mercredi 20 juillet 2016

Le Président Talon, les Ministres N’koué et Agbénonci, interpellés sur Patrick Idohou par Christel Gbaguidi

Dans le cadre de la rédaction de violents ’’Coups de gueule’’


L’organisation par Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle, des très prochaines ’’Semaines culturelles du Bénin en Europe’’ crée de grands remous dans l’univers des arts et de la culture au Bénin. Parmi les porteurs de la voix contestataire, il faut compter Christel Gbaguidi, Président de l’Association culturelle, ’’Arts vagabonds rezo Afrik Benin, qui a rendu publics 5 ’’Coups de gueule’’ pour dénoncer les conditions de la tenue de cet événement. Une opportunité qu’il saisit pour interpeller le Chef de l’Etat, Patrice Guillaume Athanase Talon, son Ministre de la Culture, Ange N’koué, de même que son Ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci. L’intégralité des 5 pamphlets contre Patrick Idohou …

De gauche à droite, Christel Gbaguidi et Patrick Idohou, en juin 2016, en Allemagne ... 


Coup de Gueule 1

Excellence, Monsieur Patrice Talon, Président de la République
Monsieur le Ministre du Tourisme et de la Culture,
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération,
Valoriser le Bénin à l'international, ne peut se faire sans les Acteurs et Entrepreneurs Culturels qui vivent et maîtrisent au mieux les réalités de vie de leurs pays d' accueil respectifs comme, par exemple, ceux de l‘Europe .
Il est temps que le Gouvernement, à travers son Ministère du Tourisme et de la Culture, et par celui des Affaires Etrangères et de la Coopération, le comprenne et oeuvre pour un nouveau dynamisme de collaboration et/ou de partenariat gagnant-gagnant avec ces divers Acteurs, pour que rayonne davantage le Bénin, à l'international.

Nous disons NON, NON et NON aux DIRECTEURS DEALERS.

Nous disons aussi NON. NON et NON aux ENTREPRENEURS CULTURELS et aux ARTISTES DEALERS qui font la Honte de notre métier.

NOUS AVONS BESOIN DE DIRECTEURS LEADERS et VISIONNAIRES ayant la capacité de comprendre la quintessence de nos divers projets, à l'international.

CESSONS DE DILAPIDER l'argent de L' Etat.

INVESTIR DANS LE SECTEUR CULTUREL, C'est RENFORCER LE DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE DU BÉNIN.
Cordialement,
Merci

Pour le Bureau Directeur des Arts Vagabonds Rezo Afrik Benin,
Le Président,

Christel GBAGUIDI




Coup de gueule 2

Excellence, Monsieur Patrice Talon, Président de la République ,
Monsieur le Ministre du Tourisme et de la Culture,
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération,

NOUS VOUS PRIONS DE STOPPER LA MACHINE DE LA Haute CORRUPTION INTERNATIONALE qui entend organiser la soi-disant ‘‘Semaine Culturelle du Bénin en Europe : France-Belgique‘‘.

Enfin, le Directeur de la Promotion Artistique et Culturelle (DPAC), M. Patrick Idohou, a posé l'acte que nous craignions en lui disant NON à l'organisation des SEMAINES CULTURELLES BÉNINOISES EN ALLEMAGNE, un événement qui a déjà connu une édition réussie du 9 au 19 Juin 2015, en Allemagne), EN JUILLET, lors de sa visite de travail avec Christel GBAGUIDI, Président de l'Association socioculturelle, Arts Vagabonds Rezo Afrik Benin, à Berlin le 11 juin 2016.

SON DEAL avec les Arts Vagabonds Rezo Afrik Benin-Allemagne n'a pas marché et voilà que les Entrepreneurs Dealers de la France et de la Belgique l‘ont accepté.

Les réalités de la vie en Europe ont prouvé que l'on ne peut organiser un événement en deux semaines de préparation. Pire, les Festivals et/ou marchés pouvant offrir plus d'opportunités aux artistes béninois, à cet effet, ont bouclé leurs calendriers de programmation et/ou de visite d' événements du genre depuis plus de trois mois, voire six mois ou un an.

Le DPAC PREND LA ROUTE DE L' EUROPE EN JUIN 2016, rencontre nous, Organisateurs Professionnels d'événements en Europe, par exemple en Allemagne, pour nous demander d‘accepter d’organiser son événement en juillet 2016.

Nous, nous avons dit NON, NON ET NON. On ne peut célébrer le BÉNIN DE LA SORTE.

Ce n'est pas parce qu'il risque de perdre son Poste de DPAC, avec la Rupture, qu'il faille inciter les organisateurs á faire vite quelque chose ...

Ce n'est pas parce que nous sommes jaloux, ou du moins, que notre Evénement n'a pas son soutien que nous dénonçons le sien. Non? non et non.
C'est le souci de bien organiser et, surtout, celui de la Visibilité Professionnelle que le Bénin mérite qui nous amène à dire Non.

On ne peut continuer à. DILAPIDER LES SOUS DU CONTRIBUABLE  BÉNINOIS DE LA SORTE.
COMBIEN PAIERA-T-IL AUX ARTISTES PARTICIPANTS? Et QUE GAGNE LE BÉNIN? A-T-IL ASSOCIE LES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ?
Le Temps du Folklore est terminé, ''rupturons'' ce DPAC ET SA COHORTE DE DEALERS ADMINISTRATIFS ET ENTREPRENEURS CULTURELS !

NOUS SOMMES POUR LA PROMOTION DES ARTS ET DE LA CULTURE DU BÉNIN, EN PARTENARIAT AVEC LES ACTEURS ET LES PROMOTEURS CULTURELS QUI CONNAISSENT VRAIMENT L' Europe et ses Réalités ...

OUI A LA PROMOTION INTERNATIONALE DU BÉNIN A TRAVERS SA CULTURE ET SON PATRIMOINE CULTUREL.

NON A L' ORGANISATION FANTAISISTE D'ÉVÉNEMENTS CULTURELS EN EUROPE.

Monsieur le Président de la République, nous vous prions de DIRE NON et d’inviter tous les Acteurs pour mieux définir les Cadres de Promotion du Bénin à l' international.


