Dans
le cadre d’une Déclaration qu’il a rendue publique
Le
samedi 5 novembre 2022, le Cadre de Concertation des associations de
journalistes culturels et assimilés (Cc-Ajca) a largement diffusé une
Déclaration à Cotonou. Elle réagissait aux attaques verbales du journaliste
culturel béninois, Fortuné Sossa, par un acteur culturel du nom de Bonaventure
Donou, alias Bobo D. Elles ont eu lieu suite à la publication par l’homme des
médias, dans le groupe ’’Whatsapp’’, ’’Sauvons notre culture’’, du lien d’un
article qu’il avait produit sur son site Internet pour évoquer la rencontre du
ministre de la culture, Jean-Michel Abimbola, avec les acteurs culturels sur
les perspectives après la dissolution du Fonds des Arts et de la culture (Fac)
par le gouvernement béninois. Ainsi, le Cc-Ajca a émis plusieurs points comme
pour mettre les pendules à l’heure au niveau des acteurs culturels béninois.
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Fortuné Sossa |
13
points cinglants. L’essentiel du contenu de la Déclaration que le Cadre de
Concertation des associations des journalistes culturels et assimilés (Cc-Ajca)
a fait connaître depuis le 5 novembre 2022, à Cotonou, en réaction à un message
audio qu’a publié l’acteur culturel béninois, Bonaventure Donou, alias Bobo D, sur
le forum du réseau social ’’Whatsapp’’, dénommé ’’Sauvons notre culture’’,
après que le journaliste culturel, Fortuné Sossa, avait préalablement posté sur
le forum concerné le lien de son article de compte-rendu concernant la séance
de travail du ministre de la culture, Jean-Michel Abimbola, avec les acteurs
culturels sur les lendemains à attendre de la dissolution par le gouvernement
béninois du Fonds des Arts et de la culture (Fac).
Sur
le fondement de deux éléments-témoins que sont l’article de Fortuné Sossa et la
transcription du message audio de Bonaventure Donou, les quatre signataires de
la Déclaration, siégeant au sein du Cc-Ajca, que sont Armand Vidégla, Happy
Goudou, Marcel Kpogodo et Elliot Djodji, respectivement, présidents de l’Association
des Journalistes culturels du Bénin (Ajcb), du Réseau des Journalistes et
animateurs culturels, du ’’Noyau critique’’ et de l’Association des Animateurs
et présentateurs du Bénin (Aap-Bénin), se sont montrés préoccupés, « outrés »
et « indignés » par les propos insultants et méprisants de Bobo D
vis-à-vis de Fortuné Sossa. Ensuite, ils ont réalisé 13 points de rappel de la
fonction réelle du journaliste culturel, de la manifestation de ses relations
avec les acteurs culturels et du défi qui incombe aux deux parties à relever
face à l’Etat béninois, pour le fonctionnement épanouissement du secteur
culturel béninois. Enfin, les quatre signataires ont assorti leur Déclaration d'une menace de représailles d'ordre professionnel et de poursuites judiciaires.
Marcel
Gangbè-Kpogodo
Intégralité
de la Déclaration du Cc-Ajca et des deux éléments-témoins
DECLARATION
DU CADRE DE CONCERTATION DES ASSOCIATIONS DE JOURNALISTES CULTURELS ET
ASSIMILES (CC-AJCA)
Contre
« Les Atteintes à la Liberté de Presse »
Une
fois de plus se sont manifestés le mépris, l’aigreur, l’infantilisation et, notamment,
la haine, envers les journalistes culturels béninois. A la différence des
occasions précédentes d’expression de ces sentiments et de ces comportements,
celle dont il s’agit est ouverte, publique. Les journalistes culturels béninois
se trouvent, par conséquent, officiellement vilipendés, voués aux gémonies par
certains artistes.
Outrées
et indignées de cette situation, les associations de journalistes culturels que
sont : l’Association des Journalistes Culturels du Bénin (AJCB), le Réseau des
Journalistes et des Animateurs Culturels (REJAC), Le Noyau Critique (NC) et
l’Association des Animateurs et Présentateurs du Bénin (AAP-Bénin), se
saisissant du cas de l’opprobre qui a été jeté sur tout une corporation, se
sont réunies le samedi 05 novembre 2022 à Cotonou, au sein du Cadre de
Concertation des Associations de Journalistes Culturels et Assimilés (CC-AJCA)
où siègent leurs présidents et secrétaires généraux respectifs, afin d’étudier
la situation et d’y réagir aussi formellement et publiquement que la honte qui
a été gratuitement lancée sur l’ensemble des journalistes culturels béninois.
