Dans le cadre de la
gestion des dossiers du Bubédra
Le 22 décembre 2017 s’est
tenue, à la Salle de conférence du Ministère du Tourisme, de la culture et des
sports, une séance d’information organisée par le Conseil d’administration (Ca)
du Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubédra), en
direction des artistes du Département du Littoral. Du compte-rendu des
activités du Bureau en fin de mandat de cette structure, présenté principalement
par son Président, Eric Thossou, alias Eric Thom’son, il ressort que le tout
nouveau Ministre de la Culture, Oswald Homéky, soutient, par un certain
laxisme, la rébellion d’une douzaine de fonctionnaires de l’Etat face à une
mutation opérée, plusieurs mois plus tôt, ce qui laisse croire à la
compromission de l’autorité avec une mafia qui exerce dans la distraction des
ressources dues aux artistes, et logées au Bubédra.
Flora Fannou, Bruno Lokossa, Gauthier Sossou, Romain Djoffon, Jean-Baptiste Adjovi, Joseph Kiti, Elias Hounsou, Ferdinand Olouronto, Akitola Odoun-Iran, Félix Olougouna, Toussaint Kodégnonn et Laurent Sossaminou. Les douze agents de la structure sous tutelle du Ministère du Tourisme, de la culture et des sports (Mtcs), qu’est le Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubédra), couverts par le Ministre Oswald Homéky, qui refusent de se soumettre à l’ordre de leur affectation dans d’autres services, un acte qui a été pris depuis le 27 octobre 2017, sous la référence n° 056/MTC/DC/SGM/DAF/SA, par Richard Sogan, Secrétaire général du Ministère de la Culture, ayant agi sous les ordres d’Ange N’Koué, ancien titulaire du département ministériel, à en croire les explications d’Eric Thossou, au cours des échanges avec les artistes.
Oswald Homéky |
Flora Fannou, Bruno Lokossa, Gauthier Sossou, Romain Djoffon, Jean-Baptiste Adjovi, Joseph Kiti, Elias Hounsou, Ferdinand Olouronto, Akitola Odoun-Iran, Félix Olougouna, Toussaint Kodégnonn et Laurent Sossaminou. Les douze agents de la structure sous tutelle du Ministère du Tourisme, de la culture et des sports (Mtcs), qu’est le Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubédra), couverts par le Ministre Oswald Homéky, qui refusent de se soumettre à l’ordre de leur affectation dans d’autres services, un acte qui a été pris depuis le 27 octobre 2017, sous la référence n° 056/MTC/DC/SGM/DAF/SA, par Richard Sogan, Secrétaire général du Ministère de la Culture, ayant agi sous les ordres d’Ange N’Koué, ancien titulaire du département ministériel, à en croire les explications d’Eric Thossou, au cours des échanges avec les artistes.
Selon cette
personnalité, le refus de ces agents de s’exécuter a pris une allure de « défi »
à l’autorité de l’Etat, en général, et, en particulier, à celle du Directeur général
(Dg) du Bubédra, Samuel Ahokpa qui, le 13 novembre 2017, a pris la Note de
service n° 1029/MTCS/BUBEDRA/SG/DAF/SA, pour organiser la passation de services
entre ces mutés et les agents réceptionnaires de leurs charges respectives. Rien
n’y fit. « Ils défient la République avec la complicité du Syndicat du
Ministère », s’est outré Eric Thossou, après avoir expliqué qu’il a
personnellement rencontré les intéressés qui n’ont en aucun cas voulu se
justifier sur leur refus de rejoindre leurs nouveaux postes de mutation, arguant
que seul le Syndicat des travailleurs du Mtcs pouvait se livrer à cette
justification. Grave de leur part, vu que le Conseil d’administration chapeaute
la Direction générale du Bubédra !