VIVE LES ARTS AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT !
VIVE LE BENIN !
Cordialement,
MERCI.


Pour le Bureau Directeur des Arts Vagabonds Rezo Afrik Benin,
Le Président,

Christel GBAGUIDI

 


Coup de gueule 3

Excellence, Monsieur Patrice Talon, Président de la République,
Monsieur le Ministre du Tourisme et de la Culture,
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération,

VOUS ETES VIVEMENT INTERPELLES.

Le Bénin ne profitera point du développement de son Secteur Touristique si la DIRECTION CHARGE DE LA PROMOTION ARTISTIQUE ET CULTURELLE ORGANISE DES MANIFESTATIONS FANTAISISTES A L' INTERNATIONAL ...
SI NOUS NE CONSIDÉRONS PAS LES ARTS ET LA CULTURE DU BÉNIN A LEUR JUSTE VALEUR, IL N' Y AURA AUCUN TOURISME.
LES MUSÉES SONT EN DÉCOMPOSITION 

LES ACTEURS CULTURELS DIGNES DU NOM PEINENT A METTRE EN PLACE LEURS PROJETS.

LES ECOLES D'ART PRIVES QUI EXISTENT N'ONT POINT L' APPUI DU GOUVERNEMENT, par exemple,

l' ECOLE SECONDAIRE DES MÉTIERS DES ARTS SOS D‘ABOMEY CALAVI,
L' ECOLE INTERNATIONALE DE THÉÂTRE DU BÉNIN (EITB),
LA CEMAAC A PORTO NOVO,
LES CENTRES CULTURELS PRIVES, N' EN PARLONS PLUS,
LES CINÉMAS, N' EN PARLONS PLUS,
LES CENTRES DE LOISIRS, quasi INEXISTANTS.

Si l'Etat béninois ne s'organise pas pour travailler, de concert avec les Acteurs Culturels Publics et Privés, afin de mieux organiser le Secteur Culturel, aussi bien au plan National qu'international, alors, comment entend-il créer la Richesse pour développer le BÉNIN?
Lorsque des Patrimoines se détériorent, lorsque des Dossiers de protection des Patrimoines disparaissent, lorsque des Directeurs ou des Administrateurs chargés de la Promotion ou du Financement du Secteur Culturel copient des projets envoyés par des Acteurs Culturels dignes du nom, et deviennent eux-mêmes Promoteurs ou bénéficiaires des fonds à la place de ceux qui doivent faire le travail, à quel développement devons-nous nous attendre ? De quel Secteur et comment?
Messieurs, vous êtes vivement Interpellés.

LA MAFIA EN PLACE AU NIVEAU DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE SES DIVERS DÉMEMBREMENTS DOIT DISPARAÎTRE.
QUEL RÔLE JOUE LA DIRECTION DES RELATIONS CULTURELLES DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION?
AVEC QUI TRAVAILLE CETTE DIRECTION?
QUE PENSE LE DIRECTEUR DE L'ENSEMBLE ARTISTIQUE NATIONAL DE CES ÉVÉNEMENTS FANTAISISTES A L'INTERNATIONAL, LUI QUI, DIGNEMENT, VEND LA DESTINATION BÉNIN LORS DE SES SORTIES ?
LE BÉNIN A TOUT A GAGNER, CAR IL OSE FINANCER SA CULTURE A HAUTEUR DE MILLIARDS DE FRANCS CFA.

ALORS ARRÊTONS LES MAFIEUX DE LA CULTURE.
VIVE LES ARTS AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT !
VIVE LE BÉNIN !

Pour le Bureau Directeur des Arts Vagabonds Rezo Afrik Benin,
Le Président,

Christel GBAGUIDI




Coup de gueule 4

Excellence, Monsieur Patrice Talon, Président de la République,
Monsieur le Ministre du Tourisme et de la Culture,
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération,

SAUVONS ENSEMBLE NOTRE DIPLOMATIE CULTURELLE ET NOTRE SECTEUR CULTUREL, PENDANT QU´IL EN EST ENCORE TEMPS.

DES DIRECTEURS NOMMES POUR ENCOURAGER ET SOUTENIR LES ACTEURS ET ENTREPRENEURS CULTURELS DIGNES DU NOM QUI FONT DES EFFORTS AVEC DES PROJETS VITAUX TANT AU PLAN NATIONAL QU´A L´INTERNATIONAL, QUI, MALHEUREUSEMENT, PRÉFÈRENT ENCOURAGER ET SOUTENIR LES FAUX PROPHÈTES ET LES MÉDIOCRES DU SECTEUR, POUR RÉGNER ET DILAPIDER LES FONDS DU CONTRIBUABLE BÉNINOIS.

NOTRE SILENCE LEUR PROFITAIT. ET COMME L´A DIT THOMAS SANKARA: “L´esclave qui n´est pas capable d´assumer sa Révolte, ne mérite pas que l´on s´apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur. S´il se fait des Illusions sur la Condescendance Suspecte d´un maître qui prétend l´affranchir.
SEULE LA LUTTE LIBÈRE“.

NOUS AVIONS TOUJOURS FAIT NOS PROJETS SANS DEMANDER L´APPUI DE L´ETAT BÉNINOIS NI CELUI DE CES DIRECTEURS NOMMES.

MAIS, AU REGARD DE LA QUINTESSENCE DE NOTRE PROJET DÉNOMMÉ ‘‘LES SEMAINES CULTURELLES BÉNINOISES EN ALLEMAGNE (SE.CU.BA.)‘‘ DONT LA 1ERE EDITION (du 9 au 15 Juin 2015 – Trois Villes Rudolstadt – Berlin - Dresden ) A ÉTÉ UN SUCCÈS PROBANT, NOUS ÉTIONS ET NOUS SOMMES OBLIGES D´ASSOCIER L´ETAT BÉNINOIS, POUR MIEUX RÉALISER CETTE ACTION DONT LES RÉPERCUSSIONS DIRECTES ET INDIRECTES RENFORCENT L`ECONOMIE BÉNINOISE.

