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jeudi 2 octobre 2014

Claude Balogoun, l’école des jeunes entrepreneurs

Dans le secteur de l'auto-emploi


L’appel à l’auto-emploi est plus que d’actualité, à notre époque. Ceci conduit l’Etat béninois à donner de la valeur à des initiatives, aussi hardies les unes que les autres. Certaines lui permettent de mettre en place des structures de formation à l’entrepreneuriat. D’autres ont amené le Gouvernement à octroyer des financements d’une consistance rare à des gens mal préparés qui n’ont fait que dilapider ces fonds. Mais, l’Exécutif semble n’avoir pas compris que la réussite, en matière d’auto-emploi, passe par l’école de bon nombre de Béninois courageux qui ont décidé de prendre leur destin en mains, qui se sont réalisés dans l’entrepreneuriat : de véritables self-made-men ! La vie de Claude Balogoun, réalisateur et producteur, notamment, est un exemple, en la matière, un des modèles dont doivent s’inspirer les jeunes, en quête de réalisation de soi, dans l’auto-emploi.

Claude Balogoun, une simplicité qui défie toute concurrence ...


Pas comme les autres

C’est un homme d’une simplicité absolue qui nous reçoit dans son bureau où trône une table surchargée de documents et où parviennent à s’incruster deux ordinateurs portatifs. Au fur et à mesure que nous entrons dans le débat sur sa vie, il se fait apporter un plat de carottes crues, bien lavées, qu’il me propose de partager avec lui. Affable, en débardeur blanc sur un pantalon de tissu, croquant à belles dents ses carottes, il me parle posément de sa vie comme s’il avait tout son temps. Mais, très tôt, ses réflexes de responsable d’entreprise prennent le dessus ; il ouvre, l’un après l’autre, ses deux ordinateurs qu’il commence à contrôler, en liaison avec un troisième plus grand, plasma, celui-là, fixé au mur, en face de lui. Il est très affairé. Avec un de ses collaborateurs, il commence à échanger des détails techniques … Le travail l’emporte déjà sur tout, autour de lui, ce qui signale qu’il a beaucoup à faire … 


Des conseils de ’’self-made-man’’ …

La philosophie sociale du Conseiller qu’il est s’intéresse à « contribuer largement au développement de son pays par le cinéma, l’animation de la vie culturelle, la formation, le renforcement des capacités, l’intervention sur tout le territoire national », de par ses activités. Mais, interrogez-le sur son secret de réussite - car, on peut bien dire qu’il a réussi – cette réussite par la création d’une grande entreprise avec des moyens d’une réelle modestie, il vous répondra simplement par des astuces d’une simplicité implacable : « positiver et relativiser tout », se fixer des objectifs, « savoir où l’on veut aller », travailler continuellement, se faire endurant et, il continue, du fond de son expérience : « Les moyens financiers ne doivent pas être un blocage ; le plus gros moyen dont un jeune a besoin, aujourd’hui, c’est lui-même … », pour finir en évoquant qu’il s’agit de « regarder dans son entourage et son environnement, d’identifier les besoins, de réaliser une étude sur la rentabilité, de consulter ceux qui ont déjà pratiqué le domaine … ». Mais, il précise un détail capital : n’avoir jamais emprunté de l’argent à la banque pour lancer son affaire !
Par ailleurs, dès que l’entreprise est constituée et qu’elle fonctionne, il ne faut pas que ses responsables en arrivent à mettre la clé sous le paillasson, d’où des principes salutaires : le règlement des impôts, le respect des délais fixés aux clients, le paiement régulier du salaire au personnel, la bonne gestion et la planification exemplaire des ressources financières issues de l’activité génératrice de revenus, une « grosse humilité », l’honnêteté, la crainte de Dieu …




