Affichage des articles dont le libellé est ceg vèdoko. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est ceg vèdoko. Afficher tous les articles

jeudi 26 mars 2015

Le collège Saint Laurent remporte le trophée Cal

Dans le cadre de la 2ème édition du concours ''Challenge les amis du livre''


La deuxième édition du Concours ’’Challenge les amis du livre’’ s’est tenue dans la matinée du samedi 21 mars 2015, sous la grande paillote de l’Institut français de Cotonou. Sur la dizaine de collèges postulants, six ont été qualifiés pour la finale, laissant un établissement privé, le collège Saint Laurent, remporter le premier prix.

Les élèves lauréats, posant avec les membres du Jury
Le Collège Saint Laurent de Cotonou a remporté la deuxième édition du concours littéraire ’’Challenge les amis du livre’’. C’était à l’Institut français de Cotonou, le samedi 21 mars dernier. Il s’agit d’une compétition finale qui a vu s’affronter plusieurs établissements scolaires : les Collèges d’enseignement général (Ceg) Houéyiho, Vèdoko et Dantokpa, puis Céri-formation, Saint Laurent et Saint Michel.
Il a fallu que chacun des groupes représentant l’un ou l’autre des établissements ait produit une prestation orale sur un extrait du roman ’’Partir ou rester’’ du jeune romancier béninois, Habib Dakpogan. A l’issue d’une présentation de dix minutes, les trois membres du Jury, ayant à leur tête le Professeur Jean Marc-Aurèle Afoutou, ont arrêté le palmarès mettant en tête le Collège Saint Laurent, avec une moyenne totale de 15,56 points, suivi, de loin, par Saint Michel, avec 11,83, et du Ceg Vèdoko, pour 10,87 points, du collège Dantokpa, ayant totalisé 10,68 points, puis de Céri-formation, pour 9,93 points et, enfin, du Ceg Houéyiho, totalisant 9,41.
Ces moyennes définitives ont été acquises après avoir récupéré la note de la composition écrite , pré-sélective, déposée par chaque groupe sur ’’Le gong a bégayé’’ d’Apollinaire Agbazahou, ajoutée à celle de la prestation du jour, multipliée par 2, le tout, divisé par 3. Les deux premiers prix étaient constitués d’un trophée et de plusieurs livres.


Marcel Kpogodo

mardi 22 juin 2010

Arts plastiques au Bénin

Thierry Oussou




Portrait



Des débuts couronnés par des Prix




Nous sommes à Houéyiho. L’éclaircie qu’offre le ciel durant cette matinée tranche nettement avec celui des jours précédents. Notre descente dans ce quartier de Cotonou, nous mène vers l’atelier d’un artiste-plasticien. Taille légèrement au-dessus de la moyenne, son look est le signe d’un savant mélange ; il porte une tenue traditionnelle sur un jeans. Notre discussion nous entraîne vers ses débuts dans l’art. Agé d’une vingtaine d’années et candidat au baccalauréat, il évoque les dessins qu’il faisait dans son enfance. "A cette époque", explique-t-il, "c’était le canal par lequel j’exprimais l’amour pour l’art qui sommeillait en moi." En 2004, par le hasard d’une exposition qu’il visitait, il rencontre Grek, un artiste en vue dans le domaine des arts plastiques au Bénin. "Je l’ai assailli de questions, car les œuvres exposées m’ont beaucoup impressionné ; j’ai surtout constaté que mes dessins étaient complètement différents. Il m’expliqua qu’il fallait que je suive des formations avant de pouvoir créer des toiles de ce type. " Mais, 2006 sonne le déclic pour lui. Il croise de nouveau Grek dans le cadre de la 2è édition de Miwononvi, organisé par Artisttik Bénin dont le promoteur était Ousmane Alédji. Il suivit à cette occasion une formation qui a réuni des artistes béninois, togolais et ghanéens. Et, c’est là qu’il a commencé à créer des toiles. Et, tel un coup de maître, il reçut le Prix spécial du Concours national d’arts scolaires (Conaasco), organisé cette même année. Ainsi, les récompenses s’enchaînent. En 2007, lors de la 2ème édition de Promo’ Art, il obtient le Prix de la Meilleure œuvre de sensibilisation et celui du Meilleur artiste de l’Atelier. En 2009, il est de nouveau primé lors du Concours national d’arts scolaires (Conaasco) qui en était à sa 4ème édition. Suite à toutes ces distinctions, l’opposition de ces parents à ses activités artistiques faiblit. Ceux-ci voulaient qu’il s’engage dans les forces armées béninoises, comme l’une de ses sœurs. Cette nouvelle donne lui offre ainsi l’opportunité de leur expliquer le message qu’il voulait transmettre à travers ses toiles : "Je veux surtout que, par le biais de mes toiles, l’Homme puisse trouver une porte de sortie, car j’ai l’impression qu’il est emprisonné dans une boîte. J’essaye de créer des lumières pour qu’il puisse trouver ces portes de sorties ", nous dit-il. Selon lui, "nous sommes d’une culture très riche ; je suis de la cour royale d’Allada. La culture de ma ville d’origine catalyse mon inspiration personnelle. Il y a des choses qui m’ont toujours impressionné. A titre indicatif, il y a l’aspect du sang séché sur les totems après l’immolation des animaux." Elève au Collège d’enseignement général (Ceg) de Vèdoko, il a mis en place un club qui regroupe ses camarades qui partagent avec lui cette passion. Ce club d’arts plastiques compte une trentaine d’élèves du 1er et du second cycle. C’est ainsi qu’il se distingua en remportant quatre prix sur les douze en jeu, lors du concours d’arts plastiques Ma fête du printemps chinois, organisé en 2010. Les tableaux qu’ils ont présentés avaient pour objectif de restituer la fête du printemps chinois. Il confie également : "Je travaille sur des petits formats, car je n’aime pas me séparer de mes toiles. C’est pourquoi j’emmène certaines au cours et, lorsque le professeur est absent, je continue à travailler". Et, comme perspectives, il compte, après avoir obtenu son Baccalauréat, se consacrer uniquement aux arts plastiques, se perfectionner dans une école des beaux-arts et exposer ses toiles. Il y a une dizaine de jours, ce jeune artiste-plasticien faisait partie de la quarantaine d’artistes qui ont ouvert leur atelier au public de Cotonou et de Porto-Novo. C’était du 05 au 10 juin dernier, dans le cadre du Festival Waba. Il a reçu, à cette occasion, la visite de beaucoup de personnes. Elles étaient, entre autres, en provenance de Porto-Novo et de son quartier à Cotonou, qui ne lui connaissaient pas une telle passion. L'artiste-plasticien qui a ce parcours remarquable est Thierry Oussou.




Bernado Houenoussi