NOTRE PROJET OFFRE PLUSIEURS OPPORTUNITÉS, NON SEULEMENT AUX ARTISTES MAIS, AUSSI ET, SURTOUT, AU MILIEU DES AFFAIRES, AVEC DES RENCONTRES AUX PLANS POLITIQUE , ECONOMIQUE, NOTAMMENT ...
C´EST LE FRUIT DE DIX (10) ANS D´ACTIONS CONTINUES ENTRE LE BÉNIN ET L`ALLEMAGNE, A TRAVERS DES COOPÉRATIONS ENTRE NOTRE ORGANISATION, ‘‘ARTS VAGABONDS REZO AFRIK BENIN‘‘, et d´ AUTRES INSTITUTIONS AUSSI BIEN ALLEMANDES QUE BENINOISES, PAR EXEMPLE, ASA PROGRAMM INWENT, AFRICAVENIR INTERNATIONAL e. V, LE CABINET PYTHON FORUM, PLACE O´SCENO, CJD PRO MIGRA, AFRIKA HAUS BERLIN, LE FITHEB, L´ECOLE INTERNATIONALE DE THÉÂTRE DU BÉNIN, CHEZ RADA CAFE CAURIS COQUILLAGE, LA LIBRAIRIE NOTRE DAME, L´INSTITUT FRANÇAIS DU BÉNIN, LE CENTRE FRANÇAIS DE BERLIN, BUND DEUTSCHER AMATEUR THEATER, LE FESTIVAL THEATERWELTEN, entre autres, SANS OUBLIER LA PRESSE BÉNINOISE ET INTERNATIONALE....

NOUS ÉTIONS TRANQUILLES, DANS NOTRE COIN, QUAND, SOUDAIN, NOTRE TÉLÉPHONE SONNA ET QUI EST AU BOUT DE LA LIGNE ? LE DPAC, M. PATRICK IDOHOU LUI-MÊME, QUI AURAIT SOUHAITE NOUS VOIR POUR AFFAIRE NOUS CONCERNANT, CAR AYANT EU CONNAISSANCE DE NOTRE DOSSIER DÉPOSÉ AU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION, et QUI LUI A ÉTÉ AFFECTE : "...Christel, t´inquiète, vous aurez les Moyens ...."

NOUS L´ACCUEILLONS A BRAS OUVERTS, NOUS LUI OFFRONS GRATUITEMENT NOS CONNAISSANCES SUR NOTRE PAYS D´ACCUEIL, L´ALLEMAGNE, NOUS LUI ORGANISONS UNE VISITE GUIDÉE BIEN FAITE, CAR NOUS PENSIONS QU´IL LE MÉRITAIT.

MAIS, HÉLAS, AU LIEU D´ETRE UN LEADER AU SENS AIGU POUVANT APPRÉCIER LA VALEUR DES PLAISIRS CULTURELS QU`ON LUI OFFRAIT EN CE MOMENT-LA , ET DE PERCEVOIR DÉJÀ LE BIEN-FONDE DE NOTRE ÉVÉNEMENT EN ALLEMAGNE, IL A PRÉFÉRÉ RÉFLÉCHIR EN DEALER ET NOUS METTRE SUR RÉPONDEUR, QUAND NOUS L`APPELIONS, QUELQUES JOURS PLUS TARD, AU BÉNIN, POUR FINALISER LE DOSSIER ENTAME …
CE COMPORTEMENT EST INDIGNE D'UN DIRECTEUR QUI ENTEND NOUS DIRIGER, MIEUX, NOUS ACCOMPAGNER....

NOTRE SILENCE LEUR PROFITAIT …

DANS NOTRE PAYS D´ACCUEIL, L’ALLEMAGNE, TROUVER LE FINANCEMENT POUR NOS ACTIONS CULTURELS, SURTOUT, LORSQU´IL S'AGIT DE VALORISER, DE PROMOUVOIR ET/OU DE DÉFENDRE LES ARTS ET LES CULTURES, VOIRE LE PATRIMOINE MATÉRIEL ET IMMATÉRIEL DU BÉNIN, et REDORER LE BLASON DE NOTRE TOURISME, VOIRE NOTRE PIB, N`EST PAS CHOSE AISÉE; C`EST COMME TARZAN DANS LA JUNGLE.

ON CROYAIT EN NOTRE PAYS ET EN CES DIRECTIONS MAIS, HÉLAS, LES DIRECTEURS NOMMES NOUS PRÉFÈRENT LOIN DE LEURS CHAMPS CAR NOUS NE SOMMES PAS PRÊTS POUR DEALER:
NOUS SOMMES PRÊTS POUR LE TRAVAIL, LE TRAVAIL BIEN FAIT QUE NOTRE PAYS, LE VENINMÉRITE.
ICI, QUAND TU DIS ‘‘BÉNIN‘‘, on entend ‘‘BERLIN‘‘ ET, NOUS SOMMES OBLIGES DE SITUER NOTRE PAYS PAR RAPPORT AU NIGERIA OU AU TOGO, ALORS QUE NOTRE PATRIMOINE, ‘‘LE GUELEDE‘‘, EST MONDIALEMENT CONNU PAR L' UNESCO ...
NOUS NE DISONS PAS NON A CE QU`UN DIRECTEUR MANGE A LA SUEUR DE SON FRONT, MAIS, IL FAUDRAIT QU`IL TRAVAILLE CONVENABLEMENT, D´ABORD.

EXCELLENCE, MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
NOUS VOUS PRIONS D´ARRÊTER LE MAL QUI GANGRÈNE NOTRE SECTEUR ET NOTRE DIPLOMATIE CULTURELS.
LE BÉNIN, TERRE CULTURELLEMENT RICHE, DOIT PROFITER DE SA RICHESSE, LE TOURISME SOUFFRE A CAUSE DE LA MAUVAISE ORGANISATION DU SECTEUR.
MONSIEUR LE MINISTRE DU TOURISME ET DE LA CULTURE, VOUS ETES INTERPELLE POUR ARRÊTER LA MAFIA EN MARCHE POUR VENDRE DU VENT A PARIS ET EN BELGIQUE
A TOUS LES ACTEURS CULTURELS DE LA DIASPORA BÉNINOISE VIVANTS EN FRANCE ET EN BELGIQUE, IL EST TEMPS DE SE LEVER ET, D´UNE SEULE VOIX, DIRE NON, NON, NON A CES ÉVÉNEMENTS FANTAISISTES QUI VIENNENT PERTURBER VOS EFFORTS ET VOS ACTIONS ANNUELS :

NOTRE SILENCE LEUR PROFITAIT …

AGISSONS ENSEMBLE MAINTENANT !