Des faits d’armes qui parlent d’eux-mêmes …

Quelques distinctions que l'homme a reçues
Ce n’est donc pas par hasard qu’il est Président-Directeur général (Pdg) de la Société ’’Gangan productions’’. Une entreprise qu’il annonce avoir créé depuis l’année 2002 et qui se révèle le résultat de la maîtrise du fonctionnement du monde artistique et culturel du Bénin, ce qu’il confie, en ces termes : « Mon entrée dans le cinéma, à partir de la mise en place de La chaîne 2 (Lc2), m’a donné l’occasion d’avoir accès à de grandes réalisations, ’’Taxi-brousse’’, en l’occurrence, un projet de l’Agence ’’Proximités’’, dans le cadre duquel j’ai fait une vingtaine de réalisations, ce qui m’a donné une ouverture large sur le domaine artistique », poursuit-il, tout en rappelant que ses galons, sur le plan des notions scientifiques, ne sont pas des moindres, concernant le secteur audiovisuel au Bénin. Il est, notamment, titulaire de deux Licences, l’une, en Communication et Relations internationales et, la seconde, en Conception et mise en œuvre de projets culturels, sans oublier un Master en Management des Projets et organisations. C’est ainsi que l’homme s’est vu travaillant en profondeur sur l’industrie culturelle du Bénin, une situation qui l’a amené à développer une vaste connaissance des dimensions artistiques du Bénin, du Nord au Sud, que cela concerne les artistes ou les associations culturelles. 


La densité se construit dans la lutte

Ses quarante-sept ans fraîchement sonnés, celui qui était, quelques longues années en arrière, élève turbulent mais travailleur, « nul » en Français mais comptant toujours parmi les cinq premiers de sa classe, est un élu du Conseil économique et social (Ces), s’imposant par un deuxième mandat du monde des artistes, des acteurs et des promoteurs culturels, celui qu’il vient de conquérir, de haute lutte. Pas plus tard qu’en juin dernier. Lui qui pense que la simplicité est un facteur de réussite est marié et père d’enfant, n’a pas connu une enfance facile, et a régulièrement rejeté les situations qui auraient pu l’empêcher d’atteindre une dimension honorable de sa vie. C’est ainsi qu’il ne devient pas enseignant après sa 2ème Année de Géographie, mais qu’il s’accroche au théâtre qui, comme il en témoigne lui-même, l’a « poussé au-devant de la scène ». Contrairement à beaucoup qui en auraient fait un drame, il transforme son licenciement de Lc2 en une grande opportunité, investissant ses 500 mille francs de droits pour participer à un festival à Rotterdam, en Hollande, s’offrant, par une formation rapide, au pays, de conter en anglais, pour satisfaire des clients de cette ville d’Europe, raccourcissant son séjour d’hôtel d’une semaine, rentrant à Paris par train et utilisant ses économies pour s’acheter le premier caméscope qui, en réalité, va servir à démarrer ce qui est aujourd’hui, la Maison : ’’Gangan productions’’ ! Films, clips se succèdent ainsi, établissant progressivement son expertise en la matière et sa renommée. Voilà un parcours bâti sur un sens terrible du sacrifice de ses loisirs, pour une entreprise spécialisée dans l’audiovisuel et le cinéma, et qui garantit, désormais, la vie et l’épanouissement social d’une vingtaine de travailleurs. 


