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jeudi 6 août 2015

Guy Mapoko Koudakoll donne un grand show au ’’Sanctuary’’ de Cotonou ces 6 et 7 août 2015

A travers deux concerts exceptionnels


L’un des membres du duo très bien connu au Bénin, ’’Les Frères Koudakoll’’, sera en concert dans la soirée des jeudi 6 et vendredi 7 août 2015, à l’Espace dénommé ’’Sanctuary For Rock’n’blues addicts’’, à Cotonou. A travers cette manifestation musicale, Guy Mapoko Koudakoll, alias ’’The dirty voice’’, fera à nouveau sentir au public béninois les vibrations fortes de sa voix très rock.

Guy Mapoko Koudakoll
Guy Mapoko Koudakoll se produit les jeudi 6 et vendredi 7 août 2015, au ’’Sanctuary’’ de Cotonou, anciennement dénommé ’’Safari Bantou’’ et situé au bord de la voie pavée, sur le Boulevard du Canada, le tronçon menant de la mosquée de Cadjèhoun à l’Etoile rouge. L’espace est visible presqu’en face du siège de la Société ’’Top show biz’’.
La voix éraillée de Guy Mapoko Koudakoll, en duo avec l’un de ses frères, a émerveillé les Béninois, à travers plusieurs chansons qui, dans la 1ère décennie de l’année 2000, ont fait fureur. Le départ de cet artiste pour le Canada, pour des raisons professionnelles, a mis un terme aux activités artistiques de ce duo qui a impressionné les nombreux et inconsolables amateurs d’une bonne musique fusionnelle, en très peu de temps, par des morceaux phare tels que ’’Bada’’, dénonçant la méchanceté humaine.
Guy Mapoko Koudakoll est donc momentanément de retour à Cotonou ! Ce sera l’occasion pour ses fans de renouer le contact avec sa voix éraillée qui s’est donné la vocation de transmettre des émotions fortes de révolte, d’engagement et de combativité. Par ces temps de vacances, les deux soirées du jeudi 6 et du vendredi 7 août 2015 doivent donc être honorées par les mélomanes béninois qui sont appelés à faire un déplacement massif afin de redécouvrir ce talent musical et de lui rendre hommage, ceci qui se valorise actuellement à l’extérieur. Ce serait aussi, à coup sûr, l’occasion d’entendre les deux ’’Frères Koudakoll’’ re-chanter ensemble ! L’entrée, par personne et, par soirée, est fixée à 8.000 Francs Cfa.


D’autres artistes avant Mapoko …

Le ’’Sanctuary For Rock’n’blues addicts’’, par le passé, notamment, depuis 2013, a déjà accueilli de nombreux artistes et des groupes de talent, béninois et belges : Ifè, Jean Adagbénon, ’’Sakpata storm’’, Gilles Lionel Louèkè, Zeynab, Sam Isaac et ’’Les messagers’’, ’’Bouldou & Friends’’, La Chiva Gantiva, notamment. Cet espace de production et de promotion musicales s’est aussi fait remarquer par l’organisation réussie du concert d’hommage à Bob Marley, le jeudi 7 mai dernier.



Le ’’Sanctuary For Rock’n’blues addicts’’ …

Le ’’Sanctuary For Rock’n’blues addicts’’ est un espace musical géré par le Belge Dominique Haumont, qui en est le Directeur artistique. Guy Mapoko Koudakoll en est à l’origine de la création, ayant contribué à la constitution d’ ’’Ambo’’, l’orchestre de soutien à la prestation de tous les artistes qui passent par ce lieu. Ce Groupe est dirigé par le bassiste Mika Bass, et constitué par des jeunes poignes de l’univers musical cotonois : Rocky, Hermine, Cyrille Mak, Aminon et Alban.
Le ’’Sanctuary For Rock’n’blues addicts’’ s’anime tous les jeudis, de 21h à 0h, pour des concerts rock ou pop, projetés sur grand écran, les vendredis, les samedis et les veilles de jours fériés, de 22h30 à 2h30 du matin, pour des concerts tenus par le Groupe ’’Ambo’’. Enfin, cet espace s’ouvre les dimanches, de 21h à 1h du matin, pour de la ’’Black music live’’, articulée par ’’Ambo’’.
« Nous avons l’ambition de devenir un véritable outil de production, qui permettra aux artistes de se réaliser pleinement », souligne Edith, chargée à la communication de la structure. « Nous souhaitons encourager la création sous toutes ses formes », continue-t-elle. « Nous souhaitons proposer des formations artistiques, nous souhaitons aborder d’autres formes d’expression, telles que le drame ou le théâtre. Nous avons encore beaucoup de rêves et de projets à réaliser », finit-elle. Avis donc, aussi bien aux mélomanes qu’aux artistes !



