En prélude à la troisième édition du Festival
La
3ème édition des Rencontres cinématographiques et Numériques de Cotonou
(Recico) se tiendra bientôt. Le Délégué général de l'événement, Sètondji
Dimitri Fadonougbo, en a tenu une conférence de presse, le vendredi 30 juin
2023. C’était au siège de l'association, "Maison de la Culture",
situé au quartier de Fidjrossè, à Cotonou. L’intervenant a, entre autres,
présenté la sélection officielle des films en lice pour les différents prix en
jeu.
Sètondji Dimitri Fadonougbo, Délégué général des Recico, au cours de la conférence de presse
27.
Le nombre des films sélectionnés pour la 3ème édition des Rencontres
cinématographiques et Numériques de Cotonou (Recico), selon Sètondji Dimitri
Fadonougbo, Délégué général du Festival indiqué, au cours de la conférence de
presse, qu’il a animée le vendredi 30 juin 2023, au siège de l’association,
’’Maison de la Culture’’, du quartier de Fidjrossè, à l’ouest de la ville de
Cotonou, capitale économique du Bénin.
Ces
films ont été triés sur les 113 pour lesquels des réalisateurs ont postulé. A
en croire le conférencier, trois critères fondent le processus rigoureux ayant
conduit au choix des films retenus. Ce sont le scénario, la pertinence du sujet
que traite la production et son ancienneté, de deux ans, au plus.
Des
pays participants aux Recico 2023
Pour
Sètondji Dimitri Fadonougbo, les œuvres devant entrer en compétition
proviennent de neuf pays africains. Ce sont le Bénin, le Burkina Faso, la
Guinée Conakry, le Mali, le Maroc le Niger, l'Ouganda, et le Togo.
L’intervenant a aussi fait remarquer qu’une quinzaine des films retenus ont été
produits par des écoles. Au Bénin, il faut compter l'Institut supérieur des
Métiers de l'audiovisuel (Isma), l'Institut national des Métiers d'art,
d'archéologie et de la culture (Inmaac) et l'École nationale des Sciences et
techniques de l'information et de la communication (Enstic). Selon lui, une
telle orientation de la sélection donne l’opportunité aux Recico de faire
davantage connaître le cinéma béninois et de créer des espaces de dialogue, de
communication et d'échange d'expériences entre les cinéastes africains et ceux
de la diaspora.
Concernant
les films désormais en compétition, le conférencier s’est prononcé sur
quelques-uns. Au Bénin, il faut noter "Immortels" du réalisateur,
Ulrich Houndji. Il fait partie des sept réalisations de la catégorie du court
métrage documentaire. Au Maroc, le jury des Recico évaluera, entre autres, le
long métrage de fiction, "Oliver Black", du réalisateur marocain,
Baba Tawfik. Au Burkina Faso, il y aura "Garderie nocturne’’, le film
documentaire du réalisateur burkinabè, Moumouni Sanou. A l'issue de la
compétition, le meilleur film recevra le Grand prix, "Kama d'or", en
fonction de sa catégorie.
Innovation
majeure aux Recico
Les
Recico 2023 mettront en œuvre les ’’Recico-pro’’. Il s’agit d’un projet
permettant aux auteurs et aux professionnels de cinéma de soumettre un scénario
afin de bénéficier de l'accompagnement de partenaires des Recico, pour sa
réalisation.
Déroulement des Recico
Le
festival débutera le 5 août 2023 au Palais des Congrès de Cotonou à 16 heures.
Le lendemain, il est prévu une cérémonie de libations à la Place des Cinéastes
au Carrefour de Fidjrossè Plage. Les 7 et 8 août connaîtront, respectivement,
l'ouverture du Marché international du Film (Mif) et celle d’un colloque. Cette
manifestation scientifique se déroulera à la Salle ’’Vip’’ du ministère de la
Culture, dès neuf heures, selon un thème bien arrêté : "Cinéma : mémoires
et prospectives". Des universitaires et des professionnels du cinéma
africain y échangeront.
Du
7 au 11 août 2023, il se tiendra plusieurs ateliers de formation. Concernant
leur clôture, les Recico prendront fin le 13 août au Palais des Congrès de
Cotonou. Les réalisateurs dont les films auront été déclarés lauréats recevront
leur prix.
De
la logistique des Recico 2023
Les
Recico draineront environ 3500 spectateurs et assureront 36 projections de
films. Créées en 2017, elles aspirent à devenir une institution remarquable au
niveau des États africains, comme l'a fait entendre expliqué Sètondji Dimitri
Fadonougbo.
Léandre
Houan / Marcel Kpogodo