Politique aguerri

Le baroudeur au management en réussite
Dans le domaine politique, les résultats de l’homme parlent plus que toute autre chose. Sans être élu local, communal ou municipal, sans être Député à l’Assemblée nationale, il fait valoir une véritable capacité de rassemblement des siens du monde culturel, en provenance de toutes les contrées du pays, autour de ses ambitions professionnellement représentatives. Ainsi, brillamment réélu, en juin 2014, en tant que membre du Conseil économique et social (Ces) de la République du Bénin, par un score écrasant de candidat unique ayant subtilement réussi à dissuader tous ses adversaires dans la course, 538 voix en sa faveur, pour 13 abstentions, il avait assis, déjà, cinq années auparavant, l’hégémonie de son image, par 147 voix pour et, seulement 3, en faveur de son challenger de l’époque. C’était à son deuxième sacre comme membre du Ces, le tout premier étant intervenu pour lui permettre de remplacer, au sein de cette institution, le feu Sévérin Akando. N’importe qui pouvait-il avoir cet honneur, cette chance ? A l’heure actuelle, Kokou Claude Balogoun est un politique aguerri, confortablement installé dans le monde des arts et de la culture de son pays, ayant son mot à dire dans quelque consultation électorale engageant son secteur de travail. Lorgne-t-il déjà vers d’autres strapontins ?
En attendant que l’analyse de ses faits et gestes actuels permette de déterminer une réponse crédible, il faudrait partager que Kokou Claude Balogoun devrait avoir son mot à dire dans le fonctionnement pédagogique de tout système promoteur de l’auto-emploi.


Marcel Kpogodo  

mercredi 29 janvier 2014

Retour sur le Festival ''Lagunimages" 2013

Noélie Noudéhou Houngnihin, la Directrice : "[...]c’est effectivement un peu difficile d’avoir de bons rapports avec les institutions qui ont à charge la promotion du cinéma, quand vous n’êtes pas insérés dans les réseaux de lèche-culs ... "


La 7ème édition du festival cinématographique béninois, "Lagunimages", s'est déroulée, du 5 au 8 décembre 2013. Les contraintes de l'organisation passées, Mme Noélie Noudéhou Houngnihin a accepté de nous en confier ses réflexions, n'ayant pas sa langue en poche pour dénoncer certaines tristes réalités techniques et morales du milieu cinématographique au Bénin.


Noélie Noudéhou Houngnihin

Stars du Bénin : Mme Noélie Noudéhou Houngnihin, vous êtes la Directrice du Festival ’’Lagunimages’’, dont la septième édition s’est déroulée, du 5 au 8 décembre 2013. Quelles en sont vos impressions ?


Noélie Noudéhou Houngnihin : C’est une motion de satisfecit ; on est très contents du travail réalisé par tous les bénévoles, le Comité d’organisation et moi-même. Notre plus grande fierté, c’est l’action d’éducation artistique que nous avons initiée dans une école publique de Cotonou ; nous avons initié les enfants à comment appréhender l’œuvre artistique et culturelle. C’est une des plus grandes réussites du Festival.


Est-ce que le Festival suivra ces enfants qui ont été formés ou seront-ils laissés à eux-mêmes, quitte à ce qu’ils puissent réinvestir les acquis recueillis ?


Absolument, il faudra les suivre ! D’ailleurs, ils nous mettent assez la pression psychologique pour ça, d’autant plus que tous les mercredis et tous les samedis, depuis qu’ils ont fait leur prestation, ils se retrouvent à leur lieu d’entraînement, à la Place du Souvenir. Effectivement, ils attendent quelque chose de nous. Évidemment  nous allons les insérer dans notre plan d’actions, pour les deux prochaines années et, approfondir la formation qu’ils ont reçue, continuer en intégrant certaines autres écoles parce que, pour des raisons budgétaires, nous n’avions pu intervenir que dans une seule, le Collège d’enseignement général ’’Océan’’. Mais, de plus en plus, on va en insérer d’autres dans notre plan, jusqu’à ce qu’on puisse faire inscrire les activités culturelles dans les programmes scolaires officiels.


Quel regard portez-vous sur le cinéma béninois ? Nous avons constaté, dans le déroulement de cette édition du Festival, une exploitation du cinéma ouest-africain … Le cinéma béninois n’est-il pas valable pour que vous puissiez l’exploiter ?


