Au cours d’un échange
avec les professionnels des médias
L’équipe de
coordination du Festival international de musique du Bénin (Fimub) a tenu une
conférence de presse, le mercredi 15 avril dernier, à la Salle Vip du Ministère
de la Culture. Richmir Totah, Directeur exécutif de l’événement, en a profité
pour montrer aux journalistes son profond engagement pour la réussite d’une
manifestation qui en est à sa première édition.
De gauche à droite, Marius Missihoun, Richmir Totah et Blaise Tchétchao |
Le Festival
international de musique du Bénin (Fimub) se tiendra du 29 avril au 3 mai 2015
dans les trois villes que sont Cotonou, Bohicon et Parakou, dans des conditions
de parfaite réussite. Voilà ce dont s’est montré convaincu Richmir Totah qui en
est le Directeur exécutif, en conférence de presse, devant les journalistes, le
mercredi 15 avril 2015. Dans sa description du déroulement de l’événement, il a
montré que le Fimub exploitera des places publiques : à Cotonou, le
Rond-point du quartier Sainte Cécile qui abritera le Village de la
manifestation, ce qui permettra à cet espace populaire de connaître une grande
scène professionnelle où il sera organisé une foire aux disques et l’exposition
des instruments traditionnels de la musique béninoise, sans oublier qu’une
deuxième scène professionnelle est prévue pour être tenue derrière le Centre
culturel ’’Artisttik Africa’’. A Bohicon, la Place Sètondji sera exploitée et,
à Parakou, celle dénommée ’’Bio Guéra’’.
Selon Richmir Totah, la
seconde scène de Cotonou, celle d’Agla, débute son fonctionnement le 29 avril
prochain et s’animera pendant tous les cinq jours du Festival, de 19 à 0h,
accueillant tous les genres musicaux. La grande, quant à elle, connaîtra une
foire et des expositions, autant de manifestations devant commencer à la même date,
pendant que les concerts se dérouleront du 1er au 3 mai.
Sur toutes ces
différentes scènes, dans les trois villes choisies, deux artistes béninois de
la diaspora et beaucoup d’autres, nationaux de la musique, dont la liste se
trouve en confection, se déploieront de même qu’un bon nombre de chanteurs de
la sous-région ouest-africaine : King Mensah, du Togo, la Nigérienne Binta
Torrodo, Awa Sissao du Burkina Faso, Dela Hayes, du Ghana, l’Ivoirienne Bella
Mondo, Calou D du Sénégal, Ba Sissoko de la Guinée Conakry et Isedale du
Nigeria.
D’autres domaines d’activités du Fimub
Un autre aspect du
développement de Richmir Totah a permis aux professionnels des médias de
comprendre que le Fimub donnera lieu à des rencontres professionnelles où les
festivaliers pourront suivre des communications ; il en a profité pour
indiquer le thème global qui sera débattu au cours de l’événement : « Les
industries culturelles musicales, levier de croissance du Bénin ». L’animera
le Professeur Bienvenu Koudjo de la Faculté des Lettres de l’Université d’Abomey-Calavi.
En outre, quatre autres sous-thèmes devront soutenir le principal.
Concernant la
communication du Fimub, à en croire le même orateur, elle est fondée sur l’existence
du site Internet de l’événement : www.fimub.org.
Ensuite, un magazine et une plaquette seront édités.
Par ailleurs, Richmir Totah,
au cours de la conférence de presse, était entouré de Blaise Tchétchao,
Directeur du Fonds d’aide à la culture et de Marius Missihoun, Directeur
artistique du Fimub qui, comme le Festival international de théâtre du Bénin
(Fitheb), sera une biennale se déroulant pendant les années impaires. La
première personnalité, en prenant la parole, a informé les journalistes que le
Fimub est doté d’un budget de 360 millions, financé par l’institution dont il
exerce la direction déjà, à hauteur de 150 millions. Il ne reste qu’à souhaiter
que les fruits qu’a promis Richmir Totah aient une succulence à la mesure des
attentes qu’il a suscitées par son grand enthousiasme et par sa profonde foi en
la réussite de l’événement.
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