La
situation en question est relative à la publication par le journaliste culturel
béninois, Monsieur Fortuné SOSSA, sur le site Internet d’informations, dont il
est le fondateur, www.lamarcherepublicaine.com, le mercredi 26 octobre 2022,
d’un article de compte-rendu, relatant la rencontre qu’a tenue le ministre du
tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel ABIMBOLA, avec les artistes et
les acteurs culturels, le vendredi 21 octobre 2022, à Cotonou, pour les
informer de la vision du gouvernement béninois concernant le financement des
initiatives culturelles, suite à la dissolution, en Conseil des Ministres, du
Fonds des Arts et de la Culture (FAC). L’article indiqué s’intitule : « Le
ministre ABIMBOLA aux artistes : Plus de financement à fonds perdus à 100% ».
Comme
cela s’impose, depuis quelques années, à tout journaliste, en général, et à
celui culturel, en particulier, contraint de se conformer à la nouvelle donne
de floraison et d’activités efficaces des réseaux sociaux pour l’information et
la communication, après avoir mis en ligne son article, Monsieur Fortuné SOSSA
s’est fait le devoir d’en partager le lien,
https://lamarcherepublicaine.com/index.php/culture/522-le-ministre-abimbola-aux-artistes-plus-de-financement-a-fonds-perdu-a-100,
au niveau des forums ’’Whatsapp’’, auxquels il appartient.
Parmi
ces espaces, il l’a publié sur ’’Sauvons Notre Culture’’, un forum dédié aux
échanges des membres sur les faits culturels. Il a effectué ce partage le
mercredi 26 octobre 2022 à 17 heures 51 minutes.
Cet
acte de diffusion a suscité, de certains membres du forum concerné, et,
notamment, de Monsieur Bonaventure DONOU, dit Bobo D, diverses réactions si
hostiles et si graves que l’un des administrateurs s’est vu obligé de les
supprimer, allant même jusqu’à exclure Monsieur Fortuné SOSSA du forum et, à
l’y réintégrer le lendemain.
Le
remarquablement étrange parmi les actes d’hostilité envers l’article du
confrère Fortuné SOSSA est le partage sur le forum, ’’Sauvons Notre Culture’’,
d’un message audio de 6 minutes 17 secondes, le mercredi 26 octobre 2022, à 19
heures 17 minutes, par Monsieur Bonaventure DONOU, alias Bobo D.
Ce
message audio invective vivement Monsieur Fortuné SOSSA, comme si le
journaliste culturel qu’il est et qui, plus est, ancien Président de
l’Association des Journalistes Culturels du Bénin (AJCB), faisait l’objet d’une
haine particulièrement vécue à son endroit par Monsieur Bonaventure DONOU.