VIVE LES ARTS ET LES CULTURES DU BÉNIN AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT!
VIVE LES ARTS VAGABONDS REZO AFRIK BENIN !
VIVE LA COOPÉRATION ENTRE LE BÉNIN ET NOS PAYS D´ACCUEIL RESPECTIFS, EN AFRIQUE ET EN EUROPE:

Pour le Bureau Directeur des Arts Vagabonds Rezo Afrik Benin,
Le Président,

Christel GBAGUIDI




Coup de gueule 5

SI UN HAÏTIEN ORGANISE, EN FRANCE, LA ’’SEMAINE CULTURELLE DU BÉNIN EN EUROPE’’, C´EST UNE CONGOLAISE QUI L´ORGANISE, PAR CONTRE, EN BELGIQUE...
NOUS NE SOMMES PAS CONTRE CES ORGANISATEURS DE BONNE FOI QUI, NE CONNAISSANT PAS LE DPAC, M. PATRICK IDOHOU, AVEC QUI ILS ONT AFFAIRE, ONT ACCEPTE CE VILAIN DEAL.
NOUS NE SOMMES PAS NON PLUS CONTRE LES ARTISTES SÉLECTIONNÉS POUR PARTICIPER A CET ÉVÉNEMENT FANTAISISTE ORGANISE A COUP DE MILLIONS.
AVEC TOUT LE RESPECT QUE NOUS LEUR DEVONS, NOUS SOMMES OBLIGE DE DÉNONCER ET DE DIRE NON, NON et NON !

Voici la PUB QUI RÉVOLTE:
« En partenariat avec le Ministère de la culture du Bénin (DPAC) et dans le cadre de la ’’Semaine de la culture du Bénin’’ qui se déroulera à Paris, du 25 au 29 juillet 2016, Mandji Asbl clôturera cette semaine, à Bruxelles, en accueillant ’’WOOD SOUND’’ et la chanteuse RAMOU à la Tentation - Rue de Laeken 28, 1000 Bruxelles - le samedi 30 juillet 2016 à 20h.
Venez nombreux découvrir la culture béninoise ! Et croyez moi, ça va chauffer !... »

Cette publicité a été écrite par Nicole Bongo Letuppe, le 09 juillet 2016, à 08 h 31 mn, sur sa page Facebook, https://www.facebook.com/nicolejojotte.letuppe
ET OUI, CA VA CHAUFFER ET, CA CHAUFFE DÉJÀ AU BÉNIN ET EN EUROPE !!!!!
BÉNINOISES ET BÉNINOIS, CHERS COMPATRIOTES ET CHERS COLLÈGUES ARTISTES, LE JOUR NOUVEAU SE LÈVE ET LE COQ, AVEC SON COCORICOOOO, T´APPELLE A ACCOMPLIR TA MISSION OU DE LA TRAHIR.

RÉVEILLONS-NOUS !!!

LEVONS NOUS POUR CHANGER TOUT CE DÉSORDRE-LA.
NOUS VENONS DE METTRE LA MAIN SUR L´ORGANISATRICE PARTENAIRE DE LA SOI-DISANT ’’SEMAINE CULTURELLE DU BÉNIN EN EUROPE-Belgique’’, ORGANISÉE PAR LE DPAC.

Excellence, Monsieur Patrice Talon, Président de la République,
Monsieur le Ministre du Tourisme et de la Culture,
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération,

NOTRE SILENCE LEUR PROFITAIT, DEPUIS LA LUNE DES TEMPS MAIS, AUJOURD’HUI, GRÂCE A VOUS, GRACE A VOTRE DÉTERMINATION A REMETTRE LE BÉNIN SUR LA VOIE DU DÉVELOPPEMENT, TANT SUR LES PLANS POLITIQUE, ECONOMIQUE, SCIENTIFIQUE, TOURISTIQUE, CULTUREL, NOUS AVONS RETROUVE LA VOIX POUR ÉCLAIRER UN TANT SOIT PEU CE QUE VOUS NE POUVEZ VOIR DE LOIN.

ACCEPTEZ NOUS ECOUTER, ACCEPTEZ DE VOUS LAISSER ÉCLAIRER PAR LA LAMPE DE NOTRE VOIX ET, VOUS NE SEREZ PAS DÉÇUS.

Le BÉNIN, notre pays, ne mérite pas ce que prépare avec ce réseau Mafieux Culturel, dirigé par le DPAC. Nous sommes sûr et certain qu´il n´est pas SEUL dans ce Deal International où les Béninois de l´Extérieur, qui, malgré tout, ont leurs différentes plateformes pour se retrouver et célébrer leur Culture, à leur manière, ne sont pas associés ni informés.
C´est avec beaucoup d´amertume que nous avons appris qu´on entend faire la Promotion du Bénin en Europe, en France et en Belgique, mais que les co-organisateurs sont Haïtiens et Congolais. C’est vrai, organiser un événement n´a besoin d’une nationalité particulière, mais, dans le cas d´espèce, nous disons :
LORSQU´IL S'AGIT DU BÉNIN, c´est d´abord AUX BÉNINOISES ET AUX BÉNINOIS D´EN PARLER, ILS SONT LES SEULS A MIEUX DÉFENDRE LEUR PAYS, LEUR HISTOIRE, LEURS CULTURES et LEURS ARTS.
Pourquoi le DPAC n´a-t-il pas contacté les Bureaux du Haut Conseil des Béninois de l´Extérieur de la France et de la Belgique? Ou, plutôt, pourquoi ne fait-il pas un appel d´offres á l´endroit des Associations de Béninois dans ces deux Pays?
Mais, où sont passés les Entrepreneurs Culturels du Bénin qui vivent dans ces Pays-là? Pourquoi la DPAC, direction du Ministère du Tourisme et de la Culture, ne s´associe pas au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération pour mieux organiser un pareil événement ? Nous doutons fort que la Direction des Relations Culturelles du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération soit associée.
En effet, lorsque le DPAC était passé nous voir en Allemagne, le 11 juin 2016, l´Ambassade du Bénin à Berlin n´était pas informée. C´est nous, ARTS VAGABONDS REZO AFRIK BENIN, représenté par notre Président, Christel GBAGUIDI, qui a informé et interpellé cette institution diplomatique ; elle était surprise qu´une autorité de ce rang soit en Allemagne sans qu’elle ait été informée ...

