Dans le cadre de son leadership associatif très sollicité
On n’aurait pas trouvé un leader aussi propulsé dans l’année 2022 avec autant d’objectifs à atteindre ! Elu, vers la fin de l’année précédente, à la tête de la Fédération des Syndicats des banques et établissements financiers du Bénin (Festrabank-Bénin), Eraste Féridjimi Agossou devra développer, du fond de lui, l’armure de dynamisme, qui lui est connue pour honorer ses quatre objectifs cardinaux du moment.
Eraste féridjimi Agossou, en confiance |
Redonner
vie et fonctionnement au Festrabank-Bénin, continuer à gérer convenablement le
Syntra-Boa, s’acquitter de ses obligations au niveau de l’association, ’’Les
élites du Bénin’’ et rester compétent, en tant que cadre de banque. Les quatre
mains du défi que s’emploie, inévitablement, à relever Eraste Féridjimi
Agossou, depuis que l’année 2022 égrène ses jours.
En
premier lieu, il est question pour cette personnalité de rendre opérationnelle
la Fédération des Syndicats des banques et établissements financiers du Bénin
(Festrabank-Bénin). Eraste Féridjimi Agossou en a été plébiscité Secrétaire
général, le samedi 27 novembre 2021, pour un mandat de cinq ans, à l’issue du
deuxième congrès ordinaire de la superstructure, qui s’était tenu à Cotonou.
Coordonnant un bureau d’onze membres, il s’engageait, après son élection, à
remettre en cause une certaine « léthargie », en s’interrogeant, au micro du
journal en ligne, Banouto : « Combien sont-ils à avoir des attentes légitimes
qui [,] jusqu’à [la] date d’aujourd’hui [,] sont sans début de satisfaction ?
Combien sont-ils dont nous devrons gagner la confiance et la foi dans notre
mouvement syndical ? ».
Et,
la Confédération des Syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), avait été
représentée au congrès indiqué par son Secrétaire général, Anselme Amoussou,
qui, selon le journal, Bénin intelligent, avait évoqué la même préoccupation de
rupture avec une léthargie remarquable : « Pour [Anselme Amoussou], il s’agit
de relancer la Festrabank [-Bénin] pour faire d’elle l’une des plus actives
[organisations] », comme le complétera le journal économique en ligne, Kori actu.
En
deuxième lieu, en dehors de la redynamisation de la Festrabank-Bénin, Eraste
Agossou doit œuvrer à la continuation de la réussite de sa gestion de
l’organisation syndicale de l’entreprise privée dans laquelle il est un
fonctionnaire. Il s’agit du Syndicat des Travailleurs de la Bank of
Africa-Bénin (Syntra-Boa). La satisfaction de ses mandants, au niveau de cette
structure de défense des intérêts de ses collègues, s’est matérialisée, une
année plus tôt, le samedi 21 novembre 2020, à l’Institut national pour la
Formation sociale, économique et civique (Infosec) de Cotonou, par sa
réélection au poste de Secrétaire général, lors du cinquième congrès électif du
Syndicat.
En
effet, plusieurs acquis, relevés par le journal, Bénin intelligent, ont été
reconnus à son actif : « L’augmentation
annuelle des salaires, l’augmentation générale liée à la révision de la
convention collective, le paiement de la gratification complémentaire et
l’amélioration [de l’assistance sociale] », de même que « l’indemnité de fin de
carrière portée à 12 mois, de salaire brut, la tournée dans les agences, la
création d’un cadre de dialogue avec la Direction générale, l’organisation des
activités sportives et la consolidation des acquis et [des] avantages », sans
oublier « le paiement à bonne date de la prime du 13ème mois, l’évacuation
sanitaire accordée à tout le personnel et [au conjoint], la prime de
déménagement en cas d’affectation en région, fixée à 100.000 F, l’inscription
du personnel à des formations diplomantes et certifiantes », à en croire le
journal, La primeur.
Face
à un tel bilan, la reconduction d’Eraste Féridjimi Agossou, comme premier
responsable du Syntra-Boa, à la tête d’une équipe de quinze membres,
n’était qu’une formalité. Par conséquent, il lui reste deux bonnes années pour
honorer cette confiance en s’attelant à la concrétisation des promesses qu’il
ne s’était pas empêché de laisser connaître, à en croire Kori actu : « […] la
poursuite des négociations relatives à l’octroi au personnel du prêt de 10 ans
sans garantie hypothécaire, la poursuite de la valorisation du personnel
d’encadrement par l’attribution [de] véhicules de fonction […], l’augmentation
substantielle des salaires avec une revalorisation des primes de transport et
de logement[,] et l’attribution au personnel d’une allocation de scolarité en
soutien symbolique à l’éducation et à la formation de [ses] enfants à la veille
de chaque rentrée académique ».
En
troisième lieu, il revient à Eraste Agossou de remplir les fonctions de Président
de l’association, Les élites du Bénin, un creuset de jeunes passionnés de la culture, soucieux du développement de leur pays.