Il y a très peu de production cinématographique au Bénin ! Donc, le Festival, vu la programmation, vu le nombre de places publiques et de marchés où nous devions faire des projections, on ne pouvait pas se limiter à la production cinématographique béninoise qui est très maigre ; il y a combien de films qui sont produits par an ? Il y en a très peu. Mais, nous avons, quand même, ouvert une lucarne aux étudiants de l’Isma (Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel, Ndlr.), dont nous avons présenté six ou sept films, réalisés par des étudiants en fin de formation. Donc, nous espérons que, petit à petit, le Bénin produira suffisamment d’œuvres cinématographiques pour bénéficier d’une programmation significative, parce que, dans la programmation de ’’Lagunimages’’, nous avons une section ’’Vision intérieure’’, qui devrait regrouper essentiellement des films béninois, ce qui fait que nous sommes demandeurs. Mais, il faut dire aussi que ’’Lagunimages’’ est un festival international, nous avons une certaine réputation, nous sommes très vus à l’international, donc, il n’est pas question pour nous de présenter des films béninois juste pour le faire ; ceux que nous présentons doivent répondre à un certain niveau, en matière de normes et de qualité, pour pouvoir être diffusés sur nos plateformes.


Ne pensez-vous pas que le cinéma béninois, malgré les limites qu’il présente aujourd’hui, a une certaine spécificité exploitable et valorisable à l’Extérieur, même s’il ne répond pas à des canaux internationaux ?


Vous savez, le cinéma, c’est une science, c’est une profession technique. Donc, chaque réalisateur qui fait un film donne une idée de sa pensée propre ; c’est d’abord une œuvre individuelle. Mais, c’est une œuvre artistique qui doit répondre à certaines normes techniques et de qualité, sinon, ce n’est pas possible ; quand vous avez fait un film et que le son est pourri, il n’est pas diffusable, c’est ça le problème ! On ne peut diffuser des films qui, techniquement, ne tiennent pas, parce qu’il faut mettre le spectateur dans un certain confort, c’est aussi ça le cinéma, lui permettre de voyager ; c’est pour ça que les réalisateurs, ceux qui se respectent et qui respectent leur métier mettent un point d’honneur à avoir des images de bonne qualité, un son de bonne qualité. Après, si l’œuvre artistique, en tant que telle, est discutable, c’est un autre débat. Mais, pour nous, il n’est pas question de diffuser, sur la plateforme du Festival, des œuvres qui, techniquement, découragent les spectateurs, parce que, nous, nous faisons des productions dans des conditions extrêmes déjà, elles sont en plein air ou dans les marchés, donc, il y a déjà énormément d’intrusions extérieures. Alors, il faut que, techniquement, l’œuvre tienne, que le son soit bon, que les images soient de bonne qualité, que le son soit synchro, qu’il soit mixé et talonné ! Pour nous, c’est vraiment très important que les œuvres respectent ces normes-là, pour que nos spectateurs aient envie de revenir plus tard, parce que, c’est tout l’enjeu du Festival ’’Lagunimages’’, nous n’avons plus de salles au Bénin mais, nous tenons à faire voir les productions cinématographiques des réalisateurs africains à leur public, le public d’ici. Et, nous ne pouvons pas leur montrer n’importe quoi, parce que cela n’honore pas notre profession.


A part ce que vous avez fait au niveau de l’Isma, quel travail pensez-vous effectuer pour amener les professionnels qui sont dans le domaine depuis bien longtemps à se conformer aux standards internationaux ?


C’est un travail que nous avons commencé depuis longtemps, depuis la toute première édition de ’’Lagunimages’’ ; nous avons toujours prévu des formations de renforcement de capacités et de mise à niveau, en direction des professionnels du cinéma. Donc, c’est une œuvre que nous allons continuer avec ceux qui veulent bien se rapprocher de nous et travailler avec nous. Cette année, par exemple, bien avant le Festival, on a donné une formation sur le jeu d’acteur face à la caméra, qui est très spécifique. Donc, l’année prochaine aussi, nous avons en projet de remettre cette formation, de l’approfondir, de la pratiquer sur un plateau de tournage.
C’est un travail que nous avons commencé depuis et que nous allons continuer, évidemment, de telle sorte que, de plus en plus, ceux qui ont envie de faire du cinéma sachent que c’est un métier qui est difficile, exigent et qu’il faut atteindre une certaine technicité ; c’est une question de respect du téléspectateur.