Excellence Monsieur Patrice Talon, Président de la République,
Monsieur le Ministre du Tourisme et de la Culture,
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération,

Vous devez prendre enfin des MESURES IDOINES POUR STOPPER l´Organisation de cet ÉVÉNEMENT FANTAISISTE.
LE TERRAIN EST MAL PRÉPARE, LES SPECTATEURS ET/OU LES ACHETEURS DE SPECTACLES SONT TOUS EN VACANCES. LA RÉALITÉ EUROPÉENNE A PROUVE DÉJÀ A NOUS AUTRES qui Y VIVONS, qu´en JUILLET ET AOÛT, en EUROPE, c´est la Période DES GRANDES VACANCES ; prenez simplement l´Exemple des Instituts Français de chez nous, en Afrique, en juillet et en août : la Programmation est en Vacances. Eh bien, Messieurs, c´est la même chose en France et en Belgique.
Qu´est-ce qui peut presser un Directeur Sortant à organiser un événement de cette Taille dans la Précipitation ? Où était-il depuis qu´il avait été nommé sous l´ancien Régime ? Où était-il pendant que le Patrimoine National matériel et immatériel se détériorait au Bénin ? Qu´a-t-il fait, durant tout son Exercice, pour que le Bénin Rayonne à l´international? Nous savons qu´il maîtrise la Chine alors, Pourquoi n´organise t-íl pas la ’’Semaine Culturelle du Bénin en Chine’’ ?
Nous ne saurions accepter qu´on fasse venir des Artistes et des Groupes renommés de notre Pays, comme Alèkpéhanhoun, ’’Wood Sound’’, pire, de faire déplacer le Ballet National, ballet que nous respectons beaucoup, grâce à son travail et de son passé glorieux, à l´international, avec son vaillant Directeur, M. Marcel ZOUNON, sans pour autant bien l´Organiser. Lorsque ces Diplomates Culturels sortent, le Bénin doit en profiter et bien d´ailleurs, LE FOLKLORE N´A JAMAIS DÉVELOPPÉ UN PAYS !
Si la ’’Semaine Culturelle du Bénin en Europe’’ se tenait, ils feraient une JOURNÉE d´activité à Paris et UNE JOURNÉE d´activité à Bruxelles, puis le Groupe se détachera ....
Les WOOD SOUND joueraient déjà en PRIVE les 23 et/ou 24 (si le Voyage avait vraiment Lieu) au River GAMBIA , 19, Rue D´IENE, A LILLE puis, à Paris, entre le 25 et le 29 Juillet, avant de rallier la Tentation - Rue de Laeken 28, 1000 Bruxelles - le samedi 30 juillet 2016 à 20h.
En somme, au regard de la Programmation qui nous est parvenue, nous allons gaspiller les RESSOURCES DU CONTRIBUABLE BÉNINOIS, en 5 jours .....
Pendant ce Temps, LE DPAC GARDE LE SILENCE PAR RAPPORT AU FINANCEMENT de notre ÉVÉNEMENT : Les ’’SEMAINES CULTURELLES BÉNINOISES EN ALLEMAGNE (Se.Cu.Ba.)’’, 2ème Edition, qui durent un maximum de 12 Jours d´Activités intenses, à travers plusieurs villes. Le Rapport Technique et Financier de la 1ère édition puis les coupures de Presse sont là pour témoigner du sérieux de notre Projet.
Nous ne gueulons pas parce que nous n´avons pas l´appui du DPAC. NON !
PLUTÔT, NOUS DISONS, SIMPLEMENT, NON, NON ET NON A CETTE FAÇON DE GÉRER UNE DIRECTION SI IMPORTANTE DE LA CHAÎNE DU DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR CULTUREL, VOIRE DE CELUI DU TOURISME. CELA PROUVE LA NON MAÎTRISE DE LA POLITIQUE CULTURELLE BÉNINOISE.
NOUS DISONS NON CAR ILS ONT ASSEZ NARGUE LES PROFESSIONNELS QUI TRAVAILLENT.

Excellence, Monsieur Patrice Talon, Président de la République,
Monsieur le Ministre du Tourisme et de la Culture,
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération,

NOUS VOUS PRIONS DE STOPPER CE DEAL CULTUREL MAL ORGANISE ; la révolution TOURISTIQUE dont vous rêvez ne peut venir de ce genre d´événements Fantaisistes ...
NOTRE SILENCE LEUR PROFITAIT …
CORDIALEMENT
MERCI
Pour le Bureau Directeur des Arts Vagabonds Rezo Afrik Benin,
Le Président,

Christel GBAGUIDI

Jérôme Tossavi, sur le succès éclatant de la ''Nuit poétique'' : « […] on a visité tous les couvents de la bonne poésie … »

