans ce domaine, sans oublier
que, sans le vouloir, il a été quelque peu associé à la naissance de ’’Planète
jeunes’’.
Avec un tel profil
armé, Jo Palmer présente a priori
les atouts de la réussite de cette toute nouvelle expérience, lui qui projette
étendre le Magazine aux grandes villes du Bénin, à la sous-région et à toute l’Afrique,
dans une optique de sa traduction en anglais, pour la zone anglophone.
Marcel Kpogodo