Quelles sont vos relations avec les cinéastes béninois ?


Elles sont très bonnes, on se connaît. Moi, je navigue dans ce milieu depuis 2002, donc, cela fait un certain moment ; on se connaît bien, on travaille beaucoup avec ’’Gangan Productions’’ que personne ne présente, avec Claude Balogoun, on travaille beaucoup avec Madame Rosalie Daaguè avec son groupe, on se connaît, on connaît bien Christian Noukpo, on se connaît, on fait des choses ensemble, avec ceux qui pensent comme nous, parce que, c’est vrai que le Bénin est un pays particulier où tout le monde a son avis sur tout. Mais, nous, nous croyons en la solidarité, nous croyons en l’économie sociale et solidaire et, les gens qui veulent travailler avec nous doivent adopter ces principes-là, sinon, ce n’est pas possible ! On ne vient pas à ’’Lagunimages’’ pour s’enrichir, pour s’acheter une voiture, pour se faire de l’argent, non ! Tout le budget que nous engrangeons doit être réinvesti dans le Projet et, effectivement, c’est difficile, ici, de trouver des gens qui épousent ce mode de pensée mais, il y en a beaucoup avec qui nous travaillons.
Quant à nos rapports avec l’institutionnel, ils sont un peu plus délicats, parce que, nous, nous ne sommes dans aucun réseau et, cela ne nous intéresse pas d’ailleurs, on n’a même pas le temps pour ça. Oui, c’est effectivement un peu difficile d’avoir de bons rapports avec les institutions qui ont à charge la promotion du cinéma, quand vous n’êtes pas insérés dans les réseaux de lèche-culs, voilà.


Pour finir, est-ce qu’on peut connaître vos perspectives pour 2015, l'année de la nouvelle édition de ’’Lagunimages’’ ?


Il faut dire qu’entre deux éditions du Festival, nous faisons énormément d’activités. Donc, pour les deux prochaines années, comme je le disais tantôt, nous allons approfondir le travail dans les écoles, agrandir le réseau, travailler plus avec les enfants, faire des choses avec eux, puisque ceux qui sont enfants aujourd’hui sont les adultes de demain ; si nous voulons que les Béninois de demain consomment les produits culturels, c’est aujourd’hui qu’il faut les former. Pourquoi pensez-vous qu’il y a très peu de Béninois qui achètent les œuvres de nos artistes ? C’est parce qu’ils n’ont pas été éduqués pour ; la consommation de l’art s’apprend comme la façon de manger, la façon de parler, c’est une éducation artistique qu’il faut. Nous, nous avons fait ce pari, de continuer dans les écoles, afin de faire de ces enfants, aujourd’hui, des consommateurs de culture, pour demain. En étant mis très tôt en contact avec l’esthétique culturelle, ils peuvent, un jour, signer un chèque d’un million pour acheter une œuvre culturelle, parce que cela aurait fait partie de leur univers et, c’est ça notre ambition pour les deux prochaines années.


Un mot de fin, pour clore cette interview ?


Je dis un grand bravo à nos partenaires, ceux qui nous ont suivis, l’Ambassade du Brésil et la Coopération suisse au Bénin, le Port autonome de Cotonou, … ; c’est difficile de citer des gens, parce qu’on en oublie toujours.
J’encourage mon Comité d’organisation ; ses membres ont été formidables : ils ont été là, du début jusqu’à la fin, ils ont tenu et, pour ça, je leur dis « Bravo ! », je leur demande qu’on reste unis, pour qu’ils ne se laissent pas distraire par le chant des sirènes, parce qu’on a encore de grandes choses à faire dans le futur. 
   
Propos recueillis par Marcel Kpogodo