Marcel Kpogodo

lundi 21 janvier 2013

Premiers pas sur scène

Ifè a donné le meilleur d'elle-même

Dans la soirée du vendredi 18 janvier 2013, le Théâtre de verdure de l'Institut français du Bénin (Ifb) a connu les fortes vibrations d'un concert musical de lancement d'album. Ifè, de son nom à l'état-civil, Awoulath Alougbin, danseuse artistique reconnue, était en piste, appuyée par un orchestre dirigé de main de maître par l'international jazziste béninois, Gilles Lionel Louèké. Plusieurs titres de son album de douze, ''Témi'', ont été chantés, laissant la vedette de la soirée donner de sa voix toute nouvelle et se trémousser sur plusieurs rythmes musicaux du Bénin. Elle s'est battue pour être à la hauteur des attentes du public.

Ifè, dans l'une de ses démonstrations et ...
... dans une séquence langoureuse, appuyée musicalement par Gilles Louèkè
''Biotoun'', ''Mawalémi'', ''Ifèmini'', ''Ange'', ''Baba mi'', ''Louanges'', ''Ayanfè'', ''Ibédji'', ''Prison dorée'', ''Agbaléléma'', ''Ayé'', ''La cour'', les douze morceaux de l'album ''Témi'' qu'a lancé la nouvelle vedette de la chanson de la soirée. Dès les premières minutes de vingt-et-une heures, dans sa très élégante robe bleue, Awoulath Alougbin, de son nom d'artiste, Ifè, sans complexes, apparaît sur la scène du Théâtre de verdure de l'Institut français du Bénin, en cette soirée du vendredi 18 janvier 2013. L'y attendent l'élancé Gilles Lionel Louèkè, maestro, cramponné à sa guitare jazziste, avec les Christi Josaphat, Didier Ahouandjinou, Raphaël Houédékoutin, respectivement distribué à leurs postes de batterie, de clavier et de percussions. Pour enrichir scéniquement et musicalement le décor, trois belles choristes venues du Nigeria, vêtues de leur élégant ensemble. Les lumières diversifiaient leurs couleurs et s'entrecroisaient. Après un peu plus de soixante minutes de prestation, la mutation d'Awoulath Alougbin en Ifè est réussie; le yoruba, épaulé par l'idaatcha, est le labyrinthe qu'elle a empruntée, de par une voix, tantôt forte, tantôt onctueuse, pour donner à découvrir des rythmes locaux béninois, parmi lesquelles le kaka et le gbon, que la musique moderne pop et funk, en guitare jazzy de l'excellent arrangeur, en piano et en trompettes, venait fluidifier, de quoi préparer un cocktail confortable capable de faire le tour du monde. 
Dansante et aussi langoureuse, la musique qu'Ifè a livrée au public ayant fait le déplacement de ce concert porte la griffe d'une inspiration thématique, surtout biographique, un peu nostalgique du père disparu ayant comblé son enfance ; cette musique se fait aussi la marque de l'expérience artistique d'envergure de Gilles Louèkè !

Infatigable, Ifè, face aux journalistes, après le concert ...
Dans ses propos d'après-scène, face aux professionnels des médias, celle qui vient de réussir la cérémonie de prise d'un nouveau nom et d'un nouveau secteur artistiques confie qu'il lui a fallu trois ans d'un travail laborieux pour en arriver là, évoquant un parcours de la combattante où rien n'a été laissé au hasard, même le yoruba pur des chansons, qu'elle est allé chercher et travailler au Nigeria, avec l'aide d'Adouni, la chef choriste de cette soirée de lancement de ''Témi''. Naturellement, au cours du concert, le contraire aurait surpris, Ifè a réussi ses déhanchements, dans ses formes modernes et traditionnelles. 
Ainsi, dans un registre clairement plus différent, Ifè, qui veut dire "amour'', emboîte les pas à la feue Affo Love et à Pélagie-la-Vibreuse qui, passant des ondulations du corps aux amplifications vocales du micro, va conduire une double carrière de danse contemporaine et de chanteuse, pour faire exploser davantage une vocation musicale avec, comme atouts, un arrangeur et une manager de premier choix : Gilles Louèkè qu'elle espère toujours voir travailler avec elle, et Elise Daubelcour.

Marcel Kpogodo