vendredi 23 janvier 2015

Arsène Kocou Yêmadjè fait une première journée très laborieuse à Lokossa



Dans le cadre de sa formation en jeu d’acteur

L’homme de théâtre, Arsène Kocou Yêmadjè, a outillé cinq jeunes stagiaires en jeu d’acteur, des 8 au 10 janvier 2015, à Lokossa. C’était dans le cadre d’une formation qui s’est déroulée à l’hôtel ’’Sous l’iroko’’, de la même ville. La première journée de cette manifestation de renforcement des capacités a été assez rude.

Arsène Kocou Yêmadjè, dans la phase de prise de notes, avec ses apprenants
Journée particulièrement exploitée à fond qu’a été celle du jeudi 8 janvier 2015 pour Arsène Kocou Yêmadjè et les cinq stagiaires dont il avait la charge de la formation sur le jeu d’acteur ; le comédien et metteur en scène béninois a procédé au renforcement des connaissances techniques de ceux-ci, selon un chronogramme chargé, sur le thème, « Du texte écrit à la réplique vivante ». Pour une journée qui a commencé à 7 heures du matin, ce jeudi 8 janvier, elle s’est terminée en début de soirée, dans les environs de 18 heures, avec des récepteurs progressivement enrichis de savoirs nouveaux.
D’abord, Sèdodé Radis Agbossaga, Mauriac Anagonou Baba, Guy Dossou, Amical Oscal Houessou et Pascaline Montin, les stagiaires concernés, après avoir reçu leur kit de formation, au tout début de la journée, se sont vus théoriquement édifier sur des modules tels que le jeu d’acteur proprement dit, ce qui a permis à l’intervenant de leur faire prendre note sur les généralités liées à cette notion, sans compter que cette partie studieuse a été précédée par des séances d’échauffement et des exercices de concentration.
Ensuite, le formateur a amené les stagiaires à donner leur perception sur le jeu d’acteur, et a réalisé avec eux l’étude comparative entre le texte écrit et le texte dit, avant de s’appesantir sur une étape clé : les circonstances proposées ; il leur en a fait ressortir les profonds tenants et aboutissants, en montrant que l’acteur doit faire valoir plusieurs qualités, la justesse, la sincérité, la précision, le sens de la concentration, la foi dans son rôle, notamment, sans oublier que trois questions déterminent l’entrée de l’acteur dans un jeu qu’il veut réussir : « Qui suis-je ? », « Où suis-je ? » et « Que suis-je en train de faire ? ».
Selon Arsène Kocou Yêmadjè, s’adressant aux apprenants du jour, « le comédien est un parfait menteur, il se ment à lui-même ; sans le faire, il n’arrive pas à réussir son jeu, l’acteur doit réussir à se convaincre qu’il est le personnage ». Ainsi, plusieurs petits exercices, réalisés dans une ambiance à la fois sérieuse, conviviale, décontractée, ont parsemé la journée de formation, ancrant, de manière apparemment solide, les connaissances concernant les différents modules abordés, celles-ci ayant permis de comprendre la manière de réussir le jeu sur scène, le processus d’appropriation d’un rôle à travers le sens de la confiance en l’autre acteur avec qui on évolue dans un jeu, l’extrapolation, la culture de la spontanéité sur scène, le travail sur la gestuelle, le visage, le ressenti intérieur. Enfin, closant l’atelier, la notion de pause logique et psychologique a édifié les stagiaires sur les stratégies pour réussir ces aspects importants du jeu d’acteur.   

Marcel Kpogodo

Ousmane Alédji reçoit les félicitations du Président Blaise Tchétchao



Après la dernière session du Comité provisoire de supervision du Fitheb

Le mercredi 14 janvier 2015 s’est tenue la dernière session du Comité provisoire de supervision (Cps) du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). Elle a permis à Ousmane Alédji, Directeur de la Biennale de faire son rapport de l’organisation de l’événement, ce qui lui a valu les congratulations de Blaise Tchétchao officiant en tant que Président de la structure.

Blaise Tchétchao, à droite, félicitant Ousmane Alédji
Ousmane Alédji, Directeur intérimaire du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) a reçu les félicitations de Blaise Tchétchao, Président du Comité provisoire de supervision (Cps) du Fitheb, structure créée, à l’initiative du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, par l’Arrêté n° 0074/MCAAT/DC/SGM/CTJ/CTC/DRFM/SA du 24 février 2014, portant création, attribution, organisation et fonctionnement du Cps, chargé d’appuyer Ousmane Alédji, dans l’organisation du Fitheb.
L’événement a eu lieu le mercredi 14 janvier dernier, au cours de la dernière session du Cps qui devait connaître du bilan de l’organisation de la 12ème édition du Fitheb, des 6 au 14 décembre 2014. Le premier motif de satisfaction de Blaise Tchétchao et des membres de son institution, à l’endroit d’Ousmane Alédji, est la tenue effective de la grande manifestation de théâtre d’envergure internationale, en dépit des incertitudes nées de la maladie Ebola.
Ensuite, il lui a été reconnu le respect du délai du dépôt du bilan de la Biennale devant le Cps ; selon l’article 8 de l’Arrêté 0074, il était prévu que cela soit fait un mois après la tenue du Fitheb, ce que le Directeur intérimaire a respecté scrupuleusement, le Fitheb s’étant clos le 14 décembre 2014.
Par ailleurs, Ousmane Alédji a fait valoir un rapport d’exécution équilibré en recettes et en dépenses, ce qui lui a permis d’éviter le gap financier tant redouté. En outre, il a réussi à tenir la manifestation avec le minimum des moyens financiers cumulés mis à sa disposition par le Conseil des Ministres et, aussi, par le Ministère de la Culture, ce qui équivaut à un peu plus de 209 millions de francs Cfa, sans oublier que les institutions internationales telles que l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) et l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) n’avaient pas libéré leur part promise de financement avant la clôture de la Biennale.
Ceci n’a guère empêché Ousmane Alédji de concrétiser la 12ème édition du Fitheb sans que des prestataires ne viennent se plaindre de ne pas être entrés dans leurs fonds. Ce sont autant de prouesses qui ont suscité la grande satisfaction des 8 membres présents du Cps sur le total des 9, et qui ont poussé Blaise Tchétchao à présenter, au nom de ses homologues, ses félicitations au Directeur intérimaire. Ainsi, le Cps a pris acte du rapport d’activités de celui-ci, sous réserve que les amendements qu’ils ont apportés au document soient intégrés.
Cependant, à quand les félicitations du Ministre de la Culture,  Jean-Michel Abimbola, aux membres du Cps, pour avoir joué la partition fondamentale, pour avoir rempli la double mission qu’en tant qu’autorité de tutelle, il leur a confiée, un cahier de charges relatif à l’assistance et à l’appui d’Ousmane Alédji dans l’organisation du Fitheb ? Ne leur aurait-on pas jeté la grosse pierre si, en fin de compte, la Biennale n’avait pas eu lieu ?


Marcel Kpogodo