Dans le cadre d’une interview qu’il nous a accordé


La soirée du samedi 9 juillet 2016, à la petite paillote de l’Institut français de Cotonou, s’est trouvée entièrement dédiée à la poésie. Un public immense débordant de partout et occupant tout l’espace disponible et indisponible, assoiffé de déclamations chaudes et envolées, comblé ou dégoûté, selon le cas, par des noms désormais conventionnels de la poésie béninoise : Florent Eustache Hessou, Daté Atavito Barnabé-Akayi, Basile Dagbéto, Armand Adjagbo, Louis-Mesmin Glèlè, Marcel-Christian Ogoundélé, Constantin Amoussou, Jean-Paul Tooh-Tooh, Edwige Chekpo, Esther Doko, Djamile Mama Gao, Toussaint Djaho … Sous le couvert de ’’Poésie et engagement’’, le thème de la 2ème édition de la ’’Nuit poétique’’. Par ailleurs, les petits plats ayant été mis dans les grands, 20 minutes d’un spectacle vivant sur l’évolution de la poésie béninoise, de sa naissance à nos jours, présenté par l’Association ’’Katoulati’’, a planté le décor de la densité des effervescences et des effluves verbales, selon un fondement thématique d’une variété à défier les imaginations les plus fécondes, en cette soirée bénie des mots durs et forts, des paroles douces et condescendantes, venus du tréfonds des cœurs. Des anges de la musique, deux générations conciliantes, Dag Jack et Meschac Adjaho, ont fait monter la tension de l’esprit des spectateurs, tous sexes et tous âges confondus, les deux artistes, à la guitare, Bonaventure Didolanvi, de ’’Wood sound’’, à la batterie, l’homme de théâtre, Anicet Adanzounon, officiant à la platine … L’Institut français du Bénin, le Fonds d’aide à la culture et ’’Darimage’’, partenaires de cette réussite, devront se frotter les mains d’avoir fait confiance à l’Association culturelle, ’’Mignon-tourbillon’’, ayant orchestré l’existence de cette voix forte de la poésie béninoise, la ’’Nuit poétique’’, un événement par rapport auquel lequel Jérôme Tossavi, le manager principal, a accepté de partager avec nous ses idées …    

Jérôme Tossavi, Président de l'Association, "Mignon-tourbillon''

Journal ’’Le Mutateur’’ : Bonjour à vous, Jérôme Tossavi. Vous êtes le Président de l’Association ’’Mignon-tourbillon’’ qui a organisé la 2ème édition de  la ’’Nuit poétique’’, dans la soirée du samedi 9 juillet 2016. Cet événement a été un véritable succès, avec la déclamation musicalement accompagnée de près d’une quinzaine de poètes béninois parmi les plus talentueux, cette séquence de près de 3 heures de temps, précédée d’un spectacle d’une vingtaine de minutes sur l’historique de la poésie béninoise, sans oublier que les 8 et 9 juillet, un atelier de formation en écriture poétique a été offert aux lauréats de l’appel à textes, lancé dans le cadre du projet concernant la ’’Nuit poétique’’. En outre, la ’’Nuit poétique’’ a drainé un monde impressionnant à la petite paillote de l’Institut français de Cotonou, qui débordait de tous les alentours. Comment expliquez-vous ce succès retentissant ? Les Béninois sont-ils si férus de poésie ?


Jérôme Tossavi : Ce succès que vous évoquez est le fruit d’un travail acharné pour offrir une belle vitrine à la poésie béninoise en léthargie. L’association ’’Mignon-tourbillon’’, que je pilote, a simplement voulu offrir aux spectateurs la ’’Nuit’’ de tous les frissons. Ce désir ardent nous a poussés à braver toutes les obstacles pour asseoir une vraie foire aux mots et aux maux, autour de l’idéologie de la poésie et de l’engagement. On pensait avoir affaire à un projet de grande faisabilité. Mais, très vite, nous nous sommes aperçus de la grande difficulté à porter ce rêve commun en réalité. Du coup, on a visité tous les couvents de la bonne poésie pour faire le difficile casting des plus brillants poètes de notre terre et ciel. Puisqu’on tenait à la qualité, nous avons subi une forte pression dans la programmation mais, au finish, nous nous sommes entendus sur la vaste projection de notre slogan qui prise la nuit de tous les rêves. C’est ainsi qu’on a pu réunir sur la même scène et, autour du même micro, une douzaine de poètes tous engagés et enragés, pour porter la plaie d’une société en pleine chute. Cette deuxième saison nous a particulièrement motivés à aller plus de l’avant, vu la forte mobilisation nationale constatée pour porter au pinacle ce projet de grande valeur humaniste. En initiant cette soirée unique de rêves et d’émotions, nous étions loin d’imaginer qu’elle déboucherait sur une telle effervescence nationale. Mais, en toute surprise, nous avons reçu l’appel du peuple à cette ’’Nuit’’ qui n’a pas fermer les paupières de la soirée. Nous avons vu des enfants, des adolescents, des jeunes comme des personnes âgées, qui ont résisté à l’insomnie de la ’’Nuit’’. Pour nous, c’est une vraie réussite, car parvenir à rassembler le peuple béninois, mutilé par les problèmes sociaux autour de la parole, relève, à notre avis, d’un vrai mérite. Deux raisons fondamentales justifient ce succès éclatant que vous évoquez si bien. La première est relative à la grande envie étouffée des Béninois de plus en plus assoiffés de vraies distractions jouissives, faute de canaux de loisirs artistiques, en manque terrible dans le pays. La deuxième est liée à la méconnaissance totale du répertoire poétique béninois. Je pense que la ’’Nuit poétique’’ a gagné cette bataille en misant sur ces deux aspects de la réussite de tout grand événement qui doit chercher à être ludique et utile.



Quelles perspectives vous tracez-vous pour la 3ème édition de l’événement, l’année prochaine ?

D’abord, nous nous donnons comme prochaine priorité de parvenir à positionner la ’’Nuit poétique’’ sur l’échiquier international. Pour une telle réalité, il nous faut davantage habiller l’événement et le rendre plus consommable. Et, sur ce plan, nous comptons désormais créer et mettre à profit un site web entièrement dédié à la manifestation. Ceci nous assurera la nette visibilité, au plan mondial, car beaucoup de poètes, à travers le monde, nous écrivent pour réserver leurs places pour la 3ème saison qui se tiendra en mars 2017.
La 3ème saison sera encore plus belle, avec une large ouverture sur l’international. Nous attendons une forte délégation de poètes africains et européens. Et, sur le sujet, nous avons déjà une forte demande de participations de grands poètes français, canadiens et africains, de tous les cabanons. Nous ferons le nécessaire pour mettre en scène les grandes voix de la poésie béninoise encore vivantes, et pour rendre les hommages les plus mérités aux poètes béninois qui ont rendu l’âme, plume et verbe dans la bouche. Le volet ’’Formation et initiation en techniques d’écriture poétique’’ sera encore au rendez-vous, lors de la 3ème saison. La ’’Nuit poétique’’ prendra, ainsi, de plus en plus, l’allure d’un grand festival international, avec la prochaine construction, à Sékou (à quelques encablures de Cotonou) de la première résidence internationale des poètes du monde. La ’’Nuit poétique’’ se servira donc de cette résidence pour mettre en place la première maison d’édition entièrement dédiée à la poésie, en Afrique.



