Sous l’égide de
l’Association ’’La Maison de la culture’’
Du 6 au 8 juillet 2016,
l’Association, ’’La maison de la culture’’, a tenu une formation sur la banque
culturelle. Elle concernait une vingtaine de participants. Ce processus a
permis d’outiller les stagiaires sur les réalités particulières du
fonctionnement d’une institution aussi originale que la banque culturelle.
Dimitri Sètondji Fadonougbo, entretenant les stagiaires |
« La mise en place
et la gestion des banques culturelles ». Le thème de la formation qui a
réuni, du 6 au 8 juillet 2016, une vingtaine de stagiaires constitués de
professeurs d’Histoire-géographie, de cadres de mairies et de journalistes
culturels, à la salle de conférence de la Mairie de Zangnanado, dans le
Département du Zou. Cette séance de renforcement de capacités se déroulait à
l’initiative de l’Association, ’’La maison de la culture’’, sous la direction
de Dimitri Sètondji Fadonougbo, formateur exclusif au cours de l’atelier
indiqué.
Une séance de récapitulatif ... |
Dans son propos
introductif, celui-ci a évoqué la problématique fondatrice de cette formation :
chercher à comprendre ce que les Africains, en général, et les Béninois, en
particulier, faisaient de leur patrimoine culturel, ce qui a permis d’aboutir à
la formulation de l’objectif cardinal de cette séance d’échanges des stagiaires
avec Dimitri Sétondji Fadonougbo, Consultant-formateur en Développement et
gestion de projets culturels de même qu’en Développement organisationnel et
institutionnel : aborder le patrimoine que constituent les banques
culturelles. Il les a définies comme des « musées locaux plus rapprochés
des populations » et a montré qu’elles constituent un système ayant été
conçu pour « sécuriser les biens culturels d’un pays », tout en
entretenant une économie autour d’elles, dans le but de contribuer au
développement des localités dans lesquelles elles sont implantées, une manière,
selon l’expert, de « faire de la culture un outil économique ».
Du contenu de la
formation
En réalité, 5 modules
ont été développés sous le couvert de thèmes répartis en 2 grandes sessions,
selon une méthode réellement participative. D’abord, au cours de la matinée du
mercredi 6 juillet, les stagiaires ont été outillés sur la description et les
objectifs d’une banque culturelle. C’est ainsi qu’il leur été inculqué qu’elle
permet de maintenir l’objet culturel dans son milieu naturel, selon des
composantes bien précises qui sont celles de l’institution : le musée
local encore appelé musée villageois, la caisse villageoise, le centre de
formation et de la culture. En outre, Dimitri Sètondji Fadonougbo a établi les
éléments d’une nette différence entre la banque culturelle et le système de
micro-crédit.
Se rapportant à la
journée du jeudi 7 juillet, le récapitulatif des notions étudiées la veille a
ouvert la voie au déroulement des 2 modules constituant le sujet des échanges.
Ainsi, le formateur a, dans un premier temps, abordé les normes à suivre pour
sélectionner le site de la banque culturelle, de même que les critères pouvant
aider à la réussite d’un tel type d’entreprise culturelle. En second lieu, des
précisions intéressantes ont été apportées sur les membres de l’équipe d’une
banque culturelle et sur le rôle imparti à chacun d’eux.
Photo de famille des stagiaires avec le formateur |
Concernant la dernière
journée, celle du vendredi 8 juillet, elle a consisté pour le formateur à
assister au récapitulatif des éléments d’échanges de la veille, avant qu’il ne s’étende
sur la méthode de gouvernance d’une banque culturelle, et qu’il ne fasse
ressortir les différentes activités contribuant à l’animation d’une telle
institution. Enfin, Dimitri Sètondji Fadonougbo a partagé avec les stagiaires
ce que constituent le suivi et l’évaluation d’un programme, généralement, et de
quelle manière, en particulier, ceux-ci doivent s’exécuter, dans le cas précis
d’une banque culturelle. Puis, il a été donné l’occasion aux stagiaires de se
prononcer par écrit et, dans l’anonymat, sur le déroulement global de la
formation, avant que celle-ci ne soit close officiellement par un déjeuner.
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