Bouclage de la première étape de la mise en scène
L’Association Katoulati du Bénin, dirigée par Patrice Toton, s’est donné de mettre en scène la pièce Gnonnou Glégbénou ou la femme courageuse, d’après Antigone de Sophocle et de Jean Anouilh. Dans ce cadre, elle a mis en place un programme dont la première phase a été exécutée en juillet dernier. La deuxième consiste en la mise en scène proprement dite, dont la première étape, commencée depuis le 02 août dernier à La Médiathèque des Diasporas, sise Place des Martyrs à Cotonou, s’achève le 12 août. Elle a permis à la troupe d’atteindre plusieurs objectifs.
Pour Gnonnou Glégbénou ou la femme courageuse, un spectacle théâtral prévu pour se dérouler les 14 et 15 octobre prochains au Théâtre de verdure de l’Institut français du Bénin, ex-Ccf de Cotonou, la première étape de sa mise en scène, débutée le 02 août et qui s’achève le 12 du même mois, a permis aux artistes de tous genres qui vont y intervenir de découvrir et d’adopter le texte final relevant de l’adaptation de la pièce Antigone, écrite à deux époques différentes, respectivement, par Sophocle de l’Antiquité et Jean Anouilh de l’époque contemporaine. Ensuite, ce texte a fait l’objet, de la part des acteurs, d’une étude et de l’analyse des personnages qui lui donnent sa substance. Troisièmement, il a été lu de manière intentionnelle par les comédiens, avec comme bases, la psychologie et le caractère de ces personnages. Un autre objectif atteint concerne la possession par les acteurs de la situation générale de la pièce Gnonnou Glégbénou ou la femme courageuse, et la maîtrise de l’espace dans lequel elle sera jouée. En ce qui concerne la deuxième étape de cette mise en scène, elle débutera le 25 août et permettra de projeter une forme précise pour la pièce, vu qu’il est prévu qu’elle soit consacrée aux jeux dans l’espace.
Patrice Toton, Président de Katoulati
Opinions en gigogne
Faisant le bilan de cette première étape de la mise en scène de Gnonnou Glégbénou ou la femme courageuse, les propos de Patrice Toton sont ceux d’une réelle satisfaction ; il en profite pour lancer un appel à la récupération de cette pièce par la gent féminine : « Le spectacle est une invite à toutes les femmes, en général, et, en particulier, aux femmes ministres, aux femmes députés, aux femmes responsables d’Ong et d’associations, aux femmes intellectuelles, aux femmes étudiantes, aux femmes élèves. C’est une invite à se joindre à l’Association Katoulati pour mener le combat des droits et de l’ascension des femmes. Ce spectacle vient à point nommé appuyer les propos du Chef de l’Etat à l’endroit des femmes bénéficiaires du Projet de Micro-crédits aux plus pauvres ; il a déclaré :’’J’œuvre pour l’égalité des sexes, pour la parité, pour le droit des femmes, pour l’épanouissement des femmes …’’ »
Il ne reste qu’à attendre une appropriation par les femmes, toutes couches, tous domaines et toutes tendances confondus, de ce combat de l’Association Katoulati, ce qui pourrait se traduire par une mobilisation massive de leur part pour suivre le spectacle des 14 et 15 octobre 2011, et pour mener leur part de combat pour leur émancipation sociale.
Marcel Kpogodo