L’Association ’’Mignon-tourbillon’’ est l’organisation par laquelle vous avez tenu la ’’Nuit poétique’’. Pouvez-vous définir le concept ’’Mignon-tourbillon’’ ?

L’Association ’’Mignon-tourbillon’’ est d’abord une plateforme de diffusion et de promotion des œuvres littéraires et poétiques, au Bénin et en Afrique. Elle se présente comme un conglomérat de jeunes dynamiques et engagés dont le seul objectif est de parvenir à révolutionner le milieu littéraire et poétique béninois, par des actes très positifs. Elle vient de voir le jour et dégage déjà une forte température d’adhésion, de partout. Elle privilégie la créativité fertile autour des œuvres littéraires et artistiques bénéfiques, pour l’avancée de notre culture. L’association ’’Mignon-tourbillon’’, dont je suis le Président, s’investit aussi dans le domaine éducatif et social, à travers son concours d’excellence littéraire en milieu scolaire, dénommé ’’Challenge les amis du livre’’, qui sera à sa quatrième édition, en mars 2017. Elle est apolitique et ouvre ses portes à toute bonne volonté épousant les mêmes réalités que nous.



Propos recueillis par Marcel Kpogodo

samedi 16 juillet 2016

Christel Gbaguidi tacle violemment Patrick Idohou sur les Secuba 2016

Au cours d’une conférence de presse tenue au siège du Fitheb


La matinée du lundi 11 juillet 2016 a donné l’occasion aux journalistes culturels d’assister à une conférence de presse ayant comme sujet fondamental la tenue des Semaines culturelles du Bénin en Allemagne (Secuba), dans leur édition 2016. Une occasion pour le promoteur de l’événement de dénoncer ouvertement Patrick Idohou, l’actuel Directeur de la Promotion artistique et culturelle.

De gauche à droite, Charles Placide Tossou, Glwadys Makou, Christel Gbaguidi, Fidèle Anato et Espérance Gbaguidi
 « Je ne peux pas accepter qu’on continue de forniquer avec la culture ; laissez les professionnels travailler ! Qu’on cesse de dépenser l’argent du contribuable béninois en désordre, à l’international ! », a vivement lancé Christel Gbaguidi, Président de l’Association, ’’Les Arts vagabonds rezo Afrik Bénin’’, le lundi 11 juillet 2016, dans l’une des salles de spectacles, au siège du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), à Cotonou. Selon l’intervenant, le fondement de son indignation reste que Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle, du Ministère du Tourisme et de la culture, l’aurait personnellement contacté, en Europe, en juin 2016, pour lui demander son appui pour l’organisation, en juillet 2016, des Semaines culturelles du Bénin en Europe, plus précisément en France et en Belgique, dans le cadre de la 2ème édition des Semaines culturelles du Bénin en Allemagne (Secuba). Ne pouvant improviser ce genre de manifestation sur le vieux continent, ne disposant pas d’informations sur le financement et étant confronté à des artistes proposés par l’autorité, non conformes aux critères de son Association, Christel Gbaguidi a dû lui opposer une fin de non recevoir. Et, à son arrivée à Cotonou, Patrick Idohou refuse de le recevoir et de répondre à ses appels téléphoniques. La version de cette personnalité étant vivement attendue, il reste que le Président des ’’Arts vagabonds rezo Afrik Bénin’’ n’entend pas s’en démonter, quant à la tenue des Secuba 2016.



Une programmation en route

A en croire les propos de Christel Gbaguidi, au cours de cette conférence de presse, les contraintes de la mobilisation du financement imposent deux dates probables pour la tenue des Secuba 2016 : du 28 septembre au 10 octobre ou du 28 octobre au 8 novembre. Et, 4 villes sont prévues pour en accueillir les manifestations : Berlin, Bielefeld, Braunschweig et Dresden. Pour lui, il s’agira de « rencontrer les peuples de ces villes et de leur présenter les artistes béninois », puisque, selon son analyse, « les Béninois, à l’extérieur, n’ont pas accès à leur culture », sans oublier qu'il pense que « le Bénin n’est pas valorisé à l’international, comme il se doit, malgré les milliards dépensés par l’Etat ».
De plus, il a précisé qu’un objectif solide sous-tend la tenue des Secuba 2016 : « Valoriser, défendre et promouvoir le ’’Guèlèdè’’, patrimoine immatériel de l’Unesco et le Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) ». 
C’est ainsi que des conférences sur l’art béninois, animées par des personnalités scientifiques de poids, seront données sur le ’’Guèlèdè’’ et que des spectacles de l’édition 2016 du Fitheb seront diffusés. « Ainsi entendons-nous célébrer la diversité culturelle et renforcer la coopération artistique, culturelle, économique, scientifique, sociale et politique entre le Bénin et l’Allemagne, l’Europe et l’Afrique », conclura Christel Gbaguidi, concernant ce point.
Se faisant davantage exhaustif, ce promoteur a levé un coin de voile sur les autres manifestations des Secuba 2016 : la tenue d’une Journée conviviale pour la communauté béninoise à l’Ambassade du Bénin à Berlin, la diffusion de spectacles de théâtre et de contes à travers les villes sélectionnées, l’exposition itinérante dans celles-ci d’œuvres d’art et de 100 photos sur le Fitheb, l’animation de concerts de musique par des artistes de renommée internationale, la tenue d’ateliers de théâtre, de tours de magie, de contes, à l’intention des jeunes et des adultes et, notamment, l’organisation d’une rencontre littéraire dénommée, ’’3 écrivains, 1 nuit ». 