Comme s’il n’en était pas assez, ces rebelles « refusent de travailler et bloquent toute activité » au sein de cet Office du Ministère de la Culture. C’est ainsi que, pour Eric Thossou, certains parmi les agents concernés se sont compromis dans des actes de sabotage des activités : aspersion de mixtures occultes dans des bureaux, blocage du matériel de la Commission technique d’Identification des œuvres par le changement du cerveau de la serrure de la porte sans en aviser Samuel Ahokpa, blocage des clés du matériel roulant, sans oublier que, pour le Président du Conseil d’administration (Pca), d’autres « sont trempés dans des vols, dans le détournement de fonds relevant des redevances collectées sur le terrain, dans la fabrication d’artistes fictifs et de perception des droits » de ces pseudo-créateurs. Donc, il s’agit d’un club fermé de personnes ayant mis en place un système interne, secret de jouissance des fonds devant revenir aux artistes. Rien de bien loin d’une mafia. Et, comme l’a poursuivi le Président, ce sont autant d’actes qui mettent en péril le fonctionnement normal et efficace du Bubédra, surtout que Samuel Ahokpa, le Dg nommé récemment, a fait adopter par le Conseil d’administration son Plan d’actions stratégiques (Pas) qui peine à faire mettre en œuvre sa vision révolutionnaire du développement du Bubédra, surtout que, selon ce Pas, la question de cette mutation des agents devait avoir été réglée depuis juillet-août 2017.
De gauche à droite, Serge Yéou, Eric Thossou et Euloge Béo Aguiar, membres du Ca du Bubédra, au cours de la séance de reddition de comptes |
Comme s’il n’en était pas assez, ces rebelles « refusent de travailler et bloquent toute activité » au sein de cet Office du Ministère de la Culture. C’est ainsi que, pour Eric Thossou, certains parmi les agents concernés se sont compromis dans des actes de sabotage des activités : aspersion de mixtures occultes dans des bureaux, blocage du matériel de la Commission technique d’Identification des œuvres par le changement du cerveau de la serrure de la porte sans en aviser Samuel Ahokpa, blocage des clés du matériel roulant, sans oublier que, pour le Président du Conseil d’administration (Pca), d’autres « sont trempés dans des vols, dans le détournement de fonds relevant des redevances collectées sur le terrain, dans la fabrication d’artistes fictifs et de perception des droits » de ces pseudo-créateurs. Donc, il s’agit d’un club fermé de personnes ayant mis en place un système interne, secret de jouissance des fonds devant revenir aux artistes. Rien de bien loin d’une mafia. Et, comme l’a poursuivi le Président, ce sont autant d’actes qui mettent en péril le fonctionnement normal et efficace du Bubédra, surtout que Samuel Ahokpa, le Dg nommé récemment, a fait adopter par le Conseil d’administration son Plan d’actions stratégiques (Pas) qui peine à faire mettre en œuvre sa vision révolutionnaire du développement du Bubédra, surtout que, selon ce Pas, la question de cette mutation des agents devait avoir été réglée depuis juillet-août 2017.
La partition
ministérielle
A son entrée en
service, après sa nomination comme Ministre du Tourisme, de la culture et des
sports, Oswald Homéky s’est vu dans l’obligation de prendre connaissance des
tenants et des aboutissants de la crise au Bubédra et, il ne tarda pas à
prendre position. Pour Eric Thossou, plusieurs fois, il a reçu en audience des
membres du Bureau du Syndicat du département ministériel, alors que ce n’est que
le vendredi 5 janvier 2018 qu’il s’est donné de rencontrer les membres du Ca,
pour se mettre au courant de leur version des faits. Bien avant cela, selon des
sources dignes de foi, le Ministre, au cours d’une rencontre avec les travailleurs
du Bubédra, au siège de l’institution, sis quartier Vodjè, le 2 janvier 2018, a
promis d’annuler la décision de mutation des douze rebelles.
Dans le cas du respect d’une
telle logique par l’autorité, il y aurait le jet d’un camouflet sur l’Etat, dans
son autorité, sur le Ca et même sur la structure exécutive qu’est la Direction
générale, qui, devant ces agents rebelles, ne serait plus que l’ombre d’elle-même,
vu qu’ils n’auraient d’autre choix que de se réjouir de lui avoir fait mordre
la poussière. Alors, l’ambiance de travail serait-elle désormais productive
pour le Bubédra ?
Par ailleurs, au cas où
Oswald Homéky prendrait fait et cause pour les agents non respectueux de leur
ordre de mutation, cela prouverait la nullité du principe de la continuité de l’Etat,
vu qu’un Ministre détruit, sans un motif imparable, la décision de son
prédécesseur. De plus, étant donné les accusations de divers ordres de
malversations pesant sur certains de ces travailleurs, les rétablir à leurs postes
respectifs ne viendrait que confirmer les craintes des observateurs avertis :
la compromission d’Oswald Homéky avec la mafia.
Marcel Kpogodo