Compte
tenu de la gravité des actes contenus dans le message audio diffusé par
Monsieur Bonaventure DONOU et, relayé à loisir sur bon nombre d’autres forums
’’Whatsapp’’, le Cadre de Concertation des Associations de Journalistes
Culturels et Assimilés (CC-AJCA) saisit l’opportunité de la présente
Déclaration pour réaliser les mises au point ci-après :
1. Comme tout journaliste, le journaliste
culturel, de par sa formation, s’astreint à produire l’information en toute
impartialité, sans obligation de prendre position en faveur ou en défaveur de
la personnalité au centre de l’événement d’exploitation ayant servi de
fondement à la rédaction de l’article ;
2. Comme tout journaliste, le journaliste
culturel produit l’information, selon des règles déontologiques bien définies,
sans se mettre sous le prisme de plaire ou de ne pas plaire à qui que ce soit ;
3. Comme tout journaliste, le journaliste
culturel n’est en rien un activiste des réseaux sociaux mais un technicien
avéré, du fait de sa soumission à des principes de travail, ce qui garantit sa
crédibilité ;
4. Un activiste des réseaux sociaux ne
peut jamais remplacer un journaliste culturel dans son travail, car ne
disposant pas de la formation technique et professionnelle que détient l’acteur
des médias, qui s’appuie quotidiennement sur sa formation pour effectuer ses
productions ;
5. Comme tout journaliste, le journaliste
culturel exerce un métier et non un loisir, ce qui sous-entend qu’il doit
attendre une bonne rémunération de son travail ;
6. Comme tout journaliste, le journaliste
culturel ne participe pas à un événement culturel s’il n’y est pas dûment
invité, à moins qu’il décide, de son propre chef, d’y être présent, pour des
motifs personnels ;
7. Comme tout journaliste, le journaliste
culturel peut exercer son métier, en tant que travailleur au sein d’une
rédaction, ou comme travailleur indépendant en free-lance, avec tout ce que
cela suppose comme la manifestation de sa liberté de mettre en place une
entreprise ou un système de fonctionnement professionnel au modèle économique
bien défini. Les artistes et autres acteurs culturels béninois doivent
profondément et définitivement se laver la mentalité de l’idée selon laquelle
le journaliste culturel existe pour travailler pour eux de manière bénévole,
étant donné que son travail lui permet de nourrir sa famille et de faire face à
ses autres charges, au point de vue social ;
8. Contrairement à l’idée communément
véhiculée, le journaliste culturel ne doit pas sa vie ni son épanouissement
professionnel aux artistes ni aux autres acteurs culturels même s’ils sont, à
des moments donnés, une source d’information, vu que le journalisme culturel
explore des champs plus vastes, plus larges et plus inattendus, allant au-delà
du secteur des arts ;
9. Monsieur Bonaventure DONOU donne
l’impression de ne pas savoir de quoi il parle en évoquant le Fonds d’Aide à la
Culture (FAC) qui n’est plus une institution figurant dans le dispositif
technique du ministère béninois de la culture, ce qui constitue une méprise
grave de la part du concerné ;
10. Concernant le Fonds des Arts et de la
Culture (FAC), l’institution ayant été créée par l’Etat béninois, en
remplacement de l’ex-Fonds d’Aide à la Culture (FAC), elle ne régule pas non
plus la corporation des journalistes culturels béninois, celle-ci qui est
séculaire, avec des noms illustres l’ayant animée, tels que ceux de Feu Michée
BOKO, de Monsieur Pascal ZANTOU, de surcroît, ancien Conseiller à la Haute
Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et de Monsieur Luc Aimé
DANSOU, autant de personnalités qui n’ont pas dû leur carrière, comme
journalistes culturels, à l’ex-FAC, et, mieux, n’ont pas laissé un tel héritage
de dépendance à l’actuelle génération de journalistes culturels dont Monsieur
Fortuné SOSSA est l’un des plus vaillants animateurs ;
11. N’en déplaise à monsieur Bonaventure
DONOU, les journalistes culturels, au-delà de leur étiquette de professionnels
des médias, sont, en bonne et due forme, des acteurs culturels, étant donné
qu’ils animent, au sein de l’industrie culturelle, un maillon fondamental,
celui de la promotion, d’où monsieur Bonaventure DONOU devra souffrir, qu’à des
moments donnés, des associations de journalistes culturels puissent postuler à
des guichets de financement, afin d’obtenir des subventions pour leurs
activités, au même titre que toute association culturelle ;
12. Que le Fonds des Arts et de la Culture
(FAC) existe ou soit dissout, cela n’entame en rien l’existence et l’exercice
d’ordre professionnel des journalistes culturels qui, à titre individuel,
animent le secteur d’activités, qui reste le leur, par vocation, sans attendre
quelque aide de quelque genre que ce soit de l’Etat béninois, si ce n’est
l’assurance de la régulation efficace et productive du secteur des arts et de
la culture ;
13. Dans le ton d’une violence inouïe
véhiculée dans son message audio, monsieur Bonaventure DONOU laisse croire que
les artistes et autres acteurs culturels, d’une part, et les journalistes
culturels, d’autre part, sont en guerre, ce qui n’est aucunement le cas, si ce
n’est lui qui s’acharne à entretenir une véritable animosité contre les
professionnels des médias. Pourtant, ceux-ci, s’étant donné la vocation de
traiter et de diffuser l’information liée aux arts et à la culture, participent
à l’animation de ce secteur. Il est donc indispensable de garder à l’esprit que
les journalistes culturels, les artistes et autres acteurs culturels béninois
ont un combat extrêmement pertinent et plus important à mener, un défi commun
de taille à relever face à l’Etat béninois, celui de la structuration durable
et bien établie de l’industrie des arts, tous secteurs confondus. Ainsi, tous
les artistes qui y exercent pourront jouir des fruits de leurs efforts de mise
sur le marché de leurs productions artistiques et seront capables de faire
circuler à travers notre pays, dans la sous-région, en Afrique et dans le
monde, de manière économiquement rentable, leurs oeuvres, à travers les canaux
de diffusion professionnellement appropriés. Cet idéal visé, s’il est atteint,
rend naine et inadéquate, stérile et inopérante une situation factice de
conflit entre les artistes, les autres acteurs culturels et les journalistes
culturels béninois.