Vue sur les Secuba 2015

Au cours de la conférence de presse, par la projection d’un film documentaire, Christel Gbaguidi a présenté aux professionnels des médias un bilan des Secuba 2015, entouré qu’il était de 4 participants phare à cette édition : le photographe Charles Placide Tossou, l’accessoiriste Glwadys Makou, le comédien, conteur, metteur en scène et promoteur culturel, Fidèle Anato, et la pianiste Espérance Gbaguidi. Egalement, dans le public, se trouvait Christophe Dagnihin, diplomate revenu au Bénin mais, en poste en Allemagne, lors du déroulement des Secuba 2015.
Ainsi, une statistique synthétique a tout résumé : 1 pays, le Bénin, présenté, culturellement, dans les 3 villes allemandes de Rudolstadt, Dresden et de Berlin, à travers le spectacle ’’Maia’’ de Fidèle Anato, l’exposition de 100 photos sur le Fitheb, de Charles Placide Tossou, avec l’accompagnement d’une ballade musicale, du nom de ’’Recommencement’’, création d’Espérance Gbaguidi.
Pour Christel Gbaguidi, plus de 5 espaces ont été investis par plusieurs centaines de spectateurs, sans compter les milliers de personnes touchées sur les réseaux sociaux et par les supports de communication distribués, pour un budget total consommé d’environ 25 mille euro. Et, à en croire le Vice-Président du Haut conseil des Béninois de l'Extérieur (Hcbe), section Allemagne, des retombées se font ressentir au Bénin par le renforcement du tourisme dans ce pays et le développement d’initiatives liées aux activités agricoles. Aussi, tous ces résultats auraient pas été atteints après avoir surmonté d’énormes problèmes ; « c’est grâce à ces difficultés que nous sommes plus forts », positivera-t-il.


Marcel Kpogodo      

mercredi 13 juillet 2016

La banque culturelle au cœur d’une formation à Zangnanado

Sous l’égide de l’Association ’’La Maison de la culture’’


Du 6 au 8 juillet 2016, l’Association, ’’La maison de la culture’’, a tenu une formation sur la banque culturelle. Elle concernait une vingtaine de participants. Ce processus a permis d’outiller les stagiaires sur les réalités particulières du fonctionnement d’une institution aussi originale que la banque culturelle.

Dimitri Sètondji Fadonougbo, entretenant les stagiaires
« La mise en place et la gestion des banques culturelles ». Le thème de la formation qui a réuni, du 6 au 8 juillet 2016, une vingtaine de stagiaires constitués de professeurs d’Histoire-géographie, de cadres de mairies et de journalistes culturels, à la salle de conférence de la Mairie de Zangnanado, dans le Département du Zou. Cette séance de renforcement de capacités se déroulait à l’initiative de l’Association, ’’La maison de la culture’’, sous la direction de Dimitri Sètondji Fadonougbo, formateur exclusif au cours de l’atelier indiqué.

Une séance de récapitulatif ...
Dans son propos introductif, celui-ci a évoqué la problématique fondatrice de cette formation : chercher à comprendre ce que les Africains, en général, et les Béninois, en particulier, faisaient de leur patrimoine culturel, ce qui a permis d’aboutir à la formulation de l’objectif cardinal de cette séance d’échanges des stagiaires avec Dimitri Sétondji Fadonougbo, Consultant-formateur en Développement et gestion de projets culturels de même qu’en Développement organisationnel et institutionnel : aborder le patrimoine que constituent les banques culturelles. Il les a définies comme des « musées locaux plus rapprochés des populations » et a montré qu’elles constituent un système ayant été conçu pour « sécuriser les biens culturels d’un pays », tout en entretenant une économie autour d’elles, dans le but de contribuer au développement des localités dans lesquelles elles sont implantées, une manière, selon l’expert, de « faire de la culture un outil économique ».



Du contenu de la formation  

En réalité, 5 modules ont été développés sous le couvert de thèmes répartis en 2 grandes sessions, selon une méthode réellement participative. D’abord, au cours de la matinée du mercredi 6 juillet, les stagiaires ont été outillés sur la description et les objectifs d’une banque culturelle. C’est ainsi qu’il leur été inculqué qu’elle permet de maintenir l’objet culturel dans son milieu naturel, selon des composantes bien précises qui sont celles de l’institution : le musée local encore appelé musée villageois, la caisse villageoise, le centre de formation et de la culture. En outre, Dimitri Sètondji Fadonougbo a établi les éléments d’une nette différence entre la banque culturelle et le système de micro-crédit.
Se rapportant à la journée du jeudi 7 juillet, le récapitulatif des notions étudiées la veille a ouvert la voie au déroulement des 2 modules constituant le sujet des échanges. Ainsi, le formateur a, dans un premier temps, abordé les normes à suivre pour sélectionner le site de la banque culturelle, de même que les critères pouvant aider à la réussite d’un tel type d’entreprise culturelle. En second lieu, des précisions intéressantes ont été apportées sur les membres de l’équipe d’une banque culturelle et sur le rôle imparti à chacun d’eux.

Photo de famille des stagiaires avec le formateur
Concernant la dernière journée, celle du vendredi 8 juillet, elle a consisté pour le formateur à assister au récapitulatif des éléments d’échanges de la veille, avant qu’il ne s’étende sur la méthode de gouvernance d’une banque culturelle, et qu’il ne fasse ressortir les différentes activités contribuant à l’animation d’une telle institution. Enfin, Dimitri Sètondji Fadonougbo a partagé avec les stagiaires ce que constituent le suivi et l’évaluation d’un programme, généralement, et de quelle manière, en particulier, ceux-ci doivent s’exécuter, dans le cas précis d’une banque culturelle. Puis, il a été donné l’occasion aux stagiaires de se prononcer par écrit et, dans l’anonymat, sur le déroulement global de la formation, avant que celle-ci ne soit close officiellement par un déjeuner.

Marcel Kpogodo