Face à la
reconstitution du Groupe musical
’’Frankosun and the
family’’, un groupe musical bénino-finlandais, fondé en 2013, est passé par le
double prisme de la participation à plusieurs scènes et d’une décisive
recomposition pour se donner sa voie : l’adoption de l’afrobeat, dans sa
source, telle que créée, expérimentée, pratiquée et laissée en héritage à la
postérité par l’anticonformiste chanteur et musicien nigérian, Fela Kuti. Un
gros cahier artistique de charges !
Au grand complet, le Groupe ''Frankosun and the family'' |
Chanter en yoruba, de
même que dans un anglais de rue du Nigeria, le ’’pidgin’’, et réussir,
matérialiser une formation dans la
pratique du rythme très africain de l’afrobeat. Ce à quoi doit se conformer, se
déterminer, se consacrer ’’Frankosun and the family’’, le groupe musical dirigé
par le Béninois Franck Koumolou, de son nom d'artiste, Frankosun, et dont tous les autres membres sont des
Finlandais, qui est né en 2013, a traversé un certain désert jusqu’en mars 2017
où il a été reconstitué par son initiateur qui l’a renouvelé à 30% de son
effectif manquant. Si s’est imposé cette orientation, c’est, selon ce jeune
leader artistique, à cause du choix du public que l’orchestre a pratiqué au
cours de ses différentes prestations sur plusieurs scènes finlandaises :
’’Festafrica’’, ’’Kallio block party’’ et ’’Kulturnatten’’, entre autres.
Ainsi, les mélomanes
finlandais, après avoir assisté à des productions du Groupe en salsa, en reggae
et, notamment, en afrobeat, ont senti la fusion se réaliser avec le ’’Frankosun
and the family’’ lorsqu’il exécute le troisième rythme. Et, comme les artistes
ne s’épanouissent qu'en provoquant le même effet chez le public, la
question du style musical qui allait identifier, spécifier le Groupe ne se
posait plus.
Bonne carte d’identité
A en croire Frankosun, la fraternité et la solidarité cimentent la nouvelle formule du ’’Frankosun
and the family’’, ce qui lui a permis de faire beaucoup de scènes en 2018 à
Helsinki en Finlande, si bien que l’artiste n’a pu s’empêcher d’en marquer une
profonde satisfaction : « C’est l’équipe idéale que j’ai toujours cherchée ».
Par ailleurs, le fon, le yoruba, l’anglais ’’breaking’’ sont les langues par
lesquelles se transmettent les messages qui tiennent à cœur au Groupe.
Se rapportant aux
morceaux lui permettant de marquer sa spécificité musicale, ’’Welcome to
Benin’’ étant le single de valorisation des « icônes » du berceau du vodoun,
que le nouvel ensemble a mis sur le marché, en avril 2018, de quoi marquer sa
cohésion et son unité, il se trouve, inscrit dans son patrimoine, de manière
générale, un pré-album de trois titres, disponibles depuis la même année, qui
ont fait le tour de plusieurs plateformes musicales en ligne, telles que
’’Spotify’’, ‘’ Itunes’’ et ’’Youtube’’,
sans oublier qu’au total, six morceaux seront validés pour constituer le premier
album du Groupe.
Franck Koumolou, alias Frankosun |
Et, une chanson, déjà bien connue comme ’’Manasalélé’’, a fait
l’objet d’un clip vidéo qui a été tourné au Bénin et en Finlande, pendant qu’un morceau intitulé ’’Fatima’’, ayant
réalisé un certain parcours, s’est vu refait, dans sa version afrobeat, ce que Frankosun annonce devoir être mis en ligne incessamment. En outre, le
nouveau des plus nouveaux existe : ’’Malaria’’ est, à l’en croire, un « nouveau
morceau de sensibilisation des parents et des enfants sur le paludisme ». Un
enregistrement live, précise-t-il. Une vidéo à voir sur la chaîne ’’Youtube’’
de l’orchestre.
Perspectives …
2019. L’année qui
suscite l’intérêt du ’’Frankosun and the family’’ pour franchir des étapes
remarquables, dans son évolution : détenir un site Internet officiel « avec un
logo distinctif », insiste Frankosun, faire paraître le premier album
entièrement enregistré sur le rythme de l’afrobeat, faire découvrir le Bénin à
la grande majorité des membres finlandais du Groupe et, enfin, mettre en place
un grand festival musical. Le moyen d’un brassage qu’il appelle de tous ses
vœux entre les artistes béninois et les musiciens de son orchestre, ce qu’il
entrevoit comme devant se révéler l’opportunité pour que le ’’Frankosun and the
family’’ travaille sur des rythmes béninois et, entre autres, tienne des
spectacles sur différents sites artistiques et culturels de son pays natal.
Ouverture – visibilité
De gauche à droite, Frankosun et Mohamed du Groupe ''Aigle de Guinée, à la ''Radio Basso'' |
Vivant et travaillant
en Finlande, Frankosun fait l’objet, au vu de ses activités dans le
groupe musical dont il est le fondateur, de l’intérêt de son entourage
professionnel. L’effet : il se voit associé à des événements se déroulant dans
son environnement. Le cas en est ’’Afrobeat club’’, un festival de la promotion
des groupes musicaux constitués d’étrangers ayant résidence dans le pays
d’accueil concerné et montrant le point commun de l’exercice du célèbre rythme
d’origine nigériane. Ayant connu son lancement le 30 juin 2018, ce creuset
culturel a servi de fondement à une interview qu’a accordée, le jour d’avant,
Frankosun, à un média de la capitale finlandaise : ’’Radio Basso’’.
Reconnaissance, oui et, certainement, pour une popularité en explosion, pour
une visibilité finlandaise, européenne, africaine, internationale, puis
planétaire, celle entrevue du ’’Frankosun and the family’’.
Des membres du Groupe
Franck Koumolou ‐ vocals and perc. (Bénin)
Elina Koskela ‐ vocals (Finlande)
Suvituuli Siikasaari ‐ vocals (Finlande)
Mikael Siljanen – basse
(Finlande)
Lauri Kallio – guitare
(Finland)
Ville Sirviö ‐ guitare (Finlande)
Johannes Sarjasto –
saxophone (Finlande)
Panu Luukkonen –
trombone (Finlande)
Keijo Koskenharju ‐ drums (Finlande)
Aapo Watanen ‐ percussion (Finlande)
Marcel Kpogodo
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