Compte
tenu des considérations précédentes, le CC-AJCA prend à témoin l’opinion
publique face à des mesures de rétorsion, que ses membres pourraient être
amenés à prendre contre monsieur Bonaventure DONOU, ses acolytes et ses
complices, en matière de blocage du relai de leurs activités au niveau des
médias béninois voir internationaux.
En
conséquence, le CC-AJCA ne saurait être tenu responsable des déconvenues
consécutives aux mesures de rétorsion, indiquées, en cas de récidive de la part
du sieur Bonaventure DONOU. Le CC-AJCA n’exclut aucunement des poursuites
judiciaires à l’encontre de monsieur Bonaventure DONOU, en cas de nouveaux
actes d’humiliation publique d’un journaliste culturel.
Fait
à Cotonou, le 5 novembre 2022
Ont
signé :
Pour l'AJCB,
Le Président,
Armand VIDEGLA
Pour le REJAC,
Le Président,
Happy GOUDOU
Pour
Le Noyau Critique,
Le Président,
Marcel KPOGODO
Pour l’AAP-Bénin,
Le Président,
Elliot DJODJI
Annexes : Eléments-témoins
Elément-témoin 1 :
Article de compte-rendu du journaliste culturel, Monsieur Fortuné Sossa
Lien
Internet : https://lamarcherepublicaine.com/index.php/culture/522-le-ministre-abimbola-aux-artistes-plus-de-financement-a-fonds-perdu-a-100
Le
ministre Abimbola aux artistes : « Plus de financement à fonds perdu à 100% »
CULTURE
26
OCTOBRE 2022
Que comprendre du message du
ministre du tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, à
l’adresse des artistes et autres acteurs culturels ? Assurance, sérénité, mais
surtout appel aux initiatives culturelles et créatives.
«
La dissolution du Fac ne signifie pas la fin du financement du secteur par l’Etat.
Mais désormais ce sera vu sous un autre prisme. » Ainsi a parlé le ministre du
tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, aux artistes et
autres acteurs culturels. La séance qui s’est déroulé vendredi 21 octobre 2022
dans la salle Vip du ministère a connu la participation d’un nombre très
important des intéressés.
La
salle était devenue trop petite pour contenir la masse d’acteurs culturels
venus écouter le ministre de tutelle. Surtout que 48 heures plus tôt, le
gouvernement a acté la dissolution du Fonds des arts et de la culture (Fac)
remplacé par une nouvelle structure rattachée directement au Trésor public et
dénommée Fonds du développement des arts et de la culture (Fdac).
Ainsi,
le financement public des projets culturels et artistique se fera avec plus
d’exigence. « Si vous êtes financés, précise le ministre Abimbola, on doit
pouvoir compter sur votre cofinancement. » Il explique : « Par exemple, si vous
avez un spectacle et qu’il y a une billetterie, on doit pouvoir savoir combien
cela vous a rapporté, pas pour vous arracher votre recette encore moins pour vous
taxer, mais pour savoir si cela impact positivement. »
L’objectif
de cette réforme est d’encourager les industries culturelles et créatives parce
qu’insiste le ministre : « Nous estimons que c’est une économie, nous estimons
que ce sont des emplois, nous estimons que c’est une richesse ; donc on ne va
pas faire ça pour perdre de l’argent mais on doit le faire pour vous faire
gagner de l’argent. » Pour ce faire, il est envisagé « des propositions de
modèles pour rendre le mécanisme de financement plus souple ». C’est pourquoi,
le Fdac sera géré par un comité composé du ministre du tourisme, de la culture
et des arts, du ministre des finances et de l’économie puis du responsable du
Bureau d’analyse et d’investigation du Président de la République.