Cela
ne sera pas de tout repos pour lui, étant donné qu’il lui incombe d’assurer la
continuation d’une série d’actions d’amour, de bonne volonté et de générosité
vis-à-vis de populations et de structures associatives.
Déjà,
entre autres, en 2020, sous sa conduite, l’histoire retient deux prouesses.
Selon le journal, Les pharaons, et le blog d’information, Flash info médias,
l’organisation, Les élites du Bénin, a doté, le 12 septembre de l’année
indiquée, la localité de Yokpo, dans la commune de Zè, d’une infrastructure
d’adduction d’eau potable. Pour Les pharaons, la même réalisation s’est effectuée, le 28 novembre de la même année, à Govié,
dans la commune d’Allada.
Au
plan de l’appui à des organisations, des sources concordantes permettent
d’avérer que Les élites du Bénin ont contribué, le 19 mars 2021, de manière
substantielle, sur le plan financier, à la tenue par Le noyau critique, de sa
deuxième assemblée générale ordinaire au complexe culturel, Le Centre de
Godomey, à Atropocodji, dans la commune d’Abomey-Calavi. Il s’agit d’une
association de journalistes culturels et de critiques d’art pour le
développement.
La
marque de leadership d’Eraste Agossou frappe en ce sens qu’au niveau des Elites
du Bénin, bien que ce soit lui qui en est le Président, tous les autres membres
y portent, à égalité, le titre de ’’Président’’. En dehors des Présidents
d’Honneur, Alain Vigan et Maître Rabbi Tan, il s’agit, notamment, des Sieurs
Pierre Boutokpo, Bruno Dannon, Fatiou Djogbé, Richard Djrolo, Landry Hètchili,
Simon Hounyéva, Ramani Kassoumou, Elbée Lima, Arnaud Montcho, Griffin Montcho et Saliou Wabi. Il
faut, réellement, une force particulière d’humilité pour gérer les hommes, dans
un tel contexte.
En
quatrième lieu, Eraste Féridjimi Agossou est, avant tout, un fonctionnaire de
la Bank of Africa-Bénin. Cette réalité laisse entendre un ensemble de comportements
d’ordre professionnel pour satisfaire les exigences du service, d’où des
sacrifices pour être un bon secrétaire général de fédération de syndicats, un
efficace secrétaire général de syndicat, un pragmatique président d’association
et un employé modèle, compétent.
Des
antécédents flatteurs
Ces quatre exigences, se résumant en un défi colossal, semblent très lourdes pour les deux épaules d’Eraste Féridjimi Agossou. Son expérience en matière de vie associative, conséquente, laisse en croire tout le contraire. Le héraut, journal des étudiants de l'Université d'Abomey-Calavi, dans son édition de janvier 2010, laisse percevoir un parcours endurant et reluisant, en la matière : Délégué des élèves du Complexe scolaire protestant (Csp), en 2004, Organisateur général du Cercle de Réflexion des élèves du Bénin (Creb), en 2005, Président du Groupement des Etudiants pour le travail et la solidarité (Gets), en 2006, Superviseur de la Coordination de l’Union nationale des Etudiants du Bénin (Uneb), en 2007, au cours de ses études à l’Ecole nationale de l’Administration et de la magistrature (Enam) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac).
Finalement, il est porté à la tête du
Bureau d’Union d’entité de cette école de formation professionnelle, pour
l’année académique 2007-2008. Et, Le héraut fait ressortir son mérite
dans le sens de la production de résultats : « […] il a institué le port
obligatoire du logo sur la tenue blanche, […], il a mis un accent particulier
sur la dynamisation des clubs de l’Union. Sous son impulsion, le club de [basket-ball]
a été lauréat du trophée du championnat de [basket-ball], [le club de théâtre]
qui représente dignement l’Enam a gagné des trophées [du meilleur artiste
comédien]. Il a pu rencontrer [,] au cours de son mandat [,] de nombreuses
autorités et [des] responsables d’institutions de la République. L’Ambassadeur
des Etats-Unis près le Bénin, le Médiateur de la République […] ont reçu
l’équipe présidée par Eraste Agossou ».
En
lien avec sa gestion financière, au Bue-Enam, sa réputation n’en est plus que
satisfaisante, comme le fait ressortir Le héraut : « La collaboration a été
bonne en ce sens que c’est un monsieur dynamique et quand il a [affaire] avec
la comptabilité, […] il se conforme aux règles ». Le journal en cite Marius
Dossa, Chef du Service des affaires financières, à son époque : « Pendant son
mandat, il a justifié régulièrement les dépenses […] ».
En
toute apparence, concernant la gestion des hommes et des ressources, Eraste
Féridjimi Agossou s’affirme dans une maturité qui défie sa jeunesse puisque,
comme l’affirme l’un des personnages du dramaturge français, Pierre Corneille, « Aux
âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». 2022
reste celle où il faut au leader, Eraste Agossou, de se démontrer davantage, par de nouveaux résultats, tous domaines de charges confondus, l'essentiel étant de découvrir quelle stratégie il mettra en œuvre pour y arriver.
Marcel
Kpogodo Gangbè
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