Au
cours de cette séance de travail, Jean-Michel Abimbola a abordé également
d’autres chantiers en cours ou à venir avec les acteurs culturels. Entre autres
chantiers dans le secteur des arts et de la culture, le projet de création d’un
centre pluridisciplinaire des arts, d’un musée d’art contemporain, d’un
conservatoire national de la musique, d’un studio de production, d’une haute
école de danse, d’un institut culturel franco-béninois, etc.
Le
centre pluridisciplinaire des arts sera un complexe dédié à la formation, la
production et la diffusion dans les disciplines que sont : le théâtre, le
cinéma, la danse, la musique et les arts plastiques. Il sera implanté à Ouidah
sur les installations de l’ancienne usine de Tobaco sur une superficie de 14
hectares. Vingt milliards de francs Cfa seront mobilisés pour sa réalisation.
Le
musée d’art contemporain, l’institut culturel franco-béninois seront érigés sur
le domaine de l’ex-Ocbn d’une superficie de 15 hectares. L’espace sera dénommé
Quartier culturel et créatif de Cotonou. L’endroit abritera également des
villas de type Médicis construites pour accueillir des résidences de création
de sommités de l’art plastique suivi d’exposition in ou off. Le nouveau centre
artisanal de Cotonou y sera également implanté.
En
ce qui concerne le cinéma, il sera créé un Bureau de tournage qui permettra
d’avoir un guichet unique pour les formalités et la location des équipements,
en attendant la concrétisation du studio de production.
Fortuné SOSSA
Elément-témoin 2 :
Propos en audio de Bobo D, retranscrits
«
Oui, bonjour, bonsoir, selon l’endroit où nous nous situons.
(En
langue nationale béninoise du fon) Je salue tout le monde pour tout ce dont
nous avons débattu sur le forum, aujourd’hui : Vieux Kossi, Aldous Azon, Aladji
Zoro, la grande dame, Sèna Joy, le doyen AKALA Akambi.
(En
langue nationale béninoise du fon) Je salue tous ceux qui sont intervenus sur
l'anniversaire du 26 octobre 1972.
(En
langue nationale béninoise du fon) Ce qui s’est passé dans le forum tout à
l'heure, je voudrais intervenir là-dessus.
Je
salue mes deux jeunes frères. D’abord, Wilfried ZOSSOUNGBO, je te salue. Et, je
salue mon frère, Fortuné SOSSA, aussi.
Ce
que je veux dire, Fortuné SOSSA, cela s'adresse à toi (En langue nationale
béninoise du fon).
Mais,
avant que je ne te parle (En langue nationale béninoise du fon), Wilfred, tu
avais raison peut-être de dire ce que tu avais dit mais j’ai trouvé que tu as
été un peu excessif puisqu'il y a des aînés sur le forum (En langue nationale
béninoise du fon).
Je
présente les excuses du forum, déjà, à mon frère, LAHA, et à mon frère, Ulrich
ADJOVI, et à tous ceux qui ont passé un certain âge et qui sont sur ce forum.
Je vous présente toutes les excuses du forum, déjà.
Wilfried,
tu as été animé de colère (En langue nationale béninoise du fon), je le
comprends. Mais, c’est la façon de dire les choses qui fait … (La suite, en
langue nationale béninoise du fon) puisque nous sommes tous des éducateurs et
nous savons comment édifier nos enfants à la maison. Même si nous sommes en
colère, nous devons savoir nous maîtriser. Bref, mon propos te concernant
s’achève là.
Mais,
ma question est pour mon frère, SOSSA : monsieur le journaliste culturel,
maintenant, tu nous as partagé ce que tu as partagé tout à l’heure, ici.
Pourquoi ? Tu n'étais pas sur le forum le jour où le ministre faisait sa
conférence avec les artistes, où quelqu'un qui n'est même pas journaliste vous
a damé le pion ? Je voudrais parler de mon jeune frère, AZON.
Il
vous a damé le pion et c'est lui qui nous a permis, à nous qui sommes en
Europe, d'être au courant de tout ce qui se disait dans la salle. C'est votre
boulot parce que vous vous dites tous journalistes culturels. Tu n'étais pas
sur le forum ? Maintenant, qu'est-ce que tu viens nous poster aujourd’hui ? Tu
es le CCOM du ministre ? Qui c’est qui te dit que ce que le ministre a dit nous
intéresse ? Parce que, vraiment, on était un bon nombre à être fâchés par
rapport à cela. Oui ! Maintenant, tu relaies ça pourquoi ? Tu relaies ça
pourquoi ? Tu n'étais pas sur le forum quand AZON a fait ton travail à ta place
?
Vous
êtes un certain nombre à dire que vous êtes des journalistes culturels. Quels
journalistes culturels ? C'est ce qu'on vous apprend à l'école du journalisme
et vous sortez journalistes ? Point barre ! C’est vous qui choisissez la
culture parce que la culture est perméable à cela.
Parce
qu'il y a un fonds d'aide à la culture, un fonds qui est là, vous vous acharnez
tous sur ce fonds-là. Arrêtez un peu ! Arrêtez un peu !
La
raison pour laquelle je dis que (En langue nationale béninoise du fon) vous
vous acharnez sur ce fonds … Vous aussi, vous avez un fonds dans votre domaine
journalistique, non ? YAYI Boni avait créé un fonds. Comme les patrons, là-bas,
s’acharnent sur ce fonds, (La suite, en langue nationale béninoise du fon),
vous n’en avez plus ; vous devenez tous journalistes culturels pour nous
embêter. C’est pour nous embêter. Je dis bien : pour nous embêter.
Moi,
j'organise la Fête de la Culture. Toi là, je t'ai vu dans la salle le 19
février passé ? Quel journaliste, soit dit, entre guillemets, « culturel »,
j’ai vu dans la salle, qui avait payé sa participation pour aider cette
culture-là ? Et, vous dites que vous êtes journalistes culturels. Vous n’êtes
pas journalistes culturels. Vous êtes journalistes. Retirez le mot
’’culturels’’ et allez vous asseoir, chez vous et, dans votre domaine. Arrêtez
! Je viens de parler de moi.
Il
y a mon jeune frère que j’ai produit, Pharaon, qui fait, comment dirai-je, ses
’’Trophées d’Or’’. Je ne vous ai jamais vu écrire quoi que ce soit là-dessus.
(La suite en langue nationale béninoise du fon) Avant même que vous ne puissiez
écrire quelque chose sur un événement, vous demandez de l’argent. Ouais ! J’en
ai gros sur la patate. Cessez de nous mentir. Cessez de nous bleuir. On en a
marre !
Puisque
tu viens de poster quelque chose sur le forum, ce qui veut dire que tu étais
sur le forum la dernière fois quand Aldous AZON a fait ton travail à ta place !
Alors, qu’est-ce que tu viens nous partager quelque chose maintenant ? Cessez
de nous prendre pour des naïfs ; on a été à l’école. (La suite en langue
nationale béninoise du fon) Nous ne sommes pas votre égal !
Arrêtez
de vouloir vous infiltrer chez nous parce qu’il y a un fonds d’aide à la
culture. C’est fini ! Il va y avoir des réformes. Nous allons nous lever, nous
aussi, et, maintenant, demander au ministère que ce soit nous qui disions qui
est journaliste culturel ou pas. Arrêtez ça !
Ce
que tu as posté, moi, Bobo D, ça ne m’a pas plu. Je te le dis en direct, flat ;
ça ne m’a pas plu. Ce que tu as relayé là, ça ne m’a pas plu.
Et,
le jeune Wilfried ZOSSOUNGBO a eu raison de t'attaquer comme il t’a attaqué mais,
il a été un peu excessif. Cessez de nous prendre pour des idiots. Nous ne
sommes pas des idiots. Et, c’est formel, ce que je suis en train de te dire,
mon cher ami, SOSSA. Je te le dis vraiment parce que je le pense ; ça me sort
des tripes : ton post m’a vraiment fait mal. Et, je pense que ton post que tu
as partagé a fait mal à beaucoup de gens ici.
Bonne